au revoir Le Marin
voilà, on a quitté la Martinique pour le
Sud !
arrivée d’une onde tropicale (trpcl
wave)
les ondes tropicales se suivent depuis le
début du mois, amenant de fréquentes pluies
la saison cyclonique a commencé
officiellement le 1er juillet mais il y a déjà eu Alberto, Béryl, Chris et
Debby.
voici les noms de l'édition 2012 des cyclones en Atlantique :
2012
|
<></><></>
2013
| <> </><></>
2014
| <> </><></>
2015
|
2016
|
2017
|
Alberto
Beryl
Chris
Debby
Ernesto
Florence
Gordon
Helene
Isaac
Joyce
Kirk
Leslie
Michael
Nadine
Oscar
Patty
Rafael
Sandy
Tony
Valerie
William
|
Andrea
Barry
Chantal
Dorian
Erin
Fernand
Gabrielle
Humberto
Ingrid
Jerry
Karen
Lorenzo
Melissa
Nestor
Olga
Pablo
Rebekah
Sebastien
Tanya
Van
Wendy
|
Arthur
Bertha
Cristobal
Dolly
Edouard
Fay
Gonzalo
Hanna
Isaias
Josephine
Kyle
Laura
Marco
Nana
Omar
Paulette
Rene
Sally
Teddy
Vicky
Wilfred
| <> </><></>
Ana
Bill
Claudette
Danny
Erika
Fred
Grace
Henri
Ida
Joaquin
Kate
Larry
Mindy
Nicholas
Odette
Peter
Rose
Sam
Teresa
Victor
Wanda
| <> </><></>
Alex
Bonnie
Colin
Danielle
Earl
Fiona
Gaston
Hermine
Ian
Julia
Karl
Lisa
Matthew
Nicole
Otto
Paula
Richard
Shary
Tobias
Virginie
Walter
| <> </><></>
Arlene
Bret
Cindy
Don
Emily
Franklin
Gert
Harvey
Irma
Jose
Katia
Lee
Maria
Nate
Ophelia
Philippe
Rina
Sean
Tammy
Vince
Whitney
| <> </><></>
(vous noterez qu'alternaivement se suivent des prénoms de filles et de garçons)
poussés par un alizé « jovial » nous
quittons la baie du Marin, les ondes tropicales se succèdent tous les trois
jours, il est temps de partir vers le sud pour être hors cyclone!
Chaque été nous sommes en état d’alerte cyclonique et
c’est pour cela que nous venons passer cette saison bien au sud dans les iles vénézuéliennes, en principe à l’abri
des cyclones…
Il y a trois sortes d’alerte : jaune, orange et rouge,
cela dépend de la distance à laquelle se trouve le cyclone (on parle aussi
d’alertes n°1, 2 et 3).
Périodiquement l’actualité rappelle les effets
dévastateurs de ces perturbations tropicales… l’appellation de « cyclone » est
liée au mouvement circulaire du phénomène (du grec « kurklos
»=cercle). Mais,
au-delà d’une certaine force, les scientifiques le qualifient d’ouragan, d’après
le terme anglais « hurricane ».
Ce phénomène météorologique n’est pas propre à la région caraïbe et
intéresse d’autres zones tropicales du globe. Dans les sud-est asiatique on le
nomme « typhon ».
Qu’est-ce qu’un cyclone
?
L’intensité du vent détermine la classification des
phénomènes cycloniques en trois stades :
*dépression tropicale (moins de 34
nœuds)
*tempête tropicale (de 34 à 63
nœuds)
*ouragan (supérieur à 63 nœuds)
Les tempêtes et les ouragans sont baptisés chaque année
en commençant par la lettre A et, en alternatif, d’un prénom masculin puis
féminin ! ainsi par exemple, pour 2007 on commençait par Andréa, puis Barry,
Chantal, Dean, Erin, Felix, Erin, Gabrielle,
…
En 2010: Alex, Bonnie, Colin,
Daniele, Earl, Fiona, Gaston, Hermine, Igor, Julia, Karl, Lisa, Matthew,
Nicolle, Otto, Paula, Richard, Shary, Thomas, Virginie,
Walter.
Il est à
Remarque que les lettres Q, U, X, Y et Z ne figurant pas…ce qui fait
seulement 21 lettres employées.
Quand cette liste alphabétique est épuisée (comme cela a
été le cas en 2005 lors de notre seconde traversée) on prend alors l’alphabet
grec : Alpha, Bêta, Gamma, Delta…
Les ouragans sont classés en cinq catégories sur
l’échelle de SAPHIR & SIMPSON :
Classe 1 = de 64 à 82 nœuds
Classe 2 = de 83
à 96 nœuds (Dean en 2007)
Classe 3 = de 97
à 113 nœuds
Classe 4 = de
114 à 134 nœuds
Classe 5 =
supérieur à 135 nœuds !
Tous les ouragans sont issus de dépressions tropicales,
elles-mêmes étant issues d’ondes tropicales, le tout se formant en général dès
le Cap Vert. Mais toutes les dépressions
ne deviennent pas des ouragans, heureusement ! Pour une moyenne annuelle
de 70 ondes tropicales, moins de 10% deviennent des
ouragans…
Les facteurs nécessaires pour la création d’un phénomène
cyclonique ont les suivants :
-
une zone instable créant des courants ascendants
-
une force déviante –rotation de la terre, effet de Coriolis faisant tourner ces
courants (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour l’hémisphère
nord)
-
pour la continuation du phénomène, une énergie fournie par la chaleur de la mer
(minimum 26°) permettant une forte évaporation de l’océan vers l’atmosphère (la
température plus basse de l’Atlantique
sud tropical explique l’absence de cyclone dans cette
zone)
La vitesse de déplacement des cyclones est de l'ordre de
8 à 20 nœuds, et un ralentissement correspond souvent à une augmentation de
puissance.
Le diamètre du phénomène dépressionnaire peut atteindre
600 à 800 milles nautiques ! Et l’œil, environ 10 milles (centre du cyclone et
zone de brève accalmie des vents, l’œil
ayant souvent tendance à passer entre les iles).
Au centre d’ouragan la pression atmosphérique peut descendre à moins de 940
Hpa !
Suivant que le centre du cyclone passe au sud ou au nord
de la position où l’on se trouve, il
faut savoir que les vents sont plus forts à droite de la trajectoire (donc au
nord = demi cercle dangereux) car ils s’ajoutent à la vitesse de déplacement.
Ils sont plus faibles à gauche (donc au sud =1/2 cercle
maniable).
La différence peut dépasser 50 nœuds
!
Juste avant le passage du cyclone, les vents subissent
généralement une brève et relative accalmie – c’est le calme plat – avant de
changer de direction et de reprendre toute leurs
forces.
Dans la zone proche du centre les vents sont les plus
forts.
A
plusieurs dizaines de milles du centre – l’œil – leur vitesse peut encore
atteindre 50 à 100 nœuds, puis diminuent proportionnellement à la distance, surtout dans de demi-cercle sud.
Venant de l’est, le cyclone est toujours précédé d’une
houle de secteur est, virant progressivement au secteur ouest après le passage
du centre. Il faut en tenir
compte !
«
Mettre des boutes à terre et s’ancrer en toile d’araignée
»
…et ranger tout ce qui dépasse
TOUS AUX ABRIS !
RENTREZ LES MATS ET TOUT CE QUI TRAINE (dixit RFI !).
Lors du passage de DEAN le temps est devenu « bizarre »
à Barlovento
Les oiseaux, d’abord affolés, se sont
tus
Des dauphins sont venus par dizaines dans le lagon et
l’on s’est même baigné avec eux
Mais c’est surtout le calme pesant qui était
inquiétant
Et le sentiment que les animaux « savaient
»…
Les signes précurseurs, en dehors de l’écoute
quotidienne des bulletins météo de RFI à 7h33, sont des cirrus dans le ciel, ce
qui signifie que ce n’est plus un régime d’alizé…
Les prévisions données par les stations ou les
fichiers Grib anticipent de trois jours
l’évolution du phénomène et sa trajectoire –très important l’évolution de la
trajectoire – mais bien sûr des erreurs peuvent survenir sur ces paramètres, la
météo n’est pas une science exacte : il est donc conseillé d’orienter ses
croisières estivales en caraïbe au dessous du 12° nord, zone à moindre
risque.
nous venons de faire la clearance de sortie
à la capitainerie
direction le Venezuela et ses
Iles!...
prochaine connexion réseau Porto La Cruz
d’ici une quinzaine
vent arrière, en "ciseaux"
C’est une navigation facile : petits airs
sous le vent des iles, un peu plus de vent dans les canaux, juste de quoi se
réveiller un peu.
Une journée en
mer
en compagnie des oiseaux
passagers clandestins
Aujourd'hui les dieux du vent
et de la mer sont avec nous : pour le moment nous avançons bien sauf que ce
n'est pas très confortable car la houle nous prend de travers...ça roule
gentiment d'un bord sur l'autre et toute activité ménagère devient compliquée...
On s'accroche d'une main et on travaille de l'autre ! les marins disent - et
notre Tabarly national himself aussi - "une main pour soi, une autre pour le bateau". Et puis il faut faire attention
en cuisinant... on aurait vite fait de d'ébouillanter avec l'eau des pâtes ou le
café ! on a vu les dégâts que cela pouvait causer sur certains équipiers croisés
aux escales par ci par là. Bien sûr la gazinière est sur cardans : elle bouge en
même temps que le bateau, en laissant la casserole à l'horizontale quel que soit
l'angle de gite. Mais on n'est jamais à l'abri d'un gros coup de roulis qui
renverserait la gamelle!
surtout que Barbara a entrepris de faire ses premiers pains
de la saison!
à table !
Nous avons mis la ligne de
traine : le leurre file à 7 nœuds dans le sillage du bateau, c'est un petit
poulpe rose avec quelques nuances de bleu, mignon comme tout! Enfin c'est mon
avis ! espérons qu'il plaira aux poissons ! Tout à coup ça mord. Vite...
remonter la ligne : Jean descend à l'arrière sur la jupe au ras de l'eau et en
remonte un jolie dorade coryphène.
Super !
Des protéines fraiches ! Ce n'est pas tous les jours fête car nous ne
sommes pas très bons pêcheurs, on dépense même plus cher en matériel qu'en
poissons ! Nos menus en mer sont souvent
à base de sardines pour Jean et de corned beef pour Barbara ! elle n'aime pas
les sardines en boîte, cela lui rappelle les repas forcés du mercredi des
cendres et du Vendredi saint chez les
bonnes sœurs...Il y a des blocages psychologiques comme ça qui remontent à des souvenirs tenaces...Par contre elle a appris à cuisiner
ce bœuf - que Jean abomine- et en fait de bons petits plats pour
elle.
Mais revenons à notre dorade
qui rend son dernier soupir sous le poignard de Jean
le plaisir suprême avec le
poisson frais c'est de le manger cru à
la tahitienne; La recette est toute simple : on le coupe en petits dés de
1cm, on le passe sous l'eau fraîche (de
mer) et on le laisse égoutter, puis on presse des citrons verts, on verse
le jus dans un saladier où on a mis le poisson égoutté. On laisse un bon 1/4
d'heure au frais avant de servir ; on sale et on poivre au moulin et on mange
immédiatement... Mmm...on peut améliorer la recette en ajoutant des légumes
coupés en dès et du lait de coco, un vrai régal!...
des dauphins (par l’odeur alléchés?) nous
accompagnent...
Mais il est bientôt 16h : le
soleil est déjà bas sur l'horizon
17h - nous dînons avant le
coucher de soleil : l'énergie à bord c'est comme l'eau, il faut l'économiser. Quand il fait
nuit nous évitons d'utiliser les lumières alors il vaut mieux en avoir fini avec
le repas et la vaisselle avant la tombée du jour. Sous les tropiques le
crépuscule est très court : à 18h il fait nuit noire! c'est aussi le début du
premier quart de nuit en traversée : il nous faut veiller à tour de rôle même si
nous sommes équipés d'un radar et d'un détecteur de radar du joli nom de " Mer
Veille"... on ne sait jamais...
Il faut donc faire un tour
d'horizon toutes les dix minutes. C'est Barbara qui commence, avec walkman aux
oreilles, battant la mesure en
silence...pas de lumières si ce n'est celle des étoiles.
La voute céleste est
magnifique...
Au large, loin des côtes, on
a le privilège d'avoir un vrai ciel bien noir...
Aucune lumière artificielle
ne vient l'altérer et c'est vraiment
magique...
Le drapeau
vénézuélien
Il a été dessiné par Francisco de Miranda, fidèle
général de Napoléon (son nom illustre est gravé sur l’Arc de triomphe à Paris !)
et artisan de l’indépendance américaine.
*
le jaune symbolise l’or
*
le bleu la mer des caraïbes
*
le rouge – avant même qu’il ne coule – le sang versé lors de la guerre
d’Indépendance
Plus tard s’y ajouteront les sept étoiles des sept
provinces à participer initialement au mouvement indépendantiste
:
Barcelona
Barinas
Caracas
Cumaná
Margarita
Merida
Trujillo
La vraie « révolution » commence avec la destitution de
Carlos V en 1808 et l’invasion napoléonienne du 19 avril 1810 en métropole. Le 2
mars 1811, le fameux Congrès des provinces vénézuéliennes se réunit et élit un
triumvirat pour gouverner. Des commissions sont aussi désignées pour rédiger une
constitution fédérale (dont certains passages sont la traduction de la
constitution américaine ou de la Déclaration des droits de l’Homme…), un Code
Civil et un Code pénal.
C’est la Ière République, et le Venezuela déclare son
indépendance à l’Espagne le 5 juillet 1811.
Le nouvel Etat, appelé « la Confédération américaine du
Venezuela » est constituée par des sept provinces unies, et le drapeau, dessiné
par Miranda, est adopté comme pavillon
national.
Bonne navigation pour atteindre l'île de La
Blanquilla, où nous profitons d'une jolie plage ornée de quelques
cocotiers.
Playa El Yaque
Blanquilla. Cette
grande galette ronde est un paradis sauvage,
ce ne sont pas des
gens, ce sont des pélicans!
“sur la plage
abandonnée...” "coquillages et crustacés"...
Petite balade sur cette île d'herbes folles et de cactus
où seuls vivent des troupeaux d'ânes (on les entend braire la nuit
!),
et où pélicans et oiseaux de mer vivent en totale liberté.
Au programme : pêche, snorkelling, plage
Transparence exceptionnelle des eaux, variété de la vie
sous marine, blancheur aveuglante de la plage de sable fin qui contraste avec
les dégradés turquoise...
Playa Americano
Après quelques jours dans ce paradis tropical nous partons
tôt au lever du jour pour notre prochaine escale :
La Tortuga est une ile basse qui ne se découvre qu’à
cinq milles, pratiquement en arrivant, à
moins d’une heure de l’arrivée, avec, à l’ouest, deux mouillages agréables,
Los Tortuguillas (les petites tortues ?) et Cayo Herradura (la baie en fer à cheval)
sur laquelle se trouve un phare.
On peut faire l’aller-retour dans la journée entre les
deux iles mais ce n’est pas conseillé de passer la nuit à Tortuguillas à cause
des moustiques !... sinon la pêche y est bonne et les fonds très
beaux.
Quand le vent passe à l’ouest – ce qui est rare – c’est
bien d’aller mouiller sous la côte habituellement au vent de Tortuguillas, la
côte est donc, car là les fonds sont vraiment superbes et le poisson abondant.
Attention à la renverse des vents : un cata échoué sur la plage prouve que ça
peut arriver de se retrouver dans l’autre sens ! planté!
cata échoué à Tortuguillas
L’eau ici est très claire et on peut désormais naviguer
« à vue » d’après la couleur de l’eau : bleu ça passe, vert foncé aussi, vert
clair est réservé aux petits tirants d’eau, vert très clair on a surement pied !
marron : même une annexe n’est pas certaine de passer… c’est ce que j’appelle «
la théorie des couleurs » !
Sur la plage de Cayo Herradura il y a un monument à la
mémoire du baron de Humboldt, explorateur et géographe du XIXème siècle
!?
Un lagon-piscine-jacuzzi borde la côte sud-ouest avec
une température proche de celle d’une baignoire… on peut y passer des heures
avec palmes, masque et tuba à observer les petits poissons multicolores, on se
croirait dans un aquarium … Ou bien on peut aller à terre se promener et se
dégourdir les jambes et découvrir la faune et la flore locales :il y a des
Bernard l’Hermite énormes qui ont élu domicile dans des coquilles vides de
lambis et des crabes-soldats aux énormes pinces !
Le dernier week-end de
juillet autour du 24 à Herradura c’est leur fête nationale à eux, une sorte de saint Bolivar
(la commémoration de sa naissance) car c’est alors la cohue
ici, genre saint Tropez sous les tropiques ! il est vrai qu’à 25 nœuds, ils
mettent seulement deux heures à venir de Caracas ou trois de Puerto la Cruz, et
au prix du litre de carburant (un centime d’euro) cela ne leur coute rien… ils
s’installent alors avec transats et parasols, certains plantent même de
véritables « gloriettes » ou kiosques
(mis en pace par des larbins !) et emménagent carrément sur la plage avec tables
et chaises ainsi que la glacière… les moteurs tournent sans arrêt car ils font
marcher la clim’ à bord ! et ils font la fête jusqu’à pas
d’heure…
Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolivar, surnommé le Libertador, né le 24 juillet 1783[1] à Caracas au Venezuela, et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, est un général et homme politique sud-américain. Anti-impérialiste et nationaliste, il est une figure emblématique, avec l'Argentin José de San Martín, de l'émancipation des colonies espagnoles d'Amérique du Sud dès 1813. Il participa de manière décisive à l'indépendance des actuels Bolivie, Colombie, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela. Bolivar participa également à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devînt une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine, et dont il fut le premier Président.
Le titre honorifique de Libertador lui fut d'abord accordé par le Cabildo de Mérida (Venezuela), puis ratifié à Caracas (1813), et reste aujourd'hui encore associé à son nom. Bolivar rencontra tant d'obstacles pour mener à bien ses projets qu'il en arriva à s'appeler lui-même « l'homme des difficultés », dans une lettre adressée au général Francisco de Paula Santander en 1825.
Figure majeure de l'histoire universelle, Bolivar est aujourd'hui une icône politique et militaire dans de nombreux pays d'Amérique latine et dans le monde, qui ont donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. Son nom est aussi celui d’un État du Venezuela, d’un département de la Colombie et surtout d’un pays, la Bolivie. On retrouve des statues à son effigie dans la plupart des grandes villes d'Amérique hispanophone, mais aussi à New York, Lisbonne, Paris, Londres, Bruxelles, Le Caire, Tokyo, Québec, Ottawa, Alger.
Mais notre mouillage préféré
reste celui de Los Palanquinos
La furieuse opposition de la
presse à son révolutionarisme populiste ne saurait occulter le fait que pour une
fois un chef d’état latino-américain élu, consacre l’essentiel des ressources
que lui procurent ses matières premières à une politique de lutte contre la
misère, la maladie et l’analphabétisme.
Pour autant, aucun républicain ou
véritable démocrate ne saurait tolérer le régime bonaparto-péroniste de pouvoir
ultra personnel que l’allumé de Caracas a mis en place...
Staline aussi réalisa
l’alphabétisation de la Russie...
Même Mussolini assécha les marais
pontins...
Même le dictateur portugais Salazar
jeta quelques ponts sur le Tage...
et même Hitler traça des
autoroutes...
La Tortuga : mouillage de Los
Palanquines
ce matin grande effervescence autour de
nous : des pêcheurs viennent relever leurs filets
cet après midi nous retournons à la
pêche : déjà deux + trois hier = CINQ et des rougets +un pagre+un
capitaine
sinon nous consommons aussi des burgos
(sorte de gros bigorneaux genre bulots)
et des lambis (conques de mer) ainsi que des oursins