PERROS-GUIREC
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La commune de Perros-Guirec (
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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PERROS-GUIREC
Perros-Guirec (ou Perros)
vient de saint Guirec (VIème siècle) et de "penros" (tête
de promontoire).
Perros-Guirec
doit la dernière partie de son nom à Saint Guyrech ou Kirech qui y bâtit
une église au VIème siècle. Saint Guirec a bénéficié à Locquirec d'une
fondation due à Saint Guévroc. La tradition locale veut qu'il ait débarqué dans
l'anse qui porte son nom à Ploumanac’h.
Perros-Guirec
est un démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou. La paroisse de
Perros-Guirec existait comme telle, au diocèse de Dol dès le XIVème siècle. Un
duc du XIVème siècle, vraisemblablement Jean IV (1354-1399), fait concession
d'un droit de pêcherie (au lieu dit Pors-a-Goret) à un établissement religieux
situé à Goas-an-Abbat et qui cesse d'exister en tant qu'abbaye vers le XVème
siècle. Les vestiges de l'abbaye existaient encore en 1682 (déclaration de
Laurent Hingant, seigneur de la Salle au Chevalier). La chapelle de l'abbaye
subsiste à l'état de ruines jusque vers 1840.
Au
début du XVème siècle, le rôle de la paroisse de Perros-Guirec fait état de six
nobles. Quatre seigneuries auraient eu leur siège à Perros : Pontguennec
(Pont-Couennec), de la Salle au Chevalier, de Kerguien et de Tromorgant. A la
fin du XVIIIème siècle, Perros Guirec est divisé en 7 frairies : le Creïzou,
Traou Perros, Le Bourhou, Le Cracq, Kergadic, Kergomar et Ploumanac'h.
Le
22 mars 1587, Ploumanach est pris par un parti de Royaux de la Rochelle. La
même année, trois navires pirates anglais, venus de Guernesey pénètrent dans la
rade de Perros-Guirec. En août 1594, le maréchal Aumont, commandant en Bretagne
pour le roi Henri IV, s'empare du château de Ploumanac’h. En 1698, le
Saint-Pierre de Saint-Malo (30 tonneaux et 25 hommes) coule à Perros en se
rendant à Terre-Neuve. En 1720, les Anglais s'emparent des Sept-Iles. En 1796,
la tentative du général Hoche sur l'Irlande échoue, sa flotte est dispersée par
la tempête, et le vaisseau le Neptune poursuivi par l'ennemi, vient
s'échouer à l'entrée de la rade de Perros-Guirec. En 1804, trois frégates,
venant de Saint-Malo, sont attaquées dans le chenal par une division anglaise
(deux des frégates sont prises et la troisième réussit à gagner la rade de
Morlaix).
Dès
1634, on trouve Penros-Guirec et Perros-Guirec. A noter que Ploumanach
(anciennement Poulmanach, "étang au moine") signifie
littéralement « paroisse du Moine ».
L'ancienne
paroisse de Perros-Guirec, bien qu'enclavée dans le diocèse de Tréguier,
faisait partie du diocèse de Dol. Elle dépendait de la subdélégation et du ressort
de Lannion et relevait du roi. La cure était à l'ordinaire. La première
municipalité de Perros-Guirec est élue en janvier 1790.
On
rencontre les appellations suivantes : Perros Guioc alias Quireuc (vers 1330),
Penros Quiroc (fin XIVème siècle), Perros Quireuc (en 1405), Penros Kirec (en
1481), Perros-Guirec (en 1486).
Note
1 : l'archipel des Sept-Iles au large de Perros-Guirec qui aurait porté
autrefois le nom de "Insulae Hyadatae"
comporte cinq îles principales : d'est en ouest, Rouzic (3ha 32ca), Malban (3ha
24ca), Bono (7ha 72ca), Ile Plate (5ha 50ca), Ile aux Moines (5ha 40ca), un
îlot : le Cerf, un plateau rocheux (1ha 25ca): les Costans (25 ca), couverts en
majeure partie en marée haute. Seule l'île aux Moines a pu être habitée
durablement. On a prétendu que des "cénobites" des VI-VIIème siècles
dont Guirec s'installèrent sur cette île. Au XVème siècle, vers les années 1430
(en tout cas avant le 3 novembre 1451), des moines franciscains, Cordeliers de
la Stricte Observance, viennent s'établir sur l'île aux Moines (encore
surnommée "Talvern" ou "Taberna", puis "Enez-ar-Breur").
Trouvant les conditions de vie trop austère, le pape Nicolas V leur accorda de
s'installer dans l'île Saint-Gildas (en Penvenan). Les moines quittèrent
définitivement l'île en 1483 seulement, s'installant à Plouguiel, sur le
continent. En 1567, Claude de Kernevenoy, abbé de Bégard rend aveu pour "une
isle appelée les Sept-Isles où y avoit autrefois un couvent et monastère de
Cordeliers". On prétend qu'il subsiste des ruines de la chapelle
dédiée à Sainte-Anne, convertie en prison entre 1842 et 1890, ainsi que
quelques pierres tombales. Au XVIIIème siècle, quelques aumôniers desservirent
par intermittence la garnison du fort construit de 1740 à 1743.
A
signaler aussi l'Ile Tomé (8 ha) qui ne fait pas partie des Sept-Iles. Des
actes du XVI-XVIIème siècle lui donnent les noms suivants : "Tansvéac
ez mettes du Port Blanc (en 1515)", Taféac, Tarréac, Touavéac, Tavéac.
L'Ile Tomé appartient à partir du XIIème siècle à l'abbaye de Bégard.
Note
2 : la commune de Perros-Guirec est formée des villages : Ploumanac'h,
Ranolien, Randreus, Kerdu, la Clarté, Trestaon-Izellan, Trestaon-Huelan,
Kercute, Haut-de-Landerval, Bas-de-Perros, le Château, Crec'h-Guégan,
Barnahanec, Pont-Caouennec, Pont-Nevez, Kergomar, Roc'h-Lédan, Ranguilledan,
etc.
l'église Saint-Jacques le Majeur (XII–XIV-XVII-XXème siècles).
L’église de Perros-Guirec, dédiée à saint Jacques le Majeur et à saint
Guirec, occupe, semble-t-il, l’emplacement du monastère fondé au VIème siècle
par Saint-Kirech (saint Guirec). Cette église est restaurée en 1553 (longère
nord) et en 1583. De l'époque romane, il subsiste une partie de la nef, le
reste de l'édifice avec le porche occidental et la base de la tour-clocher
date du XIVème et du XVIème siècles. Cette église avait jadis un plan
rectangulaire : elle était flanquée à l'Ouest d'un porche et d'un clocher,
possédait un chevet plat et n'avait pas de transept. Le porche Sud, issu de
l'édifice primitif, date du XIIème siècle. La flèche située au sommet du dôme
date du XVIIème siècle. L'intérieur de l'édifice présente une nef romane
d'origine (XIIème siècle) à six travées. Cette nef est agrandie au XIVème
siècle d'une nef gothique à cinq travées. Au XXème siècle ont été rajoutés
deux transepts qui comportent des vitraux datés de 1951 et qui sont l'œuvre
de Hubert de Sainte Marie (originaire de Quintin). Les grandes arcades de la
nef romane sont en plein cintre et retombent du côté nord sur des colonnes
cylindriques massives, tandis qu'au midi ces colonnes sont cantonnées de
colonnettes. Certains chapiteaux sont historiés : les scènes qu'ils
représentent sont tirées de l'Ancien Testament (Adam et Eve mangeant le fruit
défendu, Noé lâchant la colombe, le sacrifice d'Abraham, ...), d'autres sont
ornés de représentations d'animaux ou de dessins géométriques. La longère Sud
avait été remaniée à différentes époques, comme le prouvent les trois baies
qui y sont percées (l'une d'elle dénote même le XVIème siècle). Dans la
deuxième travée du bas-côté Sud de la nef romane s'ouvre un très beau portail
roman, composé de quatre voussures en plein cintre supportées par des
colonnettes et que surmonte un gâble triangulaire dépourvu d'ornement. Le
tympan de ce portail représente le Christ en Majesté dans une double gloire,
entouré du Lion de saint Marc et de l'Aigle de saint Jean (les chapiteaux des
colonnettes sont historiés). Le maître-autel date de 1608. Le retable en bois
doré, confectionné par les ateliers de l'école de Tours, date du XVIIème
siècle et il comporte 18 statuettes. Les vitraux des collatéraux et du
transept, œuvre de l'atelier Guével, datent de 1990. On signale un reliquaire
(ou ossuaire) en 1628. La sacristie date de 1754 (l'ancienne sacristie est
incendiée en 1587). La longère sud est restaurée en 1827. On signale aussi un
bénitier roman daté du XIIème siècle. Une mesure à grains (ou praebendarium)
date du XIVème siècle. Les éléments de la poutre de gloire, restaurée en
1988, date des XV-XVII siècles : on y trouve une statue du Christ en croix
(XVème siècle), ainsi que les statues de la Vierge et de saint Jean (XVIIIème
siècle). La tour est restaurée en 1843. L'église abrite un Christ aux
outrages (fin du XVème siècle), une Pietà (fin du XVème siècle) et un tableau
représentant saint Yves entre le Riche et le Pauvre (datant du Directoire).
Les prééminences sur cette église étaient aux seigneurs de Coëtmen, de
Barrac'h, de Kerguien (puis Goazven), de Pontguennec, de Kernuz, de
Kerprigent, de Tromorgant, de la Salle au Chevalier (puis Kerduel) ;
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la chapelle Notre-Dame de la Clarté à Ploumanac’h (1445),
située au-dessus de la colline du Cribo. Les travaux, commencés en 1145 par
Guillaume Quintin (prêtre), ont été financés en partie par Rolland IV de
Coëtmen (décédé dans l'île de Rhodes en 1463), seigneur de Tonquédec et
Kéruzec. Cette chapelle n'était toujours pas achevée en 1463. En 1606, les
seigneurs de Lannion du Cruguil ajoutent au sud du chœur une chapelle. A
l'ouest de celle-ci, le porche sud (XVIème siècle) est surmonté d'une
secrétairerie avec cheminée. L'entrée ogivale du porche Sud est surmontée
d'un panneau en bas-relief figurant, à gauche, une pietà, à droite, l'Annonciation.
Le porche voûté abrite plusieurs statues en bois : celle de la Vierge, de
sainte Anne, de saint Pierre et des quatre évangélistes. Les panneaux de la
porte intérieure du porche Sud figurent saint Pierre, saint Paul, saint
Jean-Baptiste, une Vierge à l'Enfant et l'Annonciation. A l'ouest du bas-côté
nord est implanté un clocher dont le chemin de ronde et la flèche sont
construits après 1594 avec des matériaux provenant de la démolition du
château de Ploumanac'h : la flèche semble datée du XVIIème siècle. Le clocher
tour de plan carré s'élève en diagonale par rapport à l'axe de la chapelle.
Le portail sud Renaissance date de 1550 et la chapelle sud date du début du
XVIIème siècle. La sacristie, au nord, date de 1828-1830. Un bénitier date de
la fin du XVème siècle. Le retable du maître-autel, en bois polychrome, date
de 1714 A signaler que lors de la restauration du retable, deux fontaines
d'autel du XVème siècle ont été mises à jour. Le Chemin de Croix, œuvre du
peintre Maurice Denis, date de 1931-1934. La bannière, œuvre de Maurice Denis
et de Sabine Desvallières, date de 1924. Le Jubé et la chaire ont été
détruits vers 1834. Le 6 novembre 1678, Vincent Couloigner dominicain, fonde
en la chapelle Notre-Dame de la Clarté, la confrérie du Rosaire. La chapelle
abrite quelques statues en bois polychrome du XVIème siècle et des bateaux
ex-voto offerts par les marins ;
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la chapelle Saint-Guirec de Ploumanach (XIV-XVIII-XIX-XXème
siècles), remaniée et agrandie du XVIIIème siècle au XXème siècle. Elle
s'élève, semble-t-il, sur un très ancien lieu de culte. Les moines de
l'abbaye de Bégard y font construire un sanctuaire au XIVème siècle. Le
transept nord date du XIVème siècle. La nef date du XVIème siècle. L'aile sud
date du XXème siècle : elle est conçue par l'architecte James Bouillé. Les
prééminences sur cette chapelle étaient aux seigneurs de Kerduel et de
Pont-Guennec. Restaurée au XVIIIème et aux XIXème siècles, elle est agrandie
au début du XXème siècle et en 1948 (deux transepts sont ajoutés à la nef
d'origine). La chapelle abrite un Christ en croix, un saint Julien (en tenue
de soldat romain) du XVème siècle, une Pietà et un saint Sébastien du XVIème
siècle, un saint Yves et un tableau représentant l'arrivée de saint Guirec à
Ploumanac'h. L'huile sur toile intitulée "Comment saint Guirec vint en
Bretagne", œuvre d'Albert Clouard, date de 1903-1905. La statue de saint
Guirec, en bois polychrome, date du XIVème siècle. La statue Notre-Dame des
Marins, en bois polychrome, date du XV-XVIème siècle. L'ex-voto représentant
un bateau en bois date du XIXème siècle ;
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la chapelle Notre-Dame de Pitié de Kernivinen (XIV-XVème
siècle) est construite, dit-on, à l'emplacement d'une ancienne chapelle,
dédiée à Saint-Marc (XIIème siècle). Cette chapelle est reconstruite au début
du XVIIIème siècle. Le pignon est date de 1722. Le porche sud est un réemploi
de la chapelle antérieure et date du XVIème siècle. Le clocher date de 1758.
La chapelle, qui est agrandie en 1772 et restaurée en 1817, abrite des
statues de la Vierge et de saint Sébastien ;
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la chapelle Saint-Joseph (1960) ;
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la chapelle Saint-Samson de Pont-Couennec (1594), édifiée par
Amaury Jacob de Kerjégu dans l'enceinte du manoir de Pont-Guennec. Elle est
détruite en 1866, pour faire place au premier hôtel de Perros-Guirec ;
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l'ancienne chapelle Sainte-Anne des Sept-Iles (XVème siècle).
Construite vers 1430 par les Cordeliers des Sept-Iles et détruite en 1483 ;
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le manoir de Crec’h-Guégan (1671-1676). En 1678, son
propriétaire est un homme de loi lannionnais ;
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l'ancien manoir de la Salle au Chevalier (Sal ar Marec), situé
près de la rade et aujourd'hui démoli. Propriété de Coatquenecher (en 1422),
de Yvon de Botloy (en 1540), de Louis Hingant (en 1582). La famille Hingant
se fond par la suite dans la famille Kerduel ;
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l'ancien manoir de Tromorgant, situé au sud-est de Perros et
aujourd'hui démoli. Il dépendait féodalement de la seigneurie de Barac’h.
Propriété successive des familles Roffrant, Le Bail, Dantec (en 1535) ;
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l'ancien manoir de Kerguien, situé dans la vallée du ruisseau
de Kerduel et aujourd'hui démoli. Il dépendait féodalement de la seigneurie
de Barac’h. Les sieurs de Kerguien disposaient de prééminences dans l'église
Saint-Jacques Ils se fondirent dans la famille Le Borgne, seigneurs de
Goasven (Brélévenez) ;
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le manoir de Pont-Couennec ou Pont Guennec ou Pont-Gouennec
(1473-1600-1748) et son moulin (XVIIIème siècle). Ce manoir aurait été bâti
par un certain Riou de Perros (de la même famille que les Riou de
Kerprigent). Le manoir est composé de deux corps de logis rectangulaire
agencés en L et d'une tour carrée : sa partie la plus ancienne remonte à
1473. En 1594, au moment des guerres de La Ligue, le lieutenant de Larmor,
destructeur du château de Ploumanac'h, réside à Pont Guennec. On y trouvait
autrefois une chapelle privative et un colombier (fin du XVIème siècle et
possédant 950 nids de pigeons). En 1782, la marquise de Coëtivy vend le
manoir avec ses dépendances à François Marie Guézennec de Kervizien (avocat
au Parlement), qui se charge de le restaurer. En 1860, Cornélius Hiis, consul
de Suède et de Norvège, négociant en bois du Nord de Lannion, devient
propriétaire du manoir et fait alors démolir la chapelle en 1866 ;
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l'oratoire de Saint-Guirec sur la plage de Ploumanach
(XI-XIIème siècle). Il est reconstruit au XIVème siècle en réemployant des
éléments de la fin du XIème siècle (les colonnes). La statue de Saint-Guirec,
œuvre du sculpteur Yves Hernot de Lannion, date de 1904 : elle a été cassée
le 6 mars 1938 et restaurée par l'architecte James Bouillé. Les jeunes filles
en âge d'être mariées prient le saint afin qu'il les exauce. Celles qui
craignent de coiffer Sainte Catherine viennent discrètement se rappeler au
souvenir du saint en lui piquant le nez avec une épingle ;
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Perros-Guirec possède encore dix neuf croix et un calvaire,
mais quatre croix sont manquantes, dont les deux plus anciennes : celle de l'enclos
de la chapelle Saint Guirec (Croas Sauzon, mentionnée en 1844), et celle de
Barnabanec (signalée en 1859). Douze croix sont des XVIème et XVIIème siècles
: croix située près de Ker Awel, croix située à droite de la chapelle Saint
Guirec, croix située devant le portail sud de la chapelle de la Clarté
(1630), Croaz Izellan, Croas ar Mogn, croix de Randreux, croix de Kergomar
(1632), Croas Ewoanes (1686), la croix de Kerreut (1667), Croas-ar-Skin
(1662), Croas ar Salud (1683), croix de Kervélégan. Deux croix du XVIIIème
siècle : Croas ar Varen et Croas an Escop. La croix du cimetière de Kerreut
(1875, œuvre des ateliers Hernot). Trois croix du XXème siècle : la croix
située au croisement du chemin de la Messe avec la rue Rouzic (1907), la
croix située à Pors Rolland (1930), la croix située rue Gabriel Vicaire.
Manque à l'appel, l'ancienne croix située rue de la Petite Corniche. A
signaler aussi le calvaire de Trestignel (XVIème siècle, restauré en 1912) ;
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sur la trentaine de fontaines situées sur la commune de
Perros-Guirec, six fontaines sont considérées comme sacrées (christianisées).
Les trois fontaines dédiées à Saint Guirec et situées à Ploumanac’h (aujourd'hui
disparue), Traou-Perros (aujourd'hui disparue), Traou-Guirec. La fontaine
dédiée à Saint Samson et située près de la chapelle Notre-Dame de la Clarté
(XV-XVIème siècle) : on prête à son eau la vertu de soigner les yeux et de
préserver de la cécité. La fontaine dédiée à Saint-Jacques et située près de
l'église du bourg. La fontaine dédiée à Saint-Pierre et située non loin de la
grève Saint-Pierre ;
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le fort de l'île aux Moines (XVIIIème siècle), œuvre de
l'architecte Simon Garangeau (élève de Vauban). On dit que des corsaires
anglais s'établirent sur l'île aux Moines en 1700, et que cette circonstance
ne fut pas étrangère à la construction des forts en 1720 (Forts maritimes de
France, notice sur Perros, par M. Jourjon). En 1720, le régent Philippe
d'Orléans décide sa construction mais les travaux de construction ne débutent
qu'en 1740. Une garnison l'occupe, semble-t-il, dès novembre 1740. Il y avait
aussi, en 1832, "sept batteries contenant onze canons, un logement
pour quatre officiers et 135 lits à deux places et autant à une place, soit
le couchage de 405 hommes" (M. Habasque). Le fort est déclassé en
1889. De 1831 à 1835, un phare à tour carrée est construit au sommet de
l'Ile-aux-Moines ;
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6 moulins dont le moulin à marée ou moulin du Vor ou Milin Ruz (vallée
du Petit-Traouïero, 1834), les moulins à eau de Randreus, de Lost Logoden, de
Pont-Couennec (qui cesse de fonctionner en 1921), de Kerguien, et le moulin à
vent du Creac’h ou Crac'h (1727).
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A signaler
aussi :
le dolmen à galerie de l’île Bono (vers 4000 à 3600 ans avant
Jésus Christ). Ce mégalithe est constitué d'un couloir (1m x 3m) orienté
sud-est, débouchant sur une chambre funéraire ;
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des menhirs aujourd'hui disparus (Sant-Kirek, Pont-Guennec,
..) ;
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le tumulus de Kerroïc ;
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le phare du Colombier (1860), situé à Pont-Gouennec Il s'agit
d'un ancien colombier, édifié au XVIIIème siècle en même temps que le manoir
de Pont-Gouennec. Il possède plus de 800 boulins ou alvéoles. En 1860, le
colombier est peint en blanc pour servir d'amer pour les marins souhaitant
entrer dans le port de Perros-Guirec par la passe orientale ;
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le phare de Ploumanac'h (1945) ;
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le phare de l'île aux Moines (1952). Il est mis en service le
14 juillet 1952 et remplace un ancien phare édifié entre 1831 et 1835,
exhaussé de 1843 à 1854 et détruit le 4 août 1944 par les troupes allemandes
;
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une guérite (XVIIIème siècle) située à Trestignel et servant
de poste d'observation près de la pointe du château. Cette guérite est encore
surnommée "tour au loup" ;
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la carrière de granit rose (1956), située à La
Clarté-Ploumanac'h ;
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la poudrière (1804), située à Pors-Laëron ;
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l'hôtel de la Plage (1913), situé à Trestraou et édifié par
Joseph Le Bihan en 1886. Cet édifice est agrandi et restauré vers 1888 et en
1890 ;
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l'hôtel de Ville (1934), situé place de la Mairie.
L'inauguration de l'édifice a lieu le 23 décembre 1934 ;
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plusieurs villas : Lann Gueuc (chemin de la Messe), œuvre de
Théodore Lambert, date de 1895 ; Ker Juliette (rue de Senonnès) date de 1910
; Silencio (rue Maurice-Denis), œuvre de Théodore Lambert et de Pierre Henri
Gélis-Didot, date de 1894; Ar Zav Eol (boulevard de la Corniche), œuvre de
Raguenet et Maillart, date de 1931 ; Jopijac (rue de la Clarté), œuvre de
Henri Menet, date de 1929 ; Ker Dor (rue du Maréchal-Foch), œuvre de Charles
Heubès, date de 1903 ; War ar Garec (rue des Bons-Enfants), œuvre de Maurice
Pruvost, date de 1937 ; Park ar Lann (rue du Maréchal-Foch), date de 1906-1908
; Ker an Gwell (chemin de la Messe) date de 1911 ;
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ANCIENNE NOBLESSE de PERROS-GUIREC
Les maisons nobles de Perros-Guirec
en 1780 : Pont-Guennec ou Pont Couennec (qui dépendait de la prévôté du Pré,
elle même annexe de la seigneurie des Barac’h à Louannec), Seuhel ou Le Suhel,
Dantec, Tromargat ou Tromorgant, la Salle-au-Chevalier, Kerjégu, Kernoz ou
Kernuz ou Kerdu et Kerguien.
Au XVIIème siècle, le fief des
seigneurs de Barach (ou Barac'h) englobe la plupart des terres de Perros-Guirec.
Barach, appartenait au XVème siècle, à Jean Tournemine, seigneur d’une partie
de la paroisse. La branche aînée des Barach (Barac'h) se fond au début du XVème
siècle dans la famille des Tournemine, d'origine anglaise (XIIème siècle),
seigneurs de La Hunaudaye. Pierre de Tournemine meurt sans enfant en 1451. Son
neveu Jean, hérite de ses biens. En 1524, Catherine de Tournemine, héritière
des Barach épouse Raoul de Kernec'hriou, famille originaire de Pleudaniel. En
1558, Françoise de Kernec'hriou (ou Crechriou) épouse Yves de Coskaër (ou du
Cosquer), seigneur de Rosambo, Guernanchanay et Coatfrec, procureur du Roi à
Lannion et originaire de Plounévez-Moëdec. Les Coskaër sont alors seigneurs de
Plounévez-Moëdec, de Kernec'hriou, de Gabatoux, de Barac'h, de Rosambo, de
Gurnanchanay, de Keruzec, de Coatfrec, du Pré, de Kerimel. Geneviève du Coskaër
épouse en 1688, Louis Le Peletier. Le domaine de Rosambo est alors érigé par
Louis XIV en marquisat.
La seigneurie de Pont Guennec dépend de la
Prévôté du Pré. Pont Guennec appartient successivement aux familles Le
Narvezec, Guennec (douteux), Jean ar Genech (en 1535), De Haulever de Bourret
(XVIème siècle), à la famille Jacob de Kerjégu (fin XVIème siècle - début
XVIIème siècle), à la famille De Kerret (au XVIIème siècle), à la famille Le
Borgne de Coëtivy (au XVIIIème siècle). En 1735, on peut imputer à Pont Guennec
11 convenants à Perros et 6 à Saint-Quay-Perros.
Kernuz (ou Kerdu) appartenait à la
famille de Kerprigent (Servel). Les Kerprigent disposaient de prééminences dans
l'église Saint-Jacques.
Le Suhel (ou Lez Uhel), maison
noble, propriété successive des familles Clerc, La Haye et Le Dantec (déboutée
de la noblesse en 1669).
Le lieu noble du Cozty (ou Coz Ty)
appartient an XVIème siècle, à Antoine Le Halgouet, écuyer et seigneur de
Kérimel.
La métairie noble de Kerillis (ou
Kerilly) est mentionnée en 1535. Cette métairie appartient en 1778 à messire
Armand Saliou, seigneur de Chef du Bois, chevalier de Saint Louis.
La métairie noble de Kerangarou.
Elle dépendait féodalement de la seigneurie de Barach.
A la "montre" (réunion de
tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 6
nobles de Perros-Guirec (il y avait 6 nobles en 1426) :
Alain
DU TERTRE (35 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en
archer ; |
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Nemes
KERGUIEN (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en
archer ; |
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Morice
QUINTIN (5 livres de revenu) : défaillant ; |
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Alain
TALIC (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer
; |
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Roland
de LA HAYE (8 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en
arbalétrier ; |
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Jehan
DU BOYS (30 livres de revenu) : défaillant. |
Recteurs de
Perros-Guirec
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. Raoul Le Ségalier : 1427 -
1451
. Yves Le Tachenec : 1451 -
1480
. Guillaume Kermouilly
. Allain Le Ruz
. Hughes Le Barz : 1574 - 1583
. Ollivier Kerguenou : 1583 -
1613
. Yves Ménart : 1613 - 1624
. Jean L’Ollivier : 1625 -
1673
. Jacques de Trégoazec : 1674
- 1691
. Rolland Gilles de Toulcoët
: 1691 - 1692
. Alain Louis de Toulcoët :
1692 - 1729
. Maurice de Plusquellec :
1729 - 1731
. Alain Louis de Toulcoët :
1731 - 1734
. Paul François Le Micq (ou
Lernicq) : 1734 - 1752
. Jean-Marie Vistorte : 1753
- 1781
. Bizler : 1781 - 1782
. Jean Marie Le Lay : 1782 -
1791
. Ollivier François Le Bricquir
du Meshir : 1791 – 1795
. Philippe Ange Ellès : 1803
- 1809
. Pierre Larc’hantec : 1809 -
1812
. Toussaint Le Bail : 1813 -
1819
. Laurent Millet : 1820 -
1837
. Jean Le Jean : 1838 - 1860
. Alexandre Frouin : 1860 -
1882
. Guillaume Marie Richard :
1883 - 1899
. Joseph Thos : 1899 - 1906
. Toussaint Richard : 1906 -
1919
. François Gouronnec : 1919 -
1937
. Yves Marie Hélary : 1937 -
1963
. Jean Le Floc’h : 1963 -
1968
. André Danic : 1968 - 1979
. Michel Malégeant : 1979 -
1987
. Antoine Le Meur : 1987 - …
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Maires de
Perros-Guirec
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. Allain Yves : 1790
. Le Corre Jacques : 29
août 1802
. Jourand Dutremin
Jean-Claude : 19 mars 1810
. Pasquiou François :
26 mai 1815 (maire provisoire)
. Jourand Dutremin : 7
juillet 1815
. Le Corre Yves : 24
octobre 1824
. Guiomar Yves : 25
octobre 1830
. Perrot Jacques : 10
avril 1841
. Riou François :
20 septembre 1846
. Le Bivic Yves : 9 mai
1850
. Kergroben : 26
décembre 1854
. Le Corre Yves : 17
juillet 1869
. Le Graciet Eugène : 1er
mars 1874
. Le Montréer Jean-François
: 5 juin 1876
. Guiomar Yves : 18
juillet 1877
. Le Montréer Jean-François
: 25 mai 1878
. Le Corre Yves Marie :
23 novembre 1878
. Symoneaux Pierre : 14
mai 1882, réélu en 1884
. Caous Pierre : 25
juillet 1886, après démission de P. Symoneaux
. Guiomar Yves : 15
mai 1892
. Cossic Aimé : 17 mai
1896 (annulation)
. Le Gac Emile : 31
mai 1896, réélu le 20 mai 1900
. Le Jannou Eugène : 26
décembre 1907, réélu le 19 mai 1912
. Le Gac Emile : 13
décembre 1919, réélu le 17 mai 1925
. Le Toiser Hippolyte :
6 septembre 1925, réélu le 19 mai 1929
. Connan Yves : 19
mai 1935
. Laforest Julien : 30
septembre 1944
. Le Jannou Yves : 31
octobre 1947, réélu les 7 mai 1953 et 18 mars 1959
. Le Parenthoën Yves : 27
février 1961, réélu les 7 mars 1965, 27 mars 1971 et 24 mars 1977
. Bonnot Yves : 20
mars 1981, réélu en mars 1983, 1989,…
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L'église Saint-Jacques de
Perros-Guirec
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L'église paroissiale est dédiée à Saint Jacques, ce
qu'explique une vieille tradition disant que le site était le rendez-vous de
pèlerins venus par la mer, en chemin vers Compostelle. Une chapelle y fût
édifiée. Elle marquait le haut du vallon où saint Guirec était venu chercher
un abri pour son monastère. Ce saint, auquel la paroisse de Perros-Guirec
doit une partie de son nom, est l'un des moines venus de l'autre côté de la
Manche pour christianiser la Bretagne, alors nommée Armorique. La tradition
le dit "abbé" et affirme qu'il a débarqué à Ploumanac'h (Poul
Manac'h : le marais du moine). Son monastère, qui assurait le service
religieux en dépendance de l'Evêché de Dol, est resté dans le souvenir. Seul
le nom de la rue qui dessert le lieu (Goas an abat : rue de l'abbé) le
rappelle encore.
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L'édifice
primitif, de style roman, était une chapelle de forme rectangulaire bâtie au
XIIème siècle, et comprenant une nef avec deux bas-côtés.
Cette chapelle est agrandie au
XIVème siècle. Elle est prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux
arceaux gothiques et une grande fenêtre, à la mode bretonne, est ouverte au
fond de l'abside. Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui est resté
inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman.
Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.
Le remplage primitif de la fenêtre
d'abside a été remplacé, en fin XVIème siècle, par la rosace et les meneaux
actuels, d'un dessin aussi bizarre que charmant.
Le clocher, avec le curieux dôme à
flèche qui aujourd'hui le couronne, n'est élevé sur la base de la tour qu'au
XVIIème siècle.
De ce même siècle datent les Fonts
Baptismaux, avec leurs admirables balustres, et, derrière l'autel majeur, le
magnifique retable au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de
statuettes.
Depuis ce temps, Perros-Guirec s'est
transformé. L'église a dû s'agrandir au milieu du XXème siècle où on été
construits de nouveaux bras au transept et une sacristie plus spacieuse, qui
s'ouvre sur la nef par un vieil entourage de porte à noble allure.
Portons notre
attention sur quelques pièces du mobilier :
Le lourd bénitier de granit près du
Baptistère, décoré de 4 personnages grossièrement taillés est du XIIème siècle,
de l'époque de la partie romane de l'édifice.
L'autre
bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à grains.
Saint
Jean-Baptiste, sur le mur des Fonts Baptismaux est du XVIIème siècle.
Saint
Laurent, en dalmatique de diacre, son gril en main, semble être du XVIème
siècle.
Sainte
Catherine, à la tête couronnée comme une reine, est de la même époque que saint
Laurent.
La Pietà, à
la croisée de la partie romane et de la partie gothique, malheureusement
endommagée, date de la fin du XVIème siècle.
Saint Yves,
à la même croisée, est du XVIIIème siècle, sur un socle roman du XIIème siècle.
Le Christ
aux outrages, fin XVème ou début du XVIème siècle, près de la porte de la
sacristie, vaut la peine d'être admiré.
La Vierge
Mère, dite Notre-Dame du Foyer est du XVIIème siècle.
Saint Jean Baptiste (XVIIème siècle)
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Saint Laurent (XVIème siècle)
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Sainte Catherine (XVIème siècle)
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Pietà (XVIème siècle)
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Saint Yves (XVIIIème siècle)
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Le Christ aux outrages (fin du XVème
siècle)
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Vierge mère dite N-Dame du Foyer
(XVIIème siècle)
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Christ en Croix (XVIIIème siècle)
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Le Christ en
croix de la poutre de gloire est une magnifique sculpture de la fin du XVème
siècle.
Les deux
statues de la Vierge et de saint Jean sont d'un style plus récent.
Le Saint
Jacques du retable est du XVIIème siècle comme l'ensemble dont il fait partie.
Le Saint
Guirec qui lui fait pendant, est du XVIIIème siècle.
Saint Jacques
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Saint Guirec
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Le chemin de
Croix est de maître Le Toiser, peintre perrosien.
Tableau de Saint Yves
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Au passage,
nous avons remarqué les deux vitraux modernes du transept, dus au maître
verrier, Hubert de Sainte-Marie : celui de gauche à Saint Yves. A l'entrée du
chœur et autour des fonts baptismaux, d'autres vitraux modernes de l'atelier Le
Guevel.
L'orgue
:
L'orgue de
l'église Saint Jacques a été réalisé en 1996/1997 par Yves Fossaert, facteur
d'orgues à Mondeville, en région parisienne. Il s'agissait là d'un orgue neuf :
l'église de Perros-Guirec n'avait en effet jamais eu d'orgue. L'instrument
comporte 15 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, et compte 958 tuyaux.
Sa bénédiction par Monseigneur Fruchaud, évêque du diocèse et son inauguration
par Monsieur André Isoir ont eu lieu le 20 juillet 1997.
Revenons
à la partie romane :
Les bases
des colonnes sont aujourd'hui enterrées et il faudrait les dégager d'un bon
demi-mètre pour retrouver le rythme primitif. Ces colonnes ou piliers (XIème et
XIIème siècles), au nombre de dix, sont ornées de chapiteaux à motifs originaux
dont certains sont celtiques ou bibliques.
Au second
pilier, à droite du porche d'entrée, on lit "le sommeil d'Adam et la
création d'Eve", puis la scène de "la tentation avec le
pommier".
Au quatrième
pilier nous trouvons une figuration de l'Eucharistie, traditionnelle en Orient
: les deux colombes buvant un Calice, source de vie, fontaine d'immortalité.
En face, sur
le cinquième pilier, une représentation schématique de l'Eucharistie sous la
forme d'un banquet sacré, évocation de la dernière Cène.
Sur le
sixième pilier de droite, est-ce Abraham tenant la main de Sara, tandis que
Agar se tient à l'écart portant son fils dans les bras ?
Sur le
sixième pilier de gauche, en face, nous y lisons le "Sacrifice
d'Abraham" : levant le coutelas sur son fils Isaac, tandis que le bélier
est déjà là pour prendre la place de l'enfant.
Motifs celtiques
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Miracle de Saint Guirec ?
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Sacrifice
d'Abraham
A
l'extérieur, donnons un coup d'œil au portail Sud.
Au-dessus de
la porte, dans le tympan, l'image du "Christ en Gloire" vêtu d'une
longue tunique et levant la main pour bénir. Autour de lui, l'Aigle, symbole de
Saint Jean, et le lion, symbole de Saint Marc, laissant supposer que sur le
linteau refait en sous-œuvre, étaient autrefois figurés les deux autres évangélistes,
Saint Luc et Saint Matthieu.