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Affichage des articles du novembre, 2005

LE BAKOUA : UN DROLE DE CHAPEAU

A l’ombre d’un Bakoua Né d’un arbre qui porte son nom, le chapeau bakoua coiffe les ouvriers agricoles, les pêcheurs, les volubiles marchandes ou les élégantes. Il ne manque pas une occasion de se distinguer sur l’arrivée des courses de yoles, les étapes du tour cycliste, au détour  d’une barricade ou lors des plus belles manifestations. À l’ombre de ses feuilles finement tressées, se tisse l’histoire de toute une société… Le Petit Larousse définit le mot chapeau comme : « une coiffure pouvant avoir des formes très variées avec ou sans bord ». Il précise « qu’il se porte pour sortir ou se protéger des intempéries » puis il dresse l’inventaire du chapelier auquel fait défaut le plus atypique d’entre eux : le bakoua. Emblématique de la Martinique, la coiffe prend la forme d’un cendrier d’argile, d’une tour Eiffel de paille sur les photos papiers. Il s’affiche sur le glacé d’un catalogue de voyagiste pour devenir une contrefaçon « made in china » sur l’étal d’un marché...