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dimanche 19 novembre 2017

L'ARCHIPEL VENEZUELIEN DES ROQUES








L'archipel de Los Roques




Îles oubliées : Los Roques, l’archipel lumineux

losroques
Les eaux turquoise de Los Roques, au large de Caracas, pourraient bien convaincre le voyageur d’avoir touché au paradis. Encore faudrait-il le disputer âprement aux tortues marines, qui, en tant qu’emblème de l’archipel, ne s’en laisseraient pas conter... Cette centaine d’îles et îlots vénézuéliens, aux plages somptueuses, affichent dans leurs eaux un nuancier exhaustif de bleus. Et la variété de la barrière de corail la hisse au troisième rang mondial. Le lagon est devenu un parc national au début des années 1970, offrant un cadre préservé aux ibis rouges, aux frégates et hérons qui le peuplent. Si l’on se détache de la simple contemplation, que fait-on à Los Roques ? Plongée sous-marine, pêche au wishbone – ce poisson extrêmement vif et combatif vaut son moment de gloire à qui le ramène au bout de son hameçon –, kitesurf, etc. À condition de se dérober pour un temps à la langueur des Caraïbes !



Los Roques



Los Roques
L'archipel de Los Roques est formé par un ensemble d'îles et d'îlots situés à 180 kilomètres de Caracas, dans la Mer des Caraïbes. C'est un des territoires les plus éloignés des côtes du Venezuela mais une des principales destinations touristiques du pays. Pour y accéder, les touristes auront le choix entre l'avion au départ de Caracas, Porlamar (Margarita) et Valencia pour atterrir à l'aéroport Los Roques situé sur l'île Gran Roque, ou prendre le bateau au port de La Guaira pour rejoindre Gran Roque.

Si la superficie terrestre de Los Roques n'est que de 40,6 km², le Parc National de l'Archipel de Los Roques couvre une extension de 211 km², ce qui en fait le plus grand parc maritime d'Amérique Latine. C'est également un des plus beaux parcs nationaux avec ses récifs coralliens préservés et la très grande quantité d'espèces animales qu'il abrite. On y verra peu d'espèces terrestres en raison du manque d'eau douce sur la plupart des îles de l'archipel, à peine quelques iguanes, lézards et une espèce endémique comme la chauve-souris pêcheuse.
Par contre les eaux regorgent d'espèces aquatiques et feront le bonheur des passsionnés de plongée sous-marine ou de snorkeling. 280 espèces de poissons, 200 espèces de crustacées, 140 espèces de molllusques, différentes sortes de coraux, d'éponges, d'oursins et d'étoiles de mer. Pour se rendre compte de la quantité d'animaux marins qui peuplent l'archipel il faut savoir que 90% des langoustes consommées au Venezuela proviennent de Los Roques, et cela sans mettre en danger l'équilibre de la faune aquatique car le Gouvernement contrôle strictement les quotas de pêche.

Que voir à Los Roques

Mais les animaux qui fascineront le plus les plongeurs sont les baleines qui passent par l'archipel à certaines périodes de l'année, les dauphins, les raies mantas et les tortues de mer.
Les ornithologues y trouveront aussi leur compte avec une cinquantaine d'espèces d'oiseaux migrateurs, des pélicans, des fous à pieds rouges, des fous bruns, des mouettes atricilles ou des flamants des Caraïbes.
Si la plongée sous marine et le snorkeling sont les activités les plus appréciées des touristes à Los Roques, on pourra également y pratiquer la planche à voile, la voile, le kayak de mer, la pêche sportive et de tranquilles randonnées à pied pour traverser ces îles souvent très petites.

Gran Roque
Gran Roque est pratiquement la seule île habtitée de l'archipel avec près de 800 habitants. C'est là que vous y arriverez en avion ou en bateau, le lieu où vous trouverez les hôtels pour passer votre séjour sur l'archipel en naviguant entre ses différentes îles en bateau.

Si les maisons du village de la commune sont colorées et reflètent la joie de vivre de leurs habitants, ne cherchez pas de discothèques pour vous divertir le soir. On va à Los Roquues pour apprécier la beauté des paysages, pas pour y faire la fête. En arrivant à Gran Roque vous devrez d'ailleurs payer un droit d'entrée au parc et on vous indiquera quels sont les lieux habilités au camping au cas où vous décideriez de passer une ou plusieurs nuits sur une des nombreuses îles de l'archipel. Si Gran Roque possède un relief montagneux, il sera cependant très facile de traverser l'île de bout en bout car elle ne mesure que trois kilomètres de longueur.

Parmi les îles les plus populaires de Los Roques on citera les Cayos de Francisquí avec les belles plages de sable blanc et une piscine naturelle qui facilite le snorkeling.
Cayo Bequevé se trouve à environ 90 minutes de bateau au sud-ouest de Gran Roque et se compose de deux îlots qui vous donneront l'impression d'être dans une île déserte malgré la présence d'une petite auberge.
Cayo Nordisquí possède des plages spectaculaires et c'est une île très appréciée des véliplanchistes.
Cayo Lanquí est une des plus grandes îles de l'archipel et une des plus visitées en raison de la beauté de ses plages.
Cayo Espenquí est connue pour sa lagune centrale aux eaux transparentes et sa forêt de mangrove qui attire les mouettes et les pélicans.
Sur Cayo Crasquí diverses activités nautiques comme le kayak, la voile, la planche à voile, le snorkeling, la plongée sous marine ou la pêche en mer avec les quelques pêcheurs de l'île.
Comme los Cayos de Francisquí, Cayo Noronquí est composé de trois îlots avec de superbes plages très peu fréquentées.
Cayo de Agua est nommée ainsi car c'est une des rares îles où l'on trouvera des puits d'eau douce. Elle possède comme la plupart des autres îles de magnifiques plages de sable blanc.
Cayo Selesquí attire les amateurs de snorkeling et ceux qui veulent observer les tortues de mer pendant la période de la ponte des oeufs. C'est aussi une des îles les plus peuplées par les oiseaux marins.
Cayo Pirata est une des rares îles habitées par les pêcheurs qui fournissent la plus grande partie des langoustes au pays. Cette île est reliée par un petit cordon de sable à Cayo Madisquí qui est très populaire en raison de la présence d'une belle lagune.
Cayo Sal est une des îles les plus éloignées mais qui intéressera les passionnés d'archéologie puisqu'on y a découvert des fragments d'objets provenant de civilisations précolombiennes.
Cayo Grande est comme son nom l'indique la plus grande île de l'archipel avec une superficie de 15 km², mais c'est cependant une des îes les moins connues car son accès est contrôlé puisqu'elle se trouve dans une "Zone de Protection Intégrale".


Comment aller à Los Roques

Compagnie Aerotuy (LTA)
L'archipel de Los Roques dispose d'un petit aéroport situé sur l'île de Gran Roque et qui permet les connexions depuis Caracas avec les compagnies aériennes Albatros Airlines, Aereotuy, Aerolíneas de Los Roques, Chapi Air et Rainbow air. Cet aéroport est également relié à Isla Margarita par les compagnies Aereotuy, Sasca et Rainbow air.

La piste de l'aéroport Los Roques ne mesurant que 1000 mètres de longueur, les vols se font avec de petits avions d'une capacité de 46 personnes au maximum. En venant d'Europe ou d'autres villes d'Amérique il faudra donc faire escale à Caracas avant de prendre un de ces petits avions reliant l'archipel.

Des voyages en bateau sont possibles depuis le port de La Guaira, près de Caracas, mais cela coûte en général beaucoup plus cher que l'avion car le trajet est réalisé à bord de yachts ou catamarans privés. On peut éventuellement faire ce trajet avec des pêcheurs qui accepteraient de vous y emmener. Sachez cependant que dans ces conditions le voyage dans leurs petites embarcations durera en moyenne 12 heures pour réaliser les 180 kilomètres ( 90 milles ) qui séparent l'archipel de la côte vénézuélienne.

Pour ceux qui souhaiteraient visiter Los Roques et Isla Margarita en bateau, le Crucero Ola Esmeralda vous propose une croisière qui part du Port de La Guaira, fait escale à Los Roques avant de poursuivre sa route vers Isla Margarita avant de revenir vers La Guaira.

A Puerto La Cruz, il est possible de louer un voilier ou un yacht pour se rendre à Los Roques, mais sachez que les prix sont généralement assez élevés.

Voyager à Los Roques

En arrivant à Gran Roque, la plupart des pensions (posadas) vous proposeront des excursions en petit bateau à moteur pour rejoindre les îles les plus proches. Selon la distance, le trajet durera entre quelques minutes et deux heures pour les îles les plus lointaines.

Certaines excursions sont proposées par des agences qui vous propoeront de visiter plusieurs îles à bord d'un voilier ( le grand First HOUAT de notre ami JUanito ), de pratiquer du snorkeling pour découvrir les merveilleux fonds marins, ou la pêche en mer.

Si vous voyagez en groupe et qu'un membre de ce groupe a des connaissances en navigation, il peut être intéressant de louer un voilier ou un yacht au départ de La Guaira pour prendre le temps de découvrir la plupart des îles de l'achipel.

Hôtels à Los Roques

Costa Caribe Beach Hotel
En ce qui concerne la question de l'hébergement sur l'archipel de Los Roques vous n'aurez pas vraiment le choix puisque c'est à Gran Roque que se concentrent presque toutes les posadas (pensions). Certaines son plus luxueuses que d'autres, mais toutes respectent l'environnement pour vous donner l'impression d'être dans un lieu vraiment à part.


Les tarifs de ces hôtels dépendent de la qualité de confort et des prestations, sachant que la plupart de ces établissement vous proposent aussi différentes activités comme la possibilité de visiter les îles de l'archipel, faire du snorkeling, de la plongée sous marine ou aller à la pêche.

Pour ceux qui souhaiteraient dormir ailleurs que sur l'île de Gran Roque on peut trouver quelques hébergements rudimentaires sur l'île de Crasqui. Certaines zones sur l'archipel sont ouvertes au camping mais il faudra demander l'autorisation à Inparques et prévoir tout le nécessaire car vous ne trouverez pas d'eau potable sur ces îlots, pas d'ombre et pas d'installations sanitaires.

VENEZUELA

Croisière plongée à Los Roques

Croisière plongée à bord d'un monocoque dans l'exceptionnel archipel caribéen de Los Roques. Il se compose d'une cinquantaine d’îles caractérisées par une incroyable diversité de la faune sous-marine, des plages de sable blanc, des eaux turquoises et une magnifique barrière de corail. Classé en Parc National depuis 1972, sa préservation est assurée et vous aurez l'impression de plonger dans un aquarium!

QUAND PARTIR :

Toute l'année

MEILLEURE PÉRIODE :

De décembre à septembre

LES POINTS FORTS DU VOYAGE :

Les plages paradisiaques effleurées par les eaux chaudes de la Mer des Caraïbes.

L'archipel est constitué d'une île principale El Gran Roque, de plus de 40 cayos, 300 bancs de sable et une
quantité impressionnante de récifs coralliens qui occupent une superficie de 221.120 hectares. Ce complexe
coralligène est entouré d'une barrière de corail de 36 km de large et de 24 km de haut.
Comme ce parc est une zone protégée, on y rencontre une très grande variété de coraux en bon état.
Les conditions pour la plongée sont excellentes toute l'année.
C'est le premier parc marin de la Caraïbe et il est riche de 90 % des espèces de poissons et de coraux répertoriés
dans la Caraïbe. On y trouve également 92 espèces d'oiseaux.
Los Roques est situé à 150km au nord de Caracas.



dimanche 10 juillet 2016

EL CANTO DE LA BALLENA, GRAN ROQUE








EL CANTO DE LA BALLENA









 
El Canto de la Ballena : carte


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En face du deuxième ponton
GRAN ROQUE
Vénézuela - Voir sur la carte
 

L'avis du Petit Futé sur EL CANTO DE LA BALLENA


Bercé par une musique qui accompagne le roulis des vagues, on commence par un apéro qui dure le temps d'un coucher de soleil. C'est Nelly qui est aux fourneaux. Ancienne responsable de cuisine pour la télévision vénézuélienne, elle prépare la langouste mieux que personne. Notre Gérard Depardieu (cf. la photo dans la cuisine !) s'est même fait choper la nuit en train d'ouvrir les frigos. Touché par le charisme de la patronne, il en a oublié son voilier et dormi dans le canapé de l'entrée durant trois nuits. L'un des meilleurs restos de l'île, autant pour l'emplacement que pour l'assiette.

Informations et horaires sur EL CANTO DE LA BALLENA

Le chant de la Baleine est ouvert tous les jours. CB, Visa et Mastercard. Petit déjeuner à 15 €, déjeuner 23 €, dîner 30 € ; pour la langouste, débourser 45/50 €.

Read more at http://www.petitfute.com/v50662-gran-roque/c1165-restaurants/c1031-cuisines-du-monde/213535-el-canto-de-la-ballena.html#RgT2JbWbabwdiZET.99

jeudi 17 septembre 2015

AFRODITE AUX ILES DU VENEZUELA = SEJOUR AUX ROQUES


L’ARCHIPEL DES ROQUES

(propos rapportés par AFRODITE elle-même!...)


départ de la Blanquilla pour les Roques. Poussé par un alizé de sud-est bien établi, la moitié de la route était faite.
Jean prend le 2ème ris dans La grand-voile pour  ralentir. Mais rien n’y fait : à  6 heures du matin, les Roques sont en vue.


A 7 heures, il y a assez de lumière pour s’engager dans la passe. Le manque de précision des cartes et les décalages en latitude et longitude font que la navigation aux instruments est remplacée par la navigation à vue. Il faut donc que le soleil soit suffisamment haut pour distinguer les hauts fonds.
Les Roques sont un archipel corallien formant un rectangle de 40 km sur 25. Nous allons visiter les îles du nord et de l’est pendant presque un mois. Au retour des Aves, nous naviguerons dans l’ouest de l’archipel.



Aussitôt après la passe, nous faisons une première escale à Cayo Madrisqui 



Le mouillage est calme et moi, Afrodite, je me sèche des embruns de la nuit.

GRAN ROQUE




En fin d’après-midi, nous allons à Gran Roque qui se trouve à 1 mile dans l’Est. C’est la seule « ville » de l’archipel.



Je suis sur mon ancre à 100 mètres de la plage.




Tous les jours, les lanchas passent et repassent sans jamais ralentir. Elles transportent aussi bien des marchandises que des passagers.



Le matin et le soir, des avions me rasent les étraves. Ailleurs, les vaches regardent passer les trains ; ici les bateaux regardent passer les avions. Il faut dire que le tourisme est l’activité principale des Roques.



Le passage des avions ne donne aucun complexe aux oiseaux qui n’interrompent pas leurs repas au passage des oiseaux d’aluminium.






Visite des garde-côtes : il y a bien entendu des formalités à accomplir (pas grave) et des taxes à payer (moins drôle).


Un tour en ville qui n’a rien d’une ville : pas de feu rouge, pas de voiture, pas de mobylette, pas de bitume ni de trottoir.
Mais une place centrale ombragée près de la plage. Au centre, une statue bien entendu …
Des rues aux maisons colorées,



Bien qu’il n’y ait pas de trottoir, il y a de l’ombre de chaque côté de la rue.




Sur l’île, tous les transports de marchandises et de bagages se font avec des diables.




Déchargement de fruits et légumes : le lanchero a placé son bateau là où il y a de l’ombre sur la plage. Le travail des dockers sera moins pénible.



Gran Roque est la seule île de l’archipel dont l’altitude est supérieure à 3 mètres. Elle a donc un phare en activité. Celui-ci a été construit il y a plusieurs siècles par les hollandais : il est à la retraite.





La cote au vent : elle est battue par les vagues …


… L’autre cote est plus douce et c’est là que se trouve la piste d’aviation.

FRANCISQUI 

 


nous quittons Gran Roque pour Francisqui : une navigation de 2 miles. Le filet et le frigo sont pleins de fruits et de légumes pour tenir aussi longtemps que possible.

Francisqui est un bon abri quelle que soit la direction du vent. A chaque passage d’une dépression tropicale aux Antilles, nous subissons ici une rotation complète du vent. Pas toujours très fort, mais il faut se méfier et suivre les variations du vent.



Mouillé à l’abri de la mangrove, je vais voir le vent effectuer une rotation de 360° en 24 heures. Cette fois-ci, il est resté faible.


Un peu plus loin, sur la plage, un bar avec une terrasse qui se prolonge dans l’eau. Plus facile de nettoyer le sol que de ranger les chaises.



Deux des trois habitants permanents de l’île. Le troisième est également noir et à quatre pattes.





Les Roques, c’est comme un iceberg : il y a plus à voir dessous que dessus. On est allé voir …
… ce que voit mes dérives et mes safrans.






Du corail,






Encore du corail,






Toujours du corail,






En dans le corail, des poissons…




… beaucoup de poissons. Ce qui est maintenant certain, c’est que l’appareil photo est bien étanche

NORONSQUI



Nous quittons Francisqui  pour Noronsqui. Navigation de 7 miles vers l’Est sous foc seul : c’est suffisant pour un saut de puce.
Je suis mouillée devant la plage par plus de 8 mètres de fond.




Le ciel se couvre le soir …



… et nous subissons le lendemain une journée de pluie : rinçage efficace du mat, des haubans, du trampoline et du pont.



Gran Roque est toujours bien visible derrière Noronsqui qui culmine à 1 mètre.
CRASQUI




Escale à Crasqui : une île habitée par des humains …




… accompagnés de leurs chiens.


A l’heure du repas,  les mouettes essayent (et réussissent souvent) d’attraper les restes des poissons des pélicans. Posée sur sa tête, elle attend qu’il relève le bec. Leçon d’apnée.





SARQUI



Poursuite de la navigation dans les Roques à Sarqui. Heureusement que le nom des îles se termine par « qui » et non « quo ». Surtout pour une île qui n’est pas haute : mon pont dépasse le sommet.





Belle plage qui accueille des vacanciers débarqués des lanchas avec transats et parasols. Le soir, ils rentrent à Gran Roque.



Et les moustiques sont tranquilles pour la nuit …
… les mouettes aussi.










CARENERO


Cap sur Carenero. Ces navigations de 2 ou 3 miles se font sous foc : le vent nous pousse et on peut rester à l’ombre sous le taud.




Les passages entre les îles requièrent toute l’attention du capitaine : les écarts de route mènent directement sur le corail.



Carenero, comme Francisqui, est un mouillage dans la mangrove protégé de tous les vents.



Mais sujette à l’attaque des escadrilles de moustiques.




Sur la plage, la chapelle de la Virgen Del Valle est faite en matériaux de récupérations. Le banc est en bois flotté.

PELONA



8 miles vers le sud nous sommes à Pelona. Ces îles de l’Est de l’archipel furent visitées 2000 ans AJC par les indiens venus de la côte du Venezuela, distante deux jours et deux nuits de pirogue.
Cet îlot, c’est le plus petit derrière lequel j’ai jeté l’ancre.




L’île de Pelona n’est pas habitée, mais il y a des cabanes de pêcheurs.





Elle s’est créée sur la base des coquilles de lambi laissées par les indiens Ocumaroides. Ils séchaient et salaient les lambis sur place.



Les pêcheurs d’aujourd’hui ont nettement amélioré l’habitat. Il y a une parabole à l’extérieur …



… et à l’intérieur, des lits avec matelas. Le sol est resté le même : du sable.
Voici les seuls habitants rencontrés lors de notre passage.



Les barques sont à l’ombre, étraves affutées pour la prochaine saison de pêche.




En résumé, les oiseaux sont chez eux.


C’est ici la fin des vivres frais : la dernière tomate est mangée à Pelona le 14 août. Reste les citrons verts dans le frigo.





MOSQUISES



Route sur Mosquises, situé à seulement un demi-mile dans l’Est. Une route de plus de deux miles est nécessaire pour éviter tous les hauts-fonds et pâtés de corail.
Des installations importantes sur la plage : c’est l’élevage de tortues




Une manche à air. L’île aurait-elle un aérodrome ?




Eh oui : belle piste bitumée qui va d’un coté à l’autre de l’île.




Ici le porche d’entrée et derrière le tarmac.





L’équipement du service bagages, avec des pneus avions.
Et le trafic est tel qu’Yves a pu jouer à faire l’avion sur la piste !





Ce palmier un peu solitaire est en fait un amer très utile pour trouver la passe d’entrée du lagon.



Aujourd’hui, l’occupant principal est le lézard. Ces îles de l’ouest de l’archipel ont été exploitées par les Valencioides à partir de 1300. Les richesses étaient les lambis, les tortues, les poissons et le sel.





Les tortues font maintenant l’objet de beaucoup d’attention. Martinez les élèvent avec beaucoup d’affection avant de les lâcher en mer dès qu’elles sont en âge de se défendre.








C’est vrai qu’elles sont mignonnes.










CAYO DE AGUA



En route vers Becquevé, distant de 5 miles. Des dauphins qui tournaient déjà derrière moi dans le lagon ce matin nous accompagnent.




Le mouillage de Becquevé est mal protégé par vent de sud-est. Nous changeons donc pour Cayo de Agua. Navigation toujours à vue du fond : bleu foncé grand fond, bleu clair du sable, marron foncé des rochers. Une erreur d’appréciation de la couleur et mes dérives se retrouvent sur le corail. Je m’en sors avec une éraflure sur le gel coat. Ouf !






Cayo de Agua est bien protégé du vent de sud-est.


Cette île fournissait l’eau douce aux anciens navigateurs, très longtemps avant l’invention du dessalinisateur. D’où son nom ?




Elle est nettement plus longue que large …


… et avec ses dunes, c’est la plus haute que nous ayons visité depuis Gran Roque.



 au matin, nous sortons de l’archipel des Roques après avoir salué le phare de la pointe Ouest des îles.




Nous disons au revoir aux Roques qui très vite disparaissent sous l’horizon.
Cap grand largue sur les Aves ...