Sept images qui montrent à quoi ressemblent les Glorieuses, îles françaises où se rend Macron
Emmanuel Macron se rend dans les îles Glorieuses la semaine prochaine. Cet archipel fait partie des îles Éparses, petits bouts de terre appartenant à la France dans l’océan Indien. Inhabités, méconnus, ces îlots suscitent beaucoup de convoitises. Visite guidée.
C’est un ensemble d’îlots méconnus et inhabités, dont la superficie terrestre cumulée ne dépasse pas les 43 km².
L’atoll de Bassas da India, les îles d’Europa, Juan de Nova, Tromelin, et l’archipel des Glorieuses : ces bouts de terre composent les îles Éparses, territoires français de l’océan Indien situés pour l’essentiel entre les côtes de Madagascar et de celles du Mozambique.
Emmanuel Macron s’y rendra la semaine prochaine. Dans le cadre d’un déplacement dans l’océan Indien, le président de la République va s’arrêter dans les Glorieuses, une première pour un chef d’État français.
Cette escale d’une heure est prévue mercredi. En amont de cette visite, voici à quoi ressemblent ces petites îles...
L’archipel des Glorieuses ne compte qu’une île sableuse : la principale, Grande Glorieuse. Elle mesure 3 km de diamètre. Les autres sont des formations coralliennes.
Seule présence humaine, sur place : quinze militaires. Un gendarme et quatorze soldats du détachement de la Légion étrangère basé à Mayotte. Ils sont relevés tous les 45 jours, par voie aérienne.
L’accès par la mer est difficile, et seuls les avions militaires se posent sur une « piste d’aviation sommaire qui nécessite un entretien permanent », expliquait le ministère de la Défense en 2009, répondant à une question écrite du sénateur des Français établis hors de France Christian Cointat (UMP).
Le même dispositif militaire est en place sur les îles Juan da Nova et d’Europa.
Comme le reste des îles Éparses, les Glorieuses font partie des Terres australes et antarctiques françaises et sont administrées par le préfet de la Réunion.
Selon le site de la collectivité, l’archipel aurait d’abord été découvert au Moyen-Âge, par des navigateurs venus de pays arabes.
Les Glorieuses tirent leur nom du navire Le Glorieux, dont l’équipage était venu relever la position des îles en 1751. Elles sont françaises depuis le 23 août 1892, quand un certain capitaine Richard a hissé le drapeau français sur Grande Glorieuse.
Le déplacement d’Emmanuel Macron aura notamment pour thème l’environnement, fait savoir l’Élysée.
Les Glorieuses sont protégées. Le parc naturel marin du même nom s’étend sur 43 762 km² d’océan, autour des îles.
Dans ce parc, il y a notamment un complexe récifal qui s’étend sur 165 km². Le parc veut notamment permettre de préserver la riche biodiversité de la zone, et notamment des colonies d’oiseaux marins. Les îles sont aussi un site de ponte privilégié des tortues vertes.
Si elles sont françaises, les îles Éparses sont aussi revendiquées par Madagascar depuis 1973, treize ans après l’indépendance. Au mois de juin, le président malgache, Andry Rajoelina, avait demandé à Emmanuel Macron de « trouver une solution pour la gestion ou la restitution des îles Éparses à Madagascar ».
Les deux dirigeants ont décidé de traiter la question en mettant en place une commission mixte, qui doit trouver une solution à ce problème d’ici juin 2020, selon l’Agence France-Presse (AFP).
Même si elles sont inhabitées, même si elles sont petites, les îles Éparses occupent une place stratégique : elles sont en majorité situées entre les côtes de Madagascar et du Mozambique, une importante route maritime. Et malgré leur superficie terrestre limitée, leur Zone économique exclusive (ZEE) est immense : 640 000 km² en prenant en compte celle de Mayotte.
La ZEE, c’est, pour schématiser, le territoire maritime qui s’étend à 370 kilomètres au large des côtes d’un État, et dont celui-ci peut exploiter les ressources… Celle de la France dans la région représente la moitié du canal du Mozambique.
La valeur scientifique et environnementale de ces îles préservées est également capitale.
Si les Éparses attirent les regards et les convoitises, c’est aussi parce qu’elles seraient riches en hydrocarbures. En tout, entre 6 et 12 milliards de barils de pétrole, et entre 3 et 5 milliards de mètres cubes de gaz dormiraient dans le canal du Mozambique, selon plusieurs études scientifiques citées par l’AFP. Dont la moitié est donc couverte par la ZEE des îles Éparses…
Selon un rapport publié par l’Institut d’études géologiques des États-Unis, le canal du Mozambique serait «une prochaine mer du Nord en puissance », une référence aux immenses réserves pétrolières au large des côtes de l’Écosse ou de la Norvège.
Ce drapeau est bleu et porte un triangle isocèle jaune en son centre, sous une tête de flèche noire, bordée de blanc sur ces deux côtés supérieurs.La couleur bleu représente le ciel et la mer; l'or est synonyme de soleil et de prospérité; le blanc et le noir symbolisent les composantes de la population de l'île. Les deux triangles principaux évoquent les Pitons jumeaux (Gros Piton et Petit Piton), en forme de cône volcanique, qui sont un symbole de l'île. - Symboles nationaux : les pitons jumeaux (pics volcaniques); le perroquet de Sainte-Lucie. Hymne national(adopté en 1967) : Sons and Daughters of St. Lucia. Paroles de Charles Jesse; musique de Leton Felix Thomas.
Ce drapeau est bleu et porte un triangle isocèle jaune en son centre, sous une tête de flèche noire, bordée de blanc sur ces deux côtés supérieurs.La couleur bleu représente le ciel et la mer; l'or est synonyme de soleil et de prospérité; le blanc et le noir symbolisent les composantes de la population de l'île. Les deux triangles principaux évoquent les Pitons jumeaux (Gros Piton et Petit Piton), en forme de cône volcanique, qui sont un symbole de l'île. - Symboles nationaux : les pitons jumeaux (pics volcaniques); le perroquet de Sainte-Lucie. Hymne national(adopté en 1967) : Sons and Daughters of St. Lucia. Paroles de Charles Jesse; musique de Leton Felix Thomas.
A l’extrême Sud de la Martinique c'est notre mouillage favori : Sainte-Anne et sa Réserve Naturelle qui comprend les îlets Hardy, Percé, Burgaux et Poirier. Cinq espèces d’oiseaux marins viennent s’y reproduire de mars à décembre. Sternes fuligineuses
Sternes bridées
Noddis bruns
Puffins d’Audubon
Pailles en queue
C’est l’un des plus importants sites de nidification des Petites Antilles. Afin de protéger et de préserver la tranquillité des oiseaux, l’accès et la circulation des personnes y sont interdits dans un périmètre de 100 mètres, périphérique à l’ensemble des îlets. Un périmètre de 300 m réglemente le mouillage.
je vous parle souvent de nos escales à Sainte-Anne voici un aperçu
Photos de Sainte-Anne
Informations pratiques
Nom des habitants de Sainte-Anne: Les Saintanais Population 2014 : 3900 Code Postal : 97227 Localisation :Afficher sur la carte
Sainte-Anne
A l'extrême sud de la Martinique, la presqu'île de Sainte-Anne est un
lieu de villégiature paradisiaque. Des plages de rêves sur des
kilomètres, et de nombreuses possibilités de randonnées.
La commune de Sainte-Anne occupe toute la pointe sud-est de la
Martinique, sur la plus vieille zone géologique de l'île. Le temps et
l'érosion étant passés par là, les anciens reliefs volcaniques de la
presqu'île se sont adoucis pour offrir aujourd'hui un paysage vallonné
entrecoupé de vastes zones totalement plates. Une rareté en Martinique !
Sainte-Anne est la commune qui regroupe le plus grand nombre de
plages en Martinique. Que se soit côté atlantique ou côté caraïbe, toute
la presqu'île en est bordée. Hautement recommandée, la randonnée de la
"Trace des Caps" vous permet de découvrir la plupart de ces joyaux.
Aucune difficulté pour se loger à Sainte-Anne et dans les environs.
Quelques hôtels sont implantés à proximité du bourg, en particulier sur
les plages de l'Anse Caritan et de la Pointe Marin, tandis qu'une
multitude de locations vacances (villas, bungalows, studios ...) sont
disponibles à travers toute la presqu'île.
A voir, à faire ...
Sainte-Anne est un terrain de jeux quasi infini pour
les amateurs de plages et d'activités nautiques. A l'est les vagues de
l'atlantique, les alizés et les sports de glisse. A l'ouest les anses
bien abritées propices à la baignade. A pied, à vélo ou à cheval, de
nombreux sentiers de randonnées permettent de suivre le tracé de côtes
ou de s'enfoncer dans l'intérieur rural de la presqu'île. Le vieux bourg
vaut aussi le détour. De très jolies maisons créoles, une belle église
et un magnifique cimetière surplombant la mer.
Le Bourg de Sainte-Anne
Nichée le long de la côte caraïbe de la presqu'île,
Sainte-Anne a su conserver en grande partie son atmosphère d'antan.
Regroupées autour de la vieille église et de la place de la mairie, les
quelques rues qui la composent regorgent de jolies maisons
d'architecture créole plus ou moins anciennes. Un peu à l'écart en
direction de l'Anse Caritan, le marché couvert est toujours très animé,
avec ses stands de rhums arrangés et autres liqueurs locales.
L'église Sainte-Anne
En plein cœur du bourg, impossible de rater l'église
et son presbytère. Typique de l'architecture religieuse martiniquaise,
elle fut édifiée au XVIIIème siècle puis plusieurs fois remaniée suite
au cyclone de 1817, et à des besoins d'agrandissements successifs. La
construction s'achève en 1860, avec la création d'une nouvelle façade en
pierre. Aujourd'hui restauré, l'intérieur est magnifique avec sa belle
charpente en forme de coque retournée.
Cimetière Marin
Situé à l'entrée du bourg sur une pointe surplombant
la Baie de Sainte-Anne, le cimetière jouit d'un très beau panorama sur
la mer et la pointe Marin. Une balade émouvante au milieu des tombes
parfois très simples, une croix et quelques coquillages pour délimiter
l'emplacement, mais toujours joliment fleuries.