mercredi 1 mai 2002

RENNES LE CHATEAU

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Le trésor des Cathares.
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Le trésor des Templiers.
Le trésor des Wisigoths
Ce trésor a été ramené dans leur capitale, Toulouse, après le pillage de Rome. Sous la poussée des Francs, les Wisigoths transférèrent leur capitale à Rhédae, amenant leur trésor ?. L'inventaire du butin de Toulouse a été fait par le Franc Frédégiaire et ne mentione pas le trésor de Rome. Les Francs progressant, les Wisigoths déménagent de Rennes vers Tolède. Tolède fut prise par les Arabes et l'inventaire affectué par El Macin ne révèle aucun trésor romain...
Serait-il resté à Rennes ?
Rennes le Chateau
Les Hypothèses
Le trésor de Blanche de Castille
Une base d'OVNIS
Le trésor de Jérusalem
La tombe de Jésus Christ
Deux auteurs anglais verraient la tombe du Christ à Rennes le Château, sous le Mont Cardou.
La tombe de Jésus Christ fils du Père (Bar-Aba = Barabbas) à Alet-les-Bains, la Cité de Dieu. A consulter : Le site de P.Silvain http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/
L'Arche d'Alliance ramenée de Jérusalem par les Templiers et cachée près d'Arques. A consulter : Le site de P.Silvain http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/
Un trafic de messes
C'est du moins la version officielle...


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lundi 1 avril 2002

AMBRE

CE SOIR JE NE LOUPE  PAS CE FILM, "AMBRE" SUR FRANCE 3...


En feuilletant mon programme TV l'autre jour , quelle bonne surprise de voir que ce soir au Ciné-club sur France 3 est diffusé le film "AMBRE" (titre original "Ambre Forever") d'Otto Preminger. Diffusé un peu tard, 0 h 55 mais tant pis, comme je suis une couche tard, pas très grave pour moi.




Sortie en salles en 1947. Durée 138 minutes

Avec la très belle Linda Darnell et aussi Cornel Wilde, Richard Greene.

J'ai vu ce film il y a très, très longtemps à la TV et durant mon adolescence j'avais lu le roman sulfureux de Kathleen Winsor et ça m'avait beaucoup marquée à l'époque comme une de mes meilleures copines alors qui par la suite à prénommée sa fille Ambre en rapport à l'héroïne de ce roman...
 
 
 
Ambre, best-seller « scandaleux » de l’après-guerre, avait fini par être rangé dans nos mémoires parmi les sagas à l’eau-de-rose. La remise au jour de ce beau monstre en 1995 a révélé tout au contraire un roman d’une exemplaire noirceur – et un récit picaresque où revit, haute en couleurs, l’Angleterre de la fin du XVIIe siècle.



L'HISTOIRE DU FILM :




Au XVIIe siècle, Ambre St Clare, une belle jeune femme très ambitieuse mais de condition modeste, est prête à tout pour gravir rapidement les échelons de l’ascension sociale. Elle sera déchirée entre l’amour qu’elle porte à Bruce Carlton et ses ambitions. Banni d’Angleterre, Bruce part précipitamment laissant Ambre enceinte et sans argent. Jetée en prison car criblée de dettes, elle s’évade grâce à Black Jack Mallard, met au monde son fils dans les bas fonds de Londres, et peu à peu, remonte la pente. Après bien des aventures, elle devient comédienne de théâtre pour mieux s’exposer dans la haute société. Fortement courtisée, elle épouse le vieux Lord Radcliffe qui l’introduit à la cour. Le roi Charles II la remarque au grand dépit de son mari. La peste s’abat sur Londres et sachant Bruce revenu, Ambre quitte tout pour le sauver de l’épidémie. Mais son mari la rattrape et informe Bruce de leur mariage. Bruce quitte Ambre de nouveau. Un incendie éclate à Londres et Lord Radcliffe meurt. Ambre devient la favorite du roi. Carlton, marié, revient une dernière fois mais pour reprendre son fils, Ambre reste seule... car Charles II l'a répudiée.



A PROPOS DU FILM :

Darryl F. Zanuck voulait faire de l’adaptation du roman sulfureux de Kathleen Winsor, le nouvel Autant en emporte le vent. Le tournage commença en mars 1946, avec un budget de 4,5 millions de dollars. Dans le rôle d’Ambre, une actrice irlandaise inconnue, Peggy Cummins, dans celui de Lord Almsbury, Vincent Price, et aux commandes John M. Stahl, réalisateur de grands mélodrame dans les années 1930 (Back Street, Images de la vie). Mais très vite, Zanuck arrête le tournage, après 39 jours de production et un coût de 500 000 dollars, prétextant le mauvais travail effectué par Stahl. Il semblerait que la véritable raison soit plutôt le manque de métier et le coté juvénile de Peggy Cumming. Otto Preminger est sollicité par Zanuck, pour reprendre la réalisation. Il accepte à la condition de choisir Lana Turner pour le rôle d’Ambre qui, selon Preminger, est fait pour elle. Mais le producteur Zanuck ne veut pas d’une star de la MGM et impose Linda Darnell. Le tournage reprend en octobre 1946, pendant dix-sept semaines et le coût du film se monta à six millions de dollars. Il rapporta la même somme en bénéfices, dès la première semaine de sortie.
Linda Darnell dut se teindre en blonde pour le film. L’actrice irradie de sa beauté tout l’écran qu’elle soit de haillons vêtue, en crinoline couleur or ou en taffetas et tulles blancs, avec de plus, l’appui du technicolor !
Ambre fut condamnée aux États-Unis, par les ligues de décence « pour encouragement à l’immoralité et à la licence ». La meilleure des publicités fut celle de l’archevêque de New York qui demanda aux catholiques de ne pas aller voir le film. Ce fut un énorme succès !
Le film reçu une nomination aux Oscars en 1948 pour David Raskin (meilleure musique).

L'actrice Linda Darnell (16 octobre 1923 - 10 avril 1965)

Dommage, je n'ai pas trouvé d'extrait vidéos !

Peut-être qu'aujourd'hui, je vais revoir ce film avec un œil différent, étant loin de ma période adolescence, mais je le conseille à tous ceux qui aiment les films du style "Autant en emporte le vent", la série des "Angélique». Certainement que c'est le genre de film qui plait plus aux femmes qu'aux hommes.



En tout cas, dans mes souvenirs, c'est une passionnante histoire d'amour, d'amitié, d'aventure et d'ascension sociale qui est racontée dans le roman comme dans le film...

 

Aucun rapport avec la baleine. En fait l'héroïne du roman avait les yeux de la couleur de la pierre l'ambre, d'où son prénom.
 

L'ambre gris (de l'arabe عنبر `anbar « ambre gris » et de عنابر `anābir « cachalot »), est une concrétion intestinale du cachalot, provenant de la digestion par les cachalots de l'encre de seiches. C'est une substance très parfumée, solide, grasse, inflammable, de couleur variant du gris au noirâtre et à l'odeur spécifique. Il se forme à l'intérieur des intestins du cachalot et on le trouve le plus souvent flottant sur les océans ou déposé sur les côtes.

L'ambre gris a un unique point commun avec l'ambre jaune, qui est une résine fossile : on le récoltait naguère sur les plages ou flottant au milieu des vagues.

Dès le XVe siècle, l’ambre gris a été commercialisé en Europe et on le payait à son poids en or, bien que les échantillons ne fussent alors que de qualité très aléatoire. Léon l'Africain rapporte qu’au XVIe siècle, le prix de l’ambre gris sur le marché de Fez était de 60 ducats la livre (à comparer avec 20 ducats pour un esclave, 40 pour un eunuque et 50 pour un chameau) : ainsi était-il plus coûteux que l’or et les gemmes.


Le négociant hollandais Jan Huygen van Linschoten écrivit dans son journal de voyage à propos de l’ambre gris :

« On l'utilise combiné à du musc, de la civette, du benjoin et d’autres arômes dans beaucoup de préparation de luxe, par exemple pour parfumer des assortiments de pommes et de poires serties dans des écrins d’argent et d’or que des serviteurs apportent aux convives . »

L'ambre gris doit sa valeur à son utilisation très ancienne en parfumerie, mais aussi et surtout à son extrême rareté. Du fait de la possibilité de le synthétiser chimiquement, et de l'interdiction de commercialiser les abattis de cachalots imposée par les Accords de Washington l'ambre gris n'est plus aujourd'hui une marchandise, bien que l'homéopathie lui assigne des vertus uniques.


jeudi 14 février 2002

LES OVNI

Les OVNI




OVNI



Les OVNI constituent sans nul doute
le phénomène le plus important pour l'humanité
et le moins étudié... (
1 )




Si vous êtes arrivés directement sur cette page, allez tout d'abord voir le chapitre ovni sur la page des hérétiques en ufologie.



Le terme OVNI est maintenant passé dans le langage courant en tant que véhicule Extra-Terrestre, mais derrière ce vocable se cachent de nombreux épiphénomènes.

Les Objets Volants Non Identifiés sont ainsi devenus un fourre-tout où se mêlent et s'emmêlent des phénomènes naturels et d'autres dont nous n'avons pas encore d'explication. Ces derniers pourraient se classer en deux sous-catégories encore, naturels ou artificiels ?



Les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés sont un sujet passionnant et toujours très controversé, ce qui a pour conséquence de l'avoir fait passer dans le domaine de la croyance, donc de la foi. ( 2 )

Y croire ? Ne pas y croire ? Cela me semble être un débat totalement obsolète.
En aucune manière je ne cherche à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit.
Rien ne pourra convaincre quelqu'un qui ne veut pas être convaincu. (
3 )



Enfant, j'ai été témoin d'un phénomène lumineux dans le ciel d'une belle nuit d'été, j'étais alors persuadé d'avoir vu un OVNI. J'ai appris par la suite que ce n'était qu'un phénomène atmosphérique parfaitement naturel, et c'est seulement quelques années plus tard, que j'ai été, personnellement et professionnellement, en diverses occasions, confronté à de "vrais OVNI". Astronome amateur, ancien contrôleur aérien militaire, pilote et maintenant aiguilleur du ciel, je n'ai qu'un témoignage humain à apporter. Les militaires sont tenus au secret défense, les fonctionnaires civils au droit de réserve, donc ni date ni lieu ne peuvent être révélés, évidemment aucun enregistrement radio/radar ne peut être diffusé. Les pilotes refusent la plupart du temps de faire des rapports ovni sous peine de problèmes au sein de la société qui les emploie ( 4 ) et d'éventuels problèmes d'aptitude médicale. ( 5 )
Au passage vous remarquerez que seuls les pilotes à la retraite osent parler des OVNI, curieux non ?

J'ai donc la prétention de dire que je sais, que les OVNI/PAN ( Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés ) existent, mais ce que je ne sais pas c'est ce que sont ces phénomènes :

  • Véhicules extra-terrestres ?
    Les objets à apparence métallique et laissant des traces au sol.
  • Prototypes militaires secrets ? Le projet Aurora, le TR-3B, par exemple. Mais, si ce sont des prototypes, démonstrateurs de nouvelles technologies, encore faudrait-il s'assurer que cela soit compatible avec la science et les connaissances d'il y a 50 ans au minimum.
  • Manifestations atmosphériques encore inconnues ?
    Les "critters", les lumières de la vallée d'Hessdalen ou bien les lumières ou boules de plasma accompagnant les tremblements de Terre pourraient se classer dans cette catégorie par exemple.
  • Manifestations d'un univers parallèle ?
  • Anomalies Temporelles ?
  • hypothèse "Gaïenne", planétaire ?














Le site de M. Claude Poher premier responsable du GEPAN et sa théorie des UNIVERSONS

vendredi 4 janvier 2002

NANOTECHNOLOGIE

A partir de 1991, des prospecteurs d'or, puis des expéditions scientifiques ( mandatées par l'institut central de recherche scientifique de géologie et de prospection de métaux précieux et non-ferreux de Moscou ), ont découvert des objets, métalliques, spiralés pour la plupart, dont la taille varie de 3 centimètres pour les plus gros à 3/1 000e de millimètre !!!

Des milliers de ces artefacts ont été trouvés sur de nombreux sites dans la partie orientale des montagnes de l'Oural, sur les rives de plusieurs cours d'eau dans des couches sédimenteuses datant du pléistocène supérieur, à des profondeurs variant de 3 à 12 mètres.

Ces objets ont été étudiés par l'Académie des Sciences russe de Syktyvka, Moscou et St Petersbourg, ainsi que par un institut scientifique d'Helsinki en Finlande :
Les plus gros de ces objets sont en cuivre, tandis que les plus petits sont en tungstène ( point de fusion de 3410°c. ) ou en molybdène ( point de fusion de 2650°c. ).


En fonction du site et de la profondeur où ils ont été trouvés, l'âge de ces objets est estimé entre 20 000 et 318 000 ans !!!

L'Institut de Moscou a publié un rapport d'expertise n° 18/485 du 29/11/96 qui conclut :
"Les données obtenues permettent d'envisager la possibilité d'une technologie d'origine extra-terrestre."


jeudi 4 octobre 2001

LES DINOSAURES

L'extinction des
DINOSAURES







Les dinosaures sont apparus sur Terre il y a environ 240 millions d'années, pratiquement en même temps que les premiers mammifères ( ce que l'on oublie souvent ! ). Et l'on nous raconte qu'ils ont régné sans partage jusqu'à leur disparition brutale et totale il y a 65 millions d'années.

En dépit des belles histoires psalmodiées par les vulgarisateurs, les choses ne sont pas si simples.
Quels sont les faits établis ( ou tout au moins les plus reconnus ) :


  • Loin d'être soudaine, l'extinction a été progressive. Elle a débuté suivant les espèces entre 10 et 3 millions d'années avant la fin du crétacé.
  • Cette baisse graduelle du nombre d'espèces vivantes est corrélative à une baisse générale de la température et à une importante régression marine - le niveau des eaux a subi une baisse générale entre 100 et 200 mètres !
  • Durant les deux millions d'années qui ont précédé la fin du crétacé, il faut noter une activité sismique exceptionnelle sur le subcontinent indien.
  • En 1973, Walter Alvarez découvrit une fine couche d'argile rouge, appelée maintenant la limite K/T, entre la couche géologique du crétacé (K) et celle du tertiaire (T). Cette fine couche contient de nombreux éléments extraterrestres.
    Cette limite K/T que l'on retrouve partout sur le globe, est donc la preuve d'un impact d'astéroïde de grande ampleur.
    Au-dessous de cette couche, on retrouve de nombreux fossiles, au-dessus, pratiquement aucun...
    D'où l'idée d'une disparition tragique et brutale des dinosaures...
    Il restait alors à "identifier le coupable", ce qui fut fait en 1990 lorsque l'on découvrit un cratère de 200 km de diamètre dans le golfe du Mexique. Le cratère de Chicxulub, près de la péninsule du Yucatan est dû à une météorite de 10 km de diamètre qui a percuté la planète à près de 90 000 km/h.
    On a longtemps cru le "coupable" unique. En fait, les récentes découvertes de cratères de 30 et 25 km de diamètre, respectivement en Ukraine ( cratère de Boltysh ) et en mer du Nord ( cratère de Silverpit ), datant eux aussi de 65 millions d'années, laissent à penser que la Terre a certainement subi un véritable bombardement cosmique !
    L'impact de ces astéroïdes a provoqué :
    • de violents tremblements de Terre,
    • des éruptions volcaniques dévastatrices,
    • la combustion entre 6 et 13 milliards de tonnes de carbone rendant l'atmosphère 5 fois plus riche en dioxyde de carbone et cela pendant plus de 10 000 ans, élevant brutalement la température globale de plus de 7°c.
    Il en a résulté un "hiver nucléaire" dévastateur qui a bouleversé la chaîne alimentaire.
    De cette sombre période,
    seuls les animaux de moins de 25 kg semblent avoir pu tirer leur épingle du jeu et reprendre le cours de l'évolution.
    Ainsi, les dinosaures auraient-ils cédé la place aux mammifères...Il existait pourtant également de très nombreux dinosaures de petite taille...




Différentes théories se sont donc succédées pour tenter d'expliquer cette disparition globale mais aucune ne semble totalement satisfaisante.
Tant que l'on considérait l'extinction brutale, la thèse de(s) astéroïde(s) avait la faveur de tous.
Maintenant que l'on découvre que l'extinction a été progressive et plus importante dans le milieu marin et terrestre que dans l'eau douce ( lacs, fleuves et rivières ), on pourrait penser à un ensemble de causes et non plus à un "unique" évènement déclencheur, les astéroïdes sonnant "simplement" le glas pour tout un groupe qui avait survécu et évolué pendant plusieurs millions d'années.



Phylogénie "classique" des reptiles, des oiseaux et des mammifères,
montrant l'extinction des ichtyosaures, des plésiosaures, des ptérosaures
et des dinosaures ( plus soudaine mais déjà bien amorcée ).



Il reste néanmoins à résoudre l'énigme de la survie des grands crocodiles.
Pourquoi seuls ces grands reptiles ont-ils survécu ?
Ont-ils simplement bénéficié de la protection de "niches écologiques" favorables - en eaux douces ?
Ont-ils profité
des propriétés méconnues des animaux à sang froid ?



Beaucoup d'autres théories ont été avancées pour tenter d'expliquer l'extinction des plus grands animaux que la planète ait connus :

  • La grande durée de vie des dinosaures - de 75 à 300 ans - les aurait empêchés de s'adapter rapidement aux nouvelles conditions environnementales.
  • La fièvre, le rhume ou une quelconque épidémie auraient eu raison de ces géants ( et des plus petits ), mais aucune étude de leurs os fossiles ne peut étayer ces thèses et surtout expliquer une éradication planétaire.
  • Les mammifères auraient dévoré les oeufs des dinosaures, mais seulement des dinosaures ? pas des oiseaux ni des reptiles ? Quid de la faune marine ?
  • Ils auraient été victime d'une irradiation cosmique,
    • consécutive à l'explosion relativement proche d'une supernova,
    • à cause de la disparition de la couche d'ozone ou encore
    • à cause d'une baisse ou de l'inversion du champ magnétique qui protège la Terre.
    Là encore, aucune découverte ne permet de valider ces hypothèses qui, de toute façon, n'expliquent pas pourquoi les animaux marins, qui sont pourtant les plus protégés de ces rayonnements nocifs, ont été les plus atteints.
  • Des variations orbitales, mises en évidence par Milankovitch, auraient été à l'origine de brutales variations climatiques que les dinosaures n'auraient pas supportées.
    On a pourtant découvert de nombreux dinosaures au Spitzberg et en Antarctique ce qui démontre la grande adaptabilité climatique des dinosaures.

  • Empoisonnement des oeufs à l'iridium, telle est la thèse défendue par le Dr Zikui Zhao de l'institut de paléontologie de Pékin. Le Dr Zhao s'appuie sur l'étude des défauts de structure observés sur 11 espèces d'oeufs déterrés en Inde et datant de 65 millions d'années.
    On peut néanmoins se poser la question de savoir pourquoi les oiseaux n'ont pas été atteints par ce désordre.

  • L'hypothèse gravitationnelle est défendue par M. Fréderic Malmartel sur son site.
    Les dinosaures, petits et grands, ont disparu parce qu'ils sont devenus trop lourds... à masse égale. C'est une brusque augmentation de la constante gravitationnelle "G" qui aurait tué les dinosaures en épargnant les reptiles, apparus lorsque la gravitation était supérieure, et les mammifères qui se sont rapidement adaptés. Une brusque variation de "G" explique bien les différents aspects du problème, tant pour la faune terrestre et marine que pour la flore.
    Il reste néanmoins à établir cette variation... qui aurait une périodicité de 26,2 millions d'années.

L'hypothèse gravitationnelle est extrêmement séduisante car le gigantisme des dinosaures demeure encore actuellement une énigme trop souvent ignorée. Leur taille n'est pas compatible avec notre gravité actuelle or, à l'époque des dinosaures, la faune également avait des proportions gigantesques.

Il est aussi tout à fait curieux de constater que les fossiles impossibles d'hominidés, comme par exemple ceux découverts par Ed Conrad, sont ceux de géants correspondants aussi à leurs traces impossibles ! Mais tout cela n'est que hasard...



Il y a donc eu tout au long de notre histoire de nombreuses extinctions massives de diverses intensités ( proportionnelles à la longueur des traits ).
De nombreuses espèces ont définitivement disparu mais il y en a toujours qui ont réussi à survivre. Certaines, comme
les grenouilles ou encore le coelacanthe, sont passées au travers sans encombres...

Ne serait-il pas plausible d'envisager que, parmi les nombreuses espèces qui ont globalement disparu, quelques spécimens aient pu survivre en nombre réduit, plus ou moins longtemps...

Si c'était le cas on en retrouverait quelques traces...






samedi 4 août 2001

OBJETS IMPOSSIBLES



Les objets sortis des entrailles de la terre qui sont exposés dans les musées sont ceux qui s'inscrivent parfaitement dans la lignée orthodoxe de la science officielle.
Ceux qui vont suivre sont ces "objets hors contexte", appelés OOPs ou OOPARTs ( Out-Of-Place ARTifacts ) outre Atlantique, qui viennent remettre en cause cette belle architecture simpliste.


Malheureusement, beaucoup de ces objets ont disparu ( ou bien on les a laissés disparaître quand ils étaient trop gênants ), et pour la plupart il ne nous reste que leur description lors de leur découverte.

Peuvent-elles être considérées comme des canulars ?
On remarquera plusieurs éléments :


  • Ces gens tout à fait respectables n'ont gagné que le ridicule, en réponse à leur honnêteté et leur courage d'avoir rendu publique leur trouvaille.
  • Ces découvertes fortuites se sont produites la plupart du temps devant témoins.
  • Enfin, on a du mal à imaginer que des plaisantins se soient donnés la peine d'incruster des objets dans la roche, ( il faudrait aussi qu'ils nous disent comment ils auraient procédé ), sans jamais se dévoiler, ( où serait alors le plaisir de la farce ? ), juste pour mettre dans l'embarras les scientifiques du XXe siècle !




Voici donc quelques-unes de ces découvertes impossibles :



  • Au XVIe siècle, en 1572, un clou en fer fut trouvé dans la roche d'une mine du Pérou, il mesurait 18 centimètres.
    Il fut offert au Vice-roi espagnol du Pérou comme souvenir.
    La couche géologique dont il a été extrait est estimée entre 75 000 et 100 000 ans. (
    1 )
  • Entre 1786 et 1788, près d'Aix-en-Provence, plusieurs trouvailles ont été faites dans une carrière de calcaire, dans laquelle les couches de roche alternent avec des strates de sable et d'argile.
    A une quinzaine de mètres sous le niveau du sol, dans une couche de sable, des ouvriers trouvèrent tout d'abord des bouts de colonnes et des blocs déjà taillés ; plus bas, des pièces métalliques faisant penser à des pièces de monnaie, des manches d'outils en bois pétrifiés, une grande planche de bois également pétrifiée.
    Et tout cela daterait de 300 millions d'années, si l'on admet que les théories classiques de la géologie, quant à la formation des roches d'une part et du délai de pétrification d'autre part, sont exactes.
  • En 1844, en Ecosse, entre les rivières Tweed et Rutherford, des ouvriers trouvèrent un fil d'or incrusté dans la roche à 2,5 mètres de profondeur.
    Il fut exposé au siège du journal local, le Kelso Chronicle. (
    2 )
  • Un autre clou en fer a été retrouvé, au milieu du XIXe siècle, en 1845, dans un bloc de pierre de la carrière écossaise de Kingoodie, sa tête mesurait 2,5 centimètres. Elle était en contact avec une couche de gravier et légèrement corrodée, alors que le reste du clou était prisonnier de la roche. ( 3 )
  • En 1851, à Dorchester ( Massachusetts ), au cours d'une opération de minage, les deux parties d'un vase ont été arrachées de la roche dynamitée.
    Ce vase fait 11,3 centimètres de hauteur, il est en alliage de zinc, à très forte teneur d'argent semble-t-il, et finement décoré ; âge estimé, 100 000 ans ( voir photo en haut de page ).
    Il a, à l'époque, voyagé de musée en musée, puis a disparu... (
    4 )
  • La même année, dans le même Etat, à Springfield, monsieur De Witt brisa accidentellement un morceau de quartz aurifère qu'il avait ramené de Californie.
    A l'intérieur, se trouvait un clou en fer forgé de 5 centimètres, légèrement corrodé, absolument droit avec une tête parfaitement formée.
    La pierre est âgée d'un million d'années. (
    5 )
  • Toujours en 1851, dans le Comté de Whiteside ( Illinois ), deux objets en cuivre ont été remontés d'une profondeur de 36 mètres lors d'un forage. Ils ressemblaient à un hameçon et à une bague, âgés d'environ 150 000 ans.
  • En 1865, un morceau de feldspath, retiré d'une mine de Treasure City ( Nevada ), contenait les restes oxydés d'une vis effilée.
    La pierre est âgée de 21 millions d'années. (
    6 )
  • En août 1870, à Lawn Ridge près de Peoria ( Illinois ), avec deux autres compagnons, J.W. Moffit trouva une pièce dans les gravats du puits artésien qu'ils étaient en train de forer.Le Professeur A. Winchell étudia l'objet composé d'un alliage de cuivre non identifié à l'époque. Malgré la morsure du temps, la pièce ronde présentait des arêtes bien découpées et une épaisseur remarquablement uniforme. Le dessin, représentant un visage féminin surmonté d'une couronne, semblait avoir été gravé à l'acide. Sur l'autre face, un animal aux longues oreilles pointues avec une longue queue effilochée, était accompagné d'un autre ressemblant à un cheval. Sur le pourtour des deux faces, les caractères d'une écriture inconnue se laissaient deviner.
    Trouvée à plus de 30 mètres de profondeur, elle pourrait être âgée de 100 000 à 150 000 ans. (
    7 )
  • En automne 1885, un objet cubique a été trouvé dans un bloc de charbon du tertiaire ( datant de 60 millions d'années ) dans une mine en Allemagne.
    Le parallélépipède a été étudié par le Dr A. Gurlt. D'après les publications faites en 1886 sur cet objet, il est interprété tout d'abord comme une météorite fossile, et semble avoir été "retravaillé, usiné" !...
    L'objet fait 7 centimètres sur 7 sur 4,5 , et a une densité de 7,75. Quatre de ses faces sont parfaitement planes, les deux autres, opposées, sont légèrement convexes. Une rainure profonde en fait le tour à mi-hauteur.
    Endommagé par les différents prélèvements effectués, on en fera un moulage en plâtre au début du siècle.
    En 1910, il disparaît de l'inventaire du musée de Salzbourg où il était conservé.
    On le retrouve exposé de 1950 à 1958, au musée national d'Oberosterreichisehes de Linz ( Autriche ), où est également conservé le moulage.
    Il est maintenant la propriété de M. O.R. Bernhardt du musée Heimathaus de Vöcklabrück, en Autriche.
    Des études complémentaires effectuées par divers instituts scientifiques de Vienne, en 1966-67, 1973 et 1986, concluent définitivement que l'objet en fonte, n'est pas une météorite et a été coulé dans un moule.
    Cet objet a-t-il été réellement trouvé dans du charbon ou bien est-il issu d'une fonderie de l'époque ? ( 8 )
  • En 1891, à Morrisonville en Illinois, en cassant un gros bloc de charbon, madame S.W. Culp trouva une petite chaîne en or, d'environ 25 centimètres de longueur, dont les extrémités étaient encore prisonnières dans deux morceaux séparés. ( 9 )

samedi 14 juillet 2001

LES CARTES IMPOSSIBLES



LES CARTES « IMPOSSIBLES »

Les portulans établis par les cartographes Oronteus Finaeus en 1531, Giorgio Calopodio en 1537 et Philippe Buache en 1739 représentent le continent antarctique sans sa calotte glaciaire actuelle dont l'épaisseur est d'environ 1500 mètres en moyenne et de 4000 mètres à certains endroits. Cette calotte glaciaire date d'au moins 4000 ans avant JC. Comment ces cartes "impossibles" peuvent-elles exister alors que l'on n'a découvert l'Antarctique qu'en 1818 ?
Des travaux de recherches par
carottage sous la glace de l'Antarctique ont été effectués au 20ème siècle et le sont encore actuellement au 21ème siècle afin de mieux appréhender à la fois les variations climatiques passées et aussi de mieux comprendre en quoi consiste ce continent enfoui sous cette épaisse calotte glacière.
Il est intéressant de comparer la forme du continent antarticque dessiné sur ces 3 portulans avec les résultats du profil sismique de la calotte glaciaire antarctique réalisé par l'expédition anglo-suédoise de 1949 et la carte établie ensuite par différentes équipes scientifiques lors de l'Année Géophysique Internationale en 1958.
Une carte établie par les russes au début du 19ème siècle, avant 1818, montre la même région, mais l'Antarctique n'y est pas représenté car il était inconnu à l'époque


Les cartes impossibles

creator2.jpg
La pierre de Dashka


Une fantastique découverte par les scientifiques de l'Université de la République Russe de Bachkirie vient jeter un nouveau pavé dans la mare "bien tranquille" de l'Histoire de l'Humanité :
Une tablette en pierre représentant une carte en relief de l'Oural, estimée à 120 millions d'années !!!
Docteur en sciences physiques et en mathématiques, professeur à l'Université d'état de Bachkirie, Alexandre Chuvyrov et son étudiant chinois Huan Hun, décidèrent, en 1995, d'étudier l'hypothèse d'une migration ancienne possible des chinois en Sibérie et en Oural. Au gré de leurs expéditions en Bachkirie, ils trouvèrent plusieurs gravures rupestres en vieux chinois ( traitant surtout de commerce, de mariage et de décès ), confirmant ainsi leur hypothèse.
Pendant leurs recherches, ils découvrirent dans les archives du Gouverneur général d'Ufa des notes du 18ème siècle qui rapportaient l'existence d'environ 200 tablettes de pierre gravées inhabituelles près du village de Chandar, dans la région de Nurimanov. D'autres notes indiquaient qu'aux 17ème-18ème siècles, des expéditions de scientifiques russes dans l'Oural avaient étudié 200 tablettes blanches comportant des signes et des motifs. D'autres notes encore, indiquaient qu'au début du 20ème siècle, l'archéologue A. Schmidt avait également vu ces tablettes blanches en Bachkirie.
En 1998, le Pr Chuvyrov et son équipe se mirent en quête... mais sans succès ; à tel point qu'ils commencaient à penser que tout cela n'était que légende.
C'est alors que le 21 juillet 1999, Vladimir Kraïnov, ex-président du conseil local de l'agriculture, révéla au Pr Chuvyrov l'existence d'une tablette enfouie dans sa cour .
Une semaine plus tard, les travaux commencèrent pour extraire la pierre de Dashka qui fut emmenée à l'Université d'Ufa pour étude.
Après l'avoir nettoyée, les scientifiques n'en crurent pas leurs yeux... cette pierre était une carte tridimensionnelle !
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Cette pierre de près d'une tonne, mesure :
  • 1m 48 de hauteur
  • 1m 06 de large
  • 16 cm d'épaisseur
Elle est composée de trois couches :
La base, épaisse de 14 cm est en dolomite.
La deuxième couche, ( la plus intéressante ), sur laquelle "l'image" est gravée, est en diopside, mais la technologie de son "traitement" nous est encore inconnue...
La troisième couche, épaisse de 2 mm, est en porcelaine de calcium et assure donc la protection de la carte contre tout impact extérieur.
Son passage aux rayons X a révélé qu'elle était d'origine artificielle.
Cette pierre a été usinée à l'aide d'outils de précision, son relief n'a pas pu être exécuté par un graveur de pierre.
Elle ferait partie d'un "puzzle" de 340 m x 340 m, et le Pr Chuvyrov pense pouvoir localiser 4 autres éléments de l'ensemble... à suivre...

Comme le relief général de la Bachkirie n'a pas trop changé en quelques millions d'années, ils parvinrent assez rapidement à identifier le mont d'Ufa et surtout son canyon, tout ceci en tenant compte de la géologie locale ainsi que des mouvements tectoniques.
A l'aide de spécialistes en cartographie, physique, géologie etc., les différentes rivières de l'Oural ainsi que la faille d'Ufa à Sterlitimak, etc. furent identifiées. Tout ceci confirme la grande ancienneté de la carte à l'échelle 1:1,1 km.
Plus étonnant encore, en plus de toutes les différentes rivières de la région, cette carte montre un système géant d'irrigation avec notamment deux systèmes de canaux de 500 m de large, 12 barrages entre 300 et 500 m de large pour 10 km de long et 3 km de profondeur chacun. Ces barrages servant à alimenter les différents réseaux ont nécessité l'extraction d'au moins 1024 m3 de terre. En comparaison, le canal de la Volga au Don semblerait n'être qu'une simple éraflure. La Belaya actuelle semble avoir été à l'origine une rivière artificielle.
Les scientifiques ont pensé tout d'abord que cette carte pouvait être l'oeuvre des anciens chinois à cause des inscriptions verticales qui figurent sur la tablette. Mais les inscriptions n'ont pu être déchiffrées même si le Pr Chuvyrov pense qu'un des symboles représente la latitude d'Ufa.

Le Pr Chuvyrov et son équipe pensèrent également que la carte datait de 3000 ans, mais plus son étude avançait, plus son âge grandissait. Les datations au radiocarbone ont donné des résultats erratiques et non concluants.
Une analyse plus fine de la pierre a révélé la présence en son sein de deux coquillages caractéristiques, l'un de 50 millions d'années, l'autre de 120 millions d'années. Mais rien ne permet de dire que ces coquillages n'étaient pas déjà à l'état de fossile lors de la création de la carte.
Le Pr Chuvyrov et son équipe pensent que cette carte a été fabriquée alors que le pôle magnétique était situé en Terre François Joseph il y a 120 millions d'années !

De nombreuses questions concernant cette pierre restent en suspens, non seulement en ce qui concerne sa datation mais également sur ses auteurs et sa fonction ???
Selon le Centre de Cartographie Historique du Wisconsin, USA, qui a étudié les éléments de la pierre de Dashka, cette carte de navigation n'a pu être effectuée qu'à partir de relevés aériens. Ce type de travail est en cours au Etats-Unis. Il nécessite un traitement informatique extrèmement puissant et l'utilisation de données satellitaires. Les américains prévoient l'achèvement de ces travaux d'ici 2010.

Il semble que ceux qui vivaient à cette époque et qui ont construit cette carte n'utilisaient que les voies maritimes ou aériennes car il n'y a aucune trace de route.
Les auteurs de cette carte ( une civilisation antérieure disparue ? ) n'habitaient peut-être pas à cet endroit mais prévoyaient-ils une colonisation ?
le Pr Chuvyrov est évidemment très circonspect quant aux auteurs de cette carte :
"Je n'aime pas parler d'OVNI ou d'extraterrestres. Appelons donc l'auteur de cette carte simplement - le créateur".
 
Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.
Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine, tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).
Divers portulans, notamment celui de Dulcert ( 1339 ), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie.
Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.
Celle d'Ibn Ben Zara ( 1487 ) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière.
Là encore la précision des longitudes est étonnante.
Celle du portugais De Carneiro ( 1502 ) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique..
Celle d'Andrea Benincasa ( 1508 ) sur la mer Baltique avec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.
Celle de Jorge Reinel ( 1510 ) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.
Celle d'Oronteus Finæus ( 1531 ) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans.


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Celle de Zeno ( 1380 recopiée en 1558 ) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues.
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Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.
Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :
Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée :
Trigonométrie sphérique.
Translation trigonométrique.
Projection cordiforme.
Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires...
Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.
Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens...
C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient ( coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.
De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes !
En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs.
Cette civilisation inconnue a disparu. Elle a transmis, sans doute aux Egyptiens, des bribes de ses connaissances mais pas son savoir-faire...
Etaient-ce les Phéniciens, les Crétois ?
L'hypothèse de la légendaire et si controversée Atlantide ne mériterait-elle pas d'être réexaminée ?
Nous avons tendance à ne comprendre la civilisation que comme un phénomène global, or ce que nous savons de l'antiquité nous montre que la connaissance n'était pas partagée, mais réservée à une élite dirigeante dont le pouvoir était justement assis sur cette supériorité.
Etait-ce là aussi un héritage de cette civilisation qui, contrairement à nous, n'a pas voulu exploiter de manière intensive les ressources de notre Terre nourricière, pour des raisons religieuses par exemple ?





En 1929, lors de la réfection du musée du palais Topkapi Sarayi d'Istanbul, le directeur des musées nationaux turcs, M. Halil Edem mit la main sur la fameuse carte en peau de gazelle de Piri Reis, peinte en 1513.



Cette carte représente l'Océan Atlantique avec une partie des côtes américaines, africaines et de l'Antarctique.


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Ce que Piri Reis a écrit sur sa carte, en notes et dans son "Bahriye" :



"Personne n'a au temps actuel une carte comme celle-là ".



"Ces cartes ont été dressées selon les données de chartes, des portulans de quatre Portugais qui montrent le Sind, le Hind et la Chine et d'une carte dessinée par Christophe Colomb.

Elles sont aussi justes pour la navigation sur les sept mers que les cartes de nos pays."



Il dit avoir compilé sa carte à partir de vingt autres provenant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et datant au moins du IVe siècle av. J.C. .



Au premier coup d'oeil cette carte peut paraître inexacte, si l'on est habitué aux cartes Mercator, mais pas si l'on est familier des projections stéréographiques polaires ( plus précisément c'est une projection cordiforme ). Cette carte faisait sans doute partie d'un ensemble qui constituait une mappemonde comme celle-ci :


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La carte de Piri Reis a fait l'objet de nombreuses études par :



L'ingénieur américain A. Mallery.



M. Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy.



Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston et chef des services sismologiques de l'année géophysique.

Le professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre.



Le professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology.



Le Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.



Il ressort de ces études que cette carte est impossible, hors de son temps, compte tenu des connaissances de l'époque pour de nombreuses raisons :



L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.
Les îles Malouines seront découvertes en 1592.
Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues.
Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols.
Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( dont personne ne soupçonnait l'existence ).
On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard.
L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans.
Enfin l'élément le plus troublant, celui qui soulève le plus de questions :
Les rivages de l'Antarctique que l'on peut voir sont ceux de la Terre de la Reine Maud sans aucune glace !
Nous avons eu la confirmation de ce tracé en 1949 après les relevés sismiques d'une expédition anglo-suédoise.

Or, même s'il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d'années, d'autres admettent la possibilité que cette partie de l'Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, il y a au moins 6 000 ans !
Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !