dimanche 27 avril 2014

11.6

François Cluzet est à l'affiche de 11.6, de Philippe Godeau, film inspiré de "l'affaire Toni Musulin", en salles le 3 avril 2013
Toni Musulin était convoyeur de fonds à Lyon depuis 10 ans avant son casse. Le 5 novembre 2009, il détourne son fourgon blindé avec à l'intérieur, 11.6 millions d'Euros (ce chiffre est donc le titre du film) ! Le Lyonnais finit par se rendre à la police quelques jours plus tard et le butin est retrouvé... avec 2.5 millions manquants. Musulin a toujours nié savoir ou se trouvait l'argent et a finalement été condamné à 5 ans de prison en 2010.
11.6 est librement inspiré du livre d'Alice Géraud-Arfi, "Toni 11.6 - Histoire du convoyeur" paru en 2011. La journaliste est une des rares personnes qui a pu approcher Toni Musulin durant son incarcération. Le Lyonnais est effectivement placé à l'isolement, officiellement pour ne pas subir de pressions des autres détenus afin de lui faire révéler la cachette des 2.5 millions jamais retrouvés.


Choix musical de l'invité:
Penny Lane - The Beatles


11.6© Radio France - 2013

VIDEO GAME LANA DEL REY


POUR NE PAS NAVIGUER IDIOT



Voyager : ne pas naviguer idiot

"Ne pas naviguer idiot » :

De plus en plus de gens cherchent à naviguer autrement : à la marge de la recherche, de l’écotourisme, de l’ethnologie, des particuliers ou des associations inventent de nouvelles formes de voyages maritimes, qui ne sont pas sans rappeler celles du siècle des lumières.

Bateau Jolokia © Radio France - 2011












EMPREINTES









                     des centaines de  marins ont laissé ici leur marque et c'est très pittoresque

vendredi 25 avril 2014

DANS SES PETITS SOULIERS...




Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers.






Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers.

La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures

L’ex-conseiller du président Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile. Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet, éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.

 

t Crépin, le saint patron des bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France, un objet de péché !

Pire, le soulier pour hommes est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.

Rendez-vous compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son lieu de travail… !

Le symbole du nanti (socialiste de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château  par un modeste cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le conflit d’intérêts supposé.

 

Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur Morelle pour les souliers de luxe.

Car ce que l’on apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.

A mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet « chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.

Le problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.

Après vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur certains sites vendant à prix discount…  Ce qui, avouons-le, fait un peu désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut fonctionnaire de l’Etat.

Quant aux souliers J.M. Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600 euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore, ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe, exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…

Mais le plus grotesque dans cette histoire, c’est l’image qui est donnée du cireur de souliers et surtout comment ce symbole (un homme assis sur un petit tabouret en train de cirer les chaussures d’un autre homme, le surplombant, assis dans un fauteuil confortable) a été utilisé dans certains journaux pour choquer l’opinion publique.

En effet, le cireur de chaussures de 2014 n’a rien, mais alors vraiment rien à voir avec ce « pauvre hère occupé à cirer et glacer les précieux souliers du puissant » .

Car s’il est un business en plein renouveau et qui fait preuve d’un formidable dynamisme, c’est bien celui des ateliers d’entretien et de patine de souliers masculins qui a littéralement explosé depuis quelques années et a donné naissance à une génération d’entrepreneurs « cireurs-patineurs » dont certains jouissent aujourd’hui d’une notoriété nationale voire internationale.


C’est le cas de Laurent Di Mascio, dans le 17ème arrondissement de Paris, qui cire, bichonne, patine et entretient les souliers de nombreux amateurs de belles chaussures à Paris et dont le business marche très fort (voir le site)
C’est aussi le cas de Paul « Paulus » Bolten à Paris qui est devenu célèbre en France (et ailleurs) pour l’audace et la créativité de ses patines ainsi que pour ses fameuses « soirées glaçage et patine» où de nombreux amateurs se pressent pour s’initier à cet « art ».  Bolten, fort de cette réputation internationale, a même réussi à lancer sa propre ligne de souliers qui commence à faire parler d’elle en dehors de nos frontières (voir le site)
C’est encore le cas de Hom N’Guyen, l’un des noms les plus célèbres de la profession, s’étant fait remarqué pour avoir tatoué un vers des Fleurs du Mal de Baudelaire sur une paire de souliers et pour avoir apporté au domaine un fantastique souffle créatif. Hom est aujourd’hui un artiste peintre accompli et réputé dont les toiles monumentales impressionnent (voir ici)
Enfin, pour en finir avec ce symbole grotesque, les « patineurs-cireurs » d’aujourd’hui ne travaillent quasiment jamais directement aux pieds des clients (hormis dans quelques salons, mais cela tiens plus du folklore) et ont, pour la plupart d’entre eux, une vraie relation et un vrai dialogue de « passionnés » avec leur clientèle.
Quelques paires de Weston et quelques séances de cirage-glaçage facturées généralement entre 10 et 25 euros ne font donc pas de Morelle un « Barry Lindon du 21ème siècle » comme on a pu le lire ici ou là.
Et pour ceux qui souhaiteraient, à la lumière de cette affaire lamentable, en profiter pour en savoir plus sur le formidable secteur du soulier masculin de qualité, nous vous renvoyons vers le guide Parisian Gentleman des souliers masculins (Guide PG des Souliers de Qualité) un guide de passionnés et d’amateurs dans lequel les « fameuses » Davison d’Aquilino Morelle sont définitivement inconnues au bataillon…










mercredi 23 avril 2014

Livre de bord STW

Livre de bord STW
Avril 2014

Sail The World
Chers adhérents :
Voici le premier numéro du « livre de bord STW », qui va vous informer régulièrement de la vie de l'association, des Projets en cours et à venir, et bientôt des navigations de certains d'entre vous, bref de tout ce qui fait l'originalité et la force de SAIL THE WORLD.

Les projets temporaires et les projets permanents :
Comme vous avez pu le lire dans les nouveaux statuts, les commissions ont évoluées vers des Projets Permanents, auxquels s'ajoutent des Projets Temporaires dont le but est de réunir, pour un temps, un certain nombre d'entre vous afin de faire aboutir une idée, un projet pour lequel vous avez un intérêt ou des compétences que vous voulez mettre au service de tous.

Le Projet Temporaire sur la taxe Grecque
Le mois dernier Daniel Conversat (Danielloui) débutait le Projet Temporaire à la suite du travail mené par Ariel Dahan. Il y était rejoint par Claude Peroy (Vent'oses), Eric Petitjean (Seamarie), Michel Perruchot (Yörük) et Pierre Aubineau (Peio64). Ariel Dahan y participe également sur le volet juridique.
Le 8 avril, le mémoire rédigé par le groupe de projet a été envoyé au Premier Ministre et au Ministre des Finances de la République Hellénique, directement au Gouvernement à Athènes, avec mise en copie à l'Ambassade de Grèce en France, à l'Ambassade de France à l'ONU et au Ministère français des Affaires Etrangères en vue de les informer du dialogue. Il est à noter que cette initiative a retenu toute l'attention bienveillante de la FFVoile et du Conseil Supérieur de la navigation de Plaisance et des Sports Nautiques
Vous pouvez retrouver les avancées de ce PT (Projet Temporaire)
ici et retrouvez les documents en cliquant sur ces liens :
Le Projet Temporaire sur les balises de détresses :
Initié par François Michel (Pacolarahm), Frédéric D'Allest (Artimon) et Pierre Merlenghi, à la suite du drame du « Grain de Soleil », ce groupe s'est interrogé sur les aspects techniques et l'intérêt des différentes balises. Un rapport sur ce thème a déjà été mise en ligne sur le forum, Pour le consulter,
cliquez ici.
Deux Projets Temporaires en cours de montage :
  • La foudre et ses conséquences : Qui n'a pas été inquiet en mer en voyant la foudre tomber autour du bateau ? Le foudroiement est en général dévastateur pour l'électronique, voire pire et les moyens de protection préconisés sont plutôt désuets. L'idée est de faire le point sur l'ensemble des solutions de protection et surtout de recueillir des témoignages sur l'efficacité de chacune d'entre-elles, pour à terme, proposer peut-être des solutions du tonnerre pour le bateau et leurs passagers.
    Ce Projet Temporaire est en phase de création, les spécialistes français du domaine sont très intéressés par vos retours sur ce sujet
    http://www.labofoudre.com/
    Un appel à candidature est fait auprès de vous tous pour participer à ce projet qui nous éclair-era tous sur ce foudroyant dossier.

  • Le vieillissement de l'Inox en milieu marin : Le projet est à l'initiative de Philippe Boyer, et Bernard Baroux (Ygern), ancien professeur à l'INP Grenoble.
    L'objectif est de constituer un dossier sur les différents types de corrosions, bien souvent cachées et peuvent être la cause d'un démâtage suite à l'affaiblissement et à la rupture d'éléments du gréement ou de pièces maîtresses.
    A travers ces questions et les réponses apportées vous pourrez mieux déceler ces corrosions sournoises et anticiper ainsi des avaries graves.
    Des conseils pratiques vous seront donnés à partir d'exemples réels.
    Le leitmotiv à ne jamais oublier en mer : Mieux vaut prévenir que guérir !
    Le Projet Permanent « Sciences et Océans »
    Collaboration avec le projet Argonimaux du CNES :
    Carole Beaumont (Caroleb) en charge de ce Projet Permanent vous propose un partenariat avec le projet Argonimaux du Centre National d'études Spatiales pour permettre à votre enfant de participer à leurs missions pédagogiques d'observation d'animaux marins afin de mieux comprendre le mode de vie et les déplacements de ces animaux et l'influence des variations climatiques et de la pollution sur leurs trajets.
    Le CNES organise une rencontre avec les écoles qui participent au projet Argonimaux du 21 au 23 mai 2014 à La Rochelle. Un appel à jumelage sera lancé à cette occasion.
    Un appel vous est lancé, vous qui naviguez avec des enfants, pour que vous les incitiez à participer à cet excellent projet.
    Lien vers présentation globale :
    Argonimaux, un projet pédagogique
    Pour plus d'informations et pour s'inscrire, RDV ici :http://sciencesetoceans-stw.blogs.stw.fr
    Le Projet Permanent « Veille sanitaire dans les pays du monde »
    En collaboration avec AVS (
    Association Voyage et Santé), vous allez avoir très prochainement accès à un service vous informant des épidémies et autres affections en évolution dans les pays que vous pourrez aborder.
    Ce type d'information est très utile pour suivre par exemple le développement ou l'extinction des épidémies de dengue ou de Chikungunya aux Antilles afin de prendre les meilleures précautions.
    Ce service à disposition des adhérents STW, celui-ci sera réactualisé en permanence et concernera tous les pays du monde fréquentés par vos navires.

    Le Projet Permanent « assurances »
    Dans le cadre de notre activité associative, nous avons souhaité qu'un bénévole puisse s'impliquer afin de développer de nouvelles synergies.
    Christophe Allan, qui connait très bien le milieu de l'assurance a décidé de venir en soutien dans cet important dossier. Ancien skipper professionnel et passionné par la navigation depuis son plus jeune âge, il dirige actuellement la société spécialisée dans la géo localisation.
    « Sail The World est très utile pour tous les marins que nous sommes. Je suis heureux, aujourd'hui, de pouvoir apporter ma contribution en cherchant des solutions d'assurances répondant aux projets de tous les amoureux de la mer.»

    Le service de « Routage Météo »
    Lors de notre dernier sondage, vous étiez 83% à montrer votre intérêt par un tel service au sein de l'association. Nous avons entendu votre demande et c'est pourquoi nous allons développer un tel module en collaboration avec le centre de formation. Cet outil qui permettra à chaque plaisancier d'avoir accès aux services d'un routeur professionnel sera un élément de sécurité non négligeable à la disposition de tous.
    Pour tout renseignement, contactez Laurent Marion, responsable du centre de formation.

    Le Projet Permanent « Marinas et Mouillage »
    Francis Giniaux (Istos) initiateur du projet est sur les startings-blocks pour participer à la cure de jeunesse de cette rubrique dans le cadre de la V2 du site.

    Autres informations
    Le développement du site web v2 :
    C'est l'objectif qui nous mobilise !
    Le site développé par Alain Richard va bientôt être remplacé après 15 années de bons et loyaux services. Le système d'exploitation est arrivé en bout de course, il est vital de le remplacer par un système moderne, beaucoup plus souple, beaucoup plus interactif et moins coûteux en développement et en maintenance.
    L'interface sera plus moderne avec des visuels qui ne donneront qu'une envie : naviguer !
    Ce printemps va débuter le grand ménage sur le site stw.fr, le webmaster et l'équipe en place vont se charger d'organiser au mieux cette nouvelle plateforme.

    Les Pavillons :
    Nous avons reçu un magnifique stock de pavillons STW qui ne demandent qu'à battre joyeusement sous vos barres de flèches ! Ils sont beaux et nous n'avons pas hésité à choisir pour vous la meilleure qualité.
    Un petit mail à votre charmante secrétaire Anaïs
    bureau@stw.fr qui se fera un plaisir de vous l'adresser à réception de votre chèque. Vous serez reconnus et appréciés dans les marinas et les mouillages, un bon moyen de se faire rapidement des amis !
    La Vie de l'association :
    Cette année, les finances de l'association sont focalisées sur le développement de cette nouvelle version du site. Daniel Beaumont, votre trésorier est à la manoeuvre.
    Tout ne se fera pas en un jour, les capacités financières de l'association ne le permettent pas, à moins qu'un généreux mécène entende notre appel !
    Le passage de la cotisation à 40 euros, acceptée par tous, est un apport très positif, même s'il faut encore limiter les dépenses, en particulier au niveau des blogs.

    STW soutient Eric Sommer :
    Nous profitons de cette newsletter pour adresser notre soutien à Eric Sommer incarcéré à Ste Lucie depuis plus de deux ans dans des conditions plus que difficiles. Nous soutenons les efforts de sa famille afin qu'il ait un procès équitable très prochainement.

    Nous espérons que ce premier Livre de Bord vous a intéressé. N'hésitez pas à nous apporter toutes vos critiques constructives pour faire évoluer ce document dans le bon sens.
    Nous ne vous avons pas tout dit. Beaucoup de projets nous sont proposés. Nous vous en parlerons dans un prochain numéro.
    Sachez que nous sommes actifs, à la manoeuvre. Le temps est beau, on a envoyé le spinnaker ! L'équipage est motivé avec pour seule envie que nous naviguions tous ensemble à bord de ce beau bateau qui s'appelle STW !
    A bientôt.

    Baptiste Berthelot et l'équipe des rédacteurs
  • Association Sail The World
    21 rue Crucy
    44000 Nantes
    http://www.stw.fr
    +33 (0)2 40 59 38 57bureau@stw.fr
    Tous droits réservés - © Association Sail The World 2014
    Toute publication, utilisation ou diffusion, même partielle du contenu de cet email, doit être autorisée préalablement.

    dimanche 20 avril 2014

    PAQUES

    je viens de llire RAPA-NUI , un roman de Leonore Fleischer
    sur un scénario de Tim Rose Price et Kevin Reynolds
    d'après une histoire de Kevin Reynolds
     
    Une île mystérieuse
    un peuple inconnu
    une aventure hors du temps
     
     
    Après des milliers d'années d'isolement, l'île inhabitée la plus reculée de la planète, l'île de Pâques - appelée aussi Rapa-Nui - fut découverte le 5 avril 1722 par un navigateur néerland.ais, Jacob Roggeveen, le dimanche de Pâques : voilà pourquoi il dénomma le lieu ainsi.
    Des statues de pierre gigantesques et des objets d'artisanat datant de l'âge de la pierre étaient les seuls vestiges d'une grandiose civilisation disparue...Nul ne sut jamais ce qui s'était réellement passé sur cette île.
    "Rapa Nui" est bien davantage qu'une chronique exacte des évènements survenus dans ce lieu mystérieux et envoûtant : c'est le récit de l'incroyable drame qui se joua sur l'île de Pâques en l'année 1680, quand une guerre civile entre ses deux peuplades rivales se déclara...
     
     


    Un mélodrame autour de l'affrontement de deux castes sur l'île de Pâques au XVIIe siècle, les "courtes oreilles" et les "longues oreilles". Amis d'enfances, Make et Noro vont s'y disputer l'amour d'une femme, Ramana.
     
    Le roman a été inspiré à Kevin Reynolds par les travaux du géographe et géonomiste Jared Diamond, qui de son côté en a tiré un livre intitulé Collapse.
     
    Le livre été écrit par Kevin Reynolds, non sans quelques erreurs :
    • Rapa-Nui ne signifie pas "nombril du monde" mais "grande lointaine" en langue maori (Te pito o te fenua, "le nombril de la terre", était simplement le milieu de l'île, espace sacré pour palabres et négociations) ;
    • les "longues oreilles" n'étaient pas "la tribu des aristocrates" mais une classe sociale (en effet privilégiée) de chacun des neuf vai'hu (clans familiaux) de l'île : Aka'hanga, Anakena, Heiki'i, Mahetua, Taha'i, Tepe'u, Tongariki, Va'i Mata et Vinapu ;
    • les habitants ne se sont jamais imaginés être les derniers hommes sur terre et savaient parfaitement qu'ils faisaient partie du monde maori aux nombreux archipels...
    Il s'agit en fait d'une fable écologique et sociale, à vision géonomique montrant, sur une terre limitée, les interactions entre la démographie, l'économie, la religion, les clivages sociaux, la communauté humaine et l'environnement, et les effets domino qui en découlent. L'île et ses habitants symbolisent dans le film la Terre et l'humanité.
     
    Rapa Nui est aussi un film américain réalisé en 1994 à l'Île de Pâques par Kevin Reynolds. Mis en scène par Kevin Reynolds ("Robin des Bois"), produit par Kevin Costner ("Danse avec les loups"), "Rapa Nui" est une superbe fable qui nous amène aux origines d'une fascinante civilisation.
     
    Au XVIIIème siècle, sur l'île de Pâques, surnommée Rapa Nui par des marins tahitiens. Les habitants se composent en deux clans opposés: les "Courtes Oreilles", beaucoup plus nombreux, et les "Longues Oreilles" dominant les premiers et dont le chef les oblige à  construire inlassablement, par superstition religieuse, des statues géantes appelées "Moai". Le petit-fils du chef, Noro, veut épouser Ramana, une "Courte Oreille" qu'il aime secrètement, et également convoitée par un rival Courte Oreille, Make. Le grand-père de Noro accepte de s'élever contre la loi et de le laisser se marier à  deux conditions, dictées par le grand prêtre Tupa : d'une part Ramana devra rester enfermée dans la Grotte aux Vierges pendant six lunes, d'autre part Noro devra participer à  la course de l'homme-oiseau qui consiste à  aller récupérer un oeuf à  la nage sur une autre île et le rapporter intact. Le vainqueur désignera le prochain chef. D'autre part Make participe également à  la course et exige que, s'il gagne, Ramana devienne sa femme. Noro se plie à  toutes ces exigences et remporte la course. Il choisit Ramana pour remplacer son grand-père mais les Courtes Oreilles, dirigés par Make, en profitent pour se révolter et mettre le village des Longues Oreilles à  feu et à  sang, en commençant par détruire toutes les statues Moai. Affamés, ils en deviennent cannibales...
     
     
     

    LES OEUFS DE PAQUES

     
     clochesarome
     

    Pourquoi des oeufs à Pâques ? 

    La tradition d'offrir des œufs à Pâques remonte à l'Antiquité : Les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.

    Mais l'Eglise avait instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des oeufs pendant le Carême. Et comme les poules continuaient à pondre, les oeufs pondus depuis le début du Carême ne pouvant être mangés, ils étaient alors décorés et offerts.

    Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
    Mais les
    poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
     
     














     
    et le lapin alors ?

    "On trouve des traces du «lapin de Pâques» jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ on parlait plus d’un lièvre, symbole d'abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d'associer le lapin et les œufs serait d'origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVIIIe siècle qui trouvaient l'idée intéressante après les privations du Carême.
    Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
    C'est-y pas tout mignon?

    Le lapin de Pâques est un personnage imaginaire qui, selon la tradition, distribue, la veille du matin de Pâques, des œufs colorés et des œufs en chocolat. Il s'agit d'un lapin, Easter Bunny en anglais ou un lièvre, Osterhase en allemand.

     
     
    Et les cloches ?

    Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
    Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
    Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
    "Les cloches s’en vont à Rome.
    "Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
    "Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
    "Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
    "Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
    "Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
    "Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
    "Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
    "Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
    "Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.

    * * *
    " Les cloches sont de retour.
    C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
    Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
     


















     

    VIVE PAQUES



    Image : Envoyer une carte Joyeuses Pâques !


    Vive Pâques !



    Pâques est l’événement le plus important de l’histoire chrétienne. Commémorant la résurrection de Jésus-Christ, la fête de Pâques est un grand moment de réjouissances pour toutes les communautés catholiques, protestantes et orthodoxes.
    Cette date mouvante est fixée au premier dimanche après la pleine lune, qui suit l’équinoxe de Printemps.

    Les origines de Pâques

    Emprunté à l’hébreu Pessa’h, Pâques est un synonyme de liberté, de renaissance, symbolisant le grand bonheur lié à la libération du peuple juif de l’emprise égyptienne et à la naissance d’Israël, à l’époque de Moïse.
    Cette fête rappelle également l’époque glorieuse où Jésus de Nazareth est entré dans la ville de Jérusalem afin de
    rendre honneur à son peuple, quelques jours avant sa crucifixion. Marquant la fin du Carême, Pâques célèbre surtout la miraculeuse résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Aujourd’hui, cette période joyeuse est l’occasion pour tous les chrétiens de se rendre à l’église pour communier. Elle est aussi souvent choisie pour célébrer les baptêmes.

    Une celebration païenne

    En plus de sa signification religieuse, la fête de Pâques est aussi ancrée dans les coeurs comme étant la fête du Printemps, du renouveau et de la vie.
    L’oeuf en est le symbole, en tant que promesse de renaissance.
    C’est la raison pour laquelle, depuis l’Antiquité, la coutume de s’offrir des oeufs décorés perdure pendant la période pascale. On raconte aussi que tous les oeufs pondus depuis le début du Carême, n’ayant pas été mangés (l’oeuf était un aliment interdit pendant le Carême), étaient conservés pour ensuite être décorés et offerts pour Pâques. Aujourd’hui, l’oeuf est en chocolat ou en sucre !

    Qui amene les oeufs ?

    En France, ce sont les cloches pardi ! Tandis qu’elles sonnent chaque jour de l’année pour appeler les fidèles à assister à la messe, les cloches des églises doivent pourtant rester silencieuses pendant la période de Pâques (du jeudi au samedi saint). On raconte qu’elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et qu’à leur retour, le dimanche matin, elles ramènent des oeufs multicolores aux enfants sages. Sur leur passage, elles déposent des friandises dans tous les coins des jardins, que les enfants se font un plaisir de trouver  ! En Alsace et en Allemagne, ce sont les lièvres qui apportent des chocolats.

    Le repas pascal

    La fête de Pâques est l’occasion de déguster un bon repas.
    Dans les familles, on prend un grand plaisir à se réunir autour d’une belle table, décorée avec des jeunes branches, de la mousse et des petites fleurs.
    L’agneau pascal, souvent cuisiné sous la forme d’un gigot, trône généralement au centre de la table. Cette viande est sacrée en période de Pâques car elle rappelle le sacrifice de l’agneau d’Abraham pour démontrer sa soumission à Dieu, énoncé dans la bible.
     Joyeuses Pâques à toutes et à tous !