JOURNAL DE BORD
DIMANCHE 5 JUILLET
C’est parti !
Afrodite se dandine dans la houle du grand
large, à 120 ° du vent, au portant.
Les conditions météo sont satisfaisantes – le
pilote tient bien – nous sommes face à face avec l’immensité du ciel et de la mer….la
mer et le vent se sont calmés -
L’onde tropicale qui devait affecter l’arc
antillais aujourd’hui commence à nous rattraper = le ciel s’est lentement voilé
depuis midi et nous envisageons ce qu’il faudra anticiper pour la nuit
prochaine, peut-être affaler complètement la GV et finir sous génois
seul ?
Vers 7 heures j’ai aperçu une embarcation au
loin à l’horizon = au début j’ai pensé que c’était nos amis mais finalement
c’était un pêcheur ! pas un pirate ni un malfaisant… et il y avait un long
filet avec des piquets de flotteurs à fanion tout autour de lui !
La moyenne est d’environ 5,3 nœuds et nous nous
en contentons, malgré de belles filées à 9 nœuds dans certains surfs hier
Voilà
La lune ne se lève que vers 22 h si bien que
nous avons une très bonne visibilité en seconde partie de cette nuit –
Durant mon quart de la nuit dernière j’ai renoué
avec la beauté de la liberté goûtée ici sans entraves….beauté de cet univers
mystique et fascinant pour la cérébrale romantique intravertie que je suis….beauté
de ces moments magiques où le temps n’existe plus et où les rêves peuvent
devenir réalité…. Ces moments troublants où tout flotte dans un halo…
A demain depuis la Blanquilla
Barbara et Afrodite
Les Antilles, synonymes dans
notre imaginaire de plages bordées de cocotier … Parés à découvrir de
nouveaux horizons, les îles du Venezuela déversent dans nos yeux émerveillés la
splendeur de ses lagons, saupoudrés d’une multitude d’îles et d’îlots.
Notre première approche du Venezuela se
matérialise sous la forme de petites îles insignifiantes sur la carte
marine : La Blanquilla. Une escale marquante dans notre voyage. Loin de
tout et hors du temps, les quelques familles de pêcheurs qui y vivent
réchauffent nos cœurs de leur accueil, et réveillent nos âmes d’une joie
festive au son de la guitare, à la lueur du feu de bois. Un peu plus loin,
les îles désertes des los Roques et las Aves nous apprennent la vie en
autonomie dans un paradis fait de lagons, d’îles aux plages splendides, de
fonds sous-marins riches et colorés, une réserve naturelle saturée d’oiseaux et
de poissons, dont des centaines de dauphins. Le rivage alterne entre
d’étonnants paysages désertiques et des villages aux ambiances authentiques.
Les iles du Venezuela, une vraie escale
coup de cœur.
La navigation = premières journées idylliques, houle infime qui n’ose
même pas secouer nos estomacs, courant qui nous propulse à la vitesse de 5 à 7
nœuds, petit air régulier de sud-est qui lisse nos voiles… et notre reacher.
Nous osons enfin le dérouler, cette encombrante voile que nous pensions
compliquée à manœuvrer à deux, et qui était restée longtemps, trop longtemps,
enfermée dans la soute…
Immense et
légère bulle colorée qui entraîne Afrodite vers l’avant, qui frissonne, se
plisse un instant avant de retendre son tissu bariolé. Chaque soir, le soleil
nous quitte, poursuivant sa flamboyante route vers l’ouest, et chaque matin,
c’est vers l’est que nous le retrouvons, jetant ses couleurs orangées dans le
ciel qui vient de se réveiller. Là où, le soir, la lune se lève aussi,
s’extirpant de son écrin de nuages, dorée au début, argentée ensuite, devenant
blafarde à son coucher, se diluant dans la lumière du jour naissant.
La première nuit, tête levée vers le ciel
pendant mes quarts, reconnaître enfin quelques unes des constellations
stellaires apprises autrefois, pour déchiffrer un univers qui m’a toujours
émerveillée pendant nos diverses traversées, mais où chaque point lumineux
signifie un petit peu, et sur lesquels nous tentons d’apposer un nom...
Les occupations
terrestres s’évanouissent, fini la radio et ses actus déprimantes et
répétitives, nos pensées uniquement concentrées sur la mer, il n’y a plus
qu’elle dans nos têtes et tout autour de nous. Repos de l’esprit, sérénité de
l’âme.
Les manœuvres
de voiles s’enchaînent, nos gestes aussi, comme des réflexes, les mots devenant
presque inutiles, chacun connaissant son rôle et complétant les actions de
l’autre. Les quarts se suivent selon le même rythme, celui qui nous convient le
mieux, Barbara débutant la nuit, Jean la finissant.
Afrodite prend sa modeste place sur la mer,
son équipage prend en main son fidèle navire, et nous courons tous sur la mer
somptueusement bleue, merveilleusement scintillante..
Deuxième jour de mer, l’après-midi. Le ciel
se voile, des nuages plus foncés par rapport aux cumulus habituels se forment.
Dans les grains, ciel et mer s’obscurcissent en un même magma ténébreux, puis
l’horizon se dégage, et nous surveillons cette météo évolutive, sans nous en
inquiéter réellement. L’onde tropicale arrive comme prévu, sans amener de
pluie, mais le vent forcit, siffle soudain dans les haubans, il nous faut
désormais affronter un vent force 7 momentané, toutes voiles réduites, la
direction ayant changé. La mer, solidaire du vent, se forme, devenant dure et
hachée. Le plan d’eau reste maniable, pas besoin de fuir au vent arrière. Une
heure seulement de ce régime-là, jusqu’au milieu de la nuit. Prudents face à
ces formations nuageuses à présent familières, apparaissant de préférence le
soir, nous apprenons dès lors à les contourner, à les éviter.
Le cadeau est
pour mon quart, 5h du matin : l’horizon se noircit non pas d’un grain mais
d’une terre : la Blanquilla surgit à bâbord. Toujours l’impression de
vivre un moment à part en mer, qui ne ressemble pas à un moyen de transport
pour rallier un point A à un point B, mais une aventure à vivre en elle-même.
L’arrivée sur une terre me surprend donc toujours.
L’île dévoile
ses contours plats peu à peu et des odeurs iodées titillent mes narines, dans
la chaleureuse lueur matinale, elle se dessine au milieu du bleu aquatique et
du bleu céleste. Enfin atterrir sur une île, il y avait longtemps que je
l’attendais.
NUIT DU LUNDI 6 AU MARDI 7 JUILLET
Vers 21 heures un phénomène de vents tournants
soudain m’a surprise à la barre me faisant faire un tour complet et fuser les
noms d’oiseaux de la part du Cap’……Il a fallu affaler la GV et enrouler le
génois, ça a monté à 30 nœuds, et puis pus rien, c’était passé ?!... on
est reparti sous foc seul, entier, et ça avançait de nouveau bien, presque
mieux qu’avec toute la toile, le foc n’étant plus déventé on pouvait faire un
meilleur cap au vent arrière ! En fait il aurait fallu mettre le reacher mais on a eu la flemme….
Les cents derniers milles vont donc se
poursuivre ainsi, sauf qu’à la toute fin le vent nous finissons par mettre le
reacher qui nous fait passer de trois nœuds à cinq !…. Nous sommes
arrivés à 13 heures, retrouvant le voilier ami Karkaïla avec Daniel et Brigitte
qui nous attendaient et nous avaient concocté un vrai bon brunch
revigorant… ! puis finalement, l’Oceanis 45 de Michel et Nicole est arrivé
mercredi à 11 h - en avance donc,
n’ayant quitté l’ile de Grenade que mardi matin) et c’est sur Afrodite que nous nous sommes
retrouvés tous les six attablés dans le cockpit gigantesque pour un repas de
poissons pêchés par Jean et Daniel le
matin même ( bourses = balistes), rougets = barbarins), carangue et coulirou,
un gros perroquet arc-en ciel aussi. Une grande galetouse de patates sautées,
un clafoutis et une salade apportée par Brigitte, et nous voici rassasiés…dans
l’amitié marine partagée…
Puis les Baloo, qui eux partaient des Deux
Pitons à Sainte Lucie sont arrivés à leur tour dans l’après-midi
Ar-ri-vés !
Bonjour la
Blanquilla
Au mouillage des 3 palmiers de El Yaque, la plage est magnifique.
Nous plongeons tous en PMT (Palme-Masque-Tuba). Le
mouillage est un peu rouleur. Mais les enfants sont ravis, ils peuvent construire des
châteaux de sable et bien s’amuser
Le lendemain, vendredi 10 juillet, excursion à pied en direction de l’Anse de l’Américain, Playa del Americano. Il y a un ancien
minuscule aéroport qui a été construit par un Américain qui avait pu avoir une
petite concession sur l’ile. Au début il servait à faire atterrir les riches
milliardaire qui venait sur leur yacht puis vu l’emplacement désert c’est vite
devenu un haut lieu d’échange de drogue et du coup l’aéroport a été fermé.
Nous y allons donc accompagné de tous les équipages, soit 13 personnes dont
trois enfants. Nous avons pour seuls voisins des ânes sur la plage, des
pélicans qui plongent autour de nous, des fous et des frégates.
Des lanchas (bateau de pêcheurs venezueliens)
passent tous les jours pour vendre leur pêche…
Mardi nous allons à Gran Roque, ile
principale des Roques, où nous allons faire nos papiers d’entrée et espérons
trouver des œufs, de la farine, des légumes… et internet…
Il y a deux petites épiceries (supermercado),
2 cybercafés. Du coup nous trouvons notre bonheur (ici il faut se contenter de
ce qu’on trouve …ici le ravitaillement des magasins se fait uniquement le
jeudi. ?).Nous sommes contents !!!
Direction Noresqui, Sarki ( Starski et
Hutch).
Nous décidons
d’aller à Cayo del Agua, complètement à l’ouest. Là nous pêchons 2 langoustes.
Les fonds sont beaux, nous voyons beaucoup de coraux, des coraux en forme de
corne d’élan, des quantités d’éponges et une multitude de poissons anges.
A Dos Mosquis se
trouve une ferme de tortues (et seulement ça !!!). Mais ce n’est pas une
ferme telle qu’on les connaît en France. Le but n’est pas d’attirer le touriste
mais de préserver certaines espèces de tortue. Ils les récupèrent dès leur
naissance sur les plages puis les gardent quelques mois dans des bassins pour
éviter que les oiseaux, les gros poissons ne les dévorent. Puis lorsqu’elles
sont assez grandes ils les lâchent sur la plage.
Cap sur Bequeve,
où il y a une belle barrière de corail et sur l’ile des Fous de Bassan couvant
leurs œufs à même le sol. Nous descendons à terre pour les prendre en photo,
ramasser quelques coquillages…
Les hommes vont
pêcher. Jean nous ramène 1 langouste, 2 pagres et 1 petit barracuda. Nous avons
à manger !
J
Le temps passe vite, nous commençons à
envisager notre départ pour les Avès. le 17 juillet probablement
SAMEDI 11 JUILLET
J’ai fait un petit calcul concernant l’heure de
départ demain de la Blanquilla afin que nous arrivions après le lever du jour
aux Roques car la barrière de corail est dangereuse, surtout que nous avons
prévu d’arriver par la passe sud de l’archipel : Boca de Sebastopol =
11°46.61 N / 66°34.85 W.
Le phare en forme de sucre d’orge rouge et blanc est fait d’un empilement de
tronçons cylindriques en polyester et sa fréquence est de 6 secondes avec une
portée de 11 milles.
En fin de nuit, de quart à ce moment là, je
réveille Jean :
"Ce n'est pas normal, des dauphins courent devant le bateau en poussant
des cris et en allant à l’étrave d’un bord à l’autre comme pour nous faire
changer de direction, il doit y avoir un danger droit devant !"
Il me certifie que c’est impossible, que nous sommes encore beaucoup trop loin
des Roques.
Comme j’insiste, et que, maintenant, il est bien réveillé, il sort son sextant.
Le ciel est magnifique, il fait rapidement un point d’étoiles et… surprise !
Nous voici déjà à 5 milles des Roquès...
Comme d'habitude, le phare est en panne !
et le courant portant nous a surpris. Notre vitesse a presque doublé !
Par contre une
grande nouveauté, et de taille : il y a maintenant des bouées pour marquer
la passe d’entrée dans le chenal, des rouges et des vertes, ce doit être des
bonbonnes de gaz ? mais c’est bien pratique et il va falloir le faire
savoir aux navigateurs….
Avec ses 50
îlots et ses quelques 200 bancs de sable, l’archipel de Los Roques est une
oasis marine d’une extraordinaire beauté et d’une grande richesse biologique.
Parc naturel depuis 1972, situé à 168 km du littoral, il s’étend sur 36 km
d’Est en Ouest, et 25 km du Nord au Sud. La barrière de corail qui l’entoure
est l’une des plus grandes du monde.
Ses plages de sable blanc, ses récifs coralliens, ses
lagons et ses mangroves servent de refuges à plusieurs centaines d’espèces
animales, principalement des oiseaux (colonies de flamants roses, pélicans,
frégates, hérons, rapaces) et des poissons tropicaux d'une taille et d'une beauté
rares.
Les couleurs y sont reines, depuis l’éblouissant sable
blanc jusqu’aux couleurs bleues, vertes et turquoises des lagons. Ces paysages
resteront à jamais gravés dans la mémoire de celui ou celle qui aura la chance
de les admirer…
à l'archipel de Los Roques à
l’entrée du chenal des Bouches de Sébastopol (pourquoi ce nom ??) , nous
sommes prêts à envisager avec notre petite armada un slalom à vue entre les
coraux. Mais grande nouveauté : des balises marquent cette année l’entrée
du chenal !! Nous décidons donc de rejoindre directement et sans aucun
problèe l’ilot de Buchiyaco au sud de
l'archipel
Le lieu est superbe : eau turquoise et fonds sous-marins peuplés de
superbes coraux et poissons. Depuis le départ, c'est sans doute le plus bel
endroit où Afrodite mouille cette année, elle ne connaissait pas encore...
Aucune civilisation, seuls 3 bateaux sur place = notre petite escorte ! A
peine le petit déjeuner enfilé, nous sautons tous à l'eau pour visiter un banc
de corail voisin. Juste superbe, le statut de réserve de l'archipel permet une
grande vie sous-marine en effet ! CQFD… ?
Les quelques 800 habitants de l’archipel sont
regroupés sur l’île de Gran Roque, où se trouvent également la piste
d’atterrissage et quelques petites auberges. L’exceptionnelle beauté du site
n’est donc gâchée par aucune infrastructure moderne et représente un véritable
paradis pour les amateurs d’authenticité et de tranquillité, en pleine relation
avec une nature fascinante, quasiment inexplorée.
Nous sommes
partis vers Los Roques samedi midi 11 juillet. Ce sera 27 heures de navigation
pour 135 miles nautiques. Pas mal ! Le décor est superbe. Nous assistons à
un dégradé de bleus allant du bleu le plus clair au bleu le plus foncé. La
plongée s’annonce extraordinaire, au milieu d’immenses poissons perroquet
arc-en-ciel, de bourses « graffiti » et de carangues.
Les Roques nous séduisent, tous les quatre
bateaux auxquels nous les faisons découvrir : Monique et Marc sur
« Baloo », Nicole et Michel sur « SeaYouSoon » et Daniel
et Brgitte sur leur « Karkaïla » -
Que du bonheur
Escale à BUCHIYACO
12-13 juillet 2015
Quelle joie de tous nous
retrouver et de voir qu’en un an les travaux de signalisation du chenal ont été
faits, facilitant l’accès des navigateurs par cette passe sud, très
impressionnante quand on ne connaît pas, car se faisant entre des récifs
coralliens affleurant…
Vive le progrès ! on verra
si cela se sent sur le prix de la clearance d’entrée !?
Hier soir dimanche grande fiesta
sur « Seayousoon » ! à 13 !
Ce matin Baloo part pour Gran
Roque faire ses formalités
Les trois qui restent vont à la
pêche aux burgos sur la barrière du restan = deux seaux pleins
En revenant on pêche des lambis
et jean les invite à venir prendre une leçon de décorticage des
bestioles ! caméra au poing Michel filme. Le cockpit résonne d’éclats de
rires et de bonnes rigolades…
Verdict demain car je suis de
cuisine
Ce soir dîner des burgos préparés
par Brigitte
L'archipel de los Roques
Nous vous
proposons cette escapade dans les îles de Crasqui, Sarqui, (Starsky et
Hutch..), Espingui et Bequeve, afin de découvrir
les un des joyaux du Venezuela : le parc national de Los Roques.
Le voyage en
résumé :
Lagon de 100
km², le parc national de Los Roques abrite 360 îles, îlots et bancs de sable.
Paradis des tortues à bec, c'est un vivier naturel, aux fonds sous-marins d'une
grande richesse. Protégé par une grande barrière de corail, caressé par les
Alizés, il ne connaît ni cyclones ni tempêtes tropicales. Les lagons y sont
émeraude ou pistache, bleu cobalt ou lapis-lazuli, les mangroves carmin et
mauve…
Départ pour Les Aves, archipel plus à l'ouest distant
de 33 miles nautiques.
L'après midi, balade sur l'île et découvrons une
langue de sable reliant l'île principale à l'île du phare. Phare en anneaux de
fibre de verre posés les uns sur les autres. On est loin de nos phares bretons
en granit…
Jour suivant, direction un autre banc de corail encore
plus beau que celui de la veille. Nous nous faufilons au milieu d'architectures
improbables avec des autochtones plus colorés les uns que les autres. On en
redemande et nageons jusqu'à plus soif. L'après midi sera consacrée à une
balade jusqu'au phare en « mitraillant » de photos tout ce qui nous
entoure
Avec ses
50 îlots et ses quelques 200 bancs de sables, l’archipel de Los Roques est
une oasis marine d’une extraordinaire beauté et d’une grande richesse
biologique. Parc naturel depuis 1972, situé à 168 km du littoral, il s’étend
sur 36 km d’Est en Ouest, et 25 km du Nord au Sud. La barrière de corail qui
l’entoure est l’une des plus grandes du monde.
Ses plages de sable blanc, ses
récifs coralliens, ses lagons et ses mangroves servent de refuges a plusieurs
centaines d’espèces animales, principalement des oiseaux (colonies de
flamands roses, pélicans, frégates, hérons, rapaces) et des poissons
tropicaux d'une taille et d'une beauté rares.
Les couleurs y sont reines, depuis
l’éblouissant sable blanc jusqu’aux couleurs bleues, vertes et turquoises des
lagons. Ces paysages resteront à jamais gravés dans la mémoire de celui qui
aura la chance de les admirer.
Les quelques 800 habitants de
l’archipel sont regroupés sur l’île de Gran Roque, où se trouvent également
la piste d’atterrissage et quelques petites auberges. L’exceptionnelle beauté
du site n’est donc gâchée par aucune infrastructure moderne et représente un
véritable paradis pour les amateurs d’authenticité et de tranquillité, en
pleine relation avec une nature fascinante, quasiment inexplorée.
Les ressortissants français
voulant faire un séjour touristique inférieur à 90 jours au Venezuela n'ont
pas besoin de visa, car une carte de Touriste leur sera délivrée dans
l'avion, valable donc pour une durée maximum de 90 jours. Néanmoins, si vous
arrivez par mer ou par terre, ou si vous restez plus de 90 jours, vous devrez
faire une demande de visa auprès du Service Consulaire de l'Ambassade du
Venezuela. Pour des ressortissants d'autres pays que la France, s'adresser au
Service Consulaire (http://www.embavenez-paris.com/)
|
Pur Caraïbes "Francisqui" et "Nordisqui"...
Pur Caraïbes "Francisqui" et "Nordisqui"
... La seule île habitable de l'archipel de Los Roques est Gran Roque, et est
habitable tout simplement parce que de quelques-uns qui n'ont pas inondée par
la marée haute. Sauf si vous avez propre bateau, votre base d'opérations à Los
Roques sera ce en toute sécurité. En tout cas, pas besoin de s'écarter de plus
de 20 ou 30 minutes en bateau pour visiter quelques îlots fabuleux. En
particulier ceux de "Francisqui" et "Nordisqui" (les noms
expliquerai plus tard) ont une couleur de l'eau et une qualité de sable
stupéfiant. Il existe de nombreuses tournées qui partent tous les jours de Gran
Roque; dans certains cas, un bateau à moteur simple et un grand catamaran de 30
autres sièges. En principe, le catamaran est plus confortable (et stable), mais
je crois que voyager avec des grands groupes charme bracelet à Los Roques. Le
mieux, à mon avis, est d'avoir la possibilité de «perdre» un des îlots, qui
vous laissent là avec votre parapluie et le frigo et reviennent 4 heures plus
tard. :-) Ah! A propos du nom des îlots: provenir principalement en anglais, le
moment où un archipel de Los Roques a été utilisé par des corsaires anglais
comme une base. Nous parlons de "Francis Key" =
"Francisqui" et "Key East North" = "Nordisqui".
Archipel de Los Roques
L'
archipel de Los Roques est une
dépendance fédérale du
Venezuela
composé d'environ 350 îles,
cayes ou îlots situés 160 km au large des côtes vénezuéliennes
avec une population de 1500 habitants.
Ces îles reçoivent environ 58 000 visiteurs par an, principalement pour la
journée en provenance de
Caracas.
Conseil aux voyageurs Venezuela
Date: 06 janvier 2015
Toujours valable le 14 juin 2015