samedi 31 mars 2012

L'ENCRE DE L'AMER


L’ENCRE de l’AMER



Quelques mots colorés de gris à l'orange.
 
                    Quelques images pour croire aux mirages.

                                Des pages blanches qui se lisent

                                                       à l’endroit et parlent de l’envers.



Et si vous le souhaitez quelques notes de musique...



" Certains écrivent pour plaire, pour distraire, pour le vulgaire, pour braire, ou bien encore pour contrefaire. J'écris pour ne pas me taire "




Qui suis-je ?
Je suis une femme du monde. Sac au dos, sur mon vélo ou en bateau, j’arpente les chemins de terre et les mers pour aller voir ailleurs. Pour humer, sentir et toucher les vies de là-bas, les transporter avec moi et en faire des histoires. Des mots que je brode avec du fil d’araignée pour qu’ils résistent au souffle du vent.
Habillés de noir et de blanc, aussi manichéens que le pile et face, mes personnages se rencontrent, se regardent, et quelque chose se passe. Ou se casse. Souriants et désolants, charmants et puants, drôles et pathétiques, amoureux et monstrueux, ils se partagent les lignes et me nourrissent.
Sorties de mon imagination ou inspirées d’un simple fait divers, j’aime raconter ces vies d’ici, de mon pays, de mon temps,… Les vies de là-bas, de l’au-delà, d’un autre temps…
Dans la vie. La vraie. J’aime le thé aux épices, les perles de mimosa, peindre les objets, faire des arabesques, mon Ardèche, les grandes tablées entre amis, écouter Yann Tiersen, photographier les sourires, le rire de mon fils, me déguiser, mon bateau rouge, les bijoux en bois, jouer de l’accordéon et les gâteaux au cacao.
Mais dés la nuit tombée, je pianote sur mon clavier à un rythme effréné car mon truc à moi, au risque de me répéter, c'est d'écrire des histoires et de vous transporter...

V
ROMAN

A l'endroit où elles naissent

Préface Maxime Le Forestier

 Editions Les Nouveaux Auteurs

En librairie le 19 Mai 2011
OYAGE... VOYAGE... Le voyage inspire mes mots. Leranspire. Au fil d

La vie m'emporte, me comble, me berce. Ma vie de bohème me rapproche de la terre, de l'eau, du vent. Et m'éloigne d'internet... D'où cette longue parenthèse sans nouvelle. En voici maintenant quelques-unes...

"A l'endroit où elles naissent" en est aujourd'hui à 14 000 exemplaires vendus ! Merci à vous pour votre soutien et pour ce merveilleux bouche-à-oreille.

Et, grâce à ce roman, je fais partie des 5 finalistes (sur 37 premiers romans) du Prix du Jeune Romancier du salon du livre du Touquet. Résultats mi novembre.


Mon nouveau roman ''Bohémian Rhapsodie" : premier jet terminé. Il me reste l'hiver pour le relire, le retravailler, le remodeler. Pour une publication au printemps 2012.


commentaire en bas des articles ou bien m'écrire à l'adresse suivante : dianepeylin@yahoo.fr
Pour info, ''A l'endroit où elles naissent'' aura un article dans le magazine Marie-Claire du mois d'Octobre et un dans le Femme Actuelle du 19 au 25/09.


TINTINNABULER
 Sonner, résonner comme une clochette, un grelot.
 Anglais : to tintinabulat.
 Pour ce mot merveilleux, il faudra un jour une histoire...


C'est un point.

Un point comme un autre.

Et pourtant, il est si puissant.

C'est le point final, celui qui marque la fin d'un rêve. Un rêve d'écriture maintenant réalité.

Hier soir à 00:34 j'ai mis le point final à ma nouvelle histoire "Bohémian Rhapsodie".
Je suis dans un état second. Comme après une longue nuit de sommeil où les songes étaient tellement réels qu'on a du mal à retrouver la réalité.
Remettre les pieds sur terre, c'est ce que je vais essayer de faire aujourd'hui. Et puis demain, j'imprimerai tous ces mots, toutes ces feuilles, tous ces chapitres. Pour les reprendre un par un. Et faire de la broderie fine.
Je ne résiste pas à l'envie de vous faire lire un extrait. Quelques lignes piquées au milieu de ce nulle part qui bientôt deviendra mon prochain roman.
Adrienne observa son ami qui boudait. Son dos courbé, ses épis sombres qui dépassaient de sa casquette, ses joues pâles, ses pieds en dedans, son air inquiet. La poupée blonde l’aimait bien. Il ressemblait à une figurine désarticulée qu’il fallait placer, guider, recoller et Adrienne, avec ses boucles d’or et ses billes bleues, était une bonne accompagnatrice.
- Quand je serai grande, je serai infirmière. Parce que j’en ai marre du rouge et des pois. Je serai tout en blanc. Ce sera beau.
Englo l’écouta, essaya d’avaler sa salive malgré la boule qui lui nouait le gosier puis, toujours de dos, répondit :
- T’as qu’à devenir une mariée. Comme ça tu seras toute blanche. Et puis tu n’auras pas le sang et les pansements.
Le bonhomme marqua une pause. Il se tourna vers elle. Il se racla la gorge cette fois, pour essayer d’expulser la masse pleine d’angoisse qui l’empêchait de déglutir normalement, se débarrassa d’une toute petite partie et continua :
- Si tu veux, tu peux… te marier avec moi.


Ce week-end une fête pour mon roman. Ma famille, quelques amis, un moment d'émotion intense...


Un texte que j'ai écrit pour l'occasion :







ICI, A L'ENDROIT OÙ JE SUIS NÉE


Ici, entre les chênes et les cades.



Ici, sur cette colline du bout du monde. De mon monde.

Ici, entortillée au cœur des chemins de mon enfance, je me suis agenouillée. Je n'ai pas prié. Non. Nul besoin de prière pour ce que j'avais à faire.


Mes genoux au contact de l'herbe, je me suis recourbée et j'ai gratté la terre. Mes ongles ont noirci, mes mains ont saigné, mes doigts se sont raidis, mais j'ai continué à gratter encore et encore. Il fallait que je trouve. Que je retrouve. Une à une les vibrations. Que je m'imprègne jusqu'à ce que le soleil s'éteigne.




De cette vie d'ici, j'en voulais des miettes avec moi. Là-bas.


Accroupie près du vieux mûrier, j'ai mis de la terre sur mes paupières... Pour collecter toutes les images qu'elle avait à me confier.

Allongée sur l'herbe mouillée, j'ai enfoui mon visage dans ses brindilles folles... Pour humer tous ses parfums qui m'avaient tant de fois bouleversée.





Et puis le vent s'est levé. Un vent du Nord froid et sauvage. Il m'a fouetté le visage pour me déstabiliser. Mais il ne put rien faire, remplie de toute cette vie, ma vie, je ne pouvais plier. Juste continuer à gratter pour trouver ce que je cherchais.


Le mistral finit par se taire, usé par ma foi indestructible. Le soleil aussi me laissa faire et me confia à la lune. Au milieu de la nuit, accompagnée par le chant des grillons de ma colline et des grenouilles voisines, je trouvai enfin ce que je cherchais.


Au cœur de ma terre, s'accordant au tempo de mes artères, elles étaient là, écorchées et puissantes.





Mes racines.


Écorchées, car comme toutes les racines de l'univers, elles portaient leur lot de misère et de mystère.


Puissantes, car elles avaient choisi la sève de l'Amour pour faire à la vie un drôle de tour.


Une cigale qui n'avait rien à faire là me fit sursauter. Instinctivement, je me recroquevillai et ramenai à moi celles pour qui je vibrais.


Mes racines dans les bras, je leur laissai le soin de me bercer. Elles me parlèrent beaucoup. De cet ici qui faisait de moi ce que je suis. Là. De vous. De nous. Elles me parlèrent et j'écoutai leurs mots.




Moellon. Maison. Maçon. Maman. Papa. Cheminée. Barquetier. Galet. Eucalyptus. Sisters. Bétonnière. Chapoulière. Vélo. Aldo. Bal. Saucisson. Montselgues. Vache. Cochonnet. Amis. Asperge. Cochonnailles. Coudoulet. Canoë. Danse. Vinezac. Tartine. Piscine. Famille. Jardin. Coulet. Benny Hill. Dînette. Quenelle. Rire. Scrabble. Noël. Anguilles. Feux d'artifices. Marquisette. Fête.


La magie des mots qui pour d'autres ne riment à rien. Qui pour moi sont une ribambelle de refrains.


Au lever du jour, je finis par me relever. Ici.

Ici, entre les acacias et les Gras.

Ici, avec des petits bouts de vous un peu partout.



Ici, à l'endroit où je suis née.



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lundi 26 mars 2012

PARODIES

Carla chante son bilan










la salsa de sarko







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happy birthday Mr President

vendredi 23 mars 2012

DE GUADELOUPE A SAINT MARTIN

 




Nous avons quitté la Guadeloupe et fait scale à Antigua, qui fait partie des Antilles du Nord, les fameuses Leward Islands, les Iles Sous le Vent, ayant quitté la zône des Windward Islands depuis l'île de La Dominique.

 
A Antigua nous changeons radicalement d'ambiance ...c'est ici le rendez-vous de tous les passionnés de la voile, avec prochainement la fameuse et célèbre semaine "Antigua Week" fin avril-début mai.

 
 

A English Harbour nous avons visité le Nelson's Dockyard, c'est-à-dire l'Arsenal de Nelson, au sus-sud-est de l'île : nous comprenons à quel point la situation de ce merveilleux abri, pratiquement invisible du large (à part les mâts qui dépassent!) joua un rôle considérable dans la distribution des cartes en Caraîbe ...
 
Lors de sa construction , vers 1784, le capitaine Horatio Nelson y commandait l'escadre des Leeward Islands, càd les Iles sous le Vent britanniques. Il avait alors sous ses ordres son meilleur ami, le jeune et futur roi Guillaume IV, qui devait ensuite assister à son mariage avec Frances Nisbet dans l'île voisine de Névis (on peut consulter le registre!). On peut comparer avec son ennemi juré qui épousa lui aussi une créole , une certaine Joséphine... Remarquablement restauré dans son site d'origine avec les vieux canons qui protègent autant que les hautes collines ...Un des points forts d'Antigua à ne surtout pas manquer : le trés beau Musée
 
A l'entrée de English Harbour se dresse les fameuses "pillars of Hercules",sortes de tuyaux d'orgue gigantesques d'une vingtaine de mètres de hauteur et qui marquent la pointe sud-est du port.
  

 
 
 
 
 
 
 
C'est ensuite le contraste entre le golfe pour milliardaires du Mill Reef Club et une bonne cinquantaine d'hôtels de luxe accrochés dans les sites les plus remarquables - un aéroport pour Jumbojets et des installations de la Nasa destinées (autrefois) à surveiller d'ici les vols spatiaux et à guider le "splashdown" des cabines Gemini ou Apollo un peu plus haut dans l'Atlantique!
 
Antigua, frottée au progrès, a pris franchement le parti de se "farder" selon les critères de que nous appelons "la civilisation des loisirs"!!!...
 
c'est chic, friqué, select, en un mot : so british!

Ce qui frappe c'est l'absence de cocotiers, la sécheresse des terres, aucune verdure .... Quelle différence avec la Guadeloupe si verte et luxuriante!
 

Nous voici maintenant dans l’île de Saint Martin qui est coupée "virtuellement " en deux entre la France et la Hollande! Mais, contrairement aux autres îles indépendantes, Saint-Martin a peu de racines françaises car la plupart des colons quittèrent l'île au moment de l abolition de l'esclavage et furent remplacés par des planteurs anglo-saxons et quelques suédois qui louèrent leurs terrains.
 
Nous sommes à l'ancre dans la jolie baie de Marigot où nous pouvons nous baigner car l' eau y vraiment trés claire... et pourtant il y a des dizaines de bateaux au mouillage !





 
Nous mettrons bientôt le cap au sud en direction de  notre escale préférée : l' île paradisiaque de Barbuda où nous  jouons chaque printemps les Robinson  à pêcher la langouste dans un lagon que nous avons repéré et dont nous sommes souvent les seuls occupants  - un vrai bonheur


lundi 19 mars 2012

LE TALIPOT

A l'occasion de notre visite du Jardin Botanique de Deshaies j'ai appris un nouveau mot : talipot

quézako? 

Tallipot



Description

La hauteur de ce géant peut atteindre 20 à 25 mètres pour un diamètre de la couronne de 15 mètres. Le stipe lui aussi énorme, atteint 2 mètres de diamètre et reste couvert à la base des bases de pétioles.
Les feuilles portées par un pétiole denté, de 4 mètres ont un limbe de 3 à 5 mètres, costapalmé. Le poids d'une de ses immenses feuilles peut atteindre 50 kg.
Il ne fleurit qu'une seule fois au bout de 30 à 80 ans puis meurt : c'est une plante dite monocarpique. La durée de vie dépend des conditions climatiques et édaphiques. Il produit alors la plus importante floraison de tous les palmiers. L'inflorescence peut atteindre 6 à 8 mètres de hauteur et porte des centaines de milliers voire des millions de fleurs.
Les fruits sphériques ont la taille d'une balle de golfe. Il faut un an pour qu'elles atteignent la maturité.


Écologie

Originaire d'Inde (Karnataka et Kérala) et du Sri Lanka, le tallipot est un palmier qui pousse préférentiellement dans les zones relativement sèches de basses altitudes[1].
Il est cultivé en Inde, au Sri Lanka, dans l'Asie du Sud-Est et en Chine, uniquement en zone tropicale.

Utilisation

Au Sri Lanka, ses feuilles ont servi à fabriquer des supports à l'écriture. Ses folioles après avoir suivi une préparation élaborée, sont faciles à graver et se conservent remarquablement bien en climat tropical. On désigne en français ces feuillets employés pour l’écriture des manuscrits de l’Inde et des pays indianisés du Sud-Est asiatique, par le terme de ôle ou olle depuis la fin du XVIIe siècle, par emprunt au tamoul ölei signifiant « feuille ». Divers espèces de palmiers ont été utilisées suivant les régions. Les folioles étaient gravés recto-verso par des moines copistes à l'aide d'un stylet métallique affûté.

 Corypha umbraculifera
Tallipot

 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
 
 
  
  
 
Le tallipot (Corypha umbraculifera) est un palmier géant de la famille des Arecaceae. Il appartient au genre Corypha. On le trouve principalement en Inde (Karnataka, Kérala), au Sri Lanka et en Asie tropicale.
Étymologie : le terme de tallipot est emprunté au malay ālam tālipat, hindi tālpāt, du sanscrit tālapattra « feuille de tala », composé de tāla « palmier » et pattra « feuille ». En anglais, on écrit talipot avec un seul l.