Sur CNews et C8, l’évangile selon saint Vincent Bolloré Élise Racque

Dans la nuit corse de Sartène, le cliquetis des chaînes résonne. Un pénitent, tout encapuchonné de rouge, traîne une croix pour mimer la dernière marche de Jésus avant sa crucifixion. Tel était le prime time de CNews, le vendredi 29 mars. En ce soir saint pour les chrétiens, les caméras de la chaîne info filment la procession du Catenacciu. Les téléspectateurs viennent d’enquiller le chemin de croix et l’office du vendredi saint, ont déjà suivi le jeudi saint, et rempilent le lendemain soir avec la vigile pascale. Sans oublier les célébrations dominicales, retransmises sur C8. Au moindre temps fort du calendrier catholique, les chaînes de Vincent Bolloré bouleversent leur programmation et déroulent le tapis rouge aux idées catholiques les plus conservatrices. Pour plusieurs salariés du groupe Canal, le rachat du très conservateur titre France catholique par le milliardaire breton en 2018 a amorcé une bascule éditoriale. « On a senti que la ligne de ce magazine allait infuser dans tous ses médias », se souvient un ancien de CNews. Notre enquête

CHEZ POL

 La particularité de Raphaël Glucksmann, c’est d’avoir toujours l’air d’être content, mais vraiment. Il a l’air de vivre sa meilleure vie, il est heureux sur toutes mes photos. Je me dis que même au Néandertal, on a pas vu ça souvent...

JE PEUX PAS, J'AI THÉÂTRE • Si Rachida Dati avait préféré écouter le discours de la Sorbonne de son boss Macron qu'assister à une réunion à son ministère avec les nommés des Molières, elle n'a pas les mêmes priorités quand il s'agit de Xi Jinping. Car le président chinois sera à Paris le 6 mai et un dîner d'État est organisé à l'Élysée pour l'occasion. Pas de bol pour la ministre de la Culture, ces agapes auront lieu en même temps que la 35e cérémonie des Molières. Mais que les acteurs du monde du théâtre se rassurent : ce coup-ci, Dati ne leur fera pas faux bond. Comme le rapporte le Parisien, l'élue parisienne honorera bien les Molières de sa présence aux Folies-Bergère, préférant sécher cette fois le dîner élyséen.

Mince, j'avais pas une cérémonie moi ? dans le Figaro : Darmanin serait focus à 100% sur l'organisation des JO. Le bon déroulé de l'événement, dont il doit gérer la sécurité, semble en effet une condition sine qua non pour lui garantir quelques chances éventuelles pour 2027, et même un avenir politique tout court. «Les Jeux olympiques, c’est mon quotidien. C’est un très gros défi. Je les prépare comme un sportif prépare son épreuve. Même si mon boulot n’est pas tant de faire, que de vérifier que tout le monde a bien fait», dit-il ainsi au quotidien de droite. Avant d'insister au sujet de son avenir politique : «Je serai à disposition du président de la République quand les JO seront terminés.» Aussi une façon de se faire discret si jamais les choses tournent au vinaigre cet été. On termine avec notre jeu du jour. Pourquoi Yaël Braun-Pivet a-t-elle décidé de ne plus répondre à la question sur ses ambitions pour 2027 ? • «Parce que c'est indécent» • «Parce que demain c'est loin» • «Parce qu'on s'en fout de 2027» • «Parce que je vis au jour le jour» • «Parce que ce n'est pas le sujet» Eeeeeh non.  Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici  • «Parce que la question me saoule» Tout à fait ! Eh oui, interrogée sur ses ambitions pour 2027 par le Parisien dimanche, Braun-Pivet a répondu : «J'ai décidé de ne plus répondre à cette question parce qu'elle me saoule.»  Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici

SAISON CYCLONIQUE 2024

« Tous les ingrédients sont réunis » : pourquoi la saison des ouragans s’annonce dantesque en Atlantique Nord

Les conditions climatiques sont propices à la formation de nombreux phénomènes cycloniques, dont certains pouvant causer de gros dégâts.

L’équipe de recherche sur la météo tropicale et le climat de la Colorado State University anticipe 23 tempêtes significatives dont 11 ouragans et cinq d’une force «majeure» cette saison. (Illustration) Reuters/Jose de Jesus Cortes

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EUROPÉENNES

 

Rassemblement national Tête de liste : Jordan Bardella Les Républicains Tête de liste : François-Xavier Bellamy

Reconquête Tête de liste : Marion Maréchal

Parti socialiste - Place publique Tête de liste : Raphaël Glucksmann Renaissance - MoDem - Horizons Tête de liste : Valérie Hayer

Les Écologistes Tête de liste : Marie Toussaint

 L’historienne des Etats-Unis Sylvie Laurent explique comment le capitalisme repose sur l’exploitation d’une partie de l’humanité, jugée de moindre valeur. Un sujet qui, malgré l’abolition de l’esclavage, la décolonisation et la lutte pour les droits civiques, reste central à l’approche des élections américaines.

La critique [de Marx] du colonialisme est redoutable, mais il le décrit comme un simple moment inaugural d’accumulation primitive du capital. (Jeanne Macaigne/Liberation)

 Le Soleil au zénith de la Martinique.

 Les 28 et 29 avril le Soleil passera au zénith (à la verticale) de la Martinique. Il sera respectivement à l’aplomb des communes du sud et du nord de l’ile, vers 12h02.

Ce phénomène se produit uniquement dans la zone intertropicale, soit aux latitudes comprises entre le tropique du Cancer : 23°26’ N et celui du Capricorne 23°26’ S.

C’est à partir de l’observation de cet événement, que 200 ans avant J-C, le savant égyptien ERATOSTHENE a déterminé avec une bonne précision le rayon de la Terre qui vaut environ 6.370 Km.

Voir l’article complet consacré à ce sujet sur le site :  www.cieltropical.com

Le Terre tourne sur elle-même en 24h. En un lieu donné le Soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest du méridien de ce lieu, situé pour la Martinique à 61° du méridien de Greenwich. Il passe sur ce méridien à midi. Ce midi "solaire" ne correspond pas au midi indiqué par nos montres. Les 28 et 29 avril il nos montres indiqueront 12h02min (à 1 min près). Par exemple le 29 il passera d'abord sur le méridien du Robert et un minute plus tard il sera sur celui de Belle-Fontaine, à une hauteur de 90° au-dessus de l'horizon (au zénith). Les lignes colorées représentent les trajectoires du centre du Soleil lors son parcours d'une minute environ, pour passer de l'est à l'ouest de la Martinique. Comme il est indiqué dans l'article de www.cieltropical.com, après le 29 avril le Soleil passera au zénith de la Guadeloupe puis des iles du nord, jusqu'au tropique du Cancer le 21 juin. Ensuite il 'redescendra" et sera à nouveau au zénith de la Martinique le 12 août. Il passera d'abord sur le méridien de la Trinité et puis de Saint-Pierre à 12h09 de nos montres. Est-plus clair ?

 Marie Tabarly vient de ­remporter un tour du monde à bord de « Pen Duick VI ». À 50 ans, en s’imposant enfin dans la course pour laquelle il avait été construit, le légendaire voilier renoue avec son destin. Marie, elle, fêtera ses 40 ans cet été. Ce cadeau, le plus beau de tous, c’est comme s’ils se le devaient mutuellement. Comme s’il leur était destiné.

Marie Tabarly : « Avec les chevaux, c’est comme sur un bateau, tu ne peux pas mentir »

Le 13 avril, sur « Pen Duick VI », entre Southampton et l’île de Wight, en Grande-Bretagne, là où, la veille, la navigatrice de 39 ans a franchi la ligne d’arrivée. © Guillaume Plisson

 

“Mort d’un président”, de Pierre Aknine : notre critique

Tandis que Georges Pompidou, très malade (joué par Jean-François Balmer, formidable), agonise, Marie-France Garaud et Pierre Juillet préparent, dans l’ombre, sa succession. Un téléfilm porté par l’interprétation des comédiens, où les derniers mois de la vie de l’ancien président de la République servent de trame à un thriller politique.

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• Bof

Par Samuel Douhaire

Réservé aux abonnés

Publié le 25 octobre 2013 à 22h00

Mis à jour le 18 avril 2024 à 16h43

Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard.

Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin.

Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant.

PLUS D'INFOS

• Titre

  Mort d'un président

• Genre

  Téléfilm biographique

• Durée

  1h30

• Pays

  France

• Origine

  France

• Musique

  Yvan Cassar, Eric Chevalier

• Réalisateur

  Pierre Aknine

• Scénario

  Pierre Aknine, Gérard Walraevens

SYNOPSIS

31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême...

CASTING

• Jean-François Balmer

  Georges Pompidou

• André Marcon

  Pierre Juillet

• Évelyne Buyle

  Claude Pompidou

• Florence Müller

  Marie-France Garaud

DIFFUSIONS

• 

  Vendredi 26/04 à 22h00

  La Chaîne Parlementaire