Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 22 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 22 septembre 2023, Axel de Tarlé recevra : Alain Pirot, journaliste, réalisateur du ducmentaire "Demain la guerre" diffusé sur France 5 ce dimanche.
La Red team est chargée d’inventer les pires scénarios pour anticiper les coups de l’adversaire, pour ne pas rater une rupture stratégique. Ces scénarios auraient pu rester des fictions, mais certains sont plausibles.
“Demain la guerre” revient sur l’invasion russe sur le sol ukrainien qui a été considérable du point de vue militaire et de la façon dont on fait la guerre aujourd’hui. Cette guerre de haute intensité sur sol européen a rebattu toutes les cartes.
La course à la technologie a bel et bien commencé avec l’essor des drones, et deux nouvelles guerres sont alors plausibles. D’abord, un retour à la guerre navale qui, selon l’Amiral Bernard Rogel, n’est plus de la science-fiction. Pour lui, on est passé “d’une hypothèse lointaine à une hypothèse plus courte”. Enfin, la guerre de l’Espace qui est devenue le nouveau champ de bataille du 21ème siècle.
Alain Pirot est journaliste et réalisateur. Son documentaire “Demain la guerre” sera diffusé sur France 5 dimanche pour une soirée spéciale, suivie d’un débat.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Éric Albert, journaliste, correspondant du à Londres au Monde.
Florentin Collomp, journaliste spécialiste de l'Europe au Figaro.
Catherine Norris Trent, correspondante à Paris pour France 24.
Cahterine Marshall, professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris.
Le thème de l'émission : Charles III, les dessous d'une visite
C'est un accueil qui marque le réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Royaume-Uni. Alors qu'il entamait cette semaine sa première visite à Paris depuis son couronnement, le roi d'Angleterre Charles III, a été reçu mercredi soir au château de Versailles pour un fastueux dîner avec Emmanuel Macron. Un accueil chaleureux « comme hommage à notre passé, et comme gage d’avenir », a déclaré le président français. Après des années de brouille diplomatique liée au Brexit en 2020, il semblerait que la relation franco-britannique soit de nouveau au beau fixe. « Comme toujours, ce sont nos peuples qui sont le véritable moteur de notre relation. (…) Notre amitié et nos liens chaleureux se renforcent à chaque nouveau contact entre nous. », a de nouveau clamé le potentat britannique dans un discours au Sénat, devant 300 parlementaires français. Charles III en a profité pour proposer une nouvelle Entente cordiale sur le climat, un thème qui lui est cher et un acte forcément symbolique : la veille, le Premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, avait annoncé le report de plusieurs mesures phares en matière de politique climatique.
Il faut dire que le Royaume-Uni fait face à de multiples obstacles en cette rentrée. En pleine crise économique, voilà que plusieurs centaines d'écoles et hôpitaux publics menacent de s'effondrer ! La faute à un béton aéré utilisé durant toute la seconde moitié du XXe siècle dans le pays. Léger et doté de bonnes capacités isolantes, ce dernier peut en revanche s'effondrer sans avertissement. Fin août, le gouvernement avait envoyé un message à 156 écoles à travers le pays pour leur recommander de ne pas ouvrir leurs portes à la rentrée, et de privilégier l'enseignement à distance pour les élèves. Trois ans après le début de l'épidémie de Covid-19, voilà les jeunes britanniques de nouveaux cantonnés à leur domicile. L'état de délabrement de ces bâtiments a aussitôt relancé le débat sur le financement des services publics, le résultat "des années de coupes budgétaires", selon Jon Richards, le secrétaire général adjoint du syndicat britannique Unison. Le gouvernement est évidemment pointé du doigt.
En visite à Paris avec le roi, la très discrète reine Camilla, 75 ans, suit de loin les affaires du royaume. Celle qui n'a donné qu'une interview à la presse britannique au magazine Vogue en 2022 a notamment affiché une certaine complicité avec Brigitte Macron durant les trois jours de visite à Paris. Les deux femmes ont notamment lancé un prix littéraire franco-britannique à la Bibliothèque nationale, et visité jeudi un atelier Chanel, où la reine s’est essayée à un métier à tisser. Longtemps haïe par une partie du peuple britannique, à cause de sa relation secrète avec Charles aux dépens de Lady Diana, la reine Camilla semble avoir enfin trouvé sa place dans la vie politique anglaise.
La hache de guerre est-elle définitivement enterrée entre la France et le Royaume-Uni, trois ans après le Brexit ? Que peut espérer tirer Emmanuel Macron du réchauffement de cette relation diplomatique ? Le scandale des bâtiments publics britanniques peut-il relancer le débat sur les services publics ? Longtemps haïe par la population britannique, la reine Camilla est-elle en passe de reconquérir le cœur des anglais ?