jeudi 30 mars 2006

BONJOUR DE CUBA

 
 Nous sommes bien arrivés à Cuba.

Santiago de Cuba
Finalement, les formalités n'étaient pas aussi compliquées qu'annoncées par les bateaux étant passés par ici il y a quelques mois. Beaucoup d'angoisse pour deux heures de formalités avec des personnes des différentes administrations qui ont été très gentilles et très courtoises. Le chien pour la recherche des stupéfiants a laissé beaucoup de poils à bord mais il était adorable. Seuls les godillots des Guarda Frontera ont laissé des traces noires sur le pont que B  a enlevé après avec de l'huile de coude... pendant que Jean réparait encore une fois le thermostat du frigo...
Enfin voilà, tout va bien, aujourd'hui, nous allons faire notre premier tour en ville, dans cette ville fondée par les Français, bien avant l'arrivée des Espagnols.
 
Demain, nous partirons à la Havane en voiture pour deux jours et dormirons dans une casa familiale. Nous comptons sur ces deux jours pour approcher les Cubains, marcher sur les traces d'Hemingway. ce sera une première exploration avant d'autres plus poussées.
Sinon, Internet ne marche pas du tout pas ici
 
La sécurité de cette petite marina est assurée jour et nuit et autant les douanes que les Guarda Frontera sont présents 24 h sur 24. Il se promènent sur les quais, relèvent plusieurs fois par jour les noms des quelques bateaux Français (majoritaires) et interdisent l'accès à quai des Cubains.

Heureusement, les Cubains sont très gentils et cela nous fait oublier que les douches ne comportent pas d'eau chaude et que, quelque soit l'heure, les robinets et douches ne laissent échapper qu'un filet d'eau glacée. Du coup, il faut une heure pour se rincer! vaut mieux en rire.
Je vais garder le souvenir des langoustes prises à Cayo Cuervo dont une de 4 kg dans 2 m d'eau, des Jardins de la Reine (Isabel)
De la mangrove, toujours la mangrove, encore la mangrove, mais très peu de moustiques en raison des basses températures (même pas 20 degrés la nuit seulement...), l'eau... verte... à 23° !
Brrr! on se croirait en Bretagne en plein été et on a sorti les polaires et les couettes!
 
 Déjà oubliés le mal de mer, les 30 nds de vent  pour arriver ici... en attendant la suite...

samedi 18 mars 2006

UN GOUT DE PARADIS ...

Les Jardins de l'a Reine au sud de cuba, promesses de pêches fabuleuses





Ici, pas de surpêche, nous n'avons jamais eu une faune aussi abondante, variée et de grandes tailles. Les fonds sont superbes et quelques minutes suffisent pour ramener la ration quotidienne de poissons et langoustes. Nous nous sommes régalés de mérous, capitaines, barracudas (réellement agressifs) et d'énormes lambis. Cet archipel est complètement isolé, sans tourisme ni commerce et habitant. Seuls quelques pêcheurs mandatés par le gouvernement cubain ont l'autorisation de prélever. Nous passons ici 15 jours à vivre avec le soleil et la mer. Nuos jouissons du caractère vraiment unique de ces contrées. Les mouillages sauvages se succèdent, tout en remontant doucement vers le nord. Le temps est superbe, parfois venteux avec des coups de frio (vents du nord issus d'un front froid).

REP DOM


début mars, retour vers l'est contre vents et courants


Nous avons quitté Cienfuegos le 26 février à Cuba pour entamer notre retour vers le bassin des Antilles. Pour tout navigateur, ceci signifie des vents contraires avec lesquels il faut composer en permanence, des vagues que l'on prend de front, des allures non plus portantes mais de près le plus souvent. Nous choisissons d'effectuer quelques sauts de puce dans les jardins de la Reine (Cayo Blanco le 26, Cayo Alcatracito le 27, Cayo Anclitas le 28, Juan Grin le 1er mars,) pour commencer notre avancée vers l'est. Les vents sont contraires, la mer bien formée et le catamaran montre toutes ses limites pour remonter au près. Au-delà de 50 degrés du vent réel, il ne faut pas y penser, sans le moteur pour venir en appui, cela n'avance pas. Après un dernier regard en direction de ce fantastique archipel, cap vers Haïti et la République Dominicaine. Très vite, le vent relativement favorable commence à tourner et nous impose de modifier notre cap. Ce sera donc la Jamaïque et le port d'Ochos Rios le 3 mars, où nous nous arrêtons afin de procéder à un petit avitaillement en denrées fraîches. Le 4 mars à 13H30, nous quittons Port Antonio


Nous laissons l'île à Vache à bâbord pour tenter à tout prix d'arriver à temps. Nous remontons au près avec l'aide d'un moteur et après 40 heures de navigation, nous mouillons devant Cabo Rojo, en République Dominicaine. C'est le vrai bled

La Rep Dom, ce n'est pas que du all in




Aussi des plages superbes et complètement désertes.
Puissent les investisseurs dans le tourisme de masse ne pas rester insensibles à ces paysages qui doivent être conservés
 
2006

Premières images de République Dominicaine: Capo Rojo

mercredi 23 novembre 2005

LE BAKOUA : UN DROLE DE CHAPEAU

A l’ombre d’un Bakoua

A l’ombre d’un Bakoua

Né d’un arbre qui porte son nom, le chapeau bakoua coiffe les ouvriers agricoles, les pêcheurs, les volubiles marchandes ou les élégantes. Il ne manque pas une occasion de se distinguer sur l’arrivée des courses de yoles, les étapes du tour cycliste, au détour d’une barricade ou lors des plus belles manifestations. À l’ombre de ses feuilles finement tressées, se tisse l’histoire de toute une société…
Le Petit Larousse définit le mot chapeau comme : « une coiffure pouvant avoir des formes très variées avec ou sans bord ». Il précise « qu’il se porte pour sortir ou se protéger des intempéries » puis il dresse l’inventaire du chapelier auquel fait défaut le plus atypique d’entre eux : le bakoua. Emblématique de la Martinique, la coiffe prend la forme d’un cendrier d’argile, d’une tour Eiffel de paille sur les photos papiers. Il s’affiche sur le glacé d’un catalogue de voyagiste pour devenir une contrefaçon « made in china » sur l’étal d’un marché. Pourtant, plus qu’un simple folklore, ces chapeaux bakoua, confectionnés assis sur un petit tabouret, ont bien des choses à nous conter. L’arbre à chapeaux Fruit de la patience des Amérindiens, le travail du bakoua, essence au feuillage coriace, puise ses sources dans les mornes pilotins. Chaussures, paniers, petits sacs à provisions laisseront leur foin à la confection de chapeaux avec l’arrivée des premiers colons. À mille lieues des clics-clac kodak du touriste, le bakoua, parfois inspiré des modes européennes n’est pas ce simple « casse-croute pour cheval » chanté par Pierre Perret. Symbole identitaire, il parle aussi d’indépendance et de liberté. On le retrouve sur tous les fronts. Pendant la guerre du Mexique où il gonfle les armées de Maximilien (1865/1868), il est arboré par les musiciens (qu’ils aient les pieds nus ou non), couvre les grèves et s’installe dans les meetings politiques. On le voit s’agiter autour d’une table de sèbi (jeu de dé), d’un combat de coqs, ou d’une soirée bèlé. En véritable « majô » (un fier à bras en créole), le bakoua s’impose dans tous les paysages. On le rencontre au sénat (lieu de palabre), en campagne, sur le marché ou jusqu’à Miquelon.


Bakoua des villes ou bakoua des champs



Le bakoua des villes est coquet, dans les tons de beige et finement tressé. Il rappelle le célèbre Panama, chapeau de légende fabriqué avec la feuille d’un latanier et très en vogue au siècle dernier. Le couvre-chef habille celui qui, au soleil couchant, s’installe en face de la savane sur la terrasse d’un café pour regarder chalouper les premières belles de nuit. Il est souvent agrémenté d’un joli liseré coloré. Celui de l’élégante se pare de rubans, de tresses dentelées ou se métamorphose en un somptueux jardin suspendu. Le chapeau de la marchande lui est aplati et sa calotte épaisse afin de supporter les charges du marché. Alors qu’en délaissant la frénésie urbaine, il n’est pas rare d’apercevoir entre deux bananiers une coiffe d’un genre particulier. La version masculine, plus rustique, possède un fond plat. Il est parfois doté de bords moyens et est souvent garni de feuilles de corossol pour garder la fraîcheur, tandis que celui des femmes se porte sur un front ceint d’un joli carré de madras. Parfaitement adapté à la coupe de la canne grâce à la souplesse de sa calotte et de ses larges bords, le bakoua de l’amarreuse préserve des griffures du roseau sucré ou de la morsure du soleil. Puis, en regagnant la côte, voici venu un singulier chapeau pointu. Verni, ce haut de forme de la mer protège de la pluie, des embruns marins et pique le ciel de sa paille tissée serrée. Pour lier l’utile à l’agréable l’ingénieux marin pêcheur, met à l’abri ses effets sous ce drôle de cornet. Il lui arrive parfois de s’égarer au beau milieu d’un plan de dachine ou entre deux feuilles de cristophine trompant ainsi sa destinée.




« tout bakoua, pa bakoua »



Mais attention ne vous y trompez pas, car tous nos chapeaux ne sont pas confectionnés dans ce dit végétal. Le kachibou, l’endémique aroman, le kabouya de rivière pilote ou la morue du Vauclin sont également travaillées sur le giron d’une vannière au pied de laquelle repose les fibres. Ce talent le plus souvent pratiqué par les femmes entre deux travaux domestiques, pour améliorer l’ordinaire, demande la connaissance des anciens. Si la manière semble simple, l’art est pourtant difficile. Et pour exemple la cueillette des feuilles, à point nommé, ni trop jaune ni pas assez et qu’il ne faut pas laisser trop sécher une fois débarrassées de leur piquant. Cette façon de les assouplir avec le plat du couteau à la manière d’un barbier aiguisant son rasoir coupe-chou. Voyez encore cette précision dans la découpe tout en longueur, ces brassées de tresses (d’environ 1,50 mètre) de quatre à onze branches, à trou-trou, fines ou grosso- modo qui donneront tout leur charme au chapeau. Alors, comment ne pas admirer cette man qui, assise à l’ombre d’un arbre pour y cueillir quelques fraicheurs, tend à l’aide de son orteil et de ses mains habiles une feuille qui tissera l’histoire de son bakoua….






dimanche 18 septembre 2005

CAP-VERT 2005




Le drapeau du Cap-Vert est le drapeau national et le pavillon national de la République du Cap-Vert. Il est composé d'un fond bleu avec trois bandes horizontale blanche-rouge-blanche qui traverse le rectangle non pas en son milieu mais décalé vers le bas. Un cercle de dix étoiles jaune surmonte le tout ce qui le rapproche du Drapeau européen ou de celui des îles Cook. La composition du drapeau est définie dans l'article 8 de la constitution du Cap-Vert[1].
Le bleu symbolise l'océan Atlantique et les dix étoiles symbolisent les dix îles qui composent l'archipel (les îles de Barlavento et les îles de Sotavento). La disposition en cercle peut rappeler autant la disposition géographique que l'unité des habitants. La bande blanche représente le pacifisme des Cap Verdiens et le rouge leur ardeur au travail. Cette bande rappelle également la ligne d'horizon.




 
 Armoiries : Cliquer ici

 Nom officiel : REPUBLIQUE DU CAP-VERT
 Nom local : REPÚBLICA DE CABO VERDE

 Continent : Afrique


 Capitale : Praia



Superficie : 4 030 km² Population : 399 857 Capverdiens

 Langue(s) officielle(s) : Portugais, Créole.

 Monnaie : 1 Escudo du Cap-Vert = 100 Centavos

 Religion(s) : Catholique Romaine.

 Pays frontaliers : Aucun.

 Fête nationale : 5 Juillet

 Devise : Unité, travail, progrès

 Membre de l'O.N.U. : 16 Septembre 1975

 Membre de l'U.N.E.S.C.O. : 15 Février 1978



CAP-VERT





ARMES DE L'ETAT

jeudi 31 mars 2005

MORPION


 

La plus petite île des Caraïbes: Morpion Island