mardi 19 mai 2020

ARTHUR




Bonjour,
J'ai vu passer quelques posts disant que la tempête Arthur allait faire un peu de cap au Sud pour stresser tout le monde en disant qu''elle allait venir sur les Antilles.
C'est absolument faux. Il est prévu par tous les modèles qu'elle se dissipe d'ici jeudi ou vendredi, il n'y a donc AUCUN risque.

Concernant l'onde tropicale en approche et très au sud, elle devrait nous concerner à partir de demain et il est peu probable qu'elle nous amène beaucoup d'eau. Elle est peu active et le fort cisaillement de secteur Ouest bloque le développement de la convection.
Bonne journée.

(Crédit images NHC & Eumetsat)



COMPRENNE QUI POURRA




Après notre petite aventure sur la Caye Beau, alors que nous étions allés en annexe pour nager autour de la caye, et dont nous nous sommes fait déloger par les gendarmes, écopant d'un "avertissement", j'ai lu et relu les textes de références du jour , et n'ai rien trouvé qui justifiait l'avertissement.
j'ai donc contacté par téléphone la brigade du Marin. après quelques échanges, beaucoup plus houleux que le plan d'eau, mon interlocuteur, coupant court, a fait en sortes que je sois contacté directement par la Direction Maritime de Martinique, son "donneurs d'ordres".(DM)

Le bilan en est le suivant:

-sur la distance maxi de baignade:

Le logigramme de la DM indique que la baignade est autorisée autour du navire, aux mêmes conditions que l'exercice à terre....
à la lecture, l'usager comprend qu'il peut s'ébattre joyeusement 1 km autour du bateau.
l'usager sceptique, qui voit les gendarmes en chasse, se renseigne auprès de la DM... qui confirme, par mail (deux fois, une le 16 mars, la deuxième le 18 mai), qu' il n'y a pas de distance maximale, hors raisonnable.
mais la DM, dont la mission est aussi d'indiquer aux gendarmes à quelle distance ils doivent contenir ces inconscients de plaisanciers, donne comme consigne aux gendarmes que le raisonnable est "50 metres".
Questionné par l'usager sur ce qui peut sembler une incohérence, la DM justifie: on ne peut pas écrire à l'usager que la distance maxi est de 50m, cela n'aurait pas de justification légale.........................................

-Sur l'utilisation de l'annexe:

la division 240, dans sa version mise à jour de mai 2019, indique en Article 240-2.09 - Conditions d’utilisation des annexes
La navigation des annexes est limitée a une distance d’un abri n’excédant pas 300 mètres.
Le navire porteur est considéré comme un abri.
1. Navigation des annexes en deçà de 300 mètres d’un abri côtier
Les annexes qui naviguent jusqu’a 300 metres d’un abri cotier ne sont pas astreints a l’emport de materiel d’armement et de securite.
Il est cependant recommande d’embarquer autant d’EIF ( Équipement Individuel de Flottabilité) présentant un niveau de performance de 50 N de flottabilité que de personnes à bord de l’annexe.
2. Navigation des annexes mises en œuvre à partir du navire porteur et naviguant à plus de 300 m d’un abri côtier
Doivent être embarqués :
– un moyen de repérage lumineux. Il doit être étanche et avoir une autonomie d’au moins 6 heures. Il peut peut être de type lampe flash ou lampe torche. Il peut également être de type cyalume, à condition que ce dispositif soit porté effectivement par chaque personne à bord ;
– autant d’EIF présentant un niveau de performance de 50 N de flottabilite que de personnes à bord de l’annexe.

la recherche sur le site du gouvernement précise la notion d'abri:
Un abri est un endroit de la côte où tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin, de l’embarcation ou du navire.

L'usager comprend alors que
-le bateau étant situé à plus de 300m d'un abri, il devra pour utiliser son annexe avoir l'équipement de sécurité à bord.
-que si il a une ligne de mouillage à bord de son annexe, l'abri n'est plus seulement la terre, mais tout endroit qu'il pourra rejoindre pour mouiller à l'abri du vent et des vagues... il n'y a pas dans la définition de l'abri de mention de débarquement possible de passagers!!

et pourtant, les gendarmes considèrent, sur instruction de la DM, toujours, que l'abri est la plage ou l'infrastructure qui permettra de débarquer des passagers.
ainsi donc, l'usager qui croit être en règle pour aller de Ste Anne au Marin pourrait se faire verbaliser...

En France, il est dit que "nul n'est sensé ignorer la loi"....
au détail près que la loi appliquée n'est pas forcément celle qui est écrite, et vous ne connaitrez la loi que quand le gendarme vous l'expliquera..... même pas quand vous vous renseignez à la direction maritime, puisque de leur propre aveu, ils ne peuvent pas écrire les consignes qu'ils donnent aux gendarmes!!!!!!!!!!!!!!!!!


De plus, "Nemo censetur ignorare lege" est une fiction juridique et non un texte de loi proprement dit. 😉


ci après le mail reçu de la DM ce 18/05:Le 18/05/2020 à 12:13, JOUAN Jennifer - DM Martinique/DDDM/SEB/PNC a écrit :

Bonjour,

Nous vous invitons à consulter  notre site internet afin de prendre connaissance de la réglementation en vigueur et notamment des derniers logigrammes.(mis à jour)
0
w0ww.dm.martinique.developpement-durable.gouv.fr

Il n'y a effectivement pas de distance pour la baignade maximale, hors "raisonnable"
S'agissant de votre annexe oui vous pouvez, vos informations sont exactes.


Cordialement
Mme JOUAN Jennifer
Direction de la Mer



--- Message transféré --------
Sujet : Logigramme et déconfinement
Date : Thu, 14 May 2020 18:00:22 -0400
De :xxx (par Internet)
Répondre à : xxx
Pour : usagers.dm-martinique@developpement-durable.gouv.fr

Madame, Monsieur,

je suis sur mon bateau en baie de Ste Anne; j'y ai passé la complète
période de confinement, et y suis encore en ce début de déconfinement,
la navigation de plaisance "pour le loisir" étant encore interdite.

j'utilise, comme tous les résidents à bord de leur bateau, mon annexe,
un peu comme des résidents à terre utilisent leur voiture...

c'est sur cet usage que je souhaite obtenir des précisions: mon annexe n'étant pas immatriculée, puisque annexe de mon bateau, elle n'est pas
concernée par l'article 7 de l'arrêté du 11/05/2020, et je dois pouvoir l'utiliser pour tous mes déplacements loisir, en respectant bien entendu la distance maximale prévu pour une annexe par rapport à son bateau, et sans débarquer sur une plage. suis-je dans l'erreur?

Par ailleurs, en cette période de déconfinement, la réglementation sur la distance à respecter par rapport à mon bateau pour une baignade a-t-elle  changé, par rapport à la période de confinement? Vos services nous avaient déjà précisé mi mars qu'il n'y avait pas de distance maximale, hors "raisonnable"; qu'en est-il maintenant?

Enfin, le logigramme, dont la version en ligne date de fin avril, doit-il etre prochainement mis à jour?

Je vous remercie d'avance pour toutes les réponses que vous voudrez bien me donner.

Cordialement,                                                                                         
maintenant, je ne sais pas pourquoi, mais agiter ce genre d'écrit sous le nez des gendarmes ne contribue qu'à les énerver, pour les raisons que je mentionnais dans le post du départ: ils ne font qu'appliquer les consignes!!!
Apres notre petite aventure sur la Caye Beau, alors que nous étions allés en annexe pour nager autour de la caye, et dont nous nous sommes fait déloger par les gendarmes, écopant d'un "avertissement", j'ai lu et relu les textes de références du jour , et n'ai rien trouvé qui justifiait l'avertissement.
j'ai donc contacté par téléphone la brigade du Marin. après quelques échanges, beaucoup plus houleux que le plan d'eau, mon interlocuteur, coupant court, a fait en sortes que je sois contacté directement par la Direction Maritime de Martinique, son "donneurs d'ordres".

Le bilan en est le suivant:

-sur la distance maxi de baignade:
Le logigramme de la DM indique que la baignade est autorisée autour du navire, aux mêmes conditions que l'exercice à terre....
à la lecture, l'usager comprend qu'il peut s'ébattre joyeusement 1 km autour du bateau.
l'usager sceptique, qui voit les gendarmes en chasse, se renseigne auprès de la DM... qui confirme, par mail (deux fois, une le 16 mars, la deuxième le 18 mai), qu' il n'y a pas de distance maximale, hors raisonnable.
mais la DM, dont la mission est aussi d'indiquer aux gendarmes à quelle distance ils doivent contenir ces inconscients de plaisanciers, donne comme consigne aux gendarmes que le raisonnable est "50 metres".
Questionné par l'usager sur ce qui peut sembler une incohérence, la DM justifie: on ne peut pas écrire à l'usager que la distance maxi est de 50m, cela n'aurait pas de justification légale.........................................

-Sur l'utilisation de l'annexe:
la division 240, dans sa version mise à jour de mai 2019, indique en Article 240-2.09 - Conditions d’utilisation des annexes
La navigation des annexes est limitée a une distance d’un abri n’excédant pas 300 mètres.
Le navire porteur est considéré comme un abri.
1. Navigation des annexes en deçà de 300 mètres d’un abri côtier
Les annexes qui naviguent jusqu’a 300 metres d’un abri cotier ne sont pas astreints a l’emport de materiel d’armement et de securite.
Il est cependant recommande d’embarquer autant d’EIF presentant un niveau de performance de 50 N de flottabilite que de personnes a bord de l’annexe.
2. Navigation des annexes mises en oeuvre à partir du navire porteur et naviguant à plus de 300 m d’un abri côtier
Doivent etre embarques :
– un moyen de reperage lumineux. Il doit etre etanche et avoir une autonomie d’au moins 6 heures. Il peut etre de type lampe flash ou lampe torche. Il peut egalement etre de type cyalume, a condition que ce dispositif soit porte effectivement par chaque personne a bord ;
– autant d’EIF presentant un niveau de performance de 50 N de flottabilite que de personnes a bord de l’annexe.

la recherche sur le site du gouvernement précise la notion d'abri:
Un abri est un endroit de la côte ou tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin, de l’embarcation ou du navire.

L'usager comprend alors que
-le bateau étant situé à plus de 300m d'un abri, il devra pour utiliser son annexe avoir l'équipement de sécurité à bord.
-que si il a une ligne de mouillage à bord de son annexe, l'abri n'est plus seulement la terre, mais tout endroit qu'il pourra rejoindre pour mouiller à l'abri du vent et des vagues... il n'y a pas dans la définition de l'abri de mention de débarquement possible de passagers!!

et pourtant, les gendarmes considèrent, sur instruction de la DM, toujours, que l'abri est la plage ou l'infrastructure qui permettra de débarquer des passagers.
ainsi donc, l'usager qui croit être en règle pour aller de Ste Anne au Marin pourrait se faire verbaliser.

En France, il est dit que "nul n'est sensé ignorer la loi"....
au détail près que la loi appliquée n'est pas forcément celle qui est écrite, et vous ne connaitrez la loi que quand le gendarme vous l'expliquera..... même pas quand vous vous renseignez à la direction maritime, puisque de leur propre aveu, ils ne peuvent pas écrire les consignes qu'ils donnent aux gendarmes!!!!!!!!!!!!!!!!!


lundi 18 mai 2020

HUMOUR

Le jet privé, les gendarmes et les millionnaires : déconfinement express sur la Riviera Par François Krug - Le Monde Le 4 avril, les passagers d’un avion privé atterrissent à Marseille. But de ce voyage rocambolesque organisé par un mystérieux millionnaire croate : passer le confinement dans une luxueuse villa de Cannes en charmante compagnie. https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/05/15/le-jet-les-gendarmes-et-les-millionnaires-deconfinement-express-sur-la-riviera_6039779_4500055.html 

PLAINTE REJETÉE




Le tribunal administratif vient de rejeter la plainte des deux avocates mandatées par plusieurs professionnels du nautisme, pour la réouverture des plages de l’île. L’arrêté préfectoral du 11 mai 2020 reste donc vigueur.
Cette réouverture des plages, très attendue par les martiniquais depuis le déconfinement du 11 mai 2020, avait été demandée notamment par des professionnels du nautisme.

Mais contrairement à la levée du couvre feu (vendredi 15 mai 2020), le tribunal administratif de Fort-de-France a rejeté la demande des deux avocates, au nom de "l’objectif de sauvegarde de la santé publique".

Concernant les activités nautiques et sportives, la juridiction a renvoyé la balle aux maires.
Dans l’actuelle période d’état d’urgence sanitaire, il appartient aux différentes autorités compétentes de prendre, en vue de sauvegarder la santé de la population, toutes dispositions de nature à prévenir ou à limiter les effets de l’épidémie.

Ces mesures, qui peuvent limiter l’exercice des droits et libertés fondamentaux doivent, dans cette mesure, être nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent.

(Extrait de l'ordonnance du tribunal administratif)

L’arrêté préfectoral interdisant l’accès, reste donc en vigueur, sauf demande motivée et encadrée par les maires concernés.

Déception des avocates


Pour nous, toutes les interdictions restent attentatoires aux libertés individuelles (...).
Cette interdiction prolongée n’a toujours aucune justification dans la crise sanitaire, désormais contrôlée en Martinique.

(Me Alexandra Chalvin et sa consœur Me Alysé Apiou-Quénehervé).


Réticence de plusieurs maires


Réunis en préfecture le jeudi 14 mai 2020 lors d’un comité territorial, plusieurs premiers magistrats n’avaient pas souhaité une réouverture immédiate, préférant appliquer le "principe de précaution".

Face à cette réticence, le préfet Stanislas Cazelles avait fait une contre-proposition, pour une ouverture "uniquement du levé du jour à 11h00 du matin". Mais les communes installées sur le littoral n’ont pas saisi la balle au bond.

Pourquoi cette frilosité ?


C’est la question que l’on peut se poser, alors que le gouvernement avait effectivement laissé la possibilité aux édilités d’élaborer un protocole d’aménagement garantissant la distance physique.

Concernant les plages, les lacs et les centres nautiques, la règle générale reste la fermeture.
Le préfet pourra toutefois y autoriser l'accès :
• sur demande des maires
• avec un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique.

(Tweet de Christophe Castaner, ministre de l’intérieur - 7 mai 2020)

Mais les élus martiniquais ont visiblement voulu se donner du temps pour la plupart, afin d’étudier la proposition de Stanislas Cazelles, alors que dans l’hexagone, plusieurs plages ont rouvert progressivement depuis le 11 mai dernier, sur la façade atlantique et méditerranéenne, sous conditions.

Cette ouverture devra évidemment se faire dans le respect du principe de sûreté sanitaire, dans le respect des mesures barrières et de distance physique et en évitant tout rassemblement de plus de 10 personnes.

Des mesures concrètes seront travaillées par les préfets et les maires, dans un esprit de partenariat local et en cohérence avec les autres mesures prises par les maires dans leur commune.

(préfectures-régions.gouv.fr)


Le maire de Schoelcher se jette à l’eau


Dans un courrier adressé au préfet du territoire lundi 18 mai 2020, le maire de Schoelcher aura à priori, été le premier à solliciter l’ouverture au public des plages de Madiana, du bourg et de l’Anse-Madame.

Luc Louison-Clémenté s’est engagé à mettre "un dispositif de sécurité et de prévention, afin de veiller au strict respect des mesures d’hygiène et de sécurité".

ARTHUR, DOUBLE PEINE


COUP DE GUEULE

"Charlie Hebdo n'y va pas de main morte,
et n'a pas de mots assez durs pour fustiger la gestion de cette crise sanitaire...

"Un désastre. C’est tout simplement un désastre que vit actuellement la France.
Le mot "crise" ne suffit plus à définir la situation présente.
La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable. On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir.

Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage. On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde. Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.
Une injustice insupportable.
Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre. On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse "Étrange Défaite" de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible. Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation.
En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français.
Cette génération de hauts responsables de la Santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.
Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables.
C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention.
Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre. Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre. Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi. Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti. Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur.
Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société. Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice." "

Charlie Hebdo

dimanche 17 mai 2020

ARTHUR

La tempête tropicale Arthur est née cette nuit au large de la Floride

La saison cyclonique 2020 débute avec quelques jours d'avance avec la naissance cette nuit de la tempête tropicale Arthur au large de la Floride.

Dans un précédent article, nous vous parlions d’une dépression tropicale qui pouvait intéresser les côtes américaines du côté de la Floride avec des vents allant jusqu’à 55 km/h. Cette nuit, ce phénomène cyclonique s’est renforcé, donnant naissance à la toute première tempête tropicale Arthur, toujours au large de la Floride.
Arthur devrait raser les côtes américaines. Des alertes tempête tropicale ont été émises pour la Caroline du Sud où des conditions de tempête tropicale peuvent avoir lieu ce lundi avec notamment une mer démontée.
C’est donc avec quelques jours d’avance que la saison cyclonique 2020 débute. Pour rappel, officiellement, la saison cyclonique débute le 1er juin pour se terminer en novembre.