lundi 22 février 2016

L'HORIZON

 
 
le Larousse a raison !!

Voilà !  c'est de notre faute  , nous ne connaissions pas la totale définition du mot « horizon » !!!
Il avait bien lu le Larousse et personne n''y avait fait attention !!!
Le Larousse à toujours raison… 
D'où la nécessité de bien connaitre la signification de chaque mot
"Notre Président" avait annoncé en 2012 une nette amélioration de la situation économique à l'horizon 2015..
Or, si l'on regarde dans le dictionnaire la définition du mot horizon, il est noté :

" ligne maginaire qui recule au fur et à mesure que l'on avance "
                         Il semblerait que cela se confirme !!!!!!


Connaissez-vous Audrey Azoulay, la nouvelle ministre de la Culture?

 
Audrey Azoulay, 44 ans, a été nommée ce jeudi ministre de la culture et de la communication, en remplacement de Fleur Pellerin. Fille du conseiller du roi du Maroc, André Azoulay (famille convertie à l'ISLAM en 2009), elle conseillait jusque-là François Hollande sur les dossiers culturels et sur les médias. « C'est une fille bien qui représente la nouvelle France … » dit d'elle le chef de l'Etat en privé. Ces deux dernières années, Audrey Azoulay a été chargée de plusieurs chantiers comme le maintien du statut des intermittents du spectacle ou la dérégulation du marché de l'audiovisuel et du cinéma. Peu connue du grand public, elle entre désormais dans la lumière. 
>
> 1. Elle organisait les projections privées à l'Elysée
> De son bureau de l'aile Est de l'Elysée, celle qui était jusqu'ici conseillère Culture organisait pour François Hollande des soirées de projection dans la nouvelle petite salle de cinéma que le président a fait aménager au pavillon de la lanterne suite à la demande de J.Gayet, cette salle a coûté 350.000 euros.
> Elle soumettait au chef de l'Etat des titres de long métrage du Maghreb  pour déterminer la programmation, contactait les équipes du film et les invitait au pavillon la lanterne lors de repas gastronomiques les week-ends. Ancienne patronne du CNC (Centre national du cinéma), elle connaît le secteur par cœur.
Avec elle, le choix des films avait souvent une connotation d'intégration de l'Islam en France…
2. C'est une proche de Julie Gayet
> L'actuelle compagne du chef de l'état a insisté auprès de François Hollande de promouvoir A.Azoulay comme ministre de la culture. Selon plusieurs sources, la nouvelle ministre de la Culture et de la Communication connaît bien l'actrice et productrice Julie Gayet, qui l'a aidé à trouver des financements marocains pour plusieurs films produits par Julie Gayet.
Une proximité qui a fait jaser. Les mauvaises langues raillent, chez Azoulay, une personnalité ambitieuse, femme de réseaux de l'islam en France, mordant volontiers, à l'Elysée, sur les plates-bandes des autres conseillers….


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vendredi 19 février 2016

CROISIERE A SAINTE-LUCIE


Jean, Barbara 
Jean-Luc, Isabelle en croisière à Sainte-Lucie





Le drapeau et les symboles de Sainte Lucie

image: http://www.cosmovisions.com/cartes/st-lgflag.gif
Drapeau de Sainte-Lucie.
image: http://www.cosmovisions.com/oeilh.gif
Drapeau de Sainte-Lucieimage: http://www.cosmovisions.com/geo.gif
. - Ce drapeau est bleu et porte un triangle isocèle jaune en son centre, sous une tête de flèche noire, bordée de blanc sur ces deux côtés supérieurs.
La couleur bleu représente le ciel et la mer; l'or est synonyme de soleil et de prospérité; le blanc et le noir symbolisent les composantes de la population de l'île. Les deux triangles principaux évoquent les Pitons jumeaux (Gros Piton et Petit Piton), en forme de cône volcanique, qui sont un symbole de l'île.
-
Symboles nationaux : les pitons jumeaux (pics volcaniques); le perroquet de Sainte-Lucie.
Hymne national (adopté en 1967) : Sons and Daughters of St. Lucia. Paroles de Charles Jesse; musique de Leton Felix Thomas.

En savoir plus sur http://www.cosmovisions.com/$SainteLucie.htm#VisyQYH00ofxDtU6.99



SAINTE-LUCIE



 


À seulement 30 milles nautiques des côtes martiniquaises, Sainte-Lucie est un réel dépaysement. Véritable phénomène géologique, son relief autant que sa végétation terrestre et sous-marine, sont exubérants. Il n’y a qu’à visiter son volcan, à admirer ses deux pitons dressés à la verticale au-dessus de la mer et à prendre un bain thermal pour saisir l’esprit des lieux.
Quiconque revient d’un séjour aux Antilles aime bien qualifier de paradis l’ile de ses vacances ou de sa croisière. Pour l’un ce sera l’hospitalité des habitants, pour l’autre ce seront les plages, mais c’est le plus souvent le dépaysement qui incite les voyageurs à s’exclamer devant la beauté d’une île.
Loin de vouloir qualifier de paradis ou d’enfer l’Ile de Sainte-Lucie, je dirai seulement qu’elle ne peut laisser le voyageur indifférent parce qu’elle est typiquement antillaise, et c’est ce qui étonne le plus.
A Sainte-Lucie les francophones s’attendent à retrouver l’atmosphère française qui règne dans l’île voisine de la Martinique (les Français ont occupé l’île 137 ans an alternance avec les Anglais qui eux l’ont occupée 15 ans et huit mois…), quant aux anglophones ils espèrent trouver en Saint-Lucia une petite colonie britannique qui ressemblerait à la Barbade, sa voisine du sud-est. Or ni les uns ni les autres ne seront déçus mais ils seront étonnés de découvrir une des rares îles typiquement antillaises, d’autant plus qu’après avoir été associée au Commonwealth à partir de 1967 l’île a accédé le 23 février 1979 à son indépendance totale de la Grande-Bretagne : elle n’est donc ni française ni anglaise !
Le scénario se répète invariablement, avec toutefois une légère modification concernant les bagarres entre Anglais et Français, qui furent ici particulièrement violentes. Parce que Richelieu d’une côté et Charles Ier d’Angleterre de l’autre l’avaient comprise dans les attributions des deux compagnies commerciales rivales. L’île changea quatorze fois de mains ! A l’époque où les treize colonies anglaises ‘Amérique s’efforçaient de conquérir leur indépendance, la lutte, ici, atteignit une telle intensité qu’elle immobilisa  une partie importante de la flotte et des armées britanniques ainsi détournées de la guerre contre George Washington. Le jeu, là-haut, s’en trouva-t-il modifié ? Cela n’est pas impossible. L’île revint définitivement à la Couronne par le traité de Paris en 1814. Comme les autres Antilles britanniques elle est indépendante depuis 1967. On y parle anglais, bien sûr, mais aussi le français et un curieux créole anglicisé hérité de l’ancienne occupation, auquel les habitants semblent beaucoup tenir.
Elle est antillaise…
Pour le nom d'Antilles le mystère est simple : il vient d’Antilia, cette terre légendaire qui, dans les temps anciens et d’une manière prophétique, faisait faisait pendant à celle de l’Atlantide dans la mer occidentale. En fait c’est un nom qui attendait une terre jusqu’au passage de Christophe Colomb plutôt qu’une terre qui attendait un nom…Mais devant la multiplicité de ces îles notre découvreur des Amériques n’eut d’autres ressources que de les désigner toutes sous un nom collectif : les Caraïbes.
Mais quand Sainte-Lucie fut-elle découverte ? Car Sainte-Lucie c’est un peu le ballon de rugby d’un match France-Angleterre, et son histoire est le reflet de longues luttes que ces deux grandes puissances se livrèrent pendant près de deux siècles sur le champ de bataille liquide de la Caraïbe. Cette histoire déjà si compliquée débute de façon énigmatique : la tradition attribue la découverte de l’île à Christophe Colomb le 13 décembre 1498 ou bien en 1502, jour de la sainte Lucie…Or, à la première date, il se trouvait vraisemblablement à Haïti, et à la seconde au large des côtes de l’Amérique centrale ! Quoi qu’il en soit, des documents prouvent que l’île était connue en 1520 sous le nom de Santa Lucia.
Cependant, de toute les îles de l’ex-Fédération, Sainte-Lucie est celle qui a le mieux conservé l’empreinte de l’ancienne influence française comme l’attestent les noms de nombreux villages : Soufrière, Choiseul, Vieux Fort, Port-Dauphin, Dernière Rivière, Durocher, Soufrière, La Vigie … Deux Saint-Luciens ont même reçu le prix Nobel : Arthur Lewis, prix Nobel d’économie en 1979 pour ses travaux sur les méthodes de développement post-colonial des Antilles, et Derek Walcott, prix Nobel de littérature en 1992. Cette récompense couronna son »style littéraire sensible et harmonieux »
C’est bien l’île la plus aimable que l’on puisse trouver dans la Caraïbe, dont aucune, pourtant ne manque de charme…Sainte-Lucie présente le double avantage d’offrir d’emblée un visage familier tout en offrant comme sur un plateau l’affiche d’un grand spectacle auquel  ne manque ni un cocotier, un bananier, un hibiscus, un volcan ni les canons rouillés, ces indispensables machines à battre le rappel du passé…



Un alizé polisson nous fait traverser le canal de Sainte-Lucie eu nous atteignons Rodney Bay en quatre heures au travers : le vent nous était largement favorable.
fort de l'ilet Pigeon à Rodney Bay





Nous contournons la pointe au sommet de laquelle se dresse le fort de Pigeon Island : cette presqu’île bordée par l’Atlantique et la Caraïbe est classée parc historique national. Ici en effet se déroula la célèbre bataille qui opposa l’amiral Rodney, à la tête de la flotte anglaise, et l’amiral de Grasse défendant les intérêts français. Du fort britannique de Pigeon Island subsistent quelques ruines. On y trouve aussi un petit restaurant au nom évocateur : « la jambe de bois » ! Haut-lieu du festival de jazz de Sainte-Lucie tous les ans au mois de mai, Pigeon Island se transforme à l’occasion en un « Woodstock » des Caraïbes…

La végétation luxuriante et effervescente des collines alentour abrite de belles villas, notamment sur les flancs du morne Fortune où les bougainvillées ont effacé depuis longtemps les traces de combats d’autrefois. Ici, où les uns et les autres plantaient alternativement le drapeau de la victoire, les casernes ont été transformées en lycée et en centre de recherches médicales/ Le sommet sert de pâturage aux  vaches, de terrain de jeu aux enfants et de belvédère aux parents…pour contempler l’ombre grise des montagnes et la ville e n contrebas, serrées à l’abri de son golfe, derrière les quais où des centaines de femmes-fourmis, portant chacune sur la tête un régime de bananes enveloppé de plastique bleu, s’engouffrent en longues processions dans le ventre des bananiers blancs de la Gesst Industrie…En effet à Sainte-Lucie la banane représente 85% de l’économie de l’île et le tourisme une bonne partie du reste…On : peut même dire que c’est son industrie principale. Sainte –Lucie se « vend » bien, les hôtels y sont nombreux et, de plus en plus nombreuse aussi le long de la côte, les maisons construites pour les résidents américains et canadiens séduits lors d’un premier voyage. Deux aéroports la desservent : tout à fait au sud, près de Vieux-Fort, Hawanorra, ancienne base militaire américaine installée pendant la dernière guerre qui reçoit aujourd’hui les grands jets en provenance de New York, Montréal ou Londres, qui franchissent l’Atlantique d’un seul coup d’aile. Le terrain de Castries, allongé entre deux routes (et sur lequel nous aurons une magnifique vue depuis notre mouillage) se glisse entre deux collines dont on a un peu raboté l’une pour aménager une porte d’entrée aux avions des îles.


 
Pigeon Island se visite : on y parvient à partir du petit port de pêche de gros Ilet où il se trouve toujours une barque à louer. Les fortifications sont celles-là mêmes qui servaient de poste d’observation à l’amiral Rodney. Il y attendant un moment propice pour attaquer les Français de la Martinique. Cet instant se présenta le 8 avril 1782 : un navire de reconnaissance lui ayant signalé que l’amiral de Grasse venait de sortir de la baie de Fort-de-France, Rodney sauta sur son vaisseau et entraina toute sa flotte derrière lui. La bataille se déroula quelques j ours plus tard entre la Dominique, la Guadeloupe et les Saintes. Elle s’acheva par la catastrophe déconfiture des Français…

 
La grande baie de Rodney nous apparaît juste après, elle est facile d’accès, et nous jetons l’ancre par deux mètres de fond non loin du chenal d’accès à la marina : l’endroit rappelle un peu Jolly Harbour à Antigua !

 
Le lendemain nous allons en annexe (après avoir changé de moteur hors-bord car il ne voulait pas démarrer !)





 et parvenons à terre face aux grands bâtiments d’un terre-plein dont celui de l’immigration et des douanes à l’étage. Nous payons 40, 45 EC $ pour la clearance d’entrée. Quelques boutique, des connexions wifi dans les cafés près des quais et plusieurs professionnels nautiques et techniques complètent les services pour les plaisanciers.
Nous nous promenons et faisons quelques achats, allons boire un verre et relever nos mails, achetons du poisson pour ce midi et retournons à bord déjeuner.



Le nord-ouest de l'île est le foyer de la magnifique baie de Rodney. Avec sa forme de fer à cheval, un lagon artificiel, du sable doré sans fin, une gamme d’hôtels, une vie nocturne animée et un port de plaisance avec des histoires de pirate, c'est une plaque tournante de l'activité en plein essor.



 

CAP SUR CASTRIES

 
de nombreuses barques viennent nous proposer des produits locaux
     



Il y a une cinquantaine d’années un incendie détruisit en grande partie la ville de Castries : la plupart des belles vieilles maisons de bois disparurent dans les flammes et il n’en reste que fort peu aujourd’hui. Mais une reconstruction intelligente a permis à Castries de conserver l’aspect d’une sympathique bourgade anglaise avec un centre commercial achalandé avec quelques zones de duty free.
Centre économique de Sainte-Lucie, Castries est aussi devenue l’une des destinations les plus prisées au monde pour sa magnifique marina et ses magasins de luxe.
Castries doit sont nom au maréchal de Castries qui s’est battu pour que la Grande-Bretagne rende Sainte-Lucie à la France lors de la signature du traité de Versailles. Ministre de la Marine et des Colonies en 1780
La riche histoire de l’île s’est ancrée dans l’architecture de la capitale.

Les amateurs de monuments historiques pourront admirer la beauté d’impressionnants bâtiments comme la Basilique de l’Immaculée Conception qui est la plus grande cathédrale des Caraïbes et dont la construction a duré 72 ans !
Vous pourrez également vous délecter devant d’autres monuments tels la Librairie Publique, la Maison du Gouvernement marquée par une magnifique architecture victorienne et les vues sur le port de Castries depuis le fort sur le mont Fortune et la cathédrale catholique.
         
 

 
La capitale de Sainte-Lucie représente 40% de la population totale de l’île et bénéficie d’une économie touristique très dynamique grâce aux croisiéristes. Tous les ans, une grande quantité de yachtmen choisissent cette destination pour se détendre à bord de leurs luxueux bateaux, admirer les superbes paysages de l’île et profiter de la célèbre marina, Rodney Bay qui héberge le port le plus important de Sainte-Lucie.
Également la curieuse pyramide de l'Alliance Française 

                                                                  

Les férus de shopping trouveront leur bonheur dans la capitale. Que vous recherchiez de la bijouterie fine ou de l’artisanat, vous les trouverez à prix hors taxes ! Bien que les boutiques et les centres commerciaux de Sainte-Lucie soient relativement petits, vous serez étourdis par l’impressionnante variété de produits qu’ils contiennent.

LE MARCHE 












                                               
jolie capeline!













LE MARCHE AUX POISSONS







 

            

Castries est la capitale de Sainte-Lucie : ancienne ville coloniale elle a su préserver son patrimoine et l’utiliser touristiquement. Depuis 1785 le maréchal de Castries, ministre de Louis XVI, a donné son nom illustre à cette ville. Entourée de collines, cette ville portuaire est beaucoup plus animée et accueillante que belle! Entre 1796 et 1948 son vieux manteau urbain a été ravagé par quatre gigantesque incendies, pour renaître  sous les traits dune vie moderne sans grand intérêt...De l’époque coloniale il ne reste que quelques maisons en bois, situées dans le quartier de la cathédrale, notamment Columbus Square, une place où trône un gigantesque acajou, le plus grand et le plus vieil arbre de l’île dit-on.

 
Mais quelle n’est pas notre surprise de découvrir en arrivant deux énormes paquebots de croisière Costa amarrés le long des deux quais où descendent par dizaines, que dis-je, par centaines!les passagers!...
 
ISABELLE FACE AU MONSTRE D'ACIER...
                                                     

Nous nous glissons entre les deux, histoire de voir ce qu’il y a au bout, mais pas possible de jeter l’ancre là! Alors nous faisons demi-tour et trouvons un endroit  où mouiller de l’autre côté à Vigie Cove, petite crique où il y a 6 à 7 mètres de fond (vase).
En débarquant c’est la grande animation : surtout le marché local! Que de couleurs...




 




Nous longeons la côte, abrupte par endroits, rossée par les vagues, découvrant au passage de petites criques bien sympathiques…





                          Isabelle et Barbara devisent en contemplant le paysage








 Au fond des anses les rouleaux, poussés par le vent, viennent cracher leur écume presque à la face des maisons !

l'anse Chastanet
L'amiral britannique fortifia  Pigeon Island afin d'avoir un rempart fidèle lors des affrontements militaires qui opposant Français et Anglais à la fin du XVIII° siècle. A la fin des hostilités le fort fut abandonné jusqu'au début du XX° siècle. Les forces américaines y installèrent une petite base lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1970 la construction d'une langue de sable permit de relier Pigeon Island à la terre ferme, et, en 1979 l'ilot devient parc national sous la houlette du Saint Lucia National Trust. Aujourd'hui on visite encore les vestiges du fort Rodney et des jolis sentiers permettent de se promener. Par temps clair on a une vue exceptionnelle sur la Martinique.
Une partie des 250 hectares du site de l’Anse Chastanet est une ancienne plantation coloniale française, située dans la vallée d’Anse Mamin, au nord de la plage principale de l’hôtel. Les clients peuvent ensuite soit prendre le taxi d’eau de l’hôtel, soit rentrer par une promenade le long de la côte vers Anse Mamin. L’historique d’Anse Mamin est très coloré du fait que c’était l’un des premiers sites ruraux de l’île. Le premier propriétaire était un français, le baron Antoine Marie Y’Volley et sa femme Henrietta.
L’Anse Mamin d’origine comptait 290 hectares et était pour la plus grande partie une plantation de canne à sucre. Les ruines de la maison et le moulin à sucre comportant les restes d’une énorme roue hydraulique, le système d’eau avec son viaduc et le réservoir d’eau de 7,5 millions de litres sont toujours visibles sur la propriété. Apparemment, certains des esclaves ont fui Anse Mamin pour créer la cité de Bouton dans le nord-est de la plantation. Cette cité a été conservée. Bouton est finalement devenu le premier village “libre” de Sainte-Lucie, où certains esclaves qui avaient été libérés légalement se sont réunis avec leurs frères pour acheter leurs vivres à la propriété voisine Anse Mamin.
Il existe des dossiers relatifs à une hypothèque sur la propriété Anse Mamin, signée en 1834, sans doute pour faire revivre la propriété après l’ouragan de 1831. Il est probable que ce plan ait échoué par la suite en raison du manque d’activité et de production, jusqu’en 1859, lorsque la propriété a été vendue à un membre de la famille DuBoulay, une famille étant actuellement toujours propriétaire d’un grand site dans la ville de Soufrière. Le site d’Anse Mamin a ensuite changé plusieurs fois de propriétaire, avant d’avoir été acquis en 1984 par son propriétaire actuel, le complexe hôtelier d’Anse Chastanet.
Quoi de neuf ?
En plus des nouvelles pistes cyclables que nous avons tracées à travers la jungle d’Anse Mamin, nous avons maintenant libéré tous les chemins de randonnée pédestre afin qu’ils soient accessibles en permanence. Ce changement permet à nos clients d’avoir un meilleur accès à pied pour explorer les ruines historiques de la plantation d’Anse Mamin, d’y découvrir le réservoir d’eau du 18ème siècle et pour y observer les oiseaux.
 



 

 
 
Deux montagnes qui tombent à pic dans la mer, séparées par une minuscule baie bordée d'une jolie plage



Là il va falloir prendre une bouée (buoy en anglais pour corps mort) car il y a du fond : nous sommes aidés par Billy qui nous promet de venir demain nous chercher pour aller visiter le site avec le taxi de son oncle.
Confortablement amarrés sur notre bouée nous admirons alors cette fabuleuse falaise verticale qui nous écrase de sa masse vertigineuse se reflétant dans les eaux lisses de la mer, merveilleusement protégées des vents dominants. Nous savourons pleinement ce privilège et savourons le savoureux dîner préparé par Isabelle, puis c'est la féerie de la nuit tropicale où les stridulations obsédantes des grillons répondant aux gentils coassements de minuscules grenouilles et aux vrilles sans fin d'une multitude de criquets...l'obscurité est zébrée par les quelques éclairs extrêmement mobiles de centaines de lucioles...
GRANDIOSE   IS NOT IT ?...







UNE PETITE ALLURE DU PAIN DE SUCRE DES SAINTES...





Coucher de soleil aux deux Pitons à observer le rayon vert : le rayon vert], flash vert ou encore éclair vert (par calque de l'anglais green flash) est un photométéore rare qui peut être observé au lever ou au coucher du Soleil et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous l'horizon. Un tel phénomène peut également être observé avec la Lune













LE RAYON VERT ?.....

 



Qu'est-ce que le rayon vert ou le "green flash"?

Sur le pont d'un bateau, juste avant le coucher du soleil, les matelots espèrent voir ce fugace rayon vert émeraude qui apparaît, et disparaît presque aussi soudainement, lorsque le bord supérieur du disque solaire effleure l'horizon juste avant de se coucher. Cette petite tache lumineuse dure à peine quelques secondes. Plus précisément, 1,8 sec à l'équateur, 2,5 sec à une latitude de 45 degrés.
Ce phénomène de réfraction, qui ne se produit que lorsque l'atmosphère est extrêmement pure et qu'il y a très peu de particules pouvant créer de la diffraction ou dispersion, apparaît très rarement au lever ou au coucher du soleil.

Comment cela se passe-t-il?

La réfraction du Soleil par l'atmosphère crée un spectre vertical. Au fur et à mesure que le soleil descend sous l'horizon, les couleurs spectrales disparaissent une à une à commencer par le rouge, l'orangé, puis le jaune. Quand ces 3 couleurs sont disparues, quelques fois, à peine le temps d'un éclair, la seule couleur qui reste visible est le vert. C'est à cause des poussières présentes dans l'atmosphère qu'on ne peut observer de "rayon bleu" suivi d'un "rayon violet". Les particules poussièreuses dispersent ces 2 dernières couleurs. Souvent, le vert est aussi dispersé, d'où la rareté du phénomène. Pendant que se produit le rayon vert, le ciel demeure rouge autour et au-dessus du Soleil à cause de la dispersion de la lumière au-delà l'horizon par les particules dans l'air.

Où observe-t-on le plus le rayon vert?

Dans tous les cas, l'observation de ce phénomène se manifeste le plus souvent sous de hautes latitudes, parce que le Soleil se lève et se couche plus lentement dans ces régions. De plus, on a plus de chance d'observer ce phénomène à un endroit où l'horizon est plutôt plat; i.e. là où l'atmosphère disperse le plus les couleurs. C'est au-dessus de l'océan que le rayon vert est le plus net; car il y a moins de poussières en suspension (donc la longue longueur d'onde verte a plus de chance de se rendre à notre oeil) et les couleurs sont séparées plus largement en traversant le prisme atmosphérique. Si le coucher de soleil que vous être en train d'admirer est plutôt rouge, les chances seront minces d'y apercevoir le rayon vert; par contre, s'il est plutôt jaune, alors surveillez bien.  Un rayon rouge est aussi quelquefois observable quand le soleil, en se couchant, passe derrière une bande nuageuse et ressort au-dessous, juste avant que sa bordure inférieure ne disparaîsse sous l'horizon. Il est toutefois moins évident, car on est habitué de voir un coucher de soleil rouge... c'est pas comme le vert!
En passant, il est très dangereux d'observer des couchers ou des levers de soleil à travers des jumelles...

Et son rapport avec la météo?

Ce phénomène est très peu relié avec la météo. Cependant, ce qu'on sait, cést que la présence de vents en haute altitude accroit sa possibilité.

Lien suggéré

Voici un site en anglais sur le sujet, qui semble bien intéressant... avec images à l'appui!
http://mintaka.sdsu.edu/GF/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert 

http://www.meteo.org/phenomen/ray-vert.htm



VENDEURS DE FRUITS 
un comité d'accueil actif et intéressé...
 



La collection d’art d’Anse Chastanet, sans cesse croissante, offre un véritable festin visuel. Il y a d’impressionnantes sculptures en bois locaux, des œuvres tropicales peintes aux plafonds et des peintures vibrantes invoquant la mémoire de Matisse et Picasso : randonnée pédestre ou observation des oiseaux parmi les ruines des plantations coloniale du 18e siècle.


Le site le plus important des Caraïbes, les deux grands pitons volcaniques de Sainte-Lucie, près d’une « soufrière », encore une, qui siffle comme un diable sans réussir à effrayer qui que ce soit !









A Sainte-Lucie, au sud de la ville de Soufrière, le Petit Piton (743 m d’altitude) et le Gros Piton (800 m d’altitude) sont si chers au cœur des Saint-Luciens qu’ils ont été érigés en symboles nationaux.
Ces deux phénomènes naturels, d’origine volcanique, figurent en effet sur le drapeau de Sainte-Lucie.
Ils sont même en passe d’être classés au
patrimoine mondial de l’Unesco.

Dominant la
baie de Soufrière, ces pitons sont très difficiles d’accès. Seuls les randonneurs chevronnés pourront se hisser au sommet de Gros Piton. Pour les découvrir, le meilleur point de vue est certainement depuis la mer, ou depuis le sommet du Mont Gilmie, point culminant de l’île, à quelques kilomètres de là.

SOUFRIERE

A neuf heures  Billy vient nous chercher avec son annexe et nous sommes vraiment secoués...










Billy nous fait slalomer au ras des rochers pour nous impressionner...







arrivée au village de Soufrière

Ensuite nous attend l'oncle de Billy avec son taxi confortable

 

L’excursion consiste à gagner le volcan vedette de l'île par une route qui monte et descend sans cesse, travers des magnifiques paysages où les grades plantations de bananes s’intercalent entre les hauteurs, les vallées, les pentes débordantes de cacao, de café, baignées dans la douce odeur de l’huile de coco…voici des avocats, des mangues, des buissons de bois d’Inde et des bouquets de citronnelle au parfum aérien…
Encore un tournant et le rideau des bambous se lève sur le fantastique spectacle de deux titanesques pitons issus en droite ligne des profondeurs sous-marines. 
La puissance des forces souterraines qui soulevèrent ces noyaux de lave à plus de 500 mètres au-dessus au-dessus de l’eau se manifeste toujours en arrière-plan dans le vaste effondrement de la Soufrière, où la végétation rongée par les gaz délétères a presque disparu. La vapeur surpressée jaillit du sol en déchirant les oreilles et les narines….

         
Des « soupes de sorcière » bouillonnent dans d’énormes chaudrons noirs…Des cristaux livides grignotent les rochers. Une écœurante odeur d’œufs pourris monte aux lèvres du volcan, tandis qu’une sorte d’antilumière jette ses ténèbres sur la terre éventrée…

SOUFRIÈRE – LA VILLE
                                                                                                                                  SOUFRIÈRE-VOLCAN


SOURCE THERMALE CHAUDE




Soufrière a été la toute première ville de l’île. Célèbre grâce à ses « Pitons », deux montagnes en forme de sucres d’orge, ou de traingles (d‘où la forme du drapeau saint-lucien), qui tombent à pic dans la mer, et à son volcan, Soufrière est un passage obligé lors d’une croisière à Sainte-Lucie…Outre la visite du bourg, avec ses maison en bois colorées, une visite au cratère du volcan s’impose, afin de visiter la « caldera » et de découvrir les bouillonnements dans une odeur de soufre (=sulfure d’hydrogène= œuf pourri) qui s’en dégage. Fabuleux espace volcanique avec les fumerolles actives. En revanche, se faire un masque de boues soufrées puis prendre un bain en eaux également soufrées, c'est terriblement fou. S'abstenir si on vous êtes sensible aux fortes chaleurs car l'eau atteint les 40° !

Il y a aussi d’autres centres d’intérêt : les Diamond Botanical Gardens, le Nature Trail, le Old Mill & Waterwheel…l’Estate Diamond aussi avec ses bains et chutes d’eau minérale, ses vieux moulins à anciennes roues hydrauliques.
Une gorge de végétation naturelle abrite un remarquable jardin botanique, des points de baignade aux sources chaudes, des chutes et des cascades aux eaux claires…Des sentiers bien balisés conduisent du jardin botanique jusqu’à la propriété du vieux moulin à sucre restauré, plus connu sous le nom de Old Mill Waterwhell.
Le Parc Sulphur Springs cache sur ses pentes des fascinants bains sulfureux. Ici se trouve le seul cratère volcanique encore en activité qui est accessible en voiture.
Le célèbre Parc Sulphur Springs est situé dans la côte sud-ouest de Sainte-Lucie dans la ville de Soufrière. C’est la zone géothermique plus chaude et plus active des Caraïbes.


Le volcan de Sulphur Springs n’est aujourd’hui qu’endormi. Les fumerolles, les jets de vapeur et le bouillonnement des sources d’eau jusqu’à 172°C en sont la preuve impressionnante.

Une promenade dans le cratère nous emmène dans des piscines et sources d'eau chaude. Et plonger dans les piscines sulfuriques, réputées pour ses effets apaisants.


 .De toute part des jets de vapeur et des fumerolles s’échappent du sol tandis que dans des baignoires naturelles bouillonne une eau soufrée dont la température atteindre 170°C. L’une des « baignoires » ayant englouti un guide nommé Gabriel, son nom lui a été donnée en souvenir de ce tragique accident.
Des séismologies étudient de très près l’évolution de la caldera où parfois, en conjonction avec pluie et pleine Lune, des véritables geysers soufflent à plus de trois ou quatre mètres !
Le Cascade Toraille est notre prochain arrêt où des torrents d'eau vive jaillissent à 50 pieds (15 mètres) sur une colline, en descendant en cascade glorieusement dans une piscine au centre d'un magnifique jardin. Un sentier naturel nous conduit à travers ce jardin naturel tropical dans un kaléidoscope de couleurs qui se termine par une baignade dans la piscine. Nous nous promenons le long des sentiers sinueux de la gorge forestière à travers un jardin de fruits tropicaux.



MARIGOT BAY
Marigot Bay est une anse superbe complètement fermée, paradis des plaisanciers de la Caraïbe. Une petite navette gratuite (free ferry) permet de passer de l‘autre coté de la rive où se trouve le bar « Doolittle », du nom du film qui fut en partie tourné ici, véritable havre de paix et de fraîcheur…Tout autour de cette petite baie se trouvent resorts, hôtels et restaurants ainsi que quelques bars aux couleurs chamarrées …
Marigot Bay enfonce comme un doigt de mer entre des côtes escarpées qui offre un superbe abri aux plaisanciers. 







 c'est un véritable "trou à cyclone" dont l'entrée reste assez confidentielle car la baie est très petite et toute en profondeur. Un décor extraordinaire qui nous séduit immédiatement!





















Le soleil descendant sabre la mer de ses rayons de plus en plus horizontaux...Le ciel est flamboyant, d'un bleu argenté il passe à un rose violacé...On dirait qu'il hésite entre le rouge et le rose!Finalement je dirai qu'il opte pour le parme...

L'alizé caresse doucement les palmes qui ondulent au-dessus des plages d'ivoire étincelant...On entend bruisser les feuillages des cocotiers, quelques poissons-perroquets curieux dardent leur aileron vert pistache auprès des têtes de corail mauves que l'eau dessine parfaitement...Nous aimons ces iles, ce soleil, ces paysages...




ANSE LA RAYE
















Les pêcheurs y tirent leurs barques sur le sable, des petits cochons noirs et des cabris dorment sur le bord de la route !
 C’est un village de pêcheurs qui aligne des maisons de bois qui forment une belle palette chromatique. …Nous allons le visiter en taxi depuis Marigot Bay car nous avons oublié d’y faire escale ! Au détour d’un tournant nous voyons une pancarte « massacre
L’église bleu et blanc est très belle : 




à l’intérieur les panneaux des quatorze stations du Chemin de Croix ont leur légende en français !
Nous passons non loin d’une ancienne distillerie, le Bounty Rhum, qui produit un rhum particulièrement fort et essentiellement destiné à la consommation locale. La canne à sucre n’est pour ainsi dire plus cultivée dans l’île. Par contre beaucoup de  bananeraies.




  ANSE LA RAYE ÉGLISE CATHOLIQUE
Dans les collines environnantes de cet endroit très photogénique nous découvrons un magnifique paysage lors de notre trajet en taxi de Marigot Bay à l'Anse La Raye : nous roulons environnés de rosiers sauvages, de bambous géants, mahaganis, acajous , arbres du voyageur et plein d'autres espèces  de fruitiers exotiques...tandis que nous parvient des feuillées verdoyantes le chant d'oiseaux siffleurs quelque part dans les montagnes alentour, égrenant des notes cristallines ou que s'enfuient de petits anolis qui se prélassaient sur la route...Un véritable jardin d'Eden qui nous ravit sans fin et un magnifique panorama dans une atmosphère sereine et parfumée...










 retour à Sainte Anne
Nous remontons directement sur la Martinique où nous jetons l'ancre à Sainte Anne 
Lorsque nous débarquons nous apprenons que va se dérouler le grand pardon de la Chandeleur , aussi nous achetons des cierges avec leur corolle en papier et participons à  la cérémonie, suivie d'un défilé dans les rue du village et ensuite la grand-messe solennelle













Sainte-Lucie

Introduction

De toutes les perles des Caraïbes, Sainte-Lucie est sans doute la plus impressionnante de par sa curiosité géologique. Cette île volcanique, à mi-chemin entre la Martinique et Saint-Vincent, étonne par ses belles montagnes sauvages, ses forêts luxuriantes, ses terres cultivées qui ondulent doucement, ses plages éblouissantes et ses deux superbes pitons jumeaux. Le volcan de l'île, appelé la Soufrière (comme celui de la Guadeloupe), est assez bouillonnant pour être pittoresque et assez docile pour qu'on le visite d'assez près.
Si Sainte-Lucie a le même passé historique que ses soeurs des Caraïbes, les luttes entre Anglais et Français y furent encore plus violentes qu'ailleurs. Aujourd'hui la langue officielle est l'anglais, mais c'est dans un créole dérivé du français que parlent entre eux la plupart des insulaires. On retrouve aussi quelque peu cette atmosphère française (la Martinique n'est qu'à 34 km) dans ses noms de villes comme Castries, la capitale, ou Vieux Fort.
Couverte d'hibiscus, de plantations de café et de cacao, Sainte-Lucie est bien une île des Caraïbes; son excellente musique et sa délicieuse cuisine créole le sont aussi, et vous saurez les apprécier.

Histoire

Sainte-Lucie a été en premier habitée par les Arawaks, peuple pacifique, ils furent ensuite conquis par leurs vieux ennemis, les fiers Caribs. Christophe Colomb a été le premier européen à découvrir Sainte Lucie en 1499. Ensuite, les Britanniques arrivèrent et furent suivis en 1667 par les Français.
Le premier européen à s’établir fut François Le Clerc, plus connu sous le nom de Jambe de Bois. C’était un pirate qui s’installa sur l’ile de Pigeon. Depuis là, il attaquait les vaisseaux espagnols qui naviguaient dans ses eaux. Les Hollandais établirent aussi une base à Vieux Fort aux alentours des années 1600.
Le nom de Sainte-Lucie (prononcé ”Loosha”) a été introduit à la fin du XVIe siècle.
En 1746, La première ville fut établie: Soufrière, une colonie française. Vers 1780, douze villages français étaient fondés et les français construisaient les premières plantations de sucre. En 15 ans, cinquante plantations de plus étaient en opération.
Sainte Lucie a été alternativement britannique et française pour les 150 prochaines années, avant qu’elle ne soit cédée définitivement à la Grande Bretagne en 1814. La bataille la plus mémorable entre français et anglais s’est déroulée en 1780 quand l’amiral George Rodney conduisit sa flotte anglaise hors de la baie de Gros Islet, attaqua et décima la fierté de la flotte française sous le commandement de l’amiral Comte de Grasse.
Les guerres anglo-françaises ont annihilé la croissance des grandes plantations et l’industrie du sucre souffrit durement aussi avec l’abolition de l’esclavage en 1838.
La guerre a laissé des forteresses et de nombreuses reliques. Pigeon Island National Park, Fort Rodney, Morne Fortune (site d’une bataille clé), and Marigot Bay (base maritime vitale) en sont quelques exemples.
En 1838, Sainte Lucie rejoignit les Îles-du-Vent et son siège gouvernemental à la Barbade. En 1842, l’anglais devint la langue officielle de l’île. Enfin, Sainte-Lucie s'achemina progressivement vers l'autonomie, finalement accordée par l'acte des Indes de l'Ouest en 1967. Après une période de légère instabilité, causée par des tiraillements entre les principaux partis politiques, l'île, indépendante depuis le 22 février 1979, retrouva son calme habituel.

Culture

L'influence française se fait encore sentir dans le style de vie des Caraïbes. La chaleur et l'hospitalité des habitants encouragent les visiteurs à se détendre et à jouir de ce style de vie tranquille.
Le carnaval et le festival de jazz sont deux dates importantes, ce dernier mettant régulièrement à l'affiche des artistes de renommée internationale.

Carte

carte sainte lucie

A voir

Sainte Lucie est une superbe île volcanique aux exubérantes forêts tropicales, terres agricoles vallonnées et plages immaculées. Des excursions en bateau proposent de passer une journée exaltante à admirer l'île depuis la mer, voire de jeter l'ancre pour un pique-nique dans un lieu magique.
Castries: Castries, la capitale, est entourée de collines, à l'extrémité d'une baie évasée où mouillent en sécurité les bateaux de croisière, qui accostent à la Pointe Séraphine. Dans le grand parc Derek Walcott Square, une cathédrale du 19e siècle se tient à l'ombre des branches d'un arbre vieux de 400 ans. On y trouve également un marché coloré et très animé. Sur le Morne Fortune, « colline de la chance », le touriste peut visiter les fortifications qui protègent la ville et profiter aussi d'une vue superbe sur Castries et ses environs.
Le nord: Les rues de Gros Islet, sur la côte nord-ouest de l'île, s'animent chaque vendredi avec une fête. Le site voisin de Pigeon Island National Landmark abrite un petit musée racontant l'histoire de l'île. Anse La Raye, sur la côte ouest au sud de Castries, est un village de pêcheur haut en couleurs dans lequel les habitants continuent à construire des bateaux en bois de gommier. Marigot Bay, également sur la côte ouest, est un paradis retiré qui fait le bonheur des yachtsmen. Au-dessus de Marigot Bay, on arrive à Cul de Sac, et ses trois énormes bananeraies. C'est en ces lieux que le premier Dr Doolittle a été tourné pour le cinéma.
Soufrière: Ce port en eau profonde se trouve au pied de deux volcans éteints, les Pitons. S'élevant à 798 m au-dessus du niveau de la mer, ces pitons sont sans aucun doute les deux emblèmes les plus célèbres de Sainte Lucie.
Le sud: la route qui relie Soufrière à Fond Saint-Jacques traverse la forêt d'ouest en est ; vous passerez devant les chutes d'eau du diamant et les sources chaudes de soufre. Les petits villages pittoresques de Choiseul et Laborie ou à l'est de l'île, Dennery et Micoud méritent le détour.

Renseignements utiles

Aéroport: Hewanorra est situé à Vieux Fort à 40 miles au sud de Castries.George F. L. Charles (aéroport régional) est juste à la sortie de Castries.
Superficie: 616 km2 (238 miles carré).
Affaire: Les banques sont ouvertes du lundi au jeudi de 8h00 à 15h00 et jusqu’à 17h00 les vendredis.
Capitale: Castries.
Climat: Climat tropical, tempéré par les alizés presque tout au long de l'année en font une destination à l’année longue. De Juin à novembre, les averses se font plus fréquentes mais sous forme d’averses tropicales qui ne dure jamais longtemps.
Vêtements: Pour cette destination tropicale, des vêtements amples et légers en fibre naturelle s'imposent. Les maillots de bain sont interdits en ville et certains hôtels et restaurants préfèrent que leurs clients ne viennent pas dîner en bermuda. Une veste à manche longue pour les pièces à l'air conditionné et le petit vent frais du soir peut se révéler utile. Des sandales mais aussi des chaussures confortables pour les excursions, et éventuellement des sandales en plastique pour marcher dans l'eau sont recommandées.
Devise: Dollar des Caraïbes orientales - EC$.
Douanes: Il est possible d'apporter sur l'île des produits hors taxes jusqu'à concurrence de 200 cigarettes, ou 250 grammes de tabac ou 50 cigares et un litre d'alcool ou de vin par personne. Les magasins hors taxes se retrouvent à Pointe Séraphine, La Pointe Carenage et au salon de départ de l’aéroport de Hewanorra.
Economie: bien que l'économie repose encore beaucoup sur l'agriculture (les principaux produits exportés sont la banane, la noix de coco et le cacao), le tourisme représente une source croissante de revenus.
Electricité: 220 V, 50 Hz. Prises de type britannique à trois fiches.
Exigences d’entrée et de sortie: Veuillez consulter le site internet officiel de l'office de tourisme de Sainte Lucie (lien ci-dessous) ou nous contacter.
Santé: Eau en bouteille disponible, recommandée pendant les premières semaines du séjour. Éviter de nager et de patauger dans l'eau douce. Le coût des soins médicaux est élevé. Il est essentiel de souscrire à une assurance médicale complète.
Population: 168,000.
Jours fériés: Nouvel an (01-02 janvier), Jour de l’Indépendance (22 février) Vendredi Saint et Lundi de Pâques (mars-avril), Fête du Travail (01 mai), Pentecôte (mai-juin), Fête Dieu (29 mai), Jour de l’Emancipation (août), Jour de l’Action de Grâces (octobre), Fête Nationale (décembre), Noël (25-26 décembre).
Langue officielle: Anglais, créole patois.
Statut politique: Etat indépendant membre du Commonwealth.
Religion: Catholique Romain et autres dénominations chrétiennes.
Sécurité: Laisser ses papiers et objets de valeur dans le coffre de l'hôtel. Ne laissez pas non plus vos affaires sans surveillance dans la voiture ou sur la plage. Ne vous aventurez pas dans les quartiers peu sûrs et ne vous promenez pas tard le soir.
Achats: Les magasins sont généralement ouverts de 8 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h du lundi au vendredi, de 8 h à midi le samedi. Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des lieux touristiques.
Frais de services et taxes: Sur les factures d’hôtels et de restaurant on ajoute une taxe gouvernementale de 8%. Des frais de services de 10% sont aussi applicables. Dans certains cas, ces frais sont inclus dans les prix mentionnés, le mieux est de clarifier. Les prix que vous voyez sur les étiquettes des magasins sont ceux que vous payés. Télécommunication: Le code international pour appeler Ste-Lucie est 1 758 suivi du numéro du correspondant.
Heure: Heure GMT -4 toute l'année. Pas de passage à l'heure d'été/d'hiver.
Transports: Des bus relient la capitale à l'arrière-pays. La ligne Castries-Gros Islet, au nord, est bien organisée, et relie régulièrement ces deux villes. On peut louer des voitures à Castries, Soufrière et Vieux Fort, ou à l'hôtel. Les taxis sont bon marché, avec certaines courses à prix fixes.
PLUS D'INFORMATION: http://www.stlucia.org (quelques rubriques en français)