L'Histoire - 1ère
partie
Marie d'Hautpoul et l'abbé
Bigou
Le mystère commence...
Antoine Bigou, avait
pris la succession de son oncle, Jean, curé de Rennes le Château, en 1774. Il
était le confesseur de la Marquise d'Hautpoul. A la veille de sa mort, celle-ci
lui aurait confié un très grand secret de famille ainsi que des
documents... Elle lui aurait également demandé de transmettre ce secret à une
personne digne de le recevoir. Marie de Negri Dables, Dame de Hautpoul, mourut
le 17 janvier 1781 et repose dans le petit cimetière de Rennes le
Château.
Il dissimula les
documents dans un des piliers de l'autel de l'église de Rennes. En 1791, il posa
une dalle sur la tombe de la Marquise.
La dalle
proviendrait d'un tombeau situé
au hameau des Pontils.
Il fit graver d'étranges signes
sur cette dalle : "ET IN ARCADIA EGO" : Moi, celui qui suis aussi en
Arcadie.
De plus, la
Marquise étant décédée le 17 janvier 1781, la date sur la pierre aurait dû être
XVII janvier MDCCLXXXI et non pas XVII janvier MDC O LXXXI.
Dans l'église, il posa face
contre terre, devant l'autel : la dalle des Chevaliers.
Il fut déclaré prêtre
réfractaire en 1792 et dut se réfugier à Sabadell, en Espagne où il mourut le 21
mars 1794 en transmettant le secret de la Marquise à l'abbé
Cauneille.
Ce dernier confiera ce secret à
l'abbé Jean Vié, curé de Rennes les Bains et à l'abbé Emile François Cayron,
curé de St Laurent de la Cabrerisse prêtres de 1840 à 1872.
Les inscriptions de cette tombe
seront effacées par l'abbé
Saunière, mais nous disposons de 2 reproductions effectuées par Eugène Cros
(archéologue amateur) et par Eugène Stublein. Sur la version de ce dernier, les
lettres grecques (et in arcadia ego) n'apparaissent pas.
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