jeudi 15 septembre 2016

RETOUR AUX ROQUES SEPTEMBRE 2016

 

 

AFRODITE


JEAN ET BARBARA AUX ANTILLES A LA VOILE

AFRODITE AUX ILES DU VENEZUELA

SEJOUR AUX ROQUES (SEPTEMBRE 2016)

 

L'ARCHIPEL DES ROQUES

« le retour » !

 



 

 

Le 30 aout, jour de l'anniversaire du Capitaine, nous allons du lagon de l'Est au lagon du phare afin de partir tôt le lendemain matin 31, trois bêtes à cornes ayant bien voulu honorer le Cap' pour le dîner de ce soir…

 

 

 


Départ des Avès pour les Roques, contre le vent et le courant, dur dur…A l'année prochaine les oiseaux !



En 14 heures et huit bords nous voici en vue !

Mais il va faire nuit…

Nous nous engageons donc en suivant notre trace, de nuit,  en début de soirée, dans la passe entre les ilots de Cayo de Agua et ceux de Bequeve :  le manque de précision des cartes et les décalages en latitude et longitude font que la navigation aux instruments est remplacée par la navigation à vue ou à la trace !

 

 

 

 

 

 



Le mouillage est calme et moi, Afrodite, je me sèche des embruns de la traversée…

 

 

 

 

Sortie de la passe entre Cayo de Agua et Bequeve

 

 

 

 

 

 

 

Direction : l'île de Carenero.

 

 

Etant donné le mauvais état du pied de la skippette il est décidé de regagner la capitale Gran Roque pour aller au dispensaire voir si on peut passer une radiographie du pied gauche de Barbara…

 

En fin d'après-midi, nous débarquons à Gran Roque au ponton bleu pour aller faire soigner le pied de Barbara. Elle a beaucoup de mal à marcher : Jean et Bernard ramassent deux branches assez solides pour servir à peu près de béquilles et c'est ainsi que Barbara pénètre dans le Centre de Soins à côté de l'école. Nous somme vendredi et le dispensaire est ouvert. Nous sommes très agréablement étonnés de voir combien ce bâtiment est moderne et bien équipé.

« Je suis prise en charge par deux jeunes médecins qui m'emmènent au servie de « traumatologie », je suis conduite au serve de radiologie ensuite où mes pansements sont enlevés et mon pied bien lavé. Puis c'est au tour des radios, comme je ne peux pas les garder Maryvonne a eu le bon réflexe Kodak ! elle les a prises en photo sur l'écran du radiologue. »

      

Voilà Barbara avec la jambe gauche dans le plâtre, à garder comme ça jusqu'au retour en Martinique !...

 

 

 

 

 

GRAN ROQUE

 

le village de Gran Roque, la capitale

 

Gran Roque est la seule « ville » de l'archipel, avec des rues en sable et de coquettes posadas.

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Afrodite est sur son ancre à 100 mètres de la plage.

 

 





Tous les jours, les lanchas passent et repassent sans jamais ralentir. Elles transportent aussi bien des marchandises que des passagers. Le ballet des petits avions de tourisme constitue aussi une attraction certaine !

 




Matin et soir, les avion rasent les étraves d'Afrodite... Ailleurs, les vaches regardent passer les trains ; ici les bateaux regardent passer les avions. Il faut dire que le tourisme est l'activité principale des Roques.

 




Le passage des avions ne donne aucun complexe aux oiseaux qui n'interrompent pas pour autant leurs repas au passage des oiseaux d'aluminium.


 

 

 



Un tour en ville qui n'a rien d'une ville : pas de feu rouge, pas de voiture, pas de mobylette, pas de bitume ni de trottoir.

Mais une place centrale ombragée près de la plage. Au centre, une statue bien entendu …La plazza Bolivar, mais aujourd'hui malheureusement pas de wifi gouvernementale ! en panne !

 

Des rues aux maisons colorées,




Bien qu'il n'y ait pas de trottoir, il y a de l'ombre de chaque côté de la rue.





Sur l'île, tous les transports de marchandises et de bagages se font avec des diables.





La barge est passée et a lieu le déchargement des fruits et légumes : le lanchero a placé son bateau là où il y a de l'ombre sur la plage. Le travail des dockers sera moins pénible.


Gran Roque est la seule île de l'archipel dont l'altitude est supérieure à 3 mètres. Elle a donc un phare en activité. Celui-ci a été construit il y a plusieurs siècles par les Hollandais : il est à la retraite…

 






La cote au vent : elle est battue par les vagues …



… L'autre cote est plus douce et c'est là que se trouve la piste d'aviation.

 

 

Comme nous avons besoin de gasoil Jean est allé voir le bateau « Houat » pour se renseigner : quelle n'est pas sa surprise en reconnaissant Fred, le skipper malheureux du l'année dernière, dont le bateau s'est échoué sur la côte au vent de Bequevé alors qu'il amenait des touristes à Cayo de Agua pour la journée…Ils sympathisent et propose de nous livrer gratuitement au nom des souvenirs communs mais il faut aller à Francisqui où il passera ce soir vers 18 heures.

Du coup nous levons l'ancre, après que les équipages aient fait quelques provision aux trois petit supermarchés, et que la skippette, posée sur un banc, télécharge tous ses mail depuis le 14 juillet dernier, et il y en a beaucoup, car l'ordinateur du bord ne donne plus rien depuis le 25 juillet ! plus de météo ni de mails via SailMail !...Damned !

 

FRANCISQUI 

 

 

 

Nous quittons Gran Roque pour Francisqui : une navigation de deux milles. Le filet et le frigo sont pleins de fruits et de légumes pour tenir aussi longtemps que possible.

 

Francisqui est un bon abri quelle que soit la direction du vent. A chaque passage d'une dépression tropicale aux Antilles, nous subissons ici une rotation complète du vent. Pas toujours très fort, mais il faut se méfier et suivre les variations du vent.

 

 

 

Mouillé à l'abri de la mangrove, Afrodite va voir le vent effectuer une rotation de 360° en 24 heures le 4 Septembre. Cette fois-ci, il est resté faible. Des restes d'une tempête tropicale ???

FRANCISQUI

 

Un peu plus loin, sur la plage, un bar avec une terrasse qui se prolonge dans l'eau. Plus facile de nettoyer le sol que de ranger les chaises !

 

 

 

Deux des trois habitants permanents de l'île. Le troisième est également noir mais à deux pattes.

 

 

 

 

 





Le 6 nous décidons d'aller mouiller à Carenero, courte étape avant de poursuivre vers l'ouest et de nouveau Bequeve.

 

Les Roques, c'est comme un iceberg : il y a plus à voir dessous que dessus. On est allé voir …

… ce que voient les quillons et les safrans d'Afrodite.

 






Du corail,







Encore du corail,







Toujours du corail,







En dans le corail, des poissons…





… beaucoup de poissons. Ce qui est maintenant certain, c'est que l'appareil photo est bien étanche (Kodak Playsport EIS 1080p waterproof 3meter)

 

 

 

 

 

Le ciel se couvre le soir …



… et nous subissons le lendemain une journée de pluie : rinçage efficace du pont qui avait pris plein de salissures lors du bidonnage du gazole depuis les gros bidons de 60 litre apportés l'autre soir par Fred…Quel travail !

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 9 septembre, remontée contre le vent pour rejoindre le mouillage de Sarqui.

 

il est temps de refaire des courses! le filet est vide...




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PELONA

 

PELONA

 

 

 

8 miles vers le sud nous sommes à Pelona. Ces îles de l'Est de l'archipel furent visitées 2000 ans av.J-C par les indiens venus de la côte du Venezuela, distante de deux jours et deux nuits de pirogue.

 

 

 

 

 

 

Cet îlot, c'est le plus petit derrière lequel Afrodite a jeté l'ancre.

L'île de Pelona n'est pas habitée, mais il y a des cabanes de pêcheurs.

Elle s'est créée sur la base des coquilles de lambi laissées par les indiens Ocumaroides. Ils séchaient et salaient les lambis sur place.

 

 

 

 

 

 

 

Les pêcheurs d'aujourd'hui ont nettement amélioré l'habitat. Il y a une parabole à l'extérieur …

… et à l'intérieur, des lits avec matelas. Le sol est resté le même : du sable.

 

 

 

 

Voici les seuls habitants rencontrés lors de notre passage.

 

 

 

 

 

 

 

Les barques sont à l'ombre, étraves affutées pour la prochaine saison de pêche.

 

 

 

 

En résumé, les oiseaux sont chez eux.

 

 

 

 

 

 

 

C'est ici la fin des vivres frais : la dernière tomate est mangée. Restent les citrons verts dans le frigo.

 




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DOS MOSQUISES

MOSQUISES
 

 
 
Route sur Mosquises, situé à seulement un demi-mile dans l'Est. Une route de plus de deux miles est nécessaire pour éviter tous les hauts-fonds et pâtés de corail.
 
Des installations importantes sur la plage : c'est l'élevage de tortues
 
Les tortues font maintenant l'objet de beaucoup d'attention. Martinez les élèvent avec beaucoup d'affection avant de les lâcher en mer dès qu'elles sont en âge de se défendre.

C'est vrai qu'elles sont mignonnes.





 
 



             
   

CAYO DE AGUA

CAYO DE AGUA
 

En route vers Bequevé, distant de 5 miles. Des dauphins qui tournaient déjà derrière nous  dans le lagon ce matin nous accompagnent.
 
 
 
 
Le mouillage de Bequevé est mal protégé par vent de sud-est. Nous changeons donc pour Cayo de Agua. Navigation toujours à vue du fond :
bleu foncé = grand fond,
bleu clair = du sable,
marron foncé = des rochers.
« Une erreur d'appréciation de la couleur et mes quillons se retrouvent sur le corail. Je m'en sors avec une éraflure sur le gel coat. Ouf ! »
 
 
 
 
 
Cayo de Agua est bien protégé du vent de sud-est.
 
 
 
 
 

Cette île fournissait l'eau douce aux anciens navigateurs, très longtemps avant l'invention du dessalinisateur. D'où son nom !
 
 
 
 
 
Elle est nettement plus longue que large …
 
 
 
 
 
… et avec ses dunes, c'est la plus haute que nous ayons visité depuis Gran Roque.
 
 
 
 


au matin, nous sortons de l'archipel des Roques après avoir salué le phare de la pointe Ouest des îles.
 
 
 
 

Nous disons au revoir aux Roques qui très vite disparaissent sous l'horizon.
Cap grand largue sur les Aves ...
 
 
 
 
 
 

Où nous aurons la visite des garde-côtes : il y a bien entendu des formalités à accomplir (pas grave) et des taxes à payer (moins drôle).
 
 
La skippette