mardi 8 octobre 2019

DÉCOUVERTE D'UNE ÉPAVE AUX PAYS-BAS

Pays-Bas. 

Une épave datant de 1540 découverte par hasard en mer du Nord


L’épave d’un navire du début du XVIe siècle a été découverte par hasard, en mer du Nord.
L’épave d’un navire du début du XVIe siècle a été découverte par hasard, en mer du Nord


Lors de recherches visant à localiser des conteneurs perdus en janvier en mer du Nord, une équipe de chercheurs néerlandais a découvert une épave d’un navire datant du XVIe siècle. Il aurait appartenu à une richissime famille qui détenait le monopole de la production du cuivre à cette époque. La ministre néerlandaise de la Culture a salué une « découverte spectaculaire » et un « enrichissement du patrimoine néerlandais ».
L’épave d’un navire du début du XVIe siècle a été découverte par hasard aux Pays-Bas lors d’une opération de localisation de conteneurs perdus en janvier en mer du Nord, près de l’île de Borkum à la frontière entre l’Allemagne et les Pays-Bas, a annoncé ce mercredi le ministère de l’Education, de la Culture et de la Science.
« Il s’agit de la plus ancienne épave jamais découverte dans les eaux néerlandaises », a précisé le ministère dans un communiqué.






Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter




Lors de recherches visant à localiser des conteneurs perdus en janvier en mer du Nord, une équipe de chercheurs néerlandais a découvert une épave d’un navire datant du XVIe siècle. Il aurait appartenu à une richissime famille qui détenait le monopole de la production du cuivre à cette époque. La ministre néerlandaise de la Culture a salué une « découverte spectaculaire » et un « enrichissement du patrimoine néerlandais ».
L’épave d’un navire du début du XVIe siècle a été découverte par hasard aux Pays-Bas lors d’une opération de localisation de conteneurs perdus en janvier en mer du Nord, près de l’île de Borkum à la frontière entre l’Allemagne et les Pays-Bas, a annoncé ce mercredi le ministère de l’Education, de la Culture et de la Science.
« Il s’agit de la plus ancienne épave jamais découverte dans les eaux néerlandaises », a précisé le ministère dans un communiqué.



Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter

Onderzoekers hebben n Nederlands uit begin 16e eeuw met lading koperplaten gevonden.
De oudste vondst van een zeevarend schip in Nederlandse wateren ooit. Minister Van Engelshoven maakte dit vandaag bekend op bij de RCE.http://bit.ly/2UeNpy2 

31 personnes parlent à ce sujet
L’épave a été découverte lors de recherches pour retrouver les conteneurs perdus par le MSC Zoe, l’un des plus grands porte-conteneurs au monde, dans la nuit du 1er au 2 janvier, au large des îles Wadden (nord). Près de 350 conteneurs étaient passés par-dessus bord. Des dizaines d’entre eux s’étaient échoués sur les plages mais la plupart avaient disparu en mer.

L'île de Borkum autour de laquelle se sont concentrées les recherches pour retrouver les conteneurs perdus, menant finalement à la découverte de l'inestimable épave | 

Un navire construit vers 1540 aux Pays-Bas

Lors des recherches dans les eaux de la mer du Nord, « des plaques de cuivre et des poutres en bois ont été découvertes, ce qui a immédiatement conduit à l’ouverture d’une enquête archéologique », a expliqué le ministère. Les chercheurs ont conclu que les poutres en bois provenaient d’un navire à coque lisse, probablement de 30 mètres de long, qui transportait des plaques de cuivre, a-t-il précisé.
Les études montrent que le bois a été coupé en 1536 et que le navire a été construit vers 1540 aux Pays-Bas actuels, qui faisaient à l’époque partie de l’empire de Charles Quint. Les plaques de cuivre sont datées autour de la même période.


Le bois a été coupé en 1536, quatre ans avant la mise à l'eau du navire

Le navire aurait appartenu à une famille à la fortune colossale

« La particularité est que les plaques portent des marques de la famille Fugger. Au XVIe siècle, la famille Fugger détenait le monopole de la production de cuivre. Cette découverte a une très grande valeur culturelle et archéologique », a souligné le ministère. Installés à Augsbourg, en Bavière, les Fugger étaient des marchands et banquiers à la fortune colossale, qui ont notamment joué un rôle clé dans l’élection en 1519 de Charles Quint comme Empereur, au détriment de François Ier.
La ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Science, Ingrid van Engelshoven, a salué une « découverte spectaculaire » et un « enrichissement du patrimoine néerlandais »« Je suis très curieuse de savoir quelles informations supplémentaires remonteront à la surface », a-t-elle ajouté, citée dans le communiqué.

vendredi 4 octobre 2019

ATTENTION AU POISSON LION






La rascasse volante, aussi appelée poisson-lion, est une créature fascinante dotée d’une magnifique parure d’épines venimeuses, qui dérive lentement dans les récifs coralliens. Mais ce poisson dévaste et détruit la biodiversité qui l’entoure.

La rascasse volante est une espèce issue des eaux marines chaudes du Pacifique Sud et de l’océan Indien. Elle se nourrit d’une large variété de proies (plus de 100 espèces différentes), notamment les poissons plus petits, les mollusques et les invertébrés, soufflant parfois dans l’eau pour désorienter sa victime avant de la dévorer. 1 000 rascasses volantes peuvent ainsi dévorer en un an pas moins de 5 millions de proies.
Sa caractéristique la plus remarquable est la ligne d’épines qui parcourt toute la longueur de son corps, armes dont sont également dotées ses nageoires en éventail. Ces 18 épines aux rayures brunes et blanches, sont très vénéneuses, y compris pour les humains. Ce qui explique que la créature attire peu de prédateurs naturels, à l’exception des murènes et des requins.

La rascasse volante ou poisson-lion est une espèce issue des eaux marines chaudes du Pacifique Sud et de l’océan Indien. (Photo : Corinne Bourbeillon / Ouest-France)

Dans leur habitat naturel, les rascasses volantes, aussi appelées « poissons-lions », appartiennent à un écosystème marin qui a évolué pour interagir harmonieusement, chaque espèce y jouant un rôle vital. Mais comment cet animal est-il progressivement devenu responsable de ravages dans les océans ?
Une expansion fulgurante
Malheureusement, des populations de poissons-lions se sont établies au large de la côte sud-est des États-Unis, dans les Caraïbes et plus récemment en mer Méditerranée, attaquant avec voracité les espèces de poissons natives, augmentant leur population à une vitesse fulgurante, et se répandant ainsi sur de vastes zones. Sans compter que leur espérance de vie atteint les trente ans !

Le poisson-lion peut vivre une trentaine d'années. (Photo : Corinne Bourbeillon / Ouest-France)

Les premiers poissons-lions observés près de la Floride ont été remarqués en 1985. En 2001, ils étaient solidement établis sur le littoral est des États-Unis à des densités supérieures à 100 par hectare. Leur nombre dépasse désormais celui des poissons natifs sur de nombreux sites, et dans certaines zones de l’Atlantique ouest est quatre fois supérieur à leur nombre dans leur région native. 
On ignore comment les populations de rascasses volantes ont colonisé ces régions. Certaines théories suggèrent un lâcher intentionnel orchestré par le commerce aquatique, des déplacements de populations causés par l’ouragan Andrew, ou via des citernes de ballast de bateaux contenant accidentellement des spécimens.
À son arrivée dans une nouvelle zone marine, le poisson-lion se reproduit à un rythme aussi ahurissant qu’alarmant. Dès un an, il est capable de pondre tous les deux ou trois jours des milliers d’œufs, et ce, tout au long de l’année. Ses œufs sont lâchés en pleine mer où ils éclosent et dérivent aux côtés des planctons, avant d’élire domicile sur un récif.
Cela signifie que potentiellement des millions d’œufs occupent les courants océaniques, garantissant aux rascasses volantes un potentiel considérable pour se répandre rapidement et largement dans un plan d’eau en perpétuel mouvement.
Outre leur appétit vorace – la taille de leur estomac peut être multipliée par 30 – elles profitent de l’ignorance des proies locales, peu familières de ce nouveau prédateur qui jouit alors d’un terrain de chasse idéal. Indirectement, l’arrivée des poissons-lions restreint la quantité de proies pour les prédateurs natifs et provoque un déséquilibre important de l’écosystème.

Les épines des rascasses volantes sont venimeuses. (Photo : Corinne Bourbeillon / Ouest-France)

En dehors de son aire de répartition naturelle, la rascasse volante n’a en outre pas de prédateurs naturels connus qui pourraient maîtriser ses populations. Même les chasseurs d’œufs et de jeunes poissons-lions demeurent inconnus.
Les humains sont donc les seuls à ce jour à pouvoir les chasser – et le besoin de régulation devient une priorité urgente pour la conservation. Que ce soit pour la protection de la nature ou pour défendre des intérêts économiques, nombreux sont ceux qui appellent à l’abattage ciblé de cette espèce envahissante, afin de réduire leur nombre.
Chasser le chasseur
Il existe différentes manières de les chasser. Les plongeurs amateurs ont essayé de limiter leur nombre en en éliminant. Mais le caractère vénéneux des rascasses volantes requiert un entraînement spécial. Des initiatives telles que l’Ordre fraternel des tueurs de poissons-lions (FOOLS) en Floride, aux États-Unis, accompagnent les plongeurs qui aident à réduire la quantité de poissons-lions.
Certains plongeurs testent des pièges pour faciliter un abattage moins dangereux et plus rapide. Dans les Caraïbes, des chercheurs du Robots in Service of the Environment (RSE) ont développé un système dénommé « Lionfish Terminator ».
Cette télécommande robotique a été développée dans le but d’abattre les rascasses volantes à distance. Elle n’agit aujourd’hui que sur des zones restreintes, mais pourrait participer à rétablir l’équilibre naturel de l’écosystème.

Dans les Caraïbes, les plongeurs avec bouteilles sont autorisés à chasser les poissons-lions, qui prolifèrent. (Photo : Corinne Bourbeillon / Ouest-France)

C’est aussi dans l’assiette que se joue la régulation des poissons-lions. Ils deviennent rapidement un nouveau mets fin inscrit aux menus des restaurants, et ont même trouvé une place sur les étals des supermarchés.
Comme toutes les espèces invasives, le poisson-lion trouvera tôt ou tard sa niche fonctionnelle et l’équilibre de l’écosystème sera restauré. Mais l’invasion actuelle en Méditerranée a provoqué une onde de choc sur les dynamiques naturelles des prédateurs et des proies, avec des effets sérieux sur la pêche et le tourisme local.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’attendre que l’équilibre soit restauré. Nous devons rétablir la santé des écosystèmes marins régionaux et éradiquer cette menace devant les graves destructions qu’elle engendre.
The Conversation

samedi 28 septembre 2019

ACTUALITÉ

Le Petit Chirac illustré en neuf phrases cultes

Jamais avare de bons mots, franchouillard, blagueur, Jacques Chirac a distillé plusieurs répliques mémorables au fil de sa vie. Nous en avons sélectionné certaines, plutôt originales…
D'autres citations à lire ici.

lundi 9 septembre 2019

SALINE ISLAND, LA DERNIÈRE ÎLE...

Saline Island à Cariacou


Saline Island est un repaire d'amoureux des couleurs lagons... Imaginez plutôt... Le mouillage est remparé de la houle derrière une barrière de corail à l'est et l'île de Cariacou au nord : entre elles et nous le plan d'eau ondoie, les vaguelettes soubresautent, comme aiguillonées par le souffle de l'alizé. Une petite frange d'écume glisse sur le asble doré, elle roule puis repart vers le lagon, véritable gisement d'émeraudes étincelantes. Plus loin vers le récif, les turquoises, serties d'un écrin de saphirs, captent la lumière au zénith... Comment rêver plus belle piscine?


Le bateau est posé dans une petite baie intime qui forme, au sud, un croissant de lune ourlé d'une plage de sable fin adossé à une colline tout en rondeur et verdoyante. Pas plus de quatre bateaux peuvent y loger en même temps. L'île n'est pas tout à fait déserte : on y trouve des chèvres, des lézards, des pélicans, et une cabane que vient entretenir un pêcheur de Cariacou. A l'ouest un pain de sucre basaltique pose ses rondeurs sur l'horizon. Tout autour de nous des petits îlots frangés de cocotiers et de raisiniers donnent du relief au paysage. Ces îlots laissent la place à des morceaux d'horizon qui ouvrent la vue chaque matin sur le lever et chaque soir sur le coucher du soleil... Saline Island est l'un des rares mouillages où l'on peut profiter de ces deux rendez-vous privilégiés tout en étant abrité de la houle...