samedi 3 novembre 2018

Avant la Route du Rhum, apprenez à parler voile

SPORT
Après quatre années d’attente, la Route du Rhum est de retour à Saint-Malo pour le départ de sa 11e édition. Plus de 10 000 personnes sont attendues pour admirer les 123 concurrents au départ de la course, dimanche 4 novembre. Si pour vous les termes « foil » et « spi » n’ont pas la moindre signification, cet abécédaire vous sera d’un grand secours pour survivre à ces prochains jours de voile.
C’est l’un des grands rendez-vous des amoureux de la voile. La Route du Rhum démarre ce week-end dans le port de Saint-Malo. Les précédents vainqueurs Loïck Peyron (Ultime), Erwan Le Roux (Multi50) ou encore François Gabart (Imoca) sont de retour pour se battre dans de nouvelles catégories ou défendre leur titre.
Le départ qui était en suspens ces derniers jours sera bien donné dimanche à 14 h. La météo et un très fort avis de mauvais temps, dès dimanche dans la soirée, avaient suscité des interrogations. Et posé la question d’un départ avancé à samedi ou repoussé à lundi. Dernier arrivé ce matin à Saint-Malo, le bateau de Sébastien Josse a complété la flotte des 123 bateaux engagés pour cette Route du Rhum 2018.
Erwan Le Roux, skipper Fenêtréa - Mix Buffet, vainqueur de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2014. Il fait partie des favoris de cette nouvelle édition. (Photo : Marc Ollivier / Ouest-France)
Pour en apprendre un peu plus sur le monde de la navigation ou tout simplement réviser les bases, voici un abécédaire pour apprendre à « parler voile ».
Affaler : action qui permet de descendre une voile. On dit aussi « amener » une voile.
Allure : angle d’un bateau par rapport au vent.
Appendices parties immergées servant à contrôler le bateau (safrans) ou à l’empêcher de déraper (quille, dérives).
Barre : avec le safran immergé qu’elle actionne, elle constitue le gouvernail, elle permet au bateau de changer de direction.
Border : ramener la voile vers l’axe du bateau en tirant sur un bout (cordage).
Bout : désigne tout type de cordage sur un navire.
Bout à la main, Loïck Peyron a décidé de naviguer à l’ancienne sur son petit Hobie-Cat dans lequel il a investi 200 000 €. (Photo : Christophe Delacroix / Ouest-France)
Dérive : partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s’opposer aux forces transversales aux allures de près.
Dessaler : chavirer avec une embarcation légère à cause d’une gîte trop importante
Empanner : changer de direction par vent arrière.
Foc : voile située à l’avant du bateau, utilisée par grand vent.
Foil : aile profilée sur un côté du bateau qui, une fois immergée, crée un phénomène de portance permettant au bateau de s’élever au-dessus de l’eau.
Gîte : inclinaison sur le côté du bateau sous l’effet du vent latéral dans les voiles ou d’un mauvais équilibrage des masses embarquées.
Louvoyer : action de virer successivement de bord du près au près dans le but de remonter au vent.
Monocoques / multicoques : différentes catégories de bateaux, dotés d’une ou plusieurs coques, sont présentes sur la Route du Rhum. On trouve les monocoques avec la catégorie Class40 (flotte la plus conséquente), Imoca, RhumMono. Et des multicoques avec la catégorie Ultimes, Multi50, Rhum Multi.
La foule se presse sur les pontons du port de Saint-Malo pour venir admirer les bateaux de course. (Photo : Marc Ollivier / Ouest-France)
Quille : partie fixe et immergée de la coque sous le bateau faisant office de dérive fixe et de contrepoids à la gîte du bateau.
Safran : partie immergée et pivotante du gouvernail orientant le bateau.
Skipper : terme anglais qui désigne le navigateur.
Spi : diminutif de spinnaker, grande voile lancée tout à l’avant du bateau pour augmenter la surface de voilure par petit vent, sous une allure portante.
Winch petit treuil manuel destiné à faciliter la tension des écoutes ou des drisses.

jeudi 1 novembre 2018

SPÉCIAL TOUSSAINT



Les derniers mots de dix personnages célèbres

Qu’elles soient banales, philosophiques, amusantes ou tristes, les dernières paroles des personnes célèbres tombent rarement dans l’oubli. De Frida Kahlo à Winston Churchill, voici ce que dix artistes et figures politiques ont déclaré juste avant de rendre leur dernier souffle.


Lady Di. Le 31 août 1997, la voiture de la princesse de Galles, poursuivie par les paparazzis, s’encastre dans le pilier du pont de l’Alma à Paris. Sortie vivante du véhicule, Lady Diana meurt quelques heures plus tard à l’hôpital. (Photo : Paisley Scotland / Flickr)


Bob Marley. Très affaibli par un cancer, le chanteur de reggae prodigue ce dernier conseil à son fils Ziggy avant de rendre son dernier souffle le 11 mai 1981. (Photo : Wikimédia)


Winston Churchill. À l’âge de 90 ans, l’ancien Premier ministre britannique est victime d’un accident vasculaire cérébral et agonise pendant neuf jours avant de mourir, le 24 janvier 1965. (Photo : Wikimédia)


Joséphine Baker. Lors d’une soirée arrosée, la chanteuse est repoussée par un jeune homme qu’elle séduit. Le lendemain, elle est victime d’une attaque cérébrale et décède deux jours plus tard à l’hôpital, le 12 avril 1975. (Photo : Oakenroad / Flickr)


Coco Chanel. Le 10 janvier 1971, la grande couturière française, prise d’une douleur à la poitrine, s’allonge sur son lit après une promenade et prononce ces dernières paroles en présence de sa femme de chambre. (Photo : Chariserin / Flickr)


Frida Khalo. Ce sont les derniers mots que l’artiste mexicaine écrit dans son journal avant de mourir le 13 juillet 1954, probablement d’une embolie pulmonaire. (Photo : Dolldiva67 / Flickr)


Jean Jaurès. Le 31 juillet 1914, le député socialiste commande un dessert dans un restaurant parisien juste avant d'être abattu par l’étudiant nationaliste Raoul Villain. (Photo : Wikimédia)


Jack Daniel. Le fondateur de la célèbre distillerie américaine s’était cassé le gros orteil en donnant un coup de pied dans un coffre-fort. La blessure infectée, il est mort d’une septicémie le 10 octobre 1911. (Photo : Wikimédia)


Karl Marx. Alors que sa femme de chambre lui propose d’écrire ses dernières paroles, le philosophe allemand l’envoie paître. Malade, il meurt le 14 mars 1883. (Photo : Wikimédia)


Marie-Antoinette. Le 10 août 1772, la reine de France marche vers l’échafaud et écrase par inadvertance le pied d’un de ses bourreaux. (Photo : Wikimédia)

lundi 29 octobre 2018

ACTUS CLIMATIQUES...





Les ouragans ont défilé à notre Nord cet été, celui en cours, OSCAR, nous a même encalminés, et oui, en pleine mer des Caraïbes pendant deux jours... Mais un comme ça, c'est vraiment balèze!

Une île du Pacifique disparaît après le passage d’un ouragan

ACTUALITÉ


C’était l’habitat de plusieurs espèces en voie de disparition. Une île de l’archipel d’Hawaï a été engloutie, début octobre, après le passage de l’ouragan Walaka. Un désastre écologique lié au changement climatique.



« À un moment, je me suis dit : oh, mon Dieu, cest fini… » Chip Fletcher, climatologue de l’Université d’Hawaï, interrogé par le site Honolulu Civil Beat, est encore sous le choc. Début octobre, l’ouragan Walaka, classé en catégorie 5, a ravagé l’archipel d’Hawaï et englouti une de ses îles, East Island.
Située à 885 km au nord d’Honolulu, l’île était déjà identifiée par les chercheurs comme « à risque ». Chip Fletcher, qui avait fait des recherches en juillet, savait que ce banc de sable de 4,45 hectares se retrouverait un jour sous l’eau. Mais il pensait que ça prendrait une vingtaine d’années…
L’île n’est plus habitée depuis 1952, date de fermeture d’une station radar des garde-côtes américains. Mais sa disparition a tout de même des conséquences dramatiques. East Island faisait partie du Monument national marin de Papahanaumokuakea – une aire marine inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco – était un haut lieu de reproduction d’espèces en voie de disparition.
« Une faille de plus dans la diversité des écosystèmes »
« C’est une faille de plus dans la diversité des écosystèmes de cette planète qui est en train dêtre démantelé », assure Chip Fletcher. Environ la moitié des tortues marines vertes hawaïennes pondait sur l’île. Et un septième des phoques moines hawaïens en danger critique d’extinction y sont nés, selon Charles Littnan, biologiste de la conservation à l’Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA), interrogé par Honolulu Civil Beat. Soit 113 tortues et 220 phoques cette année selon des chercheurs.
« Heureusement les phoques et les tortues qui dépendent des bancs de sable de la Frégate française [nom du haut-fond hawaïen de cette zone, appelé ainsi en mémoire de La Pérouse et de ses navires, NdlR] vont très bien – pour l’instant – car la plupart étaient déjà partis pour la saison avant que la tempête ne frappe. Les espèces sont résilientes jusqu’à un certain point, rassure le biologiste. Mais il pourrait y avoir un moment où ce ne sera plus suffisant. »

East Island en mai puis en octobre 2018, avant et après le passage de l’ouragan Walaka. (Photo : Nathan Eagle / Twitter)

La faute au réchauffement climatique ? « La trajectoire de louragan n’a pas été déterminée par le changement climatiquereconnaît le climatologue. Mais sa force résultait du réchauffement de locéan et de la hausse des températures mondiales, qui rendent les tempêtes plus intenses. »
Du jour au lendemain
Cette île n’est pas la première de la zone à disparaître. L’île Whale Skate s’était lentement érodée jusqu’à sa submersion à la fin des années 1990. Ce qui frappe avec East Island, c’est la soudaineté de la disparition : du jour au lendemain !
Les autorités disent ne pas pouvoir estimer le coût et les conséquences de cette disparition avant de s’être rendues sur place, afin d’évaluer les dommages. Une équipe de recherche travaillant sur les débris marins a néanmoins survolé les lieux cette semaine et déjà pu fournir quelques observations préliminaires : ils craignent que plusieurs tonnes de sédiments n’aient recouvert le récif corallien alentour.
Même si East Island réapparaît, il faudra du temps pour qu’elle se régénère et redevienne stable. Et il faudra des années pour que les coraux environnants récupèrent. Randy Kosaki, chargé de la recherche et des opérations sur le terrain pour la NOAA, veut faire de l’île un symbole pour éveiller les consciences et alerter les populations : « Le message à retenir est que le changement climatique est réel et quil est en train de se produire maintenant. »

samedi 27 octobre 2018

HEURE D HIVER


 
Pour ou contre le changement d'heure? La commission européenne vous demande votre avis dans le cadre d'une étude ayant pour but de convaincre les états membres d'abandonner ce dispositif. Jusqu'au jeudi 16 août, les citoyens européens peuvent répondre à un questionnaire en ligne pour donner et expliquer leur opinion

mardi 11 septembre 2018

BON ANNIVERSAIRE BARBARA

Aujourd'hui c'était l'anniversaire de la skippette : c'est pas facile que son jour de naissance devienne le jour où a eu lieu une catastrophe comme celle de 2001….

Voilà une soixantaine qui se poursuit bien…

Du coup j'ai eu l'idée d'aller fêter ça en allant revoir le monument aux bateaux : le " mausolée ".

Hier soir on a tenté de dormir avec Jean sur le filet à l'avant . Dormir à la belle étoile sous un ciel sans aucune pollution lumineuse, c'est quand même pas mal. Ici pas de grande ni de petite Ourse (la grande apparait vers 4H du matin...). Je reconnais le " W " de Cassiopée, la constellation du Cygne, un vague Pégase. Pour le reste, nous admirons et profitons du spectacle mais vers minuit retournons en cabine : un matelas c'est quand même appréciable pour le dos !


amitiés marines de la skippette S/Y AFRODITE



LE MAUSOLEE



Il y a sur Isla Sur ce que nommons entre amis marins, le "monument des noms de bateaux". Une sorte d'édifice circulaire est façonné au gré de l'imagination et des escales des marins de passage. Chacun apporte sa pierre, son galet de corail, son bout de bois ou son bambou gravés aux initiales de l'équipage et au nom du bateau ainsi que la date de passage.
C'est un endroit très émouvant, où l'on retrouve la trace de bateaux amis passés par là avant nous et ainsi lors d'échanges par mails on peut leur dire que leur trace est toujours " active " ! : Taravana, Chamicha, Baloo, Eolis, Seayousoon, Passim, Sonate, Moana... Lorsque, à mon tour, j'apporte ma contribution à l'édifice, je sais que je vais unir ma création pour que, face aux embruns de la Caraïbe, il reste un témoignage de nos moments d'amitié partagés dans les mers du Sud.

C'est un réel aquarium multicolore. Mon poisson préféré reste le diodon. Il tente de se faire tout petit, sous une arche de récif, il ne bouge pas. Seules ses nageoires frétillent et sa bouche. Ha ! Sa grosse bouche pulpeuse qui le rend si craquant semble nous envoyer de gros bisous. Je ne m'en lasse pas !



Les mouillages des AvesMouillages des Aves de Barlovento
Navigation jusqu'au mouillage sous le phare :
Position GPS : 11°56.757 N / 67°26.320W

Pour arriver sur Barlovento, mieux vaut choisir une journée sans grain et arriver aux heures où le soleil est au zénith. Ceux qui viennent des Roques, partent en général de Cayo de Agua. Il faut prendre garde à bien avoir repéré le tracé de sortie du mouillage de Cayo de Agua. Il est délicat. Prendre garde également à ne hisser les voiles qu'une fois sorti de la passe.. La navigation d'une trentaine de milles se fait rapidement, poussée par les vents et les courants. Bien souvent seul le génois ou le spi est nécessaire sur ce parcours.A l'arrivée sur Barlovento, il faut prendre garde à bien arrondir la pointe du phare, celle-ci est débordée de hauts fonds de sable. Lorsque la pointe du phare est débordée, viser l'ilot de sable qui est cerné de récifs. Il est remarquable par une cabane de pêcheurs abandonnée dans la partie Est de l'îlot. Puis cheminer dans les parties bleu sombre. Lorsque qu'on atteint la hauteur de l'îlot, prendre garde à laisser les récifs à bâbord, puis piquer vers le sud, droit vers la mangrove.

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mercredi 22 août 2018

LE REEF CORALLIEN







Pourquoi les barrières de corail valent des milliards

PAR MARIE MERDRIGNAC
ACTUALITÉ
En absorbant la force des vagues, les barrières de corail protègent les côtes de l’érosion et des inondations. Mais elles protègent aussi les porte-monnaie des États ! Une étude récente confirme en effet que la disparition de ces récifs coralliens protecteurs aurait un coût énorme, se chiffrant en milliards de dollars chaque année.
Contre les inondations des côtes, les coraux sont notre meilleure protection. Dans une étude récente publiée dans la revue scientifique Nature communication, des scientifiques ont calculé le coût énorme que représenterait la disparition de ces brise-lames naturels. « Les dégâts annuels dus aux inondations doubleraient, et les coûts des tempêtes fréquentes tripleraient », écrivent-ils dans un compte rendu.
Des protections naturelles efficaces
Car les récifs coralliens forment une formidable barrière protectrice pour le littoral et ses habitants (et 44 % de la population mondiale vit à moins de 100 km des côtes selon l’Onu), comme des digues naturelles. Parmi les exemples récents, les scientifiques citent les ouragans Irma et Maria qui auraient été beaucoup plus destructeurs en l’absence de coraux.
« Les récifs coralliens peuvent offrir des avantages comparables à de nombreuses barrières côtières artificielles », expliquait Curt Storlazzi, océanographe à l’US Geological Survey, coauteur d’une étude publiée sur le sujet en 2014.
Lorsqu’ils sont sains, ils absorbent jusqu’à 97 % de l’énergie des vagues. La crête récifale seule – la zone la moins profonde où les vagues se fracassent en premier – dissipe la plus grande partie de l’énergie, absorbant environ 86 % de la puissance d’une vague avant qu’elle n’atteigne le récif plat ou le lagon. En comparant les résultats de 250 études antérieures sur les coraux, les scientifiques avaient déterminé que les coraux peu profonds et déchiquetés représentaient les obstacles les plus efficaces contre les vagues.
Lorsqu’ils sont sains, les récifs coralliens absorbent jusqu’à 97 % de l’énergie des vagues. (Photo : Corinne Bourbeillon)
Sans une telle « zone tampon », détaillaient les océanographes dans cette étude, les résidents des zones côtières devraient faire face à toute la force de la montée des mers et aux rafales de tempêtes plus fortes provoquées par le changement climatique.
Des économies
Mais les coraux sont menacés et déjà, ne parviennent plus, à certains endroits du monde, à jouer ce rôle protecteur.« Malheureusement, certains récifs coralliens peu profonds ont déjà perdu en hauteur et en complexité, donc nous voyons déjà des dommages plus importants, causés par des inondations le long des côtes tropicales notamment », a indiqué lors d’une présentation à la presse, le Dr Michael W. Beck, co-auteur de la nouvelle étude publiée dans Nature communication, professeur chercheur au département d’océanographie de l’Université de Californie à Santa Cruz.
Avec ses collègues, il a mis au point des modèles d’inondation et de tempêtes, des scénarios avec ou sans barrière de corail, pour estimer la part qu’ont les récifs coralliens dans la prévention de ces événements. Sans les coraux, les dégâts causés par les inondations (qui seraient quatre fois plus nombreuses à cause de l’élévation du niveau de la mer associée à l’absence de récifs coralliens), doubleraient, augmentant de 4 milliards de dollars dans le monde par an.
Quant aux coûts liés aux conséquences des tempêtes, ils tripleraient. Enfin, dans le cas de grandes tempêtes (celles qui arrivent une fois tous les cent ans), les dommages causés par les inondations en découlant, pourraient augmenter de 91 % et atteindre un coût de 272 milliards de dollars.
Avec des récifs coralliens sains, l’Indonésie, les Philippines et Cuba économiseraient 400 millions de dollars chaque année, gagnés sur des dommages moindres lors des inondations. (Photo : Corinne Bourbeillon)
Avec cette méthode, ils ont aussi calculé, pour la première fois, les avantages financiers que généreraient la protection et la restauration des récifs coralliens en cas d’inondations, dans certains pays. Ainsi, l’Indonésie, les Philippines et Cuba économiseraient 400 millions de dollars chaque année.
Incitation financière pour les gouvernements ?
Les chercheurs espèrent que ces résultats pèseront sur la gestion, la protection et la restauration des coraux décidées par les gouvernements du monde. Car ces écosystèmes sont en danger. Développement côtier, extraction de sable, surpêche destructrice, acidification des océans, augmentation de la température des océans composent un cocktail meurtrier pour ces organismes, victimes, notamment, du blanchiment.
Il s’agit d’un processus lors duquel le corail, en absorbant le dioxyde de carbone davantage présent dans l’eau perd ses algues. Cela ralentit sa croissance, le rend plus vulnérable face aux algues nuisibles et aux maladies.
Des coraux victimes du processus de blanchiment, dans le nord de l’Australie. (Photo : AFP)
Ce n’est pas irréversible assurent, optimistes, les auteurs de l’étude. « Tous les récifs ne sont pas en déclin et les récifs peuvent se remettre des impacts de la décoloration, de la surpêche et des tempêtes ; Les récifs coralliens sont des écosystèmes vivants qui peuvent se rétablir s’ils sont bien gérés, et cette étude identifie pourquoi nous devrions trouver le soutien nécessaire pour leur restauration et leur gestion », insiste le professeur Michael W. Beck.
Mais certains récifs sont déjà durement touchés. Ainsi la Grande Barrière de Corail, surtout dans le nord de l’Australie, à la suite des vagues de chaleur extrêmes enregistrées dans cette zone en 2016, a vu sa couverture chuter de 30 % en moyenne. Le même endroit a subi un autre épisode de blanchissement en 2017. Ses chances de se remettre sont faibles.
Le remplacement des coraux morts prendra au moins une décennie, même pour les espèces à croissance rapide. Pour les plus lentes, cela prendra plusieurs décennies.

mercredi 15 août 2018

bonnes nouvelles de navigation

la suite de notre saison estivale aux iles du Venezuela sur

http://levoyagedafrodite.blogspot.com


amitiés marines à tout le monde

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" LA MONNAIE CARAÏBE "




La monnaie caraïbe est un mollusque appartenant à la classe des gastéropodes. Elle possède une coquille mesurant de l’ordre de 20 à 30 mm de couleur blanchâtre.
La monnaie caraïbe dispose de branchies localisées à l’avant du coeur comme l’ensemble des gastéropodes de la sous-classe des prosobranches – du grec proso qui signifie « à l’avant » - dont elle fait partie mais qui aujourd’hui n’est plus utilisée pour la classification.
La coquille se caractérise par un renflement médian très visible auquel elle doit son nom, avec d’une part cyphoma qui vient du grec et d’autre part gibbosum qui vient du latin gibbus, et qui signifient tous deux « bombé ou bossu ».
La monnaie caraïbe à ocelles se distinguent de la monnaie caraïbes sinuée - qu’il ne faut pas confondre – par ces motifs géométriques plus ou moins en forme de rectangles, de couleur orangée et cerclés d’une ligne noire présents sur son manteau de couleur crème qui vient recouvrir la coquille lorsque l’animal est en activité.
La monnaie caraïbes à ocelles possède des motifs en forme de rectangleLa monnaie caraïbe broute exclusivement les gorgones dont elles friandes !
Répartition géographique
La monnaie caraïbe se rencontre dans la mer des Caraïbes : aux Antilles, aux Bahamas, au sud de la Floride, ... Elle est observable de quelques mètres de profondeur jusquà 20 mètres.
Habitat
La monnaie caraïbe se rencontre sur les gorgones dont elle se nourrit comme la gorgone « plume de mer », ...
Alimentation
La monnaie caraïbe se nourrit exclusivement de gorgones qu’elle broute laissant derrière elle des traces facilement observables. Par ailleurs, il n’est pas rare de rencontrer plusieurs individus sur une même gorgone !
Reproduction
Les sexes sont séparés. Après fécondation interne par le mâle, la femelle pond ces oeufs enroulés en spirale autour des branches de la gorgone.
Le saviez-vous ?
Autrefois ce coquillage servait de monnaie d’échange, d’où son nom français de « monnaie caraïbe ».
Une autre espèce est présente aux Antilles, la monnaie caraïbe sinuée (Cyphoma signatum) dont le manteau est recouvert de dessins en forme d’empreinte digitale. Cette espèce est plus rare que la monnaie caraïbe à ocelles.