Nous voici donc arrivés avec Eolis III en Amérique du Sud! pour le 7ème été consécutif dans cette zone hors cyclone de la Caraïbe.
notre traversée avec les dauphins, depuis le Marin en Martinique, a été sans problèmes, avec escales à la Blanquilla et à la Tortuga
(dans prochains posts)
Le Venezuela, c’est aussi
un patchwork
de destinations, avec
une
nature puissante et
préservée grâce
à la mise en place de
nombreux Parc
Nationaux.
La
haute montagne des
Andes où le
Pic
Bolivar
culmine à 5 007 m
d’altitude
est une invitation aux
savane,
de plaines avec Los Llanos,
et côtières,
de jungle épaisse et de
record !!!)
dans la Gran Sabana et
Canaïma.
C’est aussi, des villes coloniales comme
Coro, classée au Patrimoine Mondial de
l’Humanité par l’Unesco.
Pour parfaire cette merveilleuse palette, la
lumière de la Caraïbe et ses joyaux
insulaires en bleu et blanc, que sont Los
Testigos, la Blanquilla, la Tortuga, l’archipel
C’est aussi, des villes coloniales comme
Coro, classée au Patrimoine Mondial de
l’Humanité par l’Unesco.
Pour parfaire cette merveilleuse palette, la
lumière de la Caraïbe et ses joyaux
insulaires en bleu et blanc, que sont Los
Testigos, la Blanquilla, la Tortuga, l’archipel
des
Roques et des Aves.
Marina Bahia Redonda, Porto La Cruz, Venezuela
Nous avons atteint le Venezuela et sommes arrivés à Puerto La Cruz à la marina de Bahia Redonda. Cette marina est
une des marinas du complexe touristique El Morro.
C’est un luxe de vivre en marina mais à Puerto La Cruz : aucun bateau
ne s’ancre car c’est rouleur et plus sécuritaire en marina. Mais qui se
plaindrait de vivre en marina avec tous les avantages que cela procure : plus de
problème d’énergie, eau douce à profusion, accès aux magasins rapidement, la
piscine tout à côté, le petit dépanneur au bout du quai, la vie facile quoi!
Tout autour, il y a plusieurs marinas et c’est le rendez-vous des
navigateurs sur le continent du Venezuela. Plusieurs choses étonnent dans ce
pays qui s’affiche comme le pays des contrastes.
Il est important de s’informer, d’observer et d’écouter pour
apprendre à connaître ce pays. Tant de choses sont différentes, tout se négocie
même l’échange de l’argent!
Les automobilistes roulent à toute vitesse avec de belles voitures
modernes qui côtoient sur les routes de vieux tacots qui tombent de toute
évidence en ruine...
Les paysages passent des côtes de la mer vers des plateaux et des
zones de sécheresse.
Ils ont des îles aux plages magnifiques parfois désertiques et des
montagnes luxuriantes.
Il y a la pauvreté et la richesse avec une classe moyenne peu
nombreuse.
Il y a des maisons somptueuses aux terrasses paysagées et les petites
maisons faites de divers matériaux récupérés, entassées les unes sur les
autres.
Il y a ces villes telle Caracas qui bouillonnent de monde et ces
grands espaces inhabités faits de silence et de nature paisible.
Il y a cette jovialité, cet accueil chaleureux de la population et
pourtant des règles de sécurité sont impératives dans nos interactions avec
eux.
Le coût de la vie est bas pour nous qui venons des autres pays mais
pour eux, c’est difficile, 40 % de la population ne mange qu’un repas par jour.
Dans les marinas, des agents de sécurité sont présents 24h/24 et les consignes de sécurité sont simples : on se promène au
Venezuela sans bijou de valeur, sans liasse d’argent dans un portefeuille et
sans attirer l’attention. Pour aller faire les emplettes, nous prenons un taxi
à la marina. Ce qui est assez amusant c'est que ces chauffeurs ne travaillent qu’avec les
navigateurs ! Ils sont sympathiques, parlent espagnol et anglais, ils nous
conduisent et nous accompagnent dans les commerces, servent d’interprètes,
négocient à l’occasion les prix pour nous et nous raccompagnent à la marina en
toute sécurité. Ils travaillent sur rendez-vous et connaissent tous les
endroits pour rendre service aux navigateurs. C’est une aide précieuse surtout
pour les débutants en langue espagnole comme nous.
Ici on peut acheter la viande à bon prix. Une petite visite dans une
boucherie moderne nous permet de découvrir comment cela se passe : autour des
tables de travail, des tabourets nous permettent de s’asseoir afin d’observer le
boucher à l’œuvre. Nous achetons le filet mignon en entier et devant nous il
l’apprête selon nos goûts, en filet, en cubes, en rôti ou haché. C’est un vrai
régal qui nous attend.
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Puerto La Cruz,cité lacustre ? |
La vie au Venezuela
n'est pas faite pour les voileux , surtout étrangers. Tout est compliqué ,
surtout quand comme nous ne connaissons pas la langue (Barbara s’entraîne à
Assimil !)
L'obtention de bolivars
tout d'abord . La monnaie a été divisé par 1000 , ce qui n'est pas un problème
; mais surtout il y a un contrôle des changes. Pas question d'utiliser une
carte de crédit pour retirer de l'argent .De toute façon l'usage de la carte de
crédit serait très coûteux , car le change serait fait au cours officiel de 2,5
bolivars (bolos) pour 1 euro. Au marché « gris » ( chez l'agent
chargé des formalités ), le taux est cette année de 11 bolos pour un euro, soit pour nous 1
bolo égale un euro environ .La vie est moins chère au taux gris , mais elle
serait beaucoup plus chère au taux officiel.
Quelques exemples de
prix : le kilo de fruits et de légumes tourne autour de 8/10 euros le kg , les
pommes de terre sont plus chères que les tomates!
le peu que nous avons
vu de la ville avec nos courses en taxi ne donne pas l'envie de se promener dans la ville
qui est pour ce que nous avons vu moche : de grandes artères sales et mal
entretenues, des maisons qui semblent être soit en cours de construction, soit
en cours de démolition, des grands buildings implantés au milieu de presque
bidonvilles; mais nous n'avons pas été sur le paseo Colon qui serait la belle
avenue de PLC
Ce n’est pas que nous aimions particulièrement les marinas, mais sur le continent venezuelien, il est fortement déconseillé de rester en mouillage forain à cause de l’insécurité. Mais aux iles il n'y a pas de problèmes : la Blanquilla, la Tortuga, l'archipel des Roquès et des Avès.
Nous nous rendons vite compte que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles car au bout de chaque ponton, un vigile veille avec……une arme à la ceinture. Il y a même des miradors!!!!!
Nous sommes plus ou moins coincés dans la marina.Nous avons pris l’annexe tout de même pour aller dans la cité lacustre où il y a le grand centre commercial.
Nous avons fait à peu près ¾ d’heure en annexe et là nous découvrons un monde à part...des centaines de demeures luxueuses longent les bras de mer avec bateaux (et pas petits!) mouillés à leurs pontons personnels. Nous arrivons à un immense centre commercial, rempli de boutiques (même un Mac’Do!) et un grand super marché très bien achalandé. Nous y faisons quelques courses
Pendant tout ce parcours nous voyons des gardes et de la sécurité partout! Rassurant!!Autour de la marina le monde ici n’a rien à voir avec ce que nous avons vu hier : maisons pas finies ou en ruines, grilles à toutes les portes et fenêtres (quand il y’en a!), enfants jouant dans la rue pieds nus.
Le vrai Venezuela c’est malheureusement aussi cela : « les barios », c'est-à-dire les bidonvilles !
La marina abrite beaucoup d'oiseaux
Marina, marina et encore marina.
Pas très joyeux tout cela, mais nous sommes bloqués pour nos papiers de régularité d'entrée sur le territoire. José, qui vit là depuis plus de vingt années (un ancien du Club Med), toujours, très élégant, au sens propre comme au sens figuré, qui parle français et espagnol et qui tient une sorte d'agence de voyage, et il s'occupe aussi, pour les bateaux, de tout ce qui est administratif, organisation de voyage à l'intérieur du pays, billets d'avion à prix compétitifs et aussi de procurer de l'argent aux étrangers (il y a deux marchés de l'argent ; le bolivar des banques et le bolivar du marché parallèle, cela passe du simple au double!!) Nous sommes allés dans le quartier riche de Puerto La Cruz (riche n'est pas un vain mot, superbes villas, voitures de luxe,vedettes et yachts ,...) . Hugo Chavez (président du Venez) qui est en train de se faire soigner d'un cancer à Cuba.........et qui s'entoure de plus en plus de Cubains (il n'a plus confiance en personne même pas en sa famille!!) a grand peur de ne pas être réélu en 2012, ce qui met une ambiance vraiment particulière avec les élections qui approchent à l'automne...cependant, aux dernières nouvelles, comme il doublé le salaires fonctionnaires contre leur engagement à le nommer président à vie, i ne devrait pas ya avoir de mouvement particulier. Plus fort que Sarko et Hollande réunis! Baléze le mec, comme dans la chanson de Bernard Lavilliers!
Interprète :Bernard Lavilliers
Album :Samedi Soir A Beyrouth Genre :Variété française
Écouter un extrait mp3 de cette musique
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Durée : 03:33 Date de sortie : 18 Janvier 2008
Paroles de la chanson Balèze :
En ces temps là les amis, j'me prenais pas la tête,
J'avais des potes au FMI et on faisait la fête,
Y'avait des pays tropicaux qui se couvraient de dettes,
qu'on achetait à crédit les entreprises avec,
(refrain :)
On vivait tous à Miami,
c'était carrément le paradis,
le développement garanti,
V'la le balèze, Hugo Chavez,
En ce temps là mes amis pour les matières premières,
On se faisait pas de soucis, on achetait des terres,
Les républiques démocratiques étaient toutes bananières,
les conseillers économiques venaient du secret militaire,
refrain
C'est qui ce gros bonhomme assis sur ses pipelines ?
qui vient rompre nos accords et nous couper les vannes,
c'était ma part d'or noir mon Vénézuela,
mais mon bizness s'arrêtera pas à Coca-cola,
C'est qui ce gros bonhomme qui dit non aux Usa ?
et qui en prime serre la pogne des boss de Cuba ?
faudrait qu'il se rentre dans la trogne que ça se passera pas comme ça,
si Miami le cogne, il finira comme Noriega,
Faut qu'on le fasse tomber de sa chaise, Hugo Chavez...
Les consultants des multi' m'ont dit faut faire avec,
On peut pas être de partout, chez les afghans, les ouzbeks,
les irakiens, le hamas et les israéliens, les talibans les ruskoffs et les indonésiens,
On était à Miami et ça sentait le roussi,
nationalisé par qui ?
attention...
V'la le balèze, Hugo Chavez
Pendant que tous les GI tournaient sur l'axe du mal,
le pétrole et le cuivre profitaient pour se faire la malle,
le diamant, les émeraudes, le bauxite, le fer, le Zinc,
l'or, l'uranium,
ça devenait un truc de dingue,
On a vraiment rien compris,
on se planque Miami,
je vous ai pas vus, j'ai rien dit,
V'la le balèze, Hugo Chavez
Lire la suite: http://www.greatsong.net/PAROLES-BERNARD-LAVILLIERS,BALEZE,104721162.html
sinon il y a du mauvais temps qui se prépare avec l'arrivée de trois ondes tropicales qui vont se fondre en une tempête tropicale voire plus ce weekend
voici la photo satellite de ce 31 juillet
Donc, je pense qu'il est ptéférable de prolonger en marina ici le temps que ça passe, même si on est prêt...
à suivre...