En France ou au bout du monde : nos plus beaux reportages de l'année 2020
Du Canada au Brésil, en passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la rédaction a sélectionné les 10 reportages du Figaro Magazine qui ont fait 2020. De quoi clôturer cette année imprévisible en étant bien inspiré...
Canada : chasse aux trésors dans l’Alberta sur les traces des dinosaures
À l’aube de la nouvelle année, le journaliste Christophe Migeon et le photographe Stanislas Fautré se sont envolés pour la région des Badlands, dans le Sud-Ouest canadien. Sur cette terre gercée, qui craque sous les semelles dans un crépitement de meringue écrasée, la caresse experte des pinceaux des paléontologues révèle les fossiles de ces drôles de reptiles qui hantent l'imaginaire. Pourtant, quand les premiers Français découvrent ces vastes étendues vides de castors, ils les baptisent « mauvaises terres ». Ils ignoraient qu’à défaut de fourrures, les Badlands abritaient l’une des plus fortes concentrations de fossiles de dinosaures du monde ! L’érosion rabotant chaque année d’un centimètre les pentes des collines, on ne cesse de trouver de nouvelles vertèbres, des côtelettes pétrifiées ou, pour les plus chanceux, des fragments de squelettes de T-rex…
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À LIRE AUSSI :Nunavik, expédition dans le Grand Nord canadien
Au nord du Laos, le charme d’une Asie que l’on croyait perdu
C’est aux confins du Triangle d’or, au cœur de la jungle de Bokeo, que le journaliste Christophe Migeon et le photographe Stanislas Fautré ont débuté ce fascinant reportage. Là-bas, les frondaisons des grands arbres abritent des gibbons à crête noire, qu’il est possible d’observer grâce au travail obstiné d’un Français installé au Laos depuis vingt-cinq ans. Bouleversés par leur rencontre avec ces primates, dont il ne reste guère que 1 200 individus répartis entre le Laos, le Vietnam et la Chine, le binôme a ensuite longé les eaux caramel du Mékong, direction Luang Prabang. L’ancienne capitale des rois avec son charme suranné de sous-préfecture alanguie à l’ombre des kapokiers est l’endroit rêvé pour se remettre de ces émotions sylvestres. Langueur et nostalgie saisissent le voyageur sans crier gare. L’Indochine de Marguerite Duras n’est plus mais le Laos, lui, est toujours aussi lascif.
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Papouasie-Nouvelle-Guinée: le diamant brut de l’Océanie
Ceux qui l’ont visitée sont unanimes : c’est un autre monde. Et ce n’est pas le binôme Jean-Bernard Carillet et Greg Lecoeur, partis en février, qui dira le contraire. Mal reliée au monde extérieur, presque recluse, la région du fleuve Sepik (au centre du pays) représente l’une des dernières frontières du voyage, à la fois rude et attachante, vertigineuse et secrète. Sans route, ni électricité ou eau courante, elle est une destination taillée sur mesure pour les visiteurs dotés d’un solide esprit d’aventure. Pour autant, l’«Amazonie de la Papouasie» n’est pas une diagonale du vide. Ce paradis ornithologique et sanctuaire marin sert d’écrin à une mosaïque de cultures tribales qui perpétuent leurs coutumes ancestrales, à l’instar du sing sing, un festival de danses et de chants rituels qui réunit des centaines de tribus en provenance de tout le pays. Les repères du monde moderne s’effacent, engloutis par l’immensité sauvage et la touffeur du climat.
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Laponie suédoise : visite en avant-première de l’hôtel Arctic Bath
Il en faut de la détermination pour atteindre la bourgade de Harads, dans le nord de la Suède. Depuis la ville de Luleå, à une heure et demie de vol de Stockholm et 100 kilomètres au sud du cercle polaire, le journaliste Olivier Reneau et le photographe Éric Martin ont arpenté ce territoire nordique presque immaculé, longtemps peuplé en majorité par les Samis. Estimé à 30 000 individus en Suède, ce dernier peuple autochtone en Europe continue, parfois non sans difficulté, de faire perdurer des traditions qui émaillent l’art de vivre local. C’est au cœur de cette nature rude et entièrement recouverte d’un épais manteau neigeux que l’Arctic Bath se dévoile. Ce bijou architectural aux parois courbes abrite en son centre, à ciel ouvert, le fameux bain nordique, creusé dans la rivière où l’on s’initie aussi à la pêche sous glace. La nuit tombée, les lumières dansantes illuminent le ciel de nuances émeraude. La magie opère.
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Delta du Paraná : l’Argentine au fil de l’eau
À 25 kilomètres de Buenos Aires, la capitale la plus moderne d’Amérique du Sud, tout un monde vit au rythme d’un immense delta né de la rencontre des fleuves Paraná et Uruguay, qui se jettent dans l’immense estuaire de la Plata. Une toile d’araignée de 17.000 km², l’équivalent de 20 fois notre Camargue, dont les fils seraient des fleuves, des rivières et des canaux divisant la terre en milliers d’îlots. En mars, la journaliste Marie-Amal Bizalion et le photographe Éric Martin se sont immergés dans cet univers exempt de bitumes, livrant un récit inattendu de villes côtières en îles inaccessibles.
» Découvrir ce reportage en Argentine dans son intégralité
Rocamadour, Padirac, Saint-Cirq-Lapopie... Vacances dans le Lot en toute liberté
Au lendemain du premier confinement, tandis que les frontières extérieures n’étaient pas encore ouvertes, c’est dans ce petit département du sud-ouest de la France que Philippe Viguié Desplaces et Éric Martin ont égrené, le long de routes sinueuses et pittoresques, des chapelets de villages en pierre blonde aux toitures rouges couvertes de tuiles romaines. Pays de grottes, de cirques et de gouffres (dont le plus célèbre est celui de Padirac), l’ancienne province royale du Quercy, abandonné aux moutons et aux brebis, est creusée par deux vallées fertiles : celle de la rivière Lot au sud, celle de la Dordogne au nord. Si Georges Pompidou et Françoise Sagan ont fait du Lot le symbole des étés insouciants de la campagne française, la douceur de vivre est aujourd’hui portée par une nouvelle génération d’artisans et de passionnés.
» Découvrir ce reportage dans le Lot dans son intégralité
Héritage industriel et dédale de canaux : Hambourg, de rouille et d’eau
La mer du Nord a beau être à une centaine de kilomètres, elle est bien là, avec ses marées parfois grandioses et son horizon s’ouvrant sur l’infini. Pas de longue étendue de sable au loin, mais des grues portuaires qui s’agitent dans une chorégraphie bien rodée. Car si son passé marchand a laissé à Hambourg un fantastique héritage architectural et culturel, le port demeure inscrit dans l’ADN de la cité hanséatique, où les reporters Bérénice Debras et Éric Martin ont choisi de prolonger l’été. Dans ce vertige de briques et de canaux, on découvre une myriade de lieux tendances, cachés dans des méandres au confluent de l’Alster et de l’Elbe.
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Venise confidentielle, balade littéraire dans le labyrinthe de la Sérénissime
Submergée par les visiteurs, la Cité des doges, la vraie, n’existait qu’aux premières heures du jour, dans les souvenirs des uns, l’imaginaire des autres. Or, depuis quelques mois, à l’étrange faveur d’un drame sanitaire, elle a retrouvé l’éclat de son mythe. À ceux qui lui demandent « Pourquoi, encore Venise ? », le journaliste Adrien Gombeaud répond tout simplement qu’il est venu lire. Car Venise est une ville de lecteurs autant que d’écrivains. Dans l’objectif d’Eric Martin, le cœur de la cité bat moins piazza San Marco que dans les ruelles jalonnées de librairies où les bouquins s’entassent pêle-mêle dans des baignoires, des kayaks et, évidemment, des gondoles.
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Crozon, Ouessant, Morlaix... Le Finistère nord, on dirait le Sud
Et si le bout du monde n’était qu’à trois heures de Paris ? Avec des baies de carte postale, des îlots de granit couronnés d’écume, des plages de sable fin baignées d’une eau cristalline, le Finistère nord déploie une des côtes les plus spectaculaires de France. On le dit austère et rugueux ? Le journaliste Vincent Noyoux et le photographe Stanislas Fautré, partis à sa découverte au mois de juillet, donnent à voir des paysages dignes des mers chaudes : la pointe de Perharidy, des criques de sable blanc à l’ombre de cyprès et de pins maritimes ; la plage des Amiets, des rochers ronds semés dans un lagon turquoise ; la dune sauvage de Keremma, une steppe d’oyats battus par les vents… Sans oublier la privilégiée île de Batz, à quelques minutes en bateau des quais de Roscoff, protégée des rigueurs de l’hiver par un microclimat insoupçonné.
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Carnet de voyage à Mata Atlantica, une jungle océanique aux portes de São Paulo
Franchis la lisière de béton et l’entrelacs de lianes de métal que la ville de São Paulo a laissé pousser à l’infini, les reporters Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald ont embarqué vers le sud, direction la Mata atlântica. Loin d’avoir la notoriété de la forêt amazonienne, elle n’en reste pas moins le deuxième écosystème le plus riche au monde, avec près de 8 000 plantes (soit 40 % des espèces qui composent cette formation végétale) qui ne se développent qu’ici. Entre dômes de granite et plages alanguies, la route dévale montagnes et collines, trempe ses racines dans les eaux vertes de l’Atlantique et se réfugie sur plus de 400 îles pour venir se faufiler jusqu’aux pieds du Christ crucifié, sur les hauteurs de Rio de Janeiro.
» Découvrir ce reportage au Brésil dans son intégralité
En France ou au bout du monde : nos plus beaux reportages de l'année 2020
Du Canada au Brésil, en passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la rédaction a sélectionné les 10 reportages du Figaro Magazine qui ont fait 2020. De quoi clôturer cette année imprévisible en étant bien inspiré...
Canada : chasse aux trésors dans l’Alberta sur les traces des dinosaures
À l’aube de la nouvelle année, le journaliste Christophe Migeon et le photographe Stanislas Fautré se sont envolés pour la région des Badlands, dans le Sud-Ouest canadien. Sur cette terre gercée, qui craque sous les semelles dans un crépitement de meringue écrasée, la caresse experte des pinceaux des paléontologues révèle les fossiles de ces drôles de reptiles qui hantent l'imaginaire. Pourtant, quand les premiers Français découvrent ces vastes étendues vides de castors, ils les baptisent « mauvaises terres ». Ils ignoraient qu’à défaut de fourrures, les Badlands abritaient l’une des plus fortes concentrations de fossiles de dinosaures du monde ! L’érosion rabotant chaque année d’un centimètre les pentes des collines, on ne cesse de trouver de nouvelles vertèbres, des côtelettes pétrifiées ou, pour les plus chanceux, des fragments de squelettes de T-rex…
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Au nord du Laos, le charme d’une Asie que l’on croyait perdu
C’est aux confins du Triangle d’or, au cœur de la jungle de Bokeo, que le journaliste Christophe Migeon et le photographe Stanislas Fautré ont débuté ce fascinant reportage. Là-bas, les frondaisons des grands arbres abritent des gibbons à crête noire, qu’il est possible d’observer grâce au travail obstiné d’un Français installé au Laos depuis vingt-cinq ans. Bouleversés par leur rencontre avec ces primates, dont il ne reste guère que 1 200 individus répartis entre le Laos, le Vietnam et la Chine, le binôme a ensuite longé les eaux caramel du Mékong, direction Luang Prabang. L’ancienne capitale des rois avec son charme suranné de sous-préfecture alanguie à l’ombre des kapokiers est l’endroit rêvé pour se remettre de ces émotions sylvestres. Langueur et nostalgie saisissent le voyageur sans crier gare. L’Indochine de Marguerite Duras n’est plus mais le Laos, lui, est toujours aussi lascif.
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Papouasie-Nouvelle-Guinée: le diamant brut de l’Océanie
Ceux qui l’ont visitée sont unanimes : c’est un autre monde. Et ce n’est pas le binôme Jean-Bernard Carillet et Greg Lecoeur, partis en février, qui dira le contraire. Mal reliée au monde extérieur, presque recluse, la région du fleuve Sepik (au centre du pays) représente l’une des dernières frontières du voyage, à la fois rude et attachante, vertigineuse et secrète. Sans route, ni électricité ou eau courante, elle est une destination taillée sur mesure pour les visiteurs dotés d’un solide esprit d’aventure. Pour autant, l’«Amazonie de la Papouasie» n’est pas une diagonale du vide. Ce paradis ornithologique et sanctuaire marin sert d’écrin à une mosaïque de cultures tribales qui perpétuent leurs coutumes ancestrales, à l’instar du sing sing, un festival de danses et de chants rituels qui réunit des centaines de tribus en provenance de tout le pays. Les repères du monde moderne s’effacent, engloutis par l’immensité sauvage et la touffeur du climat.
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Laponie suédoise : visite en avant-première de l’hôtel Arctic Bath
Il en faut de la détermination pour atteindre la bourgade de Harads, dans le nord de la Suède. Depuis la ville de Luleå, à une heure et demie de vol de Stockholm et 100 kilomètres au sud du cercle polaire, le journaliste Olivier Reneau et le photographe Éric Martin ont arpenté ce territoire nordique presque immaculé, longtemps peuplé en majorité par les Samis. Estimé à 30 000 individus en Suède, ce dernier peuple autochtone en Europe continue, parfois non sans difficulté, de faire perdurer des traditions qui émaillent l’art de vivre local. C’est au cœur de cette nature rude et entièrement recouverte d’un épais manteau neigeux que l’Arctic Bath se dévoile. Ce bijou architectural aux parois courbes abrite en son centre, à ciel ouvert, le fameux bain nordique, creusé dans la rivière où l’on s’initie aussi à la pêche sous glace. La nuit tombée, les lumières dansantes illuminent le ciel de nuances émeraude. La magie opère.
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Delta du Paraná : l’Argentine au fil de l’eau
À 25 kilomètres de Buenos Aires, la capitale la plus moderne d’Amérique du Sud, tout un monde vit au rythme d’un immense delta né de la rencontre des fleuves Paraná et Uruguay, qui se jettent dans l’immense estuaire de la Plata. Une toile d’araignée de 17.000 km², l’équivalent de 20 fois notre Camargue, dont les fils seraient des fleuves, des rivières et des canaux divisant la terre en milliers d’îlots. En mars, la journaliste Marie-Amal Bizalion et le photographe Éric Martin se sont immergés dans cet univers exempt de bitumes, livrant un récit inattendu de villes côtières en îles inaccessibles.
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Rocamadour, Padirac, Saint-Cirq-Lapopie... Vacances dans le Lot en toute liberté
Au lendemain du premier confinement, tandis que les frontières extérieures n’étaient pas encore ouvertes, c’est dans ce petit département du sud-ouest de la France que Philippe Viguié Desplaces et Éric Martin ont égrené, le long de routes sinueuses et pittoresques, des chapelets de villages en pierre blonde aux toitures rouges couvertes de tuiles romaines. Pays de grottes, de cirques et de gouffres (dont le plus célèbre est celui de Padirac), l’ancienne province royale du Quercy, abandonné aux moutons et aux brebis, est creusée par deux vallées fertiles : celle de la rivière Lot au sud, celle de la Dordogne au nord. Si Georges Pompidou et Françoise Sagan ont fait du Lot le symbole des étés insouciants de la campagne française, la douceur de vivre est aujourd’hui portée par une nouvelle génération d’artisans et de passionnés.
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Héritage industriel et dédale de canaux : Hambourg, de rouille et d’eau
La mer du Nord a beau être à une centaine de kilomètres, elle est bien là, avec ses marées parfois grandioses et son horizon s’ouvrant sur l’infini. Pas de longue étendue de sable au loin, mais des grues portuaires qui s’agitent dans une chorégraphie bien rodée. Car si son passé marchand a laissé à Hambourg un fantastique héritage architectural et culturel, le port demeure inscrit dans l’ADN de la cité hanséatique, où les reporters Bérénice Debras et Éric Martin ont choisi de prolonger l’été. Dans ce vertige de briques et de canaux, on découvre une myriade de lieux tendances, cachés dans des méandres au confluent de l’Alster et de l’Elbe.
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Venise confidentielle, balade littéraire dans le labyrinthe de la Sérénissime
Submergée par les visiteurs, la Cité des doges, la vraie, n’existait qu’aux premières heures du jour, dans les souvenirs des uns, l’imaginaire des autres. Or, depuis quelques mois, à l’étrange faveur d’un drame sanitaire, elle a retrouvé l’éclat de son mythe. À ceux qui lui demandent « Pourquoi, encore Venise ? », le journaliste Adrien Gombeaud répond tout simplement qu’il est venu lire. Car Venise est une ville de lecteurs autant que d’écrivains. Dans l’objectif d’Eric Martin, le cœur de la cité bat moins piazza San Marco que dans les ruelles jalonnées de librairies où les bouquins s’entassent pêle-mêle dans des baignoires, des kayaks et, évidemment, des gondoles.
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Crozon, Ouessant, Morlaix... Le Finistère nord, on dirait le Sud
Et si le bout du monde n’était qu’à trois heures de Paris ? Avec des baies de carte postale, des îlots de granit couronnés d’écume, des plages de sable fin baignées d’une eau cristalline, le Finistère nord déploie une des côtes les plus spectaculaires de France. On le dit austère et rugueux ? Le journaliste Vincent Noyoux et le photographe Stanislas Fautré, partis à sa découverte au mois de juillet, donnent à voir des paysages dignes des mers chaudes : la pointe de Perharidy, des criques de sable blanc à l’ombre de cyprès et de pins maritimes ; la plage des Amiets, des rochers ronds semés dans un lagon turquoise ; la dune sauvage de Keremma, une steppe d’oyats battus par les vents… Sans oublier la privilégiée île de Batz, à quelques minutes en bateau des quais de Roscoff, protégée des rigueurs de l’hiver par un microclimat insoupçonné.
» Découvrir ce reportage en Bretagne dans son intégralité
Carnet de voyage à Mata Atlantica, une jungle océanique aux portes de São Paulo
Franchis la lisière de béton et l’entrelacs de lianes de métal que la ville de São Paulo a laissé pousser à l’infini, les reporters Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald ont embarqué vers le sud, direction la Mata atlântica. Loin d’avoir la notoriété de la forêt amazonienne, elle n’en reste pas moins le deuxième écosystème le plus riche au monde, avec près de 8 000 plantes (soit 40 % des espèces qui composent cette formation végétale) qui ne se développent qu’ici. Entre dômes de granite et plages alanguies, la route dévale montagnes et collines, trempe ses racines dans les eaux vertes de l’Atlantique et se réfugie sur plus de 400 îles pour venir se faufiler jusqu’aux pieds du Christ crucifié, sur les hauteurs de Rio de Janeiro.
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