On n' y accède que par bateau ou par un petit sentier, après 20 minutes de marche, ce qui explique son très grand calme et sa sérénité. Mouillage privilégié de nombreux plaisanciers, Colombier offre un attrait tout particulier. Partie intégrante de la Réserve Marine, les fonds près des rochers y sont magnifiques, tortues, raies, langoustes s'y donnent rendez-vous. |
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C’est en 1493 que Christophe Colomb « découvre » un petit coin de paradis, appelé Ouanalao (Pélican) par les Indiens Caraïbes, qu’il baptise alors du prénom de son frère : «Bartolomeo».
Refuge des corsaires pendant de nombreuses années, Saint-Barthélemy fut colonisée à plusieurs reprises.
En 1659, des marins bretons et normands installés sur l’île voisine de Saint Kitts prennent possession de Saint-Barth.. Les noms de famille des habitants de l’île datent de cette période. C’est alors que les flibustiers, grâce à leur trésor, participent au développement du commerce. En effet, la culture de la canne à sucre ne peut s’étendre comme dans la plupart des îles de la Caraïbe, du fait de la sécheresse qui y règne.
En 1784, Saint-Barthélemy est vendue par Louis XVI à la couronne suédoise en échange de droits commerciaux dans le port de Göteborg. Le roi de Suède, Gustav III, déclare alors Gustavia capitale, et la rend exempte de toutes taxes.
En 1878, la Suède cède à son tour Saint-Barthélemy à la France à la condition expresse que l’île conserve son statut de port franc. Aujourd’hui, l’île a gardé de nombreuses traces de cette époque, entre autres des noms de rues, des bâtiments tels que la bibliothèque municipale, le clocher et la prestigieuse Maison Suédoise dans laquelle sont installés nos bureaux.
Premier pilote en 1945 ayant réussi l’exploit de poser un biplace à Saint-Barthélemy, Rémy de Haenen participe largement au développement de l’île telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il fut entre autre à l’origine de la construction du premier hôtel, l’Eden Rock, qui accueillait déjà des touristes fortunés, en quête d’intimité et de bien-être.
L’Eden Rock - St Barths a été construit il y a près de 50 ans par Remy de Haenen, le premier Maire de Saint-Barthélemy. Figure locale très appréciée, un peu excentrique, célèbre aventurier et aviateur émérite. M. de Haenen a décidé de bâtir sa demeure sur le promontoire rocheux de la Baie de St Jean, posant ainsi les fondations de ce qui est considéré aujourd’hui comme l’un des emplacements les plus incroyables du monde.
Une forte amitié est née entre Rémy De Haenen et Greta Garbo, Howard Hughes, Robert Mitchum et bien d’autres célébrités américaines et européennes de l’époque. Deux suites de l'hôtel portent les noms de Greta Garbo et d' Howard Hughes.
En 1995, David et Jane Matthews ainsi que leurs enfants Nina, James, Michael et Spencer ont acheté cette demeure et ont entrepris des travaux de restauration des bâtiments originels. Ils ont, par la suite, aménager de nouveaux espaces qui viennent épouser parfaitement le style et l'esprit de Remy de Haenen. Toute la famille s’est attachée à créer un hôtel qui perpétue la charmante excentricité de Remy et son enthousiasme à profiter pleinement de la vie.
Au fil des années, la commune et ses représentants ont su contrôler habilement le développement de l’île tout en préservant son dynamisme et son ambiance cosmopolite. Elle garantit à ses habitants et à ses visiteurs un grand confort tout en préservant son authenticité.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Situation : L’île se situe par dans l’extrême Nord Est de la mer des Caraïbes à environ 24 kilomètres
17°80 Nord et 62°50 Ouest au sud de Saint-Martin.
Superficie : 25 Kms ².
Capitale : Gustavia
Population : Environ 7.000 habitants
Langue : La langue officielle est le français mais l’anglais est parlé par la plupart de la population.
Monnaie : l’Euro est la monnaie officielle mais le Dollar US est accepté partout.
Electricité : 220 Volts/ 60 Hz
Décalage horaire : Entre Saint-Barthélemy et Paris : 5 heures en hiver et 6 heures en été.
Entre Saint-Barthélemy et New York : 1 heure en hiver et même heure en été.
Climat : Tropical Maritime Sec, ce qui signifie qu’il n’y a pas de saison des pluies et que la température moyenne varie entre 22 et 30°C.
Rémy de Haenen, le premier a avoir atterri à Saint Barth...Pratiquement tout le monde connait la piste de Saint Barthélémy mais peu connaisse le premier à s'y être posé alors que ce n'était alors qu'un bout de savane habité par des chèvres : Monsieur Rémy de Haenen. Un Grand de l'aviation aux Antilles, disparu en 2008
http://www.st-barths.com/fr/news/486/56/R-my-de-Haenen-St-Barth-lemy-Antilles.html
Saint Bart, une île montagneuse et mystérieuse. 21 km2 de terres volcaniques.
Elle s’affiche sans conteste comme une destination envoûtante et très convoitée à travers le monde par les voyageurs exigeants, comme les créateurs de tendances, ou les célébrités.
Malgré un énorme regain de popularité, son charme et son charisme sont toujours restés intacts. Saint Barthélémy, une île différente, une beauté naturelle et une élégance discrète.
Son paysage est assez spectaculaire, atypique, avec un littoral escarpé donnant sur des mers cristallines et des étendues de plages de sable blanc entrecoupées de falaises.
L’histoire récente de Saint Barthélémy
Avec l'arrivée de Rémy de Haenen, célèbre aviateur, Saint Bart démarre une nouvelle ère et connait une véritable période charnière dans son histoire.
D’une personnalité excentrique, il est le premier à avoir atterri à St-Barthélémy en 1946.
Visionnaire, précurseur et aventurier, Rémy de Haenen, achète en 1953 une petite propriété qui deviendra le fameux hôtel Eden Rock premier véritable hôtel de Saint Bart, où il accueillait alors la jet-set venue découvrir l’île.
Acteur de la vie économique, il fut Conseiller Général de Saint Barthélémy dès 1953, puis Maire de 1962 à 1977. Dans les années 50, les touristes commencent lentement à arriver sur l’île, utilisant cet aéroport minuscule pour leurs petits avions ou jets privés.
Le terrain aménagé pour que les avions puissent se poser dans l’herbe fut amélioré dans les années 70, avec la pose d’une piste bétonnée de 780 mètres, qui reste l’une des plus courte de la Caraïbe, après celle de Saba.
Un certain tourisme élitiste a commencé dans les années 1950. Dans le passé, les étrangers venaient se réfugier à Saint-Bart, comme dans un havre de paix privilégié. Ils appréciaient le détachement et l’intimité qu’offrait l’île. Souvent assez excentriques, ils appréciaient la simplicité et la tranquillité des lieux, face à l’agitation du monde.
Les années 70, premier âge d’or, sont marquées par l’arrivée et l’installation sur l’île de grandes familles, de célébrités, de créateurs de tendances en quête d'aventure.
Au fil du temps, la combinaison entre bon goût chic et climat tropical s'est avérée irrésistible. Une toute nouvelle génération d'émigrants est venue s’installer pour y ouvrir boutiques, restaurants et y construire hôtels et villas.
Un tourisme de qualité : soucieux de préserver la qualité de leur mode de vie, les insulaires ont rapidement mis en place des lois strictes visant à limiter le tourisme de masse. Ainsi vous ne verrez pas de casinos, ni de gigantesques complexes hôteliers, ou des chaînes de fast-food. De même, avec sa petite piste d’atterrissage, seuls les hélicoptères et les petits avions peuvent atterrir et non les avions commerciaux.
Saint Barthélémy, une île protégée : sens de l’appartenance, valeurs reposant sur le respect et la qualité d’une île vierge et unique, tout a été pensé pour protéger Saint Bart d’un tourisme bruyant.
Un attachement particulier : Les habitants aiment à se rappeler une époque plus simple, bien avant que l'électricité, les téléphones et les automobiles ne soient présents, où il y avait encore des ânes et qu’il fallait plus d’un mois pour obtenir un citron en provenance d'Europe.
Des villas chics, élégantes et discrètes, comme Saint Bart : Saint Barth conserve avec fierté sa fameuse élégance décontractée, sa beauté et un certain style sans compromis, favorisant des pauses vacances ou détente, chics, luxueuses, mais sans prétention.
Lettre à Rémy de Haenen
Cher Rémy,
Je garde dans mon cœur le souvenir de notre première rencontre. Nous étions au « Rivage » à St. Barthélemy. Vous, seul, à votre table et Jean Luc et moi, pas très loin.
Je suis venue vers vous et je n’ai plus eu envie de vous quitter… Vous étiez si lumineux. Cette présence, ce regard si vivant et vibrant, ce charisme… Ce n’était pas votre enveloppe physique qui me l’offrait… C’était vous, votre âme, votre essence profonde.
Notre dernière rencontre, c’était il y a quelques mois. Vous ne parliez plus, vous ne pouviez plus non plus vous exprimer par écrit, vous étiez fragile physiquement et pourtant… par moments, ( particulièrement quand votre petit fils Tristan vous racontait des blagues, quand Alexandra apparaissait ou que la conversation tournait autour de l'avenir de l'île, ect... ) par moments donc, dans votre regard, je trouvais encore cette flamme, cette densité de vie qui me touchait tant chez vous.
Peu d’êtres ont cette présence réelle qui dépasse les apparences . Peu d’êtres ont cette capacité d’imposer par leur seule présence le respect, l’admiration, l’amour, et la crainte aussi parfois...
On a tout dit de vous. Tout et n’importe quoi.
Moi, je garde dans mon cœur et, à tout jamais, le souvenir d’un Seigneur de la vie, d’un Prince.
St Barth vous a beaucoup donné. Vous lui avez permis de devenir ce qu’elle est aujourd’hui car si vous n’aviez pas eu l'idée folle de poser votre avion sur cette île, si vous n’aviez pas perçu tout son potentiel, si vous n’aviez été ambitieux et fou pour cette île… qui sait ce qu’elle serait aujourd’hui.
Rémy, vous avez été un magnifique initiateur et visionnaire. Par la suite, d'autres ont mené le projet jusqu'au bout... Et je sais que vous en étiez fier et heureux.
Votre désir était de terminer cette page de vie sur l'île. Tristan, Bruno, René ont pu vous aider à le vivre... Ces derniers mois on ne pouvait pas croiser souvent votre longue et élégante silhouette. Vous étiez fatigué...
Aujourd’hui ce corps n’entrave plus vos mouvements.
Aujourd’hui vous êtes à nouveau libre.
Si nous pouvions vous entendre, je pense, j’ai la prétention de croire que vous nous diriez ceci :
« Je ne suis plus là. J’ai choisi de partir, J’ai choisi de retrouver ma liberté chérie.
J’ai encore tellement de choses à faire et à voir. Je suis tellement vivant. Ce corps était devenu trop lourd, trop entravant.
Ne pleurez pas en pensant à moi, soyez reconnaissants pour les belles années partagées.
Je vous ai donné mon amitié, je vous ai donné mon amour, parfois mes colères et ma dureté.
Mais je vous ai toujours donné le meilleur de moi.
Quant à vous… Pouvez vous seulement deviner le bonheur que vous m’avez apporté ?
Je vous remercie pour l’amour , l’amitié, la fidélité que chacun m’a démontré,
Maintenant, il est temps pour vous et pour moi de voyager seul.
Pour un court instant, vous pouvez avoir de la peine.
La confiance dans la vie vous apportera le réconfort.
Moi, c’est ce qui m’a toujours sauvé : la confiance en la vie !!!
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.
Je ne suis pas loin et la vie continue, peu importe nos croyances.
La réalité absolue c’est que la vie continue au delà de ce corps.
Si vous avez besoin, appelez – moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez pas me voir et me toucher,
Je serai là et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement la douceur de ma présence et de l’amour que j’apporterai.
Et quand, un jour, il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec vous et dans l’éternité de la vie
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis les mille vents qui soufflent.
Je suis le scintillement des vagues.
Je suis la lumière qui traverse la baie de St. Jean.
Je suis la pluie qui reverdit l’île
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin
Je suis l’étoile dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là.
Je ne suis pas mort, seul mon corps l’est.
Moi, j’ai retrouvé mes ailes et ma liberté.
Ma reconnaissance pour vous est infinie et éternelle.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là.
Je suis le ciel, l’avion qui passe, les rires et la force de vie.
Le gentleman des airs s’en est allé, il m’a bien accompagné.
Aujourd’hui, je suis plus efficace et présent que jamais.
Recevez mon amour, ma gratitude et ma joie de vivre.
Au revoir Rémy et à bientôt !
Une partie de ce texte est inspirée d'une prière amerindienne.
En amerindien "Wachiya" Signifie "Sois Bienvenu", "Bonjour", ect... Bref, ce webblog a pour ambition d'accueillir, d'ouvrir mon, ton, son, notre regard sur le monde et de partager.
L’entre-soi élitaire à Saint-Barthélemy...
Après un siècle de dénuement, l’île antillaise de Saint-Barthélemy a connu un développement continu depuis sa « découverte » par la grande bourgeoisie américaine à la fin des années 1950. Centrées autour de la villégiature de luxe, les activités économiques de l’île ont nécessité le recours croissant à une immigration venue principalement de France métropolitaine. Tous trois à majorité blanche, le groupe des Saint-Barths, celui des immigrés métropolitains, et les riches villégiateurs et propriétaires de villas entretiennent aujourd’hui des rapports qui contribuent à maintenir le caractère élitiste de l’île, tout en effaçant l’essentiel de son héritage créole et de son insertion dans l’espace afro-caribéen. L’exotisme générique structurant la nouvelle identité balnéaire de Saint-Barthélemy participe de la déclinaison locale d’un espace mondial du haut loisir mondain dans lequel l’île occupe désormais une position centrale. Parfois devenues multimillionnaires, les vieilles familles saint-barths qui contrôlent l’essentiel des leviers économiques et politiques de l’île cherchent quant à elles à en orienter le développement d’une manière qui consolide leur monopole.