jeudi 2 juin 2011

LE PREMIER JOUR (Marc Levy)








Résumé de Le premier jour


Livre: Le premier jour
Auteur: Marc Levy

Résumé

Résumé du Premier jour de Marc Lévy. Notre fiche de résumé du Premier jour de Marc Lévy a été rédigée par un professeur de français.

Extrait du résumé

[...] De retour en France, Keira s'installe chez sa sœur. Malgré leurs disputes incessantes, elles sont heureuses de se retrouver. Jeanne emmène Keira au musée du quai Branly où elle travaille et lui présente un collègue, Ivory. Le vieil homme gagne immédiatement la sympathie de l'archéologue. Passionné par le collier que Keira a ramené d'Ethiopie, dont la nature est inconnue, il demande l'autorisation à la jeune femme d'entreprendre des recherches. La pierre du collier n'est pas datable à partir des instruments de calculs traditionnels : elle est trop ancienne. Cependant, il tait cette caractéristique à sa propriétaire, et agit discrètement pour que l'archéologue reprenne ses fouilles et découvre d'autres pierres identiques. En dépit de l'accueil de sa sœur, Keira ne cesse de vouloir rentrer en Ethiopie. Jeanne inscrit secrètement Keira à un concours pour obtenir une bourse, et Keira est sélectionnée. Les deux sœurs répètent pendant de longues semaines la présentation que Keira fera devant le jury sur l'origine du premier homme.

Analyse littéraire sélectionnée


Quatrième de couverture :

Les romans de Marc Levy sont traduits en 41 langues et se sont vendus à plus de 17 millions d’exemplaires à travers le monde.
Le premier jourest son neuvième roman.
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l’on croit savoir de la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue.
Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.


Avis :
41 langues ! Ça fait un peu beaucoup pour un écrivain dont beaucoup disent qu’il écrit mal, non ? Vous vous rendez compte ?

Tous ses livres qui se baladent à travers la planète… Dingue !
Un petit retour sur le résumé de la quatrième :
Adrian est astrophysicien à Londres. Il rêve depuis tout petit de découvrir où commence l’aube.
Keira est archéologue et vit à Paris. La jeune femme n’a qu’un but : trouver le premier homme.
Alors qu’Adrian travaille avec une équipe dans le désert d’Atacama au Chili, il est victime d’un malaise. De son côté, Keira voit tous ses efforts de fouilles anéantis par une tempête de sable. Comme elle n’a plus d’argent pour recommencer à creuser la terre, elle quitte l’Afrique en abandonnant le jeune Harry qu’elle a recueilli après qu’il ait perdu sa mère. Autour de son cou, Keira porte un collier dont le pendentif est une « pierre » noire qui se révélera bizarroïde. C’est Harry qui la lui a offerte. Il l’a trouvée sur une île.
L’aventure peut commencer.
Avec Marc Levy, c’est toujours très simple et très compliqué.

On retrouve le schéma un homme, une femme, Paris, Londres, l’Amérique du sud, l’Afrique, chabada bada.
L’écrivain a toujours une imagination aussi débordante. Elle roule, roule, roule au risque de perdre le lecteur en route sauf qu’au lecteur de Levy, on ne la lui fait pas, il s’accroche. Dans Le premier jour, Marc Levy a réuni tous les ingrédients qui, chez certains, font les bons polars ou les bons thrillers : deux amants poursuivis par des méchants qui veulent régir le monde. Seulement, Marc Levy est Marc Levy : il écrit des romans d’amour et d’aventures. Tout simplement.


Et Le premier jour me direz-vous ? Le premier jour n’échappe pas à la règle. L’histoire d’amour est là -Keira et Adrian s’aiment depuis qu’ils sont adolescents, même s’ils s’étaient perdus de vue pendant quinze ans -, l’amitié indéfectible est bien présente - Adrian finit par apprécier son collègue Walter -, les méchants tuent des innocents alors qu’ils visent les deux héros et le surnaturel surgit au travers d’un « bidule » couleur ébène, le tout agréablement saupoudré d’humour. Grâce au prologue, le lecteur sait déjà qu’il faudra patienter pour connaître la fin de l’histoire en lisant une suite, La première nuit.


Ça fonctionne ? Dire non serait mentir. Le bon public versera sa larme en découvrant la non-fin. Je reprocherai seulement à Marc ses trop longs dialogues wikipédiens - alors qu’on croit l’exposé terminé, il continue - où Keira explique son métier à Adrian, ou inversement, et un certain manque de punch. Comme si certaines scènes du scénario avaient été bâclées. Dommage car Keira et Adrian auraient gagné à être un peu plus épicés. Marc Levyest trop gentil ! Mais, s’il rajoutait du cru, ce ne serait plus Marc Levy

Le premier jour, Marc Levy, Robert Laffont 512 pages


Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu'on croit savoir de la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre


Marc Levy, parfois orthographié Marc Lévy, est un écrivainfrançais né le 16 octobre 1961 à Boulogne-Billancourt en région parisienne et rendu célèbre dès son premier roman, Et si c'était vrai..., succès mondial adapté au cinéma en 2005.


Biographie

Marc Lévy entre à dix-huit ans à la Croix-Rouge, tout d’abord comme secouriste, et y reste six ans. Parallèlement il suit des études de gestion et d’informatique à l’université Paris-Dauphine. En 1983, il crée sa première entreprise, Logitech France. Un an après il s’installe aux États-Unisoù il crée, à San Francisco et dans le Colorado, deux sociétés spécialisées dans l'imagerie de synthèse, Rainbow Images. En 1989, il perd le contrôle de son groupe et démissionne. Il revient à Paris et fonde avec deux amis un cabinet d’architecture de bureau, Eurythmic Cloiselec.

En 2000, son premier roman, Et si c'était vrai, est publié. Il sera traduit en quarante et une langues.


Livres

Paroles de chansons


  • 2004 : Chanson Pour toi écrite pour Jenifer, figurant sur son album, Le Passage
  • 2005 : Chanson Je t'écris écrite pour Grégory Lemarchal, figurant sur son album Je deviens moi
  • 2007 : Chanson T'aimer si mal écrite pour Johnny Hallyday, figurant sur son album Le cœur d'un homme

Collaborations


  • 2011 : Weepers Circus, N'importe où, hors du monde. Il s'agit d'un livre-disque dans lequel participe une quarantaine d'invités aux titres d'auteurs ou d'interprètes: Marc Lévy y signe un texte inédit (non mis en musique) consacré à sa propre interprétation de ce titre énigmatique de "N'importe où, hors du monde".

Court-métrage


  • Novembre 2003 : La Lettre de Nabila, réalisé pour Amnesty International, adapté d'une nouvelle qu'il a co-écrite avec Sophie Fontanel.

Adaptation au cinéma et en bande dessinée


Films adaptés de ses romans



Adaptation en bande dessinée



Réception critique





Marc Levy à Milanen 2008.

Les romans de Marc Lévy bénéficient d'un accueil très diversifié dans la presse. L'écrivain s'est rarement exprimé sur le sujet, sauf pour évoquer parfois le fait que certains critiques parisiens « n'aiment pas les auteurs populaires ». À la sortie du Voleur d'ombres, il s'était emporté à propos des « pseudo-littéraires »,qui qualifient ses œuvres de « romans de plage »ou de « romans de gare », fustigeant la « critique parisienne » qui n'aime pas « les écrivains populaires »[1]. Néanmoins, cela ne concerne pas toute la critique.

Mohammed Aïssasoui du Figaro dit du dernier roman de Marc Levy, « L’étrange voyage de Monsieur Daldry est un voyage initiatique, c’est une quête identitaire. Pour ma part c’est l’un de ses meilleurs romans, parce qu’il touche (…) et puis il va très très loin . »[2] Dans Le Matin, Anne-Sylvie Sprenger écrit « Il y a beaucoup de poésie dans «L’étrange voyage de Monsieur Daldry». Beaucoup d’âme. (…)Dans ce roman tendrement drôle, on retrouve les thèmes chers au romancier où se croisent l’amitié et la romance, l’humilité et le courage, l’amour sincère des autres et l’épanouissement personnel. » [3]Pour Pierre Vavasseur du Parisien, « « C’est bien là le talent de Marc Levy (…), un remarquable conteur ». »[4]

Dans Le Télégramme du 5 août 2010, Philippe Reinhard évoque le personnage principal du Voleur d'ombres en disant que Le héros du Voleur d'ombres rappellait la figure de Holden Caulfield, le héros deL'attrape-cœur de J.-D.Salinger[5]. Emmanuel Hecht de L'Expressdans une chronique du 30 juin 2010 explique que « Rien ne manque de la patte Levy: l'enfance, l'amour et l'amitié (...) plus une once d'humour à la manière de Petit Nicolas de Sempé. » [6]

Sur le site internet du Le Figaro, Aurélia Vertaldi décrit Le Voleur d'ombres comme « un hymne à l'enfance, au rêve et à l'imaginaire »[7].

L'Est Éclair évoque « Un univers merveilleux sur fond d'amour et d'amitié où l'imaginaire transcende le quotidien et les relations entre les personnages. » [8]

A propos des Enfants de la Liberté, Le Temps du 26 mai 2007 parle d'un « best-seller d’utilité publique. Cette lumière braquée sur la Résistance étrangère en France est une raison de se réjouir du succès des Enfants de la Liberté. » Par ailleurs, dans Le Monde du 4 mai 2007, Josyane Savigneau termine son article en expliquant qu' « En ces temps de repli identitaire, on peut assurément être heureux qu'un écrivain promis à de gros tirages écrive que le mot étrangerest une des plus belles promesses du monde. »

François Busnel évoque des livres « cousus de fil blanc et écrits avec 150 mots. C’est comme la série Les Feux de l'amour. On connaît déjà la fin, les émotions sont conditionnées et la morale toujours la même : l’amour est plus fort que la mort et nous nous retrouverons… Il n’y a aucune surprise »[9]. L'Expressdécrit les ingrédients du succès de l'écrivain : « l'enfance, l'amour et l'amitié à la sauce mélo »[10]. Libération décrit son écriture comme« minimaliste, pour ne pas dire minimale », supporté par une narration « des bons sentiments et des happy-end »[11]. Plus favorable à l'auteur, Le Figaro évoque un style visuel et très« cinématographique », lui permettant d'ailleurs d'être facilement courtisé par les producteurs de films car ses romans sont « aisément adaptables »[12].

Le site fluctuat.netreproche à Mes amis mes amours son « absence totale de surprise et de densité » : le travail de l'écrivain pouvant être vu comme« la ligne claire de l'art populaire, l'œuvre qui refuse de vous rendre plus intelligent mais se met exactement et à tout moment à votre hauteur. Le tout est ordonnancé comme une sublime fabrique industrielle de clichés »[13].

Olivier Bruzek, dans L'Express, avoue ne rien avoir compris à Sept jours pour une éternité, dont il relève les clichés et les formules toutes faites (une idée qui« traverse » un esprit ; un ciel « sublime » ;« le plus grand des hasards » ; les mots qui n'ont pas un ordre mais un « ordonnancement »)[14].

Grégoire Leménager, dans Le Nouvel Observateur, qualifie le roman Le Premier jour de « romance sirupeuse écrite au petit bonheur où la« timidité » est forcément « maladive » et où le hasard fait toujours très bien les choses (voir p. 145 : le héros confie à son ami n'avoir jamais oublié une histoire d'amour qu'il a eue quinze ans plus tôt avec une étudiante ; et p. 176 : il la rencontre dans un ascenseur, elle l'embrasse dans la minute) ». Le critique n'y voit qu'un« précis de morale de supérette qui nous enseigne que "l'enfant que l'on a été reste à jamais en soi", que "l'amitié ne se construit pas sans preuves de confiance", qu'"un monde parfait" serait "un monde libre" ». L'histoire, « à dormir debout »,est résumé d'une formule lapidaire : « plus débile, tu meurs »[15].

Le style de Marc Lévy a été parodié par Pascal Fioretto dans le pastiche Et si c'était niais ?[16], et a fait l'objet d'une analyse critique et ironique dans Le Jourde & Naulleau.

Notes et références


  1. AFP, « Avant la sortie du "Voleur d'ombres", Marc Lévy fustige les "pseudo-littéraires" », Le Point, 11 octobre 2010. Consulté le 11 octobre 2010
  2. Mohammed Aïssasoui, « Marc Levy "Ce voyage est une quête identitaire" », Le Figaro, 28 avril 2011. Consulté le 28 avril 2011
  3. Anne-Sylvie Sprenger, « L’ode à la vie de Marc Levy », Le Matin, 16 avril 2011. Consulté le 16 avril 2011
  4. Pierre Vavasseur, « Le nouveau puzzle de Marc Levy », Le Parisien, 26 avril 2011. Consulté le 26 avril 2011
  5. Philippe Reinhard, « Marc Lévy. «Je ne cours pas après les prix» », Le Télégramme, 5 août 2010. Consulté le 5 août 2010
  6. Emmanuel Hecht, « Marc Levy, le succès tranquille », L'Express, 29 juin 2010. Consulté le 29 juin 2010
  7. Aurélia Vertaldi, « Marc Lévy : «Ce livre m'a volé un peu de ma part d'ombre» », Le Figaro, 6 juillet 2010. Consulté le 6 juillet 2010
  8. non signé, « Le voleur d'ombres », L'Est_Éclair, 27 juin 2010. Consulté le 27 juin 2010
  9. francesoir.fr
  10. lexpress.fr
  11. liberation.fr
  12. lefigaro.fr
  13. livres.fluctuat.net
  14. lepoint.fr
  15. nouvelobs.com
  16. lexpress.fr

Liens externes






Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Levy ».





vendredi 29 avril 2011

AVENTURE SURVENUE ENTRE LA REP DOM ET PORTO RICO

Nous avons poursuivi notre traversée vers l'est, souvent contre le vent mais aussi en tirant des bords de près. Nous laissons derrière nous l'île dominicaine de Saona et entamons notre première nuit de navigation au bon plein. Cette soirée sera émaillée par un incident difficile à vivre qui fera l'objet d'un article ultérieur. Le lendemain, les côtes de Puerto Rico sont en vue et nous décidons de faire escale dans l'illégalité la plus totale puisque nous ne disposons pas des indispensablesVisas US qui font des USA un pays plus fermé que la Corée du Nord. Bien nous en prit car nous avons mouillé à deux reprises, dans des Cayos déserts et bien sympathiques, pour se reposer d'une traversée parfois éprouvante. Nous décidons de continuer à jouer notre chance crânement et procédons de la même façon aux îles Vierges Espagnoles, également sous tutelle US. Nous poussons même la provocation jusqu'à prendre une bouée sur l'île de Culeibra, destinée à la plongée. Nous n'avons jamais respecté la zone d'exclusion de 3 miles. A part les messages déplaisants des garde-côtes qui ne nous étaient pas adressés sur le 16 de la VHF, nous n'avons rencontré ni costguard, ni marine en hélicoptère... De toute façon, ces règles sont ineptes et donc inacceptables. A bon entendeur... La navigatiuon a été longue malgré ces chouettes escales, moitié à la voile exclusivement, moitié avec l'appui d'un moteur sur des allures de près trop serré.

 

 

vendredi 29 avril 2011





Les Caraïbes, ce n'est pas que des eaux transparentes, des palmiers et des langoustes





Partis de l'île de Saona en République Dominicaine vers Porto Rico, nous entamons une de nos plus longues navigations. Vers 20h00, à environ 40km des côtes dominicaines, nous entendons des cris épouvantables sur notre arrière, dans une nuit d'encre.

La mer est agitée, les enfants regardent un film, nous pensons même que les cris proviennent de la bande originale .

Lorsque Luc braque le spot, nous découvrons avec horreur une vingtaine d’hommes noirs chargés sur une barque minuscule à peine motorisée criant tous en même temps à l’aide en espagnol.

Aucune lumière ne signale ce bateau dans notre périmètre de navigation.

Le temps de ralentir le voilier et de comprendre la situation, ils se cramponnent, tantôt à l’avant, tantôt à l’arrière de notre bateau en marche; nous manquons à plusieurs reprises de les renverser.

Manifestement accompagnés d’un passeur, ils sont apeurés par la houle qui les ballote dans tous les sens.

Ils ne parlent pas anglais mais nous comprenons qu’ils n’ont finalement besoin de rien, pas de problème médical, pas besoin d’essence, …

Par cette mer agitée, sur une embarcation plus que rudimentaire, nous craignons pour leur vie et appelons sur 16 via VHF (numéro d'urgence), les bateaux aux alentours en leur détaillant la situation. Ni les 2 gros paquebots de croisière à portée de vue, ni les gardes côtes de République Dominicaine n’ont daigné répondre à notre appel d’urgence. Tout le monde reste sourd face à cette détresse humaine qu’il est sans doute plus facile d’ignorer.



Nous sommes seuls en pleine mer avec eux, ils continuent à crier et tentent de se rapprocher de notre bateau jusqu’au moment où ils commencent à s’agripper pour monter.

Qu’adviendra-t-il s’ils montent tous à bord ? s’ils nous menacent, voire pire encore ?

Que risquons-nous à transporter des immigrés sur le territoire américain ?

Nous bordons les voiles et partons vers le large craignant pour notre sécurité.

Nous ne sommes pas capables de gérer une telle situation sur notre petit bateau.

En outre, leur demande n'allait apparemment pas dans ce sens.



Bien sûr, nous ne savons pas s’ils sont arrivés au large des côtes américaines de Puerto Rico, ont-ils fait demi-tour tentant leur chance une prochaine fois profitant d’une météo plus clémente ?

Peut-être ne sont-ils jamais arrivés ?

Nous en reparlerons...