Jean, Barbara
Jean-Luc, Isabelle en croisière à Sainte-Lucie
SAINTE-LUCIE
À seulement 30 milles nautiques des côtes martiniquaises, Sainte-Lucie est
un réel dépaysement. Véritable phénomène géologique, son relief autant que sa
végétation terrestre et sous-marine, sont exubérants. Il n’y a qu’à visiter son
volcan, à admirer ses deux pitons dressés à la verticale au-dessus de la mer et
à prendre un bain thermal pour saisir l’esprit des lieux.
Quiconque revient d’un séjour aux Antilles aime bien qualifier de paradis
l’ile de ses vacances ou de sa croisière. Pour l’un ce sera l’hospitalité des
habitants, pour l’autre ce seront les plages, mais c’est le plus souvent le
dépaysement qui incite les voyageurs à s’exclamer devant la beauté d’une île.
Loin de vouloir qualifier de paradis ou d’enfer l’Ile de Sainte-Lucie, je
dirai seulement qu’elle ne peut laisser le voyageur indifférent parce qu’elle
est typiquement antillaise, et c’est ce qui étonne le plus.
A Sainte-Lucie les francophones s’attendent à retrouver l’atmosphère
française qui règne dans l’île voisine de la Martinique (les Français ont
occupé l’île 137 ans an alternance avec les Anglais qui eux l’ont occupée 15
ans et huit mois…), quant aux anglophones ils espèrent trouver en Saint-Lucia
une petite colonie britannique qui ressemblerait à la Barbade, sa voisine du
sud-est. Or ni les uns ni les autres ne seront déçus mais ils seront étonnés de
découvrir une des rares îles typiquement antillaises, d’autant plus qu’après
avoir été associée au Commonwealth à partir de 1967 l’île a accédé le 23
février 1979 à son indépendance totale de la Grande-Bretagne : elle n’est
donc ni française ni anglaise !
Le scénario se répète invariablement, avec toutefois une légère
modification concernant les bagarres entre Anglais et Français, qui furent ici
particulièrement violentes. Parce que Richelieu d’une côté et Charles Ier d’Angleterre
de l’autre l’avaient comprise dans les attributions des deux compagnies
commerciales rivales. L’île changea quatorze fois de mains ! A l’époque où
les treize colonies anglaises ‘Amérique s’efforçaient de conquérir leur
indépendance, la lutte, ici, atteignit une telle intensité qu’elle
immobilisa une partie importante de la
flotte et des armées britanniques ainsi détournées de la guerre contre George
Washington. Le jeu, là-haut, s’en trouva-t-il modifié ? Cela n’est pas
impossible. L’île revint définitivement à la Couronne par le traité de Paris en
1814. Comme les autres Antilles britanniques elle est indépendante depuis 1967.
On y parle anglais, bien sûr, mais aussi le français et un curieux créole
anglicisé hérité de l’ancienne occupation, auquel les habitants semblent
beaucoup tenir.
Elle est antillaise…
Pour le nom d'Antilles le mystère est simple : il vient d’Antilia,
cette terre légendaire qui, dans les temps anciens et d’une manière
prophétique, faisait faisait pendant à celle de l’Atlantide dans la mer
occidentale. En fait c’est un nom qui attendait une terre jusqu’au passage de
Christophe Colomb plutôt qu’une terre qui attendait un nom…Mais devant la
multiplicité de ces îles notre découvreur des Amériques n’eut d’autres
ressources que de les désigner toutes sous un nom collectif : les
Caraïbes.
Mais quand Sainte-Lucie fut-elle découverte ? Car Sainte-Lucie c’est
un peu le ballon de rugby d’un match France-Angleterre, et son histoire est le
reflet de longues luttes que ces deux grandes puissances se livrèrent pendant
près de deux siècles sur le champ de bataille liquide de la Caraïbe. Cette
histoire déjà si compliquée débute de façon énigmatique : la tradition
attribue la découverte de l’île à Christophe Colomb le 13 décembre 1498 ou bien
en 1502, jour de la sainte Lucie…Or, à la première date, il se trouvait
vraisemblablement à Haïti, et à la seconde au large des côtes de l’Amérique
centrale ! Quoi qu’il en soit, des documents prouvent que l’île était
connue en 1520 sous le nom de Santa Lucia.
Cependant, de toute les îles de l’ex-Fédération, Sainte-Lucie est celle qui
a le mieux conservé l’empreinte de l’ancienne influence française comme
l’attestent les noms de nombreux villages : Soufrière, Choiseul, Vieux
Fort, Port-Dauphin, Dernière Rivière, Durocher, Soufrière, La Vigie … Deux
Saint-Luciens ont même reçu le prix Nobel : Arthur Lewis, prix Nobel
d’économie en 1979 pour ses travaux sur les méthodes de développement
post-colonial des Antilles, et Derek Walcott, prix Nobel de littérature en
1992. Cette récompense couronna son »style littéraire sensible et
harmonieux »
C’est bien l’île la plus aimable que l’on puisse trouver dans la Caraïbe,
dont aucune, pourtant ne manque de charme…Sainte-Lucie présente le double
avantage d’offrir d’emblée un visage familier tout en offrant comme sur un
plateau l’affiche d’un grand spectacle auquel
ne manque ni un cocotier, un bananier, un hibiscus, un volcan ni les
canons rouillés, ces indispensables machines à battre le rappel du passé…
Un alizé polisson nous fait traverser le canal de Sainte-Lucie eu nous
atteignons Rodney Bay en quatre heures au travers : le vent nous était
largement favorable.
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fort de l'ilet Pigeon à Rodney Bay |
Nous contournons la pointe au sommet de laquelle se dresse le fort de
Pigeon Island : cette presqu’île bordée par l’Atlantique et la Caraïbe est
classée parc historique national. Ici en effet se déroula la célèbre bataille
qui opposa l’amiral Rodney, à la tête de la flotte anglaise, et l’amiral de
Grasse défendant les intérêts français. Du fort britannique de Pigeon Island
subsistent quelques ruines. On y trouve aussi un petit restaurant au nom évocateur :
« la jambe de bois » ! Haut-lieu du festival de jazz de Sainte-Lucie
tous les ans au mois de mai, Pigeon Island se transforme à l’occasion en un
« Woodstock » des Caraïbes…
La végétation luxuriante et effervescente des collines alentour abrite de
belles villas, notamment sur les flancs du morne Fortune où les bougainvillées
ont effacé depuis longtemps les traces de combats d’autrefois. Ici, où les uns
et les autres plantaient alternativement le drapeau de la victoire, les
casernes ont été transformées en lycée et en centre de recherches médicales/ Le
sommet sert de pâturage aux vaches, de
terrain de jeu aux enfants et de belvédère aux parents…pour contempler l’ombre
grise des montagnes et la ville e n contrebas, serrées à l’abri de son golfe,
derrière les quais où des centaines de femmes-fourmis, portant chacune sur la
tête un régime de bananes enveloppé de plastique bleu, s’engouffrent en longues
processions dans le ventre des bananiers blancs de la Gesst Industrie…En effet
à Sainte-Lucie la banane représente 85% de l’économie de l’île et le tourisme
une bonne partie du reste…On : peut même dire que c’est son industrie
principale. Sainte –Lucie se « vend » bien, les hôtels y sont
nombreux et, de plus en plus nombreuse aussi le long de la côte, les maisons
construites pour les résidents américains et canadiens séduits lors d’un
premier voyage. Deux aéroports la desservent : tout à fait au sud, près de
Vieux-Fort, Hawanorra, ancienne base militaire américaine installée pendant la
dernière guerre qui reçoit aujourd’hui les grands jets en provenance de New
York, Montréal ou Londres, qui franchissent l’Atlantique d’un seul coup d’aile.
Le terrain de Castries, allongé entre deux routes (et sur lequel nous aurons
une magnifique vue depuis notre mouillage) se glisse entre deux collines dont
on a un peu raboté l’une pour aménager une porte d’entrée aux avions des îles.
Pigeon Island se visite : on y parvient à partir du petit port de
pêche de gros Ilet où il se trouve toujours une barque à louer. Les
fortifications sont celles-là mêmes qui servaient de poste d’observation à
l’amiral Rodney. Il y attendant un moment propice pour attaquer les Français de
la Martinique. Cet instant se présenta le 8 avril 1782 : un navire de
reconnaissance lui ayant signalé que l’amiral de Grasse venait de sortir de la
baie de Fort-de-France, Rodney sauta sur son vaisseau et entraina toute sa
flotte derrière lui. La bataille se déroula quelques j ours plus tard entre la
Dominique, la Guadeloupe et les Saintes. Elle s’acheva par la catastrophe
déconfiture des Français…
La grande baie de Rodney nous apparaît juste après, elle est facile
d’accès, et nous jetons l’ancre par deux mètres de fond non loin du chenal
d’accès à la marina : l’endroit rappelle un peu Jolly Harbour à
Antigua !
Le lendemain nous allons en annexe (après avoir changé de moteur hors-bord
car il ne voulait pas démarrer !)
et parvenons à terre face aux grands
bâtiments d’un terre-plein dont celui de l’immigration et des douanes à
l’étage. Nous payons 40, 45 EC $ pour la clearance d’entrée. Quelques boutique,
des connexions wifi dans les cafés près des quais et plusieurs professionnels
nautiques et techniques complètent les services pour les plaisanciers.
Nous nous promenons et faisons quelques achats, allons boire un verre et
relever nos mails, achetons du poisson pour ce midi et retournons à bord
déjeuner.
Le nord-ouest de l'île est le foyer de la
magnifique baie
de Rodney. Avec sa forme de fer à cheval, un lagon artificiel, du sable
doré sans fin, une gamme d’hôtels, une vie nocturne animée et un port de
plaisance avec des histoires de pirate, c'est une plaque tournante de
l'activité en plein essor.
CAP SUR CASTRIES
de nombreuses barques viennent nous proposer des produits locaux
Il y a une cinquantaine
d’années un incendie détruisit en grande partie la ville de Castries : la
plupart des belles vieilles maisons de bois disparurent dans les flammes et il
n’en reste que fort peu aujourd’hui. Mais une reconstruction intelligente a
permis à Castries de conserver l’aspect d’une sympathique bourgade anglaise
avec un centre commercial achalandé avec quelques zones de duty free.
Centre économique de
Sainte-Lucie, Castries
est aussi devenue l’une des destinations les plus prisées au monde pour sa
magnifique marina et ses magasins de luxe.
Castries doit sont nom au maréchal
de Castries qui s’est battu pour que la Grande-Bretagne rende Sainte-Lucie à la
France lors de la signature du traité de Versailles. Ministre de la Marine et
des Colonies en 1780
La riche histoire de l’île s’est ancrée dans l’architecture de la capitale.
Les amateurs de monuments historiques
pourront admirer la beauté d’impressionnants bâtiments comme la Basilique de
l’Immaculée Conception qui est la plus grande cathédrale des Caraïbes et dont la construction a
duré 72 ans !
Vous pourrez également vous délecter devant d’autres monuments tels la
Librairie Publique, la Maison du Gouvernement marquée par une magnifique
architecture victorienne et les vues sur le port de Castries depuis le fort sur
le mont Fortune et la cathédrale catholique.
La capitale de Sainte-Lucie représente 40% de la population totale de l’île et
bénéficie d’une économie touristique
très dynamique grâce aux croisiéristes.
Tous les ans, une grande quantité de yachtmen choisissent cette destination
pour se détendre à bord de leurs luxueux bateaux, admirer les superbes paysages
de l’île et profiter de la célèbre marina, Rodney Bay qui héberge le port le plus important de Sainte-Lucie.
Également la curieuse pyramide de l'Alliance Française
Les férus de shopping trouveront
leur bonheur dans la capitale. Que vous recherchiez de la bijouterie fine ou de
l’artisanat, vous les trouverez à prix hors
taxes ! Bien que les boutiques et les centres commerciaux de
Sainte-Lucie soient relativement petits, vous serez étourdis par
l’impressionnante variété de produits qu’ils contiennent.
LE MARCHE
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jolie capeline! |
LE MARCHE AUX POISSONS
Castries est la capitale de Sainte-Lucie :
ancienne ville coloniale elle a su préserver son patrimoine et l’utiliser
touristiquement. Depuis 1785 le maréchal de Castries, ministre de Louis XVI, a
donné son nom illustre à cette ville. Entourée de collines, cette ville
portuaire est beaucoup plus animée et accueillante que belle! Entre 1796 et
1948 son vieux manteau urbain a été ravagé par quatre gigantesque incendies,
pour renaître sous les traits dune vie moderne sans grand
intérêt...De l’époque coloniale il ne reste que quelques maisons en bois,
situées dans le quartier de la cathédrale, notamment Columbus Square, une place où trône un gigantesque acajou, le plus
grand et le plus vieil arbre de l’île dit-on.
Mais quelle n’est pas notre surprise de
découvrir en arrivant deux énormes paquebots de croisière Costa amarrés le long
des deux quais où descendent par dizaines, que dis-je, par centaines!les passagers!...
ISABELLE FACE AU MONSTRE D'ACIER...
Nous nous glissons entre les deux, histoire
de voir ce qu’il y a au bout, mais pas possible de jeter l’ancre là! Alors nous
faisons demi-tour et trouvons un endroit
où mouiller de l’autre côté à Vigie Cove, petite crique où il y a 6 à 7
mètres de fond (vase).
En débarquant c’est la grande animation :
surtout le marché local! Que de couleurs...
Nous longeons la côte, abrupte par endroits, rossée
par les vagues, découvrant au passage de petites criques bien sympathiques…
Isabelle et Barbara devisent en contemplant le paysage
Au
fond des anses les rouleaux, poussés par le vent, viennent cracher leur écume
presque à la face des maisons !
l'anse Chastanet
L'amiral britannique fortifia Pigeon Island afin d'avoir un rempart fidèle lors des affrontements militaires qui opposant Français et Anglais à la fin du XVIII° siècle. A la fin des hostilités le fort fut abandonné jusqu'au début du XX° siècle. Les forces américaines y installèrent une petite base lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1970 la construction d'une langue de sable permit de relier Pigeon Island à la terre ferme, et, en 1979 l'ilot devient parc national sous la houlette du Saint Lucia National Trust. Aujourd'hui on visite encore les vestiges du fort Rodney et des jolis sentiers permettent de se promener. Par temps clair on a une vue exceptionnelle sur la Martinique.
Une partie des 250 hectares du site de l’Anse Chastanet est une
ancienne plantation coloniale française, située dans la vallée d’Anse
Mamin, au nord de la plage principale de l’hôtel. Les clients peuvent
ensuite soit prendre le taxi d’eau de l’hôtel, soit rentrer par une
promenade le long de la côte vers Anse Mamin. L’historique d’Anse Mamin
est très coloré du fait que c’était l’un des premiers sites ruraux de
l’île. Le premier propriétaire était un français, le baron Antoine Marie
Y’Volley et sa femme Henrietta.
L’Anse Mamin d’origine comptait 290 hectares et était pour la plus
grande partie une plantation de canne à sucre. Les ruines de la maison
et le moulin à sucre comportant les restes d’une énorme roue
hydraulique, le système d’eau avec son viaduc et le réservoir d’eau de
7,5 millions de litres sont toujours visibles sur la propriété.
Apparemment, certains des esclaves ont fui Anse Mamin pour créer la cité
de Bouton dans le nord-est de la plantation. Cette cité a été
conservée. Bouton est finalement devenu le premier village “libre” de
Sainte-Lucie, où certains esclaves qui avaient été libérés légalement se
sont réunis avec leurs frères pour acheter leurs vivres à la propriété
voisine Anse Mamin.
Il existe des dossiers relatifs à une hypothèque sur la propriété
Anse Mamin, signée en 1834, sans doute pour faire revivre la propriété
après l’ouragan de 1831. Il est probable que ce plan ait échoué par la
suite en raison du manque d’activité et de production, jusqu’en 1859,
lorsque la propriété a été vendue à un membre de la famille DuBoulay,
une famille étant actuellement toujours propriétaire d’un grand site
dans la ville de Soufrière. Le site d’Anse Mamin a ensuite changé
plusieurs fois de propriétaire, avant d’avoir été acquis en 1984 par son
propriétaire actuel, le complexe hôtelier d’Anse Chastanet.
Quoi de neuf ?
En plus des nouvelles pistes cyclables que nous avons tracées à
travers la jungle d’Anse Mamin, nous avons maintenant libéré tous les
chemins de randonnée pédestre afin qu’ils soient accessibles en
permanence. Ce changement permet à nos clients d’avoir un meilleur accès
à pied pour explorer les ruines historiques de la plantation d’Anse
Mamin, d’y découvrir le réservoir d’eau du 18ème siècle et pour y
observer les oiseaux.
Deux montagnes qui tombent à pic dans la mer, séparées par une minuscule baie bordée d'une jolie plage
Là il va falloir prendre une bouée (buoy en anglais pour corps mort) car il y a du fond : nous sommes aidés par Billy qui nous promet de venir demain nous chercher pour aller visiter le site avec le taxi de son oncle.
Confortablement amarrés sur notre bouée nous admirons alors cette fabuleuse falaise verticale qui nous écrase de sa masse vertigineuse se reflétant dans les eaux lisses de la mer, merveilleusement protégées des vents dominants. Nous savourons pleinement ce privilège et savourons le savoureux dîner préparé par Isabelle, puis c'est la féerie de la nuit tropicale où les stridulations obsédantes des grillons répondant aux gentils coassements de minuscules grenouilles et aux vrilles sans fin d'une multitude de criquets...l'obscurité est zébrée par les quelques éclairs extrêmement mobiles de centaines de lucioles...
GRANDIOSE IS NOT IT ?...
UNE PETITE ALLURE DU PAIN DE SUCRE DES SAINTES...
Coucher de soleil aux deux Pitons à observer le rayon vert : le rayon vert], flash vert ou encore éclair vert (par calque de l'anglais green flash) est un photométéore rare qui peut être observé au lever ou au coucher du Soleil et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous l'horizon. Un tel phénomène peut également être observé avec la Lune
LE RAYON VERT ?.....
Qu'est-ce que le rayon vert ou le "green flash"?
Sur le pont d'un bateau, juste avant le coucher du soleil, les matelots espèrent voir ce fugace rayon vert émeraude qui apparaît, et disparaît presque aussi soudainement, lorsque le bord supérieur du disque solaire effleure l'horizon juste avant de se coucher. Cette petite tache lumineuse dure à peine quelques secondes. Plus précisément, 1,8 sec à l'équateur, 2,5 sec à une latitude de 45 degrés.
Ce phénomène de réfraction, qui ne se produit que lorsque l'atmosphère est extrêmement pure et qu'il y a très peu de particules pouvant créer de la diffraction ou dispersion, apparaît très rarement au lever ou au coucher du soleil.
Comment cela se passe-t-il?
La réfraction du Soleil par l'atmosphère crée un spectre vertical. Au fur et à mesure que le soleil descend sous l'horizon, les couleurs spectrales disparaissent une à une à commencer par le rouge, l'orangé, puis le jaune. Quand ces 3 couleurs sont disparues, quelques fois, à peine le temps d'un éclair, la seule couleur qui reste visible est le vert. C'est à cause des poussières présentes dans l'atmosphère qu'on ne peut observer de "rayon bleu" suivi d'un "rayon violet". Les particules poussièreuses dispersent ces 2 dernières couleurs. Souvent, le vert est aussi dispersé, d'où la rareté du phénomène. Pendant que se produit le rayon vert, le ciel demeure rouge autour et au-dessus du Soleil à cause de la dispersion de la lumière au-delà l'horizon par les particules dans l'air.
Où observe-t-on le plus le rayon vert?
Dans tous les cas, l'observation de ce phénomène se manifeste le plus souvent sous de hautes latitudes, parce que le Soleil se lève et se couche plus lentement dans ces régions. De plus, on a plus de chance d'observer ce phénomène à un endroit où l'horizon est plutôt plat; i.e. là où l'atmosphère disperse le plus les couleurs. C'est au-dessus de l'océan que le rayon vert est le plus net; car il y a moins de poussières en suspension (donc la longue longueur d'onde verte a plus de chance de se rendre à notre oeil) et les couleurs sont séparées plus largement en traversant le prisme atmosphérique. Si le coucher de soleil que vous être en train d'admirer est plutôt rouge, les chances seront minces d'y apercevoir le rayon vert; par contre, s'il est plutôt jaune, alors surveillez bien. Un
rayon rouge est aussi quelquefois observable quand le soleil, en se couchant, passe derrière une bande nuageuse et ressort au-dessous, juste avant que sa bordure inférieure ne disparaîsse sous l'horizon. Il est toutefois moins évident, car on est habitué de voir un coucher de soleil rouge... c'est pas comme le vert!
En passant, il est très dangereux d'observer des couchers ou des levers de soleil à travers des jumelles...
Et son rapport avec la météo?
Ce phénomène est très peu relié avec la météo. Cependant, ce qu'on sait, cést que la présence de vents en haute altitude accroit sa possibilité.
Lien suggéré
Voici un site en anglais sur le sujet, qui semble bien intéressant... avec images à l'appui!
http://mintaka.sdsu.edu/GF/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert
http://www.meteo.org/phenomen/ray-vert.htm
VENDEURS DE FRUITS
un comité d'accueil actif et intéressé...
La collection d’art d’Anse Chastanet,
sans cesse croissante, offre un véritable festin visuel. Il y a
d’impressionnantes sculptures en bois locaux, des œuvres tropicales peintes aux plafonds et des peintures
vibrantes invoquant la mémoire de Matisse et Picasso : randonnée pédestre
ou observation des oiseaux parmi les ruines des plantations coloniale du 18e
siècle.
Le site le plus important des Caraïbes, les deux grands pitons volcaniques
de Sainte-Lucie, près d’une « soufrière », encore une, qui siffle
comme un diable sans réussir à effrayer qui que ce soit !
A Sainte-Lucie,
au sud de la ville de Soufrière, le Petit Piton (743 m d’altitude) et
le Gros
Piton (800 m d’altitude) sont si chers au cœur des
Saint-Luciens qu’ils ont été érigés en symboles nationaux.
Ces deux phénomènes naturels, d’origine volcanique, figurent en effet sur
le drapeau de Sainte-Lucie.
Ils sont même en passe d’être classés au patrimoine
mondial de l’Unesco.
Dominant la baie de Soufrière, ces pitons sont très difficiles d’accès. Seuls les randonneurs
chevronnés pourront se hisser au sommet de Gros Piton. Pour les découvrir, le meilleur point de vue est certainement depuis la
mer, ou depuis le sommet du Mont Gilmie, point culminant de l’île, à quelques kilomètres de là.
SOUFRIERE
A neuf heures Billy vient nous chercher avec son annexe et nous sommes vraiment secoués...
Billy nous fait slalomer au ras des rochers pour nous impressionner...
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arrivée au village de Soufrière |
Ensuite nous attend l'oncle de Billy avec son taxi confortable
L’excursion consiste à
gagner le volcan vedette de l'île par une route qui monte et descend
sans cesse, travers des magnifiques paysages où les grades plantations de bananes
s’intercalent entre les hauteurs, les vallées, les pentes débordantes de cacao, de
café, baignées dans la douce odeur de l’huile de coco…voici des avocats, des
mangues, des buissons de bois d’Inde et des bouquets de citronnelle au parfum
aérien…
Encore un tournant et le
rideau des bambous se lève sur le fantastique spectacle de deux titanesques
pitons issus en droite ligne des profondeurs sous-marines.
La puissance des
forces souterraines qui soulevèrent ces noyaux de lave à plus de 500 mètres
au-dessus au-dessus de l’eau se manifeste toujours en arrière-plan dans le
vaste effondrement de la Soufrière, où la végétation rongée par les gaz
délétères a presque disparu. La vapeur surpressée jaillit du sol en déchirant
les oreilles et les narines….
Des « soupes de sorcière » bouillonnent
dans d’énormes chaudrons noirs…Des cristaux livides grignotent les rochers. Une
écœurante odeur d’œufs pourris monte aux lèvres du volcan, tandis qu’une sorte
d’antilumière jette ses ténèbres sur la terre éventrée…
SOUFRIÈRE – LA
VILLE
SOUFRIÈRE-VOLCAN
SOURCE THERMALE
CHAUDE
Soufrière a été la toute
première ville de l’île. Célèbre grâce à ses « Pitons », deux
montagnes en forme de sucres d’orge, ou de traingles (d‘où la forme du drapeau
saint-lucien), qui tombent à pic dans la mer, et à son volcan, Soufrière
est un passage obligé lors d’une croisière à Sainte-Lucie…Outre la visite du
bourg, avec ses maison en bois colorées, une visite au cratère du volcan
s’impose, afin de visiter la « caldera » et de découvrir les bouillonnements
dans une odeur de soufre (=sulfure d’hydrogène= œuf pourri) qui s’en dégage. Fabuleux espace volcanique avec les
fumerolles actives. En revanche, se faire un masque de boues soufrées puis
prendre un bain en eaux également soufrées, c'est terriblement fou. S'abstenir
si on vous êtes sensible aux fortes chaleurs car l'eau atteint les 40° !
Il y a aussi d’autres
centres d’intérêt : les Diamond Botanical Gardens, le Nature Trail, le Old
Mill & Waterwheel…l’Estate Diamond aussi avec ses bains et chutes d’eau
minérale, ses vieux moulins à anciennes roues hydrauliques.
Une gorge de végétation
naturelle abrite un remarquable jardin botanique, des points de baignade aux
sources chaudes, des chutes et des cascades aux eaux claires…Des sentiers bien
balisés conduisent du jardin botanique jusqu’à la propriété du vieux moulin à
sucre restauré, plus connu sous le nom de Old Mill Waterwhell.
Le Parc Sulphur
Springs cache sur ses pentes des fascinants bains sulfureux. Ici se
trouve le seul cratère volcanique encore en activité qui est accessible en
voiture.
Le célèbre Parc
Sulphur Springs est situé dans la côte sud-ouest de Sainte-Lucie dans
la ville de Soufrière. C’est la zone géothermique plus chaude et plus
active des Caraïbes.
Le volcan de Sulphur
Springs n’est aujourd’hui qu’endormi. Les fumerolles, les jets de
vapeur et le bouillonnement des sources d’eau jusqu’à 172°C en sont la
preuve impressionnante.
Une promenade dans le cratère nous emmène dans des piscines et sources d'eau
chaude. Et plonger dans les piscines sulfuriques, réputées pour ses
effets apaisants.
.De toute part des jets de vapeur et des fumerolles s’échappent du sol
tandis que dans des baignoires naturelles bouillonne une eau soufrée dont la
température atteindre 170°C. L’une des « baignoires » ayant englouti
un guide nommé Gabriel, son nom lui a été donnée en souvenir de ce tragique
accident.
Des séismologies étudient de très près l’évolution de
la caldera où parfois, en conjonction avec pluie et pleine Lune, des véritables
geysers soufflent à plus de trois ou quatre mètres !
Le Cascade Toraille est notre prochain arrêt où des torrents
d'eau vive jaillissent à 50 pieds (15 mètres) sur une colline, en descendant en
cascade glorieusement dans une piscine au centre d'un magnifique jardin. Un
sentier naturel nous conduit à travers ce jardin naturel tropical dans un
kaléidoscope de couleurs qui se termine par une baignade dans la piscine. Nous
nous promenons le long des sentiers sinueux de la gorge forestière à travers un
jardin de fruits tropicaux.
MARIGOT BAY
Marigot Bay est une anse superbe complètement fermée,
paradis des plaisanciers de la Caraïbe. Une petite navette gratuite (free ferry)
permet de passer de l‘autre coté de la rive où se trouve le bar
« Doolittle », du nom du film qui fut en partie tourné ici, véritable
havre de paix et de fraîcheur…Tout autour de cette petite baie se trouvent
resorts, hôtels et restaurants ainsi que quelques bars aux couleurs
chamarrées …
Marigot Bay enfonce comme un doigt de mer entre des
côtes escarpées qui offre un superbe abri aux plaisanciers.
c'est un véritable "trou à cyclone" dont l'entrée reste assez confidentielle car la baie est très petite et toute en profondeur. Un décor extraordinaire qui nous séduit immédiatement!
Le soleil descendant sabre la mer de ses rayons de plus en plus horizontaux...Le ciel est flamboyant, d'un bleu argenté il passe à un rose violacé...On dirait qu'il hésite entre le rouge et le rose!Finalement je dirai qu'il opte pour le parme...
L'alizé caresse doucement les palmes qui ondulent au-dessus des plages d'ivoire étincelant...On entend bruisser les feuillages
des cocotiers, quelques poissons-perroquets curieux dardent leur
aileron vert pistache auprès des têtes de corail mauves que l'eau
dessine parfaitement...Nous aimons ces iles, ce soleil, ces paysages...
ANSE
LA RAYE
Les pêcheurs y tirent leurs barques sur le sable, des petits cochons noirs
et des cabris dorment sur le bord de la route !
C’est un village de pêcheurs qui aligne des maisons de bois qui forment
une belle palette chromatique. …Nous allons le visiter en taxi depuis Marigot Bay car nous
avons oublié d’y faire escale ! Au détour d’un tournant nous voyons une
pancarte « massacre
L’église
bleu et blanc est très belle :
à l’intérieur les panneaux des quatorze
stations du Chemin de Croix ont leur légende en français !
Nous
passons non loin d’une ancienne distillerie, le Bounty Rhum, qui produit un
rhum particulièrement fort et essentiellement destiné à la consommation locale.
La canne à sucre n’est pour ainsi dire plus cultivée dans l’île. Par contre beaucoup de bananeraies.
ANSE LA RAYE ÉGLISE CATHOLIQUE
Dans les collines environnantes de cet endroit très photogénique nous découvrons un magnifique paysage lors de notre trajet en taxi de Marigot Bay à l'Anse La Raye : nous roulons environnés de rosiers sauvages, de bambous géants, mahaganis, acajous , arbres du voyageur et plein d'autres espèces de fruitiers exotiques...tandis que nous parvient des feuillées verdoyantes le chant d'oiseaux siffleurs quelque part dans les montagnes alentour, égrenant des notes cristallines ou que s'enfuient de petits anolis qui se prélassaient sur la route...Un véritable jardin d'Eden qui nous ravit sans fin et un magnifique panorama dans une atmosphère sereine et parfumée...
retour à Sainte Anne
Nous remontons directement sur la Martinique où nous jetons l'ancre à Sainte Anne
Lorsque nous débarquons nous apprenons que va se dérouler le grand pardon de la Chandeleur , aussi nous achetons des cierges avec leur corolle en papier et participons à la cérémonie, suivie d'un défilé dans les rue du village et ensuite la grand-messe solennelle
Introduction
De toutes les perles des Caraïbes, Sainte-Lucie est sans doute la
plus impressionnante de par sa curiosité géologique. Cette île
volcanique, à mi-chemin entre la Martinique et Saint-Vincent, étonne par
ses belles montagnes sauvages, ses forêts luxuriantes, ses terres
cultivées qui ondulent doucement, ses plages éblouissantes et ses deux
superbes pitons jumeaux. Le volcan de l'île, appelé la Soufrière (comme
celui de la Guadeloupe), est assez bouillonnant pour être pittoresque et
assez docile pour qu'on le visite d'assez près.
Si Sainte-Lucie a le
même passé historique que ses soeurs des Caraïbes, les luttes entre
Anglais et Français y furent encore plus violentes qu'ailleurs.
Aujourd'hui la langue officielle est l'anglais, mais c'est dans un
créole dérivé du français que parlent entre eux la plupart des
insulaires. On retrouve aussi quelque peu cette atmosphère française (la
Martinique n'est qu'à 34 km) dans ses noms de villes comme Castries, la
capitale, ou Vieux Fort.
Couverte d'hibiscus, de plantations de
café et de cacao, Sainte-Lucie est bien une île des Caraïbes; son
excellente musique et sa délicieuse cuisine créole le sont aussi, et
vous saurez les apprécier.
Histoire
Sainte-Lucie a été en premier habitée par les Arawaks, peuple
pacifique, ils furent ensuite conquis par leurs vieux ennemis, les fiers
Caribs. Christophe Colomb a été le premier européen à découvrir Sainte
Lucie en 1499. Ensuite, les Britanniques arrivèrent et furent suivis en
1667 par les Français.
Le premier européen à s’établir fut François
Le Clerc, plus connu sous le nom de Jambe de Bois. C’était un pirate qui
s’installa sur l’ile de Pigeon. Depuis là, il attaquait les vaisseaux
espagnols qui naviguaient dans ses eaux. Les Hollandais établirent aussi
une base à Vieux Fort aux alentours des années 1600.
Le nom de Sainte-Lucie (prononcé ”Loosha”) a été introduit à la fin du XVIe siècle.
En
1746, La première ville fut établie: Soufrière, une colonie française.
Vers 1780, douze villages français étaient fondés et les français
construisaient les premières plantations de sucre. En 15 ans, cinquante
plantations de plus étaient en opération.
Sainte Lucie a été
alternativement britannique et française pour les 150 prochaines années,
avant qu’elle ne soit cédée définitivement à la Grande Bretagne en
1814. La bataille la plus mémorable entre français et anglais s’est
déroulée en 1780 quand l’amiral George Rodney conduisit sa flotte
anglaise hors de la baie de Gros Islet, attaqua et décima la fierté de
la flotte française sous le commandement de l’amiral Comte de Grasse.
Les
guerres anglo-françaises ont annihilé la croissance des grandes
plantations et l’industrie du sucre souffrit durement aussi avec
l’abolition de l’esclavage en 1838.
La guerre a laissé des
forteresses et de nombreuses reliques. Pigeon Island National Park, Fort
Rodney, Morne Fortune (site d’une bataille clé), and Marigot Bay (base
maritime vitale) en sont quelques exemples.
En 1838, Sainte Lucie
rejoignit les Îles-du-Vent et son siège gouvernemental à la Barbade. En
1842, l’anglais devint la langue officielle de l’île. Enfin,
Sainte-Lucie s'achemina progressivement vers l'autonomie, finalement
accordée par l'acte des Indes de l'Ouest en 1967. Après une période de
légère instabilité, causée par des tiraillements entre les principaux
partis politiques, l'île, indépendante depuis le 22 février 1979,
retrouva son calme habituel.
Culture
L'influence française se fait encore sentir dans le style de vie des
Caraïbes. La chaleur et l'hospitalité des habitants encouragent les
visiteurs à se détendre et à jouir de ce style de vie tranquille.
Le carnaval et le festival de jazz sont deux dates importantes, ce
dernier mettant régulièrement à l'affiche des artistes de renommée
internationale.
Carte
A voir
Sainte Lucie est une superbe île volcanique aux exubérantes forêts
tropicales, terres agricoles vallonnées et plages immaculées. Des
excursions en bateau proposent de passer une journée exaltante à admirer
l'île depuis la mer, voire de jeter l'ancre pour un pique-nique dans un
lieu magique.
Castries: Castries, la capitale, est entourée de
collines, à l'extrémité d'une baie évasée où mouillent en sécurité les
bateaux de croisière, qui accostent à la Pointe Séraphine. Dans le grand
parc Derek Walcott Square, une cathédrale du 19e siècle se tient à
l'ombre des branches d'un arbre vieux de 400 ans. On y trouve également
un marché coloré et très animé. Sur le Morne Fortune, « colline de la
chance », le touriste peut visiter les fortifications qui protègent la
ville et profiter aussi d'une vue superbe sur Castries et ses environs.
Le nord: Les rues de Gros Islet, sur la côte
nord-ouest de l'île, s'animent chaque vendredi avec une fête. Le site
voisin de Pigeon Island National Landmark abrite un petit musée
racontant l'histoire de l'île. Anse La Raye, sur la côte ouest au sud de
Castries, est un village de pêcheur haut en couleurs dans lequel les
habitants continuent à construire des bateaux en bois de gommier.
Marigot Bay, également sur la côte ouest, est un paradis retiré qui fait
le bonheur des yachtsmen. Au-dessus de Marigot Bay, on arrive à Cul de
Sac, et ses trois énormes bananeraies. C'est en ces lieux que le premier
Dr Doolittle a été tourné pour le cinéma.
Soufrière: Ce port en eau profonde se trouve au pied
de deux volcans éteints, les Pitons. S'élevant à 798 m au-dessus du
niveau de la mer, ces pitons sont sans aucun doute les deux emblèmes les
plus célèbres de Sainte Lucie.
Le sud: la route qui relie Soufrière à Fond
Saint-Jacques traverse la forêt d'ouest en est ; vous passerez devant
les chutes d'eau du diamant et les sources chaudes de soufre. Les petits
villages pittoresques de Choiseul et Laborie ou à l'est de l'île,
Dennery et Micoud méritent le détour.
Renseignements utiles
Aéroport: Hewanorra est situé à Vieux Fort à 40
miles au sud de Castries.George F. L. Charles (aéroport régional) est
juste à la sortie de Castries.
Superficie: 616 km2 (238 miles carré).
Affaire: Les banques sont ouvertes du lundi au jeudi de 8h00 à 15h00 et jusqu’à 17h00 les vendredis.
Capitale: Castries.
Climat: Climat tropical, tempéré par les alizés
presque tout au long de l'année en font une destination à l’année
longue. De Juin à novembre, les averses se font plus fréquentes mais
sous forme d’averses tropicales qui ne dure jamais longtemps.
Vêtements: Pour cette destination tropicale, des
vêtements amples et légers en fibre naturelle s'imposent. Les maillots
de bain sont interdits en ville et certains hôtels et restaurants
préfèrent que leurs clients ne viennent pas dîner en bermuda. Une veste à
manche longue pour les pièces à l'air conditionné et le petit vent
frais du soir peut se révéler utile. Des sandales mais aussi des
chaussures confortables pour les excursions, et éventuellement des
sandales en plastique pour marcher dans l'eau sont recommandées.
Devise: Dollar des Caraïbes orientales
- EC$.
Douanes: Il est possible d'apporter sur l'île des
produits hors taxes jusqu'à concurrence de 200 cigarettes, ou 250
grammes de tabac ou 50 cigares et un litre d'alcool ou de vin par
personne. Les magasins hors taxes se retrouvent à Pointe Séraphine, La
Pointe Carenage et au salon de départ de l’aéroport de Hewanorra.
Economie: bien que l'économie repose encore beaucoup
sur l'agriculture (les principaux produits exportés sont la banane, la
noix de coco et le cacao), le tourisme représente une source croissante
de revenus.
Electricité: 220 V, 50 Hz. Prises de type britannique à trois fiches.
Exigences d’entrée et de sortie: Veuillez consulter le site internet officiel de l'office de tourisme de Sainte Lucie (lien ci-dessous) ou nous contacter.
Santé: Eau en bouteille disponible, recommandée
pendant les premières semaines du séjour. Éviter de nager et de patauger
dans l'eau douce. Le coût des soins médicaux est élevé. Il est
essentiel de souscrire à une assurance médicale complète.
Population: 168,000.
Jours fériés: Nouvel an (01-02 janvier), Jour de
l’Indépendance (22 février) Vendredi Saint et Lundi de Pâques
(mars-avril), Fête du Travail (01 mai), Pentecôte (mai-juin), Fête Dieu
(29 mai), Jour de l’Emancipation (août), Jour de l’Action de Grâces
(octobre), Fête Nationale (décembre), Noël (25-26 décembre).
Langue officielle: Anglais, créole patois.
Statut politique: Etat indépendant membre du Commonwealth.
Religion: Catholique Romain et autres dénominations chrétiennes.
Sécurité: Laisser ses papiers et objets de valeur
dans le coffre de l'hôtel. Ne laissez pas non plus vos affaires sans
surveillance dans la voiture ou sur la plage. Ne vous aventurez pas dans
les quartiers peu sûrs et ne vous promenez pas tard le soir.
Achats: Les magasins sont généralement ouverts de 8 h
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h du lundi au vendredi, de 8 h à midi le
samedi. Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des lieux
touristiques.
Frais de services et taxes: Sur les factures
d’hôtels et de restaurant on ajoute une taxe gouvernementale de 8%. Des
frais de services de 10% sont aussi applicables. Dans certains cas, ces
frais sont inclus dans les prix mentionnés, le mieux est de clarifier.
Les prix que vous voyez sur les étiquettes des magasins sont ceux que
vous payés.
Télécommunication: Le code international pour appeler Ste-Lucie est 1 758 suivi du numéro du correspondant.
Heure: Heure GMT -4 toute l'année. Pas de passage à l'heure d'été/d'hiver.
Transports: Des bus relient la capitale à
l'arrière-pays. La ligne Castries-Gros Islet, au nord, est bien
organisée, et relie régulièrement ces deux villes. On peut louer des
voitures à Castries, Soufrière et Vieux Fort, ou à l'hôtel. Les taxis
sont bon marché, avec certaines courses à prix fixes.
PLUS D'INFORMATION: http://www.stlucia.org (quelques rubriques en français)