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jeudi 7 décembre 2023

JOHNNY

 

Que reste-t-il de Johnny Hallyday ?

Dans cet article:
Johnny Hallyday à Bercy en 1995.  - Credit:PHOTOTHEQUE LECOEUVRE / Collection ChristopheL via AFP
Johnny Hallyday à Bercy en 1995. - Credit:PHOTOTHEQUE LECOEUVRE / Collection ChristopheL via AFP

Le 9 décembre 2017 à 11 h 45, 700 bikers descendent lentement les Champs-Élysées. La procession des participants à l'hommage national pour Johnny Hallyday se déverse jusqu'à la place de la Madeleine. La foule silencieuse est si compacte que l'on parvient à peine à respirer. Plus d'un million de personnes, des provinciaux essentiellement, sont venues à Paris pour cette sortie de scène grandiose et démesurée. Le rockeur exilé fiscal avait beau devoir des millions au fisc, ses obsèques sont celles d'un héros national et les Français de gauche comme de droite sont pour la première fois totalement unis dans leur deuil.

Même à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement, les députés de tous bords lui rendent hommage par une standing ovation. À la télévision, ils sont 15 millions de téléspectateurs à suivre la cérémonie, diffusée en direct sur toutes les chaînes. Qui peut provoquer un tel émoi en France ? Personne.

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lundi 19 février 2018

Parlons de Johnny



Le cas de la succession de Johnny. En tant que fan affirmée de « l’idole des jeunes »,   tout ce déballage m'attriste... 

Je suis très triste mais, comme tous ceux qui ont aimé Johnny Hallyday, je ne suis guère surprise. Mon tempérament profond étant « légitimiste », je prendrais plus facilement le parti des enfants du sang de Johnny et surtout du fils de Sylvie Vartan, une artiste et une femme pour laquelle j’ai aussi la plus grande admiration... Sur les détails de l’affaire, on nous dit tout et le contraire de tout. Je retiens que le patrimoine laissé pourrait atteindre les 100 millions d’euros, que la dette notamment au fisc pourrait atteindre 10 millions d’euros, que les aînés auraient reçu du vivant de leur père, environ 1 million chacun. Mais ces chiffres sont impossibles à vérifier et font manifestement l’objet de révélations intéressées. Toujours est-il que, compte tenu de la loi française, qui veut que l’on ne puisse pas déshériter ses propres enfants sauf de la quotité disponible, je trouve cela d’une injustice énorme... Trop c’est trop !





Mais là c’est mon côté républicain, égalitariste qui parle. Du temps du droit d’aînesse, les cadets étaient bien déshérités...
Ce n’était pas si simple, le droit d’aînesse créait tout de même des obligations pour l’aîné et puis là il s’agit plutôt de l’accaparement de la fortune du défunt par sa dernière femme et plus encore par un clan où on voit la belle-mère, le beau-père qui s’arrogent des droits disproportionnés...
J’en connais pas mal des hommes très doués qui ne savent faire que ce qu’ils savent faire, très bien, et qui sont incapables de mener leur vie pratique sans s’en remettre complètement à une femme ou plusieurs... C’est vraiment très banal... et ça cause beaucoup de dégâts dans les familles, pour les enfants surtout...
C’est pourquoi il faut des lois et de la prudence et, comme Française, je suis assez étonnée de ces pratiques du droit californien et anglo-saxon en général, où le patrimoine est manifestement considéré comme quelque chose qui est entièrement à la disposition de celui qui l’a constitué et qui peut donc en disposer à sa guise...
 L’énormité des sommes en jeu !
La question est beaucoup plus profonde que cela. On ne peut pas parler de Johnny sans évoquer la question de la paternité. Il a lui-même souffert d’avoir été rejeté par son père. Et voici qu’avec ce testament, ses deux enfants par le sang semblent ne plus compter pour rien, être éjectés de leur filiation. C’est pourquoi l’affaire nous touche tous, pauvres ou riches, nous nous reconnaissons dans la souffrance de David et de Laura.
Reconnaissez là la militante anti-GPA : « Un père une mère c’est élémentaire »...
Avoir un père, savoir qui il est, être reconnu par lui, c’est ce qui permet de se construire soi-même. Je ne peux pas soupçonner Johnny de ne pas avoir aimé tous ses enfants, les aînés et les adoptées, de ne pas être foncièrement généreux... mais là il faut bien dire qu’il a signé une grosse bêtise. Il en a fait de nombreuses dans sa vie... Tout au plus peut-on lui donner des circonstances atténuantes à cause de la pression excessive du fisc français, de la crainte de la mort, de la volonté de protéger Laeticia...
Et Laeticia ?
J’avais lu des interviews d’elle que j’avais trouvées très édifiantes. J’espère qu’elle saura lâcher du lest, du côté de l’argent, mais aussi du côté des droits sur l’œuvre de Johnny. C’est d’ailleurs dans son intérêt aussi. Si l’affaire ne s’arrange pas, je ne donne pas cher du prochain album qui doit sortir ces prochaines semaines. Elle se sent agressée, mais c’est pourtant elle et elle seule qui pourrait remettre un peu de paix dans ce deuil douloureux. Enfin je l’imagine parce que, malheureusement, on sait ce qu’il en est de batailles juridiques de ce genre. Ce sont surtout les avocats américains qui en profitent.
Il y a un lieu à Paris où les gens prient pour Johnny et sa famille. C’est la Madeleine...
 La mort de Johnny a eu ce grand mérite de rappeler l’existence d’un catholicisme populaire en France. C’est le moment d’aller faire un tour à la Madeleine, ou dans une autre église, et d’y allumer, sinon le feu, du moins un cierge !

mardi 12 décembre 2017

Le show-biz, premier corps de l’État ?





Le show-biz, premier corps de l’État ?






Je n’en attendais pas moins de Régis Debray, au lendemain de la journée des obsèques de Johnny Hallyday. Refusant de rentrer dans l’unanimisme émotionnel, il tance sérieusement les principaux dirigeants du pays, le Président en premier lieu : « Combattre étant devenu honteux, le héros n’est plus celui qui se sacrifie pour sa patrie ou pour une cause, mais celui qui se fait voir et entendre de tous, devenant milliardaire du même coup. » Nous avons assisté, samedi, à « l’institutionnalisation du show-biz, nouveau corps de l’État, sinon le premier d’entre eux ». Comment refuser à Régis Debray son diagnostic ? Il est trop évident que par rapport au général de Gaulle, nous avons changé d’époque, de mœurs et de mentalité. Quand Édith Piaf s’en est allée, le général ne l’a pas accompagnée au Père Lachaise, pas plus d’ailleurs qu’il n’a suivi le convoi de Jean Cocteau, le poète mort en même temps que la chanteuse. « En 1963, le politique ayant assez d’autorité et de prestige par lui-même, il se souciait peu d’aller voler un peu de popularité, par la magie du côte à côte, auprès des stars du moment. »
On se reportera au Monde daté d’aujourd’hui pour lire en son entier ce superbe article vengeur, dont je n’ai pas cité les formules les plus cruelles pour nos politiques. Son principal mérite dépasse la polémique, en replaçant l’événement dans sa logique sociologique. C’est celle qui, personnellement m’a retenu, ne pouvant communier à un culte qui n’était pas le mien. De ce point de vue, l’analyse que Jean-Pierre Le Goff développait, il y a quelques jours, pour Le Figaro, rejoint celle de Régis Debray : « Dans les sociétés démocratiques modernes, l’adolescence n’est plus seulement considérée comme une classe d’âge transitoire – qui au demeurant ne cesse de s’allonger avec le développement du chômage des jeunes et la difficulté de se loger. Elle a été valorisée comme telle et a été progressivement érigée en nouveau modèle social de comportement des temps modernes. » Les baby boomers qui ont accompagné Johnny font encore partie de ce peuple adolescent dont parlait Paul Yonnet en 1985.
Mais, me dira-t-on, en ouvrant la Madeleine à ce grand show funéraire, l’Église ne s’est-elle pas compromise avec un fâcheux glissement sociétal ? Ce n’est pas du tout mon avis. L’Église a introduit une toute autre dimension dans l’événement, en rappelant sa foi à travers ses textes de référence. Ainsi perçait une lumière qui donnait un tout autre sens au deuil du rocker.

lundi 11 décembre 2017



Johnny santo subito !



Vous l'avez compris : j'étais fan !
L’hommage populaire rendu au chanteur et comédien Johnny Hallyday, le 9 décembre dernier à Paris, s’est présenté d’une façon totalement inédite avec l’organisation d’une cérémonie unique dans les annales de notre Histoire.
Alors que la veille, l’écrivain Jean d’Ormesson bénéficiait, essentiellement en raison de son statut d’académicien, d’un hommage national dans la cour des Invalides après une messe privée dans la cathédrale Saint-Louis, un tel hommage apparaissait inapproprié pour un artiste de variété. En temps normal, les artistes, qui furent pendant longtemps interdits d’obsèques religieuses, doivent se contenter d’une cérémonie privée, même si des personnalités publiques y participent. Dans le cas présent, l’immense émotion suscitée par la disparition de la vedette, entretenue par une intense médiatisation, a commandé d’innover en instituant, par un accord entre la famille et les pouvoirs publics, un hommage populaire, pas totalement national mais pas totalement privé non plus, conforme à la hauteur de l’événement et aux attentes du public.
De fait, dès que l’émotion s’empare d’une situation, ce qui est de plus en plus souvent le cas dans notre monde médiatique avide d’images, s’installe une part d’irrationalité à laquelle les autorités ne peuvent échapper et qui les oblige à adopter, dans l’urgence, une posture qu’ils n’auraient certainement pas prise naturellement. On se souvient comment la Cour d’Angleterre a dû rapidement réviser sa position face à l’émoi suscité par la disparition brutale de Diana, soudainement érigée en princesse du peuple.
A dire vrai, le pouvoir politique n’a guère tergiversé dans le cas présent, trop heureux d’apparaître en phase avec la société. D’où cette cérémonie, entre la place de l’Étoile et l’église de la Madeleine, avec un grand concours de foule et la prise de parole du Président de la République. Ce choix a été justifié par la personnalité hors du commun du défunt présenté comme la personne la plus rassembleuse de notre pays. En effet, Johnny Halliday a eu une carrière d’une exceptionnelle longévité et a su, tout au long de ses presque soixante années de vie publique, évoluer et s’adapter, séduisant ainsi de nouvelles tranches d’âges.
Pour autant, est-il aussi représentatif de notre nation, telle qu’elle se présente aujourd’hui ? Certes, comme il a été dit à satiété, Johnny plaisait à la France d’en bas comme à la France d’en haut (« des friches abandonnées aux tours de l’establishment » pour reprendre la formule de l’écrivain Daniel Rondeau dans son discours), au peuple de droite comme au peuple de gauche même si ses idées penchaient plutôt du premier côté. Néanmoins, à bien regarder la foule massée le long du cortège, on pouvait se rendre compte que les cheveux blancs et gris l’emportaient sur les têtes blondes : les fameux bykers, en dépit de leurs tenues extravagantes et de leurs motocyclettes pétaradantes, n’appartiennent pas, majoritairement, à la jeune génération. Quant à la non moins fameuse France « black blanc beur » qui semble la figure imposée de notre pays depuis la Coupe du monde de football de 1998, elle n’était guère davantage visible : pourtant, d’après un classement très officiel, la personnalité préférée des Français, plutôt que Johnny Halliday, n’est-elle pas Omar Sy, comédien d’origine africaine et de confession musulmane ? En fait, à l’heure de la mondialisation et en dépit de ses références anglo-saxonnes, Johnny Halliday fut « un destin français » pour reprendre la formule d’Emmanuel Macron.
Mais le décalage le plus important, qui en même temps a constitué une formidable surprise, est apparu dans la partie religieuse de la cérémonie. Alors qu’en d’autres circonstances, comme après des attentats, la religion n’a droit de cité qu’à travers de mornes et froids rituels inter-religieux, l’Église catholique, en cette journée de la laïcité, s’est offerte une audience (15 millions de téléspectateurs) que Le Jour du Seigneur n’a jamais eu et n’aura sans doute jamais. On aurait pu, pourtant, s’attendre au pire, avec le portrait géant de Johnny Hallyday sur la façade de la Madeleine comme un jour de canonisation sur les murs du Vatican et par le mélange annoncé entre Gabriel Fauré et le rock’n’roll, même si ce dernier n’est plus considéré, en soi et depuis longtemps, comme une musique satanique. Sans doute grâce à l’épouse du défunt, dont on dit qu’elle est sincèrement croyante, la cérémonie religieuse, qui n’était pas une messe, en l’absence d’eucharistie, a été de haute tenue où la foi catholique a semblé réapparaître comme la religion naturelle des Français. Devant un parterre d’hommes politiques plutôt franc-maçons, de représentants du show-business majoritairement juifs et de la foule généralement indifférente, le célébrant, Mgr Benoist de Sinety, a su trouver les mots justes en centrant son homélie sur l’Amour, tandis que l’épître de Saint-Paul lu par Marion Cotillard et la prière universelle dite par Carole Bouquet étaient prononcés et entendus comme une évidence.
D’où cette interrogation : l’enterrement de Johnny Hallyday a-t-il été aussi celui d’une certaine France appelée à disparaître avec lui ou la manifestation d’une France éternelle, habituellement refoulée, mais prête à renaître au premier signe favorable ?
Le célèbre « Allumez le feu » du chanteur disparu a fait ainsi retentir soudainement à nos oreilles l’appel de Jésus-Christ (Luc 12, 49-53) : « Je suis venu apporter le feu sur la Terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! ».
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dimanche 10 décembre 2017

JEAN D'ORMESSON ET JOHNNY HALLYDAY

Jean d'Ormesson et Johnny Hallyday, 
« Jean d'O » et Johnny. 
L'académicien non-conformiste et le saltimbanque inventif. 
L'aristocrate dilettante et le va-nu-pieds acharné. 
L'enfant gâté de la haute société et l'enfant perdu d'un père absent. 
L'homme entouré de bonnes fées et celui qui dut se faire lui-même. 
L'enfant terrible de la noblesse du « Côté de Guermantes » et le forçat stupéfiant du « show-business ».
Ces dernières années, l'un fut un vieil homme souriant d'une vitalité surprenante, et l'autre un artiste émérite luttant héroïquement contre un cancer. Et de longue date, Jean d'O, l'esprit sceptique mais ouvert qui acceptait de parier sur l'Espérance, et Johnny, l'adepte inébranlable d'une humble foi chrétienne jamais démentie. Tous deux ont été happés par la mort, rendant leur âme à Dieu. L'un après l'autre, à une journée d'intervalle.
La France a exprimé son chagrin. Pour Jean d'Ormesson, dans la cour des Invalides, c'était l'hommage des corps constitués, du Président de la République aux « Immortels » de l'Académie française, pour cet écrivain enchanteur devenu leur doyen après avoir été leur cadet… Répondant à son vœu, Emmanuel Macron a posé sur son cercueil un crayon, « le crayon des enchantements ».
Pour Johnny Hallyday, ce chanteur à la voix puissante, après un impeccable défilé de motos sur les Champs-Elysées, la messe solennelle d'un Requiem rempli d'espérance, en l'église de la Madeleine. Devant près d'un million de « fans » jusque sur la Place de la Concorde, et plusieurs millions de téléspectateurs stupéfaits et bouleversés.


Johnny à la Madeleine


 il s'agissait d'une cérémonie religieuse sans eucharistie donc ce n'était pas une messe. De toutes façons, les obsèques ne sont pas un sacrement et même les catholiques pratiquants n'ont pas toujours la possibilité d'avoir une messe pour leur enterrement...
Après un éloge funèbre du Président de la République sur le parvis de l'église, cette messe a été dite devant le Tout-Paris du monde du spectacle et les représentants de l'Etat. Dans un silence absolu, observé jusque dans les rues par la foule immense des fans et des amis de Johnny. Pour celui qui était « une force qui va », comme l'a dit Emmanuel Macron citant Victor Hugo. Mais aussi pour un croyant.
Devant son épouse Laeticia qui, très digne, portait sur elle la croix de son mari, devant sa famille, on a salué l'esprit d'enfance de Johnny Hallyday. Un homme bienveillant doté de « la faculté de pardon », dont le maître-mot était « amour ». Un homme qui, mourant, a levé les yeux au ciel. Le jour de l'adieu de ses amis, au-dessus de la capitale d'une France qui se souvenait de son baptême, le ciel était d'un azur serein et doux.

Il serait souhaitable de mettre en ligne l'extraordinaire homélie de Mgr de Sinéty qui a été une magnifique catéchèse. 

--> Lire l’homélie de Mgr de Sinety


Cette cérémonie a été remarquablement conçue pour une foule majoritairement éloignée de la pratique religieuse, et même de la Religion tout court, en particulier à l'intérieur de La Madeleine. Une messe aura été inadéquate. Il faut réserver les messes de funérailles à une assemblée priante. L'éloge funèbre de Philippe Labro était lui aussi remarquable avec cette évocation finale d'un chemin cahotique qui a mené Johnny "jusqu'à Toi". Les textes, sur le thème de l'Amour, ont été bien choisis et bien lus en particulier la fameuse épitre de Saint-Paul par Marion Cotillard. Les intentions de prière lues par Carole Bouquet ont été bien mises en valeur par les musiciens de Johnny.
Une belle cérémonie qui touche et élève l'âme et qui mériterait une publication, par exemple sous forme de DVD. Bravo au diocèse de Paris.
D'une manière plus générale, quelque soit le dévouement des laïcs qui assurent très bien les cérémonies de funérailles, malgré la pénurie de prêtres, il est souhaitable que ces cérémonies soient présidées par un prêtre le mieux à même de catéchiser un auditoire dans la peine.
La cérémonie était une "bénédiction", terme officiel, parfaitement rigoureuse du point de vue catholique. Souvent les catholiques font accompagner, lors de leurs obsèques, la bénédiction par une messe, mais cela n'a rien d'obligatoire.
Les voies de Dieu sont inattendues : par Johnny Hallyday interposé, Dieu a parlé à un grand nombre de personnes, qui ont pu redécouvrir les prières de leur enfance, voire qui les ont découvertes.
Il est certain que, de façon inattendue pour moi, ce fut un (long) moment de réflexion et de prière.
Par comparaison je regrette vivement que la messe dite (si je ne me trompe) pour Jean d'Ormesson dans l'église des Invalides immédiatement avant la cérémonie officielle n'ait pas bénéficié de la même publicité.