samedi 31 mars 2007

CAP AU SUD

Pour redescendre en Guadeloupe au près serré et même avec un peu de moteur pour réussir à faire route avec un vent quasi de face.
Nous passons de nuit le long de Montserrat où le volcan est en activité. De longues coulées de lave incandescentes dévalent les pentes. Certaines vont jusqu’à la mer. Nous sommes à 2-3 milles de la côte. Par moment des vagues énormes soulèvent le bateau faisant penser à des secousses sismiques liées aux éruptions. C'est un spectacle extraordinaire et très impressionnant.

Nous profitons de ces quinze jours en Guadeloupe pour replonger plusieurs fois sur des sites différents et en particulier dans la réserve Cousteau à l’ouest de Grande-Terre. Les massifs coralliens de Guadeloupe sont beaucoup plus colorés qu’à St Martin. Ceux de la réserve Cousteau sont magnifiques et très peuplés. Nous nous sentons de plus en plus à l’aise sous l’eau.

Pour être à l’abri d’une méchante houle qui faisait rouler Eolis sur la côte ouest de Basse-Terre, nous retournons aux Saintes nous installer à l’Ilet Cabrit . 
De bons moments : baignade, snorkeling, chasse sous-marine, balade sur Terre-de-Haut, Ti’Punch et farniente.
Avec une voiture de location nous faisons la Route de la Traversée. Comme son nom l’indique, elle traverse Basse-Terre d’est en ouest au milieu de la forêt tropicale : très humide, luxuriante, grandiose. Des arbres géants, ne pouvant faire pénétrer profondément leurs racines, ont besoin de contreforts spectaculaires pour se maintenir debout.

mardi 27 mars 2007

EN MARTINIQUE



La Martinique séduit par la beauté de ses paysages et la diversité d’un patrimoine naturel si riche qu’il est pratiquement impossible d’en dresser la liste exhaustive. Bienvenue dans ce paradis des amoureux de la nature, des plantes et des fleurs...


La Martinique s’offre à nos regards éblouis par la profusion de couleurs et de contrastes, par le charme d’une nature luxuriante et généreuse, plurielle et exotique. Madinina est la bien nommée « île aux fleurs », petit paradis de couleurs et de senteurs, où les fleurs apprivoisent la ville pour mieux s’y épanouir.
Le plaisir des yeux
A la Martinique, le végétal s’inscrit naturellement dans le paysage, qu’il soit urbain ou rural.
Il suffit de parcourir les routes de l’île aux fleurs pour se rendre compte de la richesse de ce patrimoine naturel, qui s’épanouit partout, dans les bourgs et sur les places, sur les routes et dans les jardins, dans les vérandas et les centrevilles.
L’Alpinia (2), par exemple, appelé aussi « Red ginger » très apprécié pour ses fleurs rouges, rose claire ou rose fushia, selon les variétés : planté en massif ou en bordures, il fournit des fleurs nombreuses pour de beaux bouquets colorés.
Très présents aussi, l’Hibiscus qui compte 150 espèces très décoratives et le Bougainvillier (s’écrit aussi Bougainvillée), qui nous vient du Brésil et dont le nom scientifique rappelle celui du navigateur français commandant l’expédition au cours de laquelle il fut découvert. Leurs couleurs vives illuminent les bords de route ou les jardins privés et se mêlent à celles, toutes aussi lumineuses, de l’Allamanda, jaune doré, qui supporte des climats plus frais et que l’on peut d’ailleurs trouver dans les jardins méditerranéens ; du Pachystachys jaune, arbuste ornemental aux fleurs blanches et aux bractées jauneorange ; du Calliandra, arbuste gracieux ou plante grimpante de petite taille, avec des fleurs étonnantes (de la petite corolle dépassent les nombreuses étamines longues, brillantes comme de la soie et généralement d’un rouge ou rose lumineux) ; de l’Ixora, arbuste persistant de 3 à 6 m de haut, aux fleurs jaunes ou aux fleurs rouge, qui peut aussi être cultivé comme plante en pot.
Partout, on trouve le flamboyant, le palmier royal, l’arbre du voyageur, le Frangipanier, arbre souvent noueux avec des branches courtes et épaisses, agrémenté de belles fleurs au parfum agréable, avec corolle patelliforme de couleur rouge, rose, pourpre, blanche ou jaune...
Toutes les plantes ornementales qui poussent sous les tropiques se retrouvent en Martinique. La plupart peuvent être observées dans le cadre pittoresque du Jardin de Balata. C’est le cas de la majestueuse Rose de porcelaine, qui possède un remarquable pédoncule, généralement dressé, et de grandes écailles épaisses. Chaque partie de la fleur a une couleur différente : les bractées sont d’un rouge lumineux, les segments intérieurs des pétales sont roses, la lèvre est rouge à bord jaune ou blanc, et l’étamine est rouge.
Comment ne pas se laisser également séduire par la délicatesse des Oiseaux de paradis , aux grandes fleurs orangées de forme étrange, s’élevant majestueusement vers le ciel, portées par une bractée verte, souvent colorée de rouge violet-bleu...
Les chemins de randonnée au coeur de la forêt tropicale offrent leur lot de belles rencontres comme le Balisier  et l’Héliconia , avec leurs superbes bractées rouge-orangé, ou l’Anthurium , célèbre plante vivace au port dressé, remarquable par ses grandes spathes souvent d’un rouge intense. Cette belle plante ornementale est la plus connue des jardins tropicaux en raison de ses fleurs décoratives, dont la beauté s’exprime aussi bien en pot qu’en fleurs coupées...
Certaines de ces plantes tropicales, en particulier l’Anthurium, l’Alpinia, le Balisier et la Rose de porcelaine, peuvent être ramenées par avion dans un conditionnement adapté : informez-vous auprès des entreprises spécialisées, dont certaines ont une boutique à l’aéroport, ou auprès des fleuristes.

dimanche 11 mars 2007

LA DESIRADE


La Désirade

A court d'eau et désespérant atteindre la terre lors de son second voyage, Christophe Colomb la désigna en 1493 "la Desiderada".
Au XIIIème siècle, cette île devint une terre d'exil pour les lépreux et quelques fils de famille française dévoyés. La léproserie fut fermée en 1954. Depuis, les 1700 habitants de l'île vivotent de la culture et de la pêche.
Peu fréquentée des touristes et accessible uniquement par une passe houleuse, l'île vit au rythme des vedettes qui entrent et sortent du tout petit port au milieu duquel nous sommes mouillés.
Nous nous arrêtons dans un petit resto à la déco très "kitsch" où l'on sert des plats créoles simples, mais bien cuisinés. Le patron est un pêcheur et nous raconte comment la mer s'est vidée depuis 20 ans et les conséquences dramatiques que cela génère pour l'économie de l'île. Il nous explique également dans quel état il a retrouvé sa maison en 1989 lors du passage du cyclone Hugo.