samedi 31 décembre 2011

BILAN 2011

Depuis le Venezuela, nous nous promenons dans l’arc antillais, complétant notre collection de belles images, de jolies expériences, de rencontres mémorables. Les Grenadines, resplendissantes aux eaux paradisiaques. La Dominique, profonde, mystérieuse incroyablement sauvage. L’archipel de la Guadeloupe : Marie-Galante, hors du temps, les Saintes si courtisées, et le papillon que forme la Guadeloupe... inimitable ! Antigua, soooo British! Chaque jour notre Eolis nous entraîne dans un monde de chaleur, de couleurs, de lumières et de reliefs. Aujourd’hui, les Antilles sont à la portée de tous. C’est vrai, les charters sillonnent de long en large l’archipel, pourtant, nous trouvons toujours des petits coins tranquilles en dehors des sentiers battus. Nous savourons la douceur de vivre dans cet archipel qui n’a que du bonheur à offrir.
Cela fait deux saisons que nous chevauchons la mer des Caraïbes côté Petites Antilles, et pourtant, nous n’avons pas encore écumé tous les mouillages. Il nous reste encore de nombreux chemins de randonnées à parcourir. Ces îles, ces chères îles sont dignes de la curiosité des voyageurs. Nous avons choisi d’être nomades des mers mais nous prenons le temps de nous arrêter, nous nous offrons la possibilité de découvrir une ambiance, des détails, des petites choses qui au bout du compte font beaucoup plus qu’une somme de cartes postales empilées. Nous trouvons outre-Atlantique, le bien-être que nous étions venu chercher, cultivant chaque jour, ce que les philosophes nomment, la " capacité d’étonnement ". Nous gardons à portée d’objectif une curiosité intacte. Nous nous octroyons le droit de papillonner d’île en île, de rêvasser et d’approfondir notre connaissance des petits coins sympas jusqu’à tutoyer le moindre caillou...


Nous y découvrons des petit paradis… J’hésite encore à en parler… C’est le genre d’endroit que nous voudrions égoïstement garder pour nous… tout seuls… Vous me direz que j’exagère, qu’aux Antilles il n’existe plus un seul endroit qui ne soit surpeuplé de bateaux de plaisance… Détrompez-vous…
Saline Island est un repaire d’amoureux des couleurs lagons… Imaginez plutôt…
A l’Est une barrière de corail tisse un rempart naturel contre la houle océanique. Entre elle et nous, le plan d’eau ondoie, les vaguelettes soubresautent, comme aiguillonnées par le souffle de l’alizé. Ces petites franges d’écume s’éparpillent et glissent sur un gisement d’émeraudes étincelantes. Les teintes du lagon captent la lumière du zénith pour accentuer leur éclat. Tout à côté, les turquoises apparaissent plus lumineuses serties d’un écrin de saphirs. Comment rêver d’une plus belle piscine autour de l’Etoile de Lune ?
Le bateau est posé dans une petite baie intime qui forme, au Sud, un croissant de lune ourlé d’une plage de sable fin adossée à une colline toute en rondeur et verdoyante. Pas plus de quatre bateaux ne peuvent loger, en même temps, à Saline Island. L’île n’est pas tout à fait déserte des chèvres, des lézards, des pélicans et une cabane que vient entretenir un pêcheur de Carriacou. A l’Ouest, un pain de sucre basaltique pose ses rondeurs sur l’horizon. Tout autour de nous des petits îlots frangés de cocotiers et de raisiniers donnent du relief au paysage, chacune possède sa petite colline tapissée de cocotiers et de végétation tropicale et des plages opalescentes. Les îlots laissent la place à des morceaux d’horizons qui ouvrent la vue le matin sur le lever et le soir sur le coucher du soleil. Saline Island est l’un des rares mouillages où l’on puisse profiter de ces deux rendez-vous quotidiens tout en étant abrité de la houle…
Dans ce décor de rêve, nous jouons les « grands découvreurs » en maillot de bain. Nous allons retrouver le fauve de White Island… C’est un petit chat qui est maître des lieux. Nous l’avons d’abord cru abandonné. Mais en fait, il règne sur son territoire et accueille avec bienveillance les visiteurs occasionnels. Il surveille aussi une petite cabane de pêcheurs
Surtout ne l’ébruitez pas… Ici, c’est franchement le paradis…


Que du bonheur
Des moments exceptionnels marquent la vie de marin... Naviguer au quotidien, c’est rêver sa vie en reliefs et en couleurs. Le relief empêche l’habitude et la lassitude... deux mots qui n’existent plus pour le marin. Les couleurs ont banni le gris, le noir... le fade. Seules les teintes éclatantes demeurent. Chaque jour, est un festival qui illumine l’existence! La mer n’est pas qu’une tache de couleur bleue uniforme. Elle use de sa palette avec virtuosité, c’est une œuvre magistrale, éphémère et sans cesse régénérée qui s’offre sans compter à qui sait l’observer et la respecter. C’est une aventure qui chaque jour se finit en apothéose crépusculaire ! N’est-ce pas ça la vraie vie ? Vous me direz : " on finit par s’en fatiguer ! " ... " Jamais ! Impossible ! " Chaque coucher de soleil apporte sa magie, sa différence. C’est un moment privilégier à bord. De plus, imaginez-vous la vue? Les pieds dans l’eau, sur notre " plage privée " à l’arrière du bateau, le regard court jusqu’à l’horizon!



 



 

mercredi 28 décembre 2011

RIONS UN PEU






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Sources:
_carte postale issue du site la boite verte. Il s'agirait d'une photo de Roosvelt, petit, sur son âne.
_Merci à Grégoire Leroy et Hans Herard qui m'ont laissée assister à leurs cours à l'INRA, notamment sur le bien-être animal.
_Ici, vous pouvez télécharger et lire l'étude sur la mesure de la frustration de la vache via leur blanc de l'oeil
_ L'expérience qui montre que l'escargot verrait 4 images/sec est décrit dans le livre de Jacob Von Uexküll "mondes animaux et monde humain" dont vous pouvez lire tout le texte ici. De la page 40 à la page42, il est expliqué comment on a découvert que l'escargot devait voir environ 4 images/seconde.
_Merci à Erik Gustafsson qui m'a donné plein de lien qui vont vous aider à briller pendant les repas de noël, Belle-maman va être épatée par vos connaissance sur nos amies les bêtes:
o Super documentaire (en anglais mais très facile à comprendre) sur l’intelligence animale partie 1, partie 2 (dans la 2 vous verrez les capucins s'enfoncer des doigts dans les yeux, un bonobo discuter avec une chercheuse avec des signe, des éléphants coopérer.
o Article sur la crise de la quarantaine chez les singes

_ allez, quelques beaux portraits d'animaux