vendredi 14 juillet 2006

LE MAITRE DE BALLANTRAE

C'est Antoine Decaunes qui en a parlé l'autre jour à la radio



Le Maître de Ballantrae
Couverture de la première édition







Auteur
Genre
Version originale
Titre original
The Master of Ballantrae: A Winter's Tale
Éditeur original
Cassel and Company
Langue originale
Pays d'origine
Lieu de parution original
Date de parution originale
Version française
Traducteur
Lieu de parution
Paris
Éditeur
La Sirène
Date de parution

Le Maître de Ballantrae (The Master of Ballantrae) est un roman d'aventures de l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson.




L'auteur commence à l’écrire dans les Adirondacks, durant l’hiver 1887, alors qu’il vient de relire The Phantom Ship de Frederick Marryat[1], écrivain de la mer, des conflits familiaux et du statut social. Le récit paraît tout d'abord dans la revue américaine Scribner's Magazine, sous forme d'un feuilleton en douze épisodes, de novembre 1888 à octobre 1889. La publication de l'œuvre en volumes, sous le titre The Master of Ballantrae: A Winter's Tale (Le Maître de Ballantrae : un conte d'hiver), a lieu le 20 septembre 1889[2].

Synopsis

En Écosse, au XVIIIe siècle, au manoir des Durrisdeer, vivent les deux frères Durie : James, le Maître[3] de Ballantrae, l'aîné de la famille, est un libertin calculateur, ambitieux, amoral, mais charismatique et respecté ; Henry, le cadet, est quant à lui modéré, plus vertueux, mais injustement mal-aimé.
En 1745, le pays est plongé dans une guerre civile opposant les jacobites, partisans du prétendant Jacques François Stuart, à l’armée du roi en place, George II. Par opportunisme, James souhaite soutenir la cause des rebelles, malgré l'avis contraire de son père et de son frère. Ces derniers pensent qu'en tant qu'aîné, il devrait rester au manoir afin de montrer sa fidélité au roi George ; et que c'est plutôt à Henry de s'engager auprès des jacobites. James scelle son destin et celui des Durrisdeer en allant malgré tout combattre aux côtés du prince Charles. Le 16 avril 1746, la célèbre bataille de Culloden voit l’écrasement de la rébellion jacobite et James est présumé mort. Ayant en fait survécu, le Maître conçoit alors une haine féroce à l'encontre de Henry, auquel il reproche sa disgrâce et la spoliation de ses biens. Dès lors, et tout au long de son existence, James n'aura de cesse de persécuter son frère. Au début, Henry endurera toutes les humiliations. Puis il finira dévoré par cette même haine qui anime son frère. L'ultime confrontation se terminera tragiquement, au cœur de la forêt sauvage des Adirondacks.

Thèmes

  • Six ans après la publication de L'Île au trésor (Treasure Island, 1883) et trois ans après celle de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, 1886), Stevenson reprend ici tous les thèmes ayant contribué au succès de ces deux ouvrages.
  • Les prénoms des deux frères ennemis forment un hommage de la part de Stevenson à son grand ami, l'écrivain Henry James.

Publication

L'édition originale contenait ce que Stevenson qualifia lui-même de « bourde inconcevable », d'« exagération à faire frémir Hugo ». En effet, à l'issue du duel entre les deux frères (chapitre V), Mrs Henry enfonçait jusqu'à la garde l'épée de son mari dans le sol gelé. Dans une lettre adressée à Marcel Schwob, Stevenson demande au traducteur de corriger ce passage afin de le rendre plus plausible[4].

Accueil critique

Après L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde qui l’a consacré en 1886, Stevenson publie cinq livres d’un retentissement moindre, donnant à penser que son talent décline. Le Maître de Ballantrae est salué comme un brillant retour : on retrouve le suspense et l’exotisme de L’Île au trésor, la complexité psychologique de Dr Jekyll et Mr Hyde, et surtout un remarquable art de la construction du récit[5]. Peu connu du grand public, ce livre contiendrait, selon les critiques, les scènes les plus puissantes jamais écrites par Stevenson. Le Maître de Ballantrae est généralement considéré comme le chef-d’œuvre de son auteur — exception faite des derniers chapitres, que la critique anglaise a dénoncés pour faibles et invraisemblables[6]. The Times estime que peu de livres approchent à ce point de la perfection[5]. Henry James partage cet enthousiasme, affirmant dans une lettre à l’auteur que ce « pur joyau » lui aurait procuré « l’émoi le plus intense » de sa vie littéraire[7].




André Gide se plaint d’avoir du mal à en achever la lecture : « Curieux livre, où tout est excellent, mais hétérogène, au point qu’il semble la carte d’échantillons de tout ce où peut exceller Stevenson »[8].




Certains critiques dénoncent le côté sombre du livre, parfois à la limite du morbide. D’autres, au contraire, sont sensibles à la dimension nouvelle que confère au roman d’aventures l’apport du tragique[5].

Bertolt Brecht souligne l’extraordinaire originalité de la narration. Par exemple, le personnage central (le Maître de Ballantrae) nous est surtout connu par le témoignage d’une personne qui lui est profondément hostile (l’intendant MacKellar, narrateur principal). Autre originalité, on sait qu’un roman d’aventures vit exclusivement de la sympathie que le lecteur éprouve pour l’aventurier. Or, ici, la sympathie est très péniblement acquise[9].




Enfin, le cheminement du narrateur ne laisse pas les critiques indifférents. À la première page de son récit, l'intendant MacKellar affirme écrire dans le but de réhabiliter Henry, le plus jeune des frères, la victime. Et, en effet, dans la plus grande partie du livre, il prend résolument le parti de Henry : on le voit longtemps batailler, homme de raison, contre l’aveuglement passionnel du père et de l’épouse, subjugués par le criminel. Puis MacKellar se laisse prendre lui aussi, peu à peu, au charme pervers de l’aîné. Et les deux épitaphes qu’il dédie aux deux frères, à la dernière page, ne laissent aucun doute sur la transformation qui s’est opérée en lui[10]. Comme le dit Michel Le Bris, parlant de la théorie littéraire de Stevenson : « Il ne s'agit pas d'interpréter autrui, mais de manifester l'évidence de son étrangeté, étrangeté constitutive de votre propre mystère. Car vous écrivez toujours sur l'étranger qui est en vous... c'est peut-être même l'étranger qui est en vous qui écrit ! »[11].

Adaptations


Notes et références

  1. Jean Echenoz, « La nuit dans les Adirondacks », in Robert Louis Stevenson, Le Maître de Ballantrae, Gallimard, coll. « folio classique », 2000 (ISBN 2-07-040354-8), p. 325
  2. Date de l’édition Cassel and Company, Londres, Paris, New York, Melbourne. L’édition américaine de Charles Scribner’s Sons paraît le lendemain, 21 septembre. Sumner & Stillman [archive]. La date du 20 septembre 1889 est, dans le livre, celle de l’ouverture du paquet contenant le manuscrit de MacKellar, p. 29 de l’édition « folio classique ».
  3. Le terme « Maître » (« Master » en anglais) est le titre porté par le fils aîné dans certaines familles écossaises.
  4. Lettre à Marcel Schwob (Sydney, 19 janvier 1891, in The Letters of Robert Louis Stevenson, Volume 2, Chapter XI).
  5. a, b et c Alain Jumeau, « Notice », in Robert Louis Stevenson, op. cit., p. 342.
  6. Le Nouveau Dictionnaire des œuvres, vol. IV, Bompiani et Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1994 (ISBN 2221900960), p. 4329 . Jean Echenoz parle d’une « fin splendidement mal foutue [...] pleine de rustines et de chevilles narratives ». Jean Echenoz, id., p. 331.
  7. Cité par Jean Echenoz, id., p. 330.
  8. André Gide, Journal : 1889-1939, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1951, p. 393
  9. Bertolt Brecht, Berliner Börser-Courier, 19 mai 1925.
  10. Alain Jumeau, « Introduction », dans Robert Louis Stevenson, op. cit. p. 19 et 20.
  11. Recueilli par Thomas Régnier, « Stevenson et Le Bris », 6 août 2001, sur parutions.com [archive].
 

dimanche 25 juin 2006

CURAçAO

!
Curaçao 
C'est avec regret que nous quittons Bonaire pour affronter le véritable délire administratif de cette capitale des Antilles hollandaises.
Nous imaginions arriver dans une île "européenne", et c'est dans un univers sorti tout droit de l'univers Kafkaïen que nous débarquons.

Essayez de vous représenter une toute petite île peuplée de quelques milliers d'habitants et dépendant de la Hollande où il vous faut suivre un vrai parcours du combattant pour être en règle : douanes, immigration (mer), affaires maritimes qui vous renvoient à l'immigration pour cause de mauvais tampon ...
Ensuite, quelques jours plus tard, munis de votre billet d'avion pour Paris, il vous faut retourner à l'immigration (mer) puis aller à l'aéroport munis du bon tampon faire viser votre passeport à l'immigration "air" et tout cela avec une lettre certifiant que le bateau est sous la responsabilité d'une marina !!! Le pire est qu'au retour il faut tout refaire à l'envers ...
Vous avez dit Kafka ?
Une précision : tout ces bureaux ont "oublié" d'être regroupés et se situent à une heure de Spanish Water le seul mouillage "libre" de l'île. Bref vous l'avez compris : une escale originale !
Le point positif est la charme de la vieille ville de Willemstadt, appelée aussi la "petite Amsterdam des tropiques".



mardi 16 mai 2006

SOUVENIRS DE CUBA 2006







CUBA


L’île de CUBA est la plus grande de toutes les îles des  Antilles.

En forme de crocodile, elle est l' île aux 20 millions de palmiers (palma real = palmier royal).

Nous avons visité Cuba en bus et en voiture.
Les bus sont très bien équipés et une seule compagnie
( Viazul) transporte les touristes à travers l’île, quelquefois
il est possible de voyager dans un bus réservé aux cubains
mais au prix  touriste.

Pour comprendre, il faut savoir qu’à Cuba il y a deux monnaies
différentes et officielles, le CUC (le peso convertible) pour les touristes
et l’achat des boissons, et le peso cubain pour acheter au marché municipal
les fruits et les légumes, le pain mais avec une très grande discrétion
et beaucoup de restrictions.

Nous avons dormi dans des « casa particular », c'est-à-dire chez l’habitant.
Solution à la fois plus économique (25 CUC contre 130 CUC à l’hôtel) et très conviviale.

L’accueil a toujours été 3 étoiles et a donné lieu à des échanges formidables
(parties de dominos à Trinidad avec Luis et sa famille).

C’est une île intéressante qui vaut le détour à pied comme en bateau.

La vie des cubains n’est pas toujours facile bien qu’ils ne soient pas malheureux,
les langues ont quelques difficultés 50 ans après à se délier mais il faut respecter
leur socialisme qui donne du travail et de la nourriture à tous

CUBA : l'île

 
C’est à  CIENFUEGOS qu’a commencé notre visite terrestre de Cuba.
Cienfuegos est la ville dans laquelle on peut trouver le plus DSCN0381
grand nombre de voitures tractées par des chevaux.
Elles circulent sur le boulevard principal et prennent
des rues perpendiculaires si nécessaire, mais comme
tout à Cuba, le transport de passagers e
st très règlementé.

Grâce à son ouverture sur la mer des Caraïbes avec la  Bahia de Cienfuegos on la surnomme « PERLE DU SUD ».
Son centre ville historique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2005.
L’architecture est du XIXème siècle, certaines façades sont en restauration sur le Prado, l’arrière du bâtiment n’existe quelquefois plus.
La visite de la ville évolue entre la place José MARTI et la marina à travers des rues et des avenues perpendiculaires.


LA HAVANE.

Capitale de Cuba, c’est une ville où le beau et splendide se mélange au décrépi et terne.
Tout se visite à la Havane.
La Habana vieja (la vieille Havane) avec la place aux Armes,
la place de la Cathédrale, les rues de  ce quartier parmi
les quelles on peut s’arrêter boire un « Mojito »
(sucre, citron, menthe fraîche, eau gazeuse, rhum Havana Club)DSCN0522 à la Bodeguita del Medio devenu célèbre grâce entre autre à Ernest Hemingway.

Centro Habana (centre de la Havane) où l’on trouve le monumental CAPITOLIO NACIONAL qui est l’un des plus riches édifices
de la Havane sur le plan architectural.
Derrière  le Capitole nous avons visité la manufacture
de cigares PARTAGAS qui fabrique tous les différents
cigares cubains (Cohiba, Montécristo…)

La visite continue par le musée de la REVOLUTION et le pavillon GRANMA véritable sanctuaire de la Révolution cubaine.
Au hasard des rues nous passons devant l’immeuble BACARDI, l’hôtelDSCN0604 d’Angleterre, l’hôtel Sevilla.
Nous avons logé à la Havane chez ISABEL, une hôte formidable et une mine d’informations pour la suite de notre voyage, au pied du PRADO ou Paseo MARTI, beau boulevard qui débute au bas du MALECON face au castel EL MORO.
Promenade sur le Malecon en fin de journée pour admirer le coucher de soleil  et les reflets des rayons sur les façades bigarrées.

Autre lieu symbolique, la place de LA REVOLUTION
et le mémorial José MARTI.



VINALES.

C’est en voiture de location que nous avons sillonné le nord ouest de l’île.
Un arrêt aux « LAS TERRAZAS » réserve biosphère approuvée  par l’Unesco à Cuba : reserva Sierra del Rosario et aux Banos del San Juan,
ainsi que la visite de l’Orquideario Soroa où l’on découvreDSCN0856
700 espèces d’orchidées et 6000 plantes ornementales.


Nous arrivons à Vinales (prononcez vignales) dans l’après midi, nous prenons possession de notre chambre dans une charmante
famille avec une excellente cuisinière.
Le lendemain matin visite de la vallée, des plantations
de tabac et de la caverna Santo Tomas, avec Rolando,
jeune étudiant payé par l’état en tant que guide officiel. DSCN0884

L’après midi ambiance combat de coqs en pleine campagne.
Séjour frais, agréable et enrichissant.

MATANZAS et VARADERO.

Varadero lieu touristique par excellence, un après midi nous a suffit pour marcher, prendre un bain sur la très belle plage atlantique et flâner dans le parc JOSONE.

Matanzas, à quelques kilomètres, est la petite sœur pauvreDSCN1112
de Varadero car moins touristique mais bien pratique pour
se loger à moindre prix. Elle est néanmoins la ville aux
21 ponts et rassemble une belle collection de vieux véhicules
de pompiers au parc de los « bomberos ».


TRINIDAD.

Ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Elle est un véritable musée de plein air cubain,DSCN1163
avec ses rues pavées, ses maisons coloniales
de couleurs chatoyantes très bien entretenues
et son chapelé d’églises.

Nous avons pris le train à vapeur 1552 d’origine russe
pour visiter la vallée de Los Ingenios jusqu’à Iznaga.

Nous avons dégusté la boisson locale le CANCHACHARA à base de miel, de rhum, de citron et d’eau.

Nos deux soirées chez l’habitant ont été occupées
par l’apprentissage du jeu de domino cubain,
entrecoupées de conversations très passionnantesDSCN1354
sur notre vie en bateau et leur vie à Cuba.


Nous gardons un excellent souvenir de Trinidad.


CAMAGUEY.

Nous retiendrons de cette halte la « casa natal de Ignacio AGRAMONTE »
et une nuit passée à la casa de la TROVA où les orchestres
de « son » cubain nous ont transporté dans des rythmesDSCN1384
de salsa endiablés.


SANTA CLARA.

L’émotion, l’émotion partout, avec le monument dédié au CHE. Visite du musée qui retrace la vie d’ERNESTO GUEVARA et le mausolée où reposent ses restes ainsi que ceux de certains de ses compagnons de lutte en Bolivie.DSCN1461


Visite du site « la toma del tren blindado » dédié à l’attaque du train blindé de Batista par EL CHE qui a été essentielle pour la victoire de la révolution le 29 décembre 1958.

SANTIAGO DE CUBA.

Deuxième ville du pays, riche en architecture avec la casa de Diego VELASQUEZ,
la plus ancienne demeure de Cuba.
Visite de la caserne de la MONCADA  qui le 26 juillet 1953 sonne les prémisses de la révolution socialiste.
Arrêt à « l’ayuntamiento » (hôtel de ville),
de son balcon le 1er janvier 1959 Fidel CASTRO
annonce le succès de la révolution. DSCN1621


Le marché municipal est pour nous un bon lieu d’approvisionnement en fruits et légumes où nous dépenserons nos derniers pesos cubano.
Santiago de Cuba c’est la musique, la culture et également le haut lieu de la rébellion.


Il faut se rendre à Cuba l’esprit ouvert .
De toutes les façons on ne repart pas intact de CUBA

CUBA : Plaisance


Cuba, l’île aux 6 000 kilomètres de côtes.
Des milliers d’îlots et de récifs coralliens composent plusieurs archipels, pour la plupart inhabités.
Nous allons suivre la côte sud jusqu’à Santiago de Cuba.
CAYO LARGO position : 21°37N et 81°34W DSCN0249
Nous arrivons le 1er mars à cayo Largo qui fait parti de l’archipel de Canarreos, situé au centre de la côte sud, à la marina de Puertosol. L’étrave de Eolis fend une eau cristalline jusqu’au port et dans le port.
Cette vision à notre arrivée nous fait rapidement oublier les cinq jours de navigation depuis San Andres, au près avec une grosse houle et pas mal de courant contraire, soit 609 nM (1128km) pas très agréables.
A notre arrivée les autorités défilent. Il faut immédiatement s’habituer à ce joyeux ballet, qui sera toujours de circonstance à chacun de nos arrêts dans un port ou dans un mouillage habité jusqu’à notre sortie internationale à Santiago de Cuba.
Pour résumer, le médecin, le vétérinaire, les douanes et le chien, l’immigration, la garde frontière, le ministère de l’agriculture et les affaires portuaires. Tout ce beau monde défile dans la bonne humeur et la courtoisie sur le bateau . Nous profitons de la marina pour faire quelques petites réparations sur le génois (voilDSCN0321e d'avant), pour dessaler et sécher le bateau

Cayo Largo est une île exclusivement touristique.
Plusieurs avions par jour atterrissent et décollent
et deux compagnies de location de bateaux naviguent
entre Cienfuegos et cayo Largo chaque semaine.

L’équipage reposé, nous allons au mouillage de la SIRENA au bord d’une
plage de sable blanc et nous apprécions le coucher de soleil.
Cette boule de feu passe du jaune or au blond puis à l’orange en teintant le ciel en rouge.




CAYO DE DIOS position: 21°38N et 81°11W
Bon arrêt entre cayo Largo et Cienfuegos, il partage la distaDSCN0351nce en deux
et il permet de remplir le réfrigérateur.
Mouillage dans du sable proche de beaux rochers dans lesquels avec
notre matériel nous nageons et profitons de la beauté des fonds.
Nous tenons à vous préciser que "la langouste de Cuba"
n’est pas qu’une publicité alléchante à la télévision,
c’est aussi la réalité, il y a partout et de belle taille.

CIENFUEGOS position GPS 22°07,540N et 80°27,161W
Port dans une baie naturelle très bien protégée. L’accueil est assuré par les autorités,
tout se passe bien est c’est très sympathique.
La ville offre quelques possibilités de ravitaillement et de produits frais au marché municipal
et des services tels que la laverie et avec beaucoup de patience Internet tout proche.
C’est ici que nous laissons Eolis III pendant notre visite touristique de l’île.

ARCHIPEL DES JARDINS DE LA REINE.
La plupart des mouillages sont dans la mangrove, très bien protégés, les eaux sont moins claires,
les plages très rares, comme les bateaux que nous croiserons.
Mouillage d'ENSAMADA COBALLONES proche de la ville de Casilda.
Position: 21°43,325N et 79°52,692W.
Première navigation dans peu d'eau. La baie est immense, très calme tout va bien et nous passons une bonne nuit.
Mouillage de Cayo ZAZA de FUERA, position: 21°27,917N et 79°34,459W.
Mouillage de Cayo BRETON, positionDSCN1554: 21°07,138N et 79°27,534W.
Deux arrêts agréables pour la nuit.
Mouillage de cayo CUERVO, position: 21°04,400N et 78°57,374W.
Belle et grande baie très bien protégée. Mouillage agréable, nous nous sommes régalés sous l'eau dans les récifs à l'extérieur du mouillage pendant plusieurs jours.
La pêche a été bonne et les pêcheurs de crevettes ont été généreux,
nous avons échangé une bouteille de "Cubay" contre un seau de crevettes
et de calamars, tout le monde était satisfait.
Mouillage cayo ALGODON GRANDE, position: 21°05,949N et 78°44,070WDSCN1574.
Belle baie entourée de mangroves et de petites plages de sables blanc.
Nous mettons l'annexe à l'eau pour une promenade qui nous conduit au nord
de l'île sur une belle et grande plage où les restes d'un hôtel cuisent au soleil.
Nous profitons de cet arrêt pour plonger dans les récifs de corail  et du calme de la solitude du lieu.
Mouillage cayo CHOCOLATE, position: 21°51,061 et 78°39,223W.
Protection moyenne
Mouillage cayo GRENADA, position: 20°37,410 et 78°14,956W.
Bon mouillage et belle pêche.
Mouillage cayo MEDIA LUNA, position: 20°33,988 et 77°53,368W.
Dernier arrêt des Jardins de la Reine.
Nous retrouvons la côte sud de l'île de Cuba en jetant l'ancre à CABO CRUZ devant un petit village.
Position: 19°54,732N et 77°44,223W
Les autorités viennent nous rendre une petite visite, ils reviendront le lendemain nous rendre les documents tamponnés. Malgré cette visite nous n'avons pas le droit de nous rendre à terre, la raison est simple, nous ne sommes pas dans un port international.
Nous ne cherchons pas à comprendre car c'est impossible!!
Mais nous avons en fin d'après midi la surprise de voir arriver à la nage depuis la mangrove, deux jeunes cubains pour nous proposer du ravitaillement pour plus tard dans la soirée. Le négoce ne se fera que le lendemain car tout le monde est très surveillé, toujours à la nage, le pain, les oeufs, les fruits et les légumes sont livrés emballés dans des sacs en plastique.

nous naviguons  jusqu'à Santiago de Cuba.

MAREA del PORTILLO, position: 19°54,732N et 77°11,080W.DSCN1589
Mouillage dans une baie devant un village, même ballet....
Cependant de l'autre côté de la baie il y a un hôtel et un centre de vacances, nous décidons d'y faire un tour pour éventuellement trouver internet et boire un verre!! Pas de chance rien de tout cela n'est possible, nous rentrons aux bateaux et c'est comme à la maison que nous partageons un "Mojito" et une belle soirée.

SANTIAGO DE CUBA, position: 19°58,992N et 75°52,353W.
C'est au matin que nous arrivons à Santiago après une nuit de navigation entre voiles et moteur le long de la côte.
La "marina"!! est exposée à une pollution extérieure, le pont de Eolis III est marqué  de traces rondes, jaunes et indélébiles . Maintenant comme son équipage Eolis garde une empreinte de son passage à CUBA.
Nous quittons CUBA

CUBA : Slogans

Album: 2 CUBA: slogansCuba ne serait pas Cuba sans ses slogans à la gloire de la révolution et de ses révolutionnaires.

Chaque ville et chaque quartier exhibent  ses banderoles en faveur de la liberté,
mais on est loin du 1er janvier 1959, bien qu’il semble que le temps, pour certains cubains, se soit arrêté ce jour de grande victoire.DSCN1528

Une image du héros persiste  40 ans après sa mort auprès
des cubains même chez ceux qui ne l’ont pas connu : EL CHE.

A chacun d’apprécier et de juger.

CUBA: Véhicules

 


Les routes de Cuba regorgent de toutes sortes de véhicules.

Le symbole est la vieille voiture américaine dans toute sa splendeur.
Elles peuvent être très belles, mais aussi en très mauvais état.

La plupart d’entre elles ont été recyclées depuis la révolution comme taxis appartenant à l’état (plaque d’immatriculation bleue).
D’autres appartiennent à des particuliers (plaque d’immatriculation jaune).


Elles font partie du patrimoine de Cuba et ne peuvent pas sortir du territoire.


Après les américaines qui sont la grande fierté de l’île il y a aussi les importations de l'ex URSS.

Elles évoluent également comme taxis de l’état ou comme voitures particulières.DSCN0670


Les véhicules deux roues avec ou sans moteur sont présents.

Les véhicules à trois roues, side-cars, coco taxi, bici taxi.


Les véhicules volumineux : les camions, le train, les bus pour touristes
avec climatisation, télévision…
Les bus pour cubains qui se nomment les ga-ga (prononcez : oua-oua).

Ces derniers ressemblent à des bus pas très reluisants, DSCN1618
à des remorques tractées par un camion qui s’appelle « CAMEL »
ou à des camions à bestiaux !! (sans commentaire regardez la photo).




Le cheval est un moyen de transport fréquent attelé à de plus ou moins grandes carrioles  en ville pour le déplacement des autochtones, en selle généralement à la campagne.


























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