lundi 26 mars 2012

PARODIES

Carla chante son bilan










la salsa de sarko







ruske volitve

happy birthday Mr President

vendredi 23 mars 2012

DE GUADELOUPE A SAINT MARTIN

 




Nous avons quitté la Guadeloupe et fait scale à Antigua, qui fait partie des Antilles du Nord, les fameuses Leward Islands, les Iles Sous le Vent, ayant quitté la zône des Windward Islands depuis l'île de La Dominique.

 
A Antigua nous changeons radicalement d'ambiance ...c'est ici le rendez-vous de tous les passionnés de la voile, avec prochainement la fameuse et célèbre semaine "Antigua Week" fin avril-début mai.

 
 

A English Harbour nous avons visité le Nelson's Dockyard, c'est-à-dire l'Arsenal de Nelson, au sus-sud-est de l'île : nous comprenons à quel point la situation de ce merveilleux abri, pratiquement invisible du large (à part les mâts qui dépassent!) joua un rôle considérable dans la distribution des cartes en Caraîbe ...
 
Lors de sa construction , vers 1784, le capitaine Horatio Nelson y commandait l'escadre des Leeward Islands, càd les Iles sous le Vent britanniques. Il avait alors sous ses ordres son meilleur ami, le jeune et futur roi Guillaume IV, qui devait ensuite assister à son mariage avec Frances Nisbet dans l'île voisine de Névis (on peut consulter le registre!). On peut comparer avec son ennemi juré qui épousa lui aussi une créole , une certaine Joséphine... Remarquablement restauré dans son site d'origine avec les vieux canons qui protègent autant que les hautes collines ...Un des points forts d'Antigua à ne surtout pas manquer : le trés beau Musée
 
A l'entrée de English Harbour se dresse les fameuses "pillars of Hercules",sortes de tuyaux d'orgue gigantesques d'une vingtaine de mètres de hauteur et qui marquent la pointe sud-est du port.
  

 
 
 
 
 
 
 
C'est ensuite le contraste entre le golfe pour milliardaires du Mill Reef Club et une bonne cinquantaine d'hôtels de luxe accrochés dans les sites les plus remarquables - un aéroport pour Jumbojets et des installations de la Nasa destinées (autrefois) à surveiller d'ici les vols spatiaux et à guider le "splashdown" des cabines Gemini ou Apollo un peu plus haut dans l'Atlantique!
 
Antigua, frottée au progrès, a pris franchement le parti de se "farder" selon les critères de que nous appelons "la civilisation des loisirs"!!!...
 
c'est chic, friqué, select, en un mot : so british!

Ce qui frappe c'est l'absence de cocotiers, la sécheresse des terres, aucune verdure .... Quelle différence avec la Guadeloupe si verte et luxuriante!
 

Nous voici maintenant dans l’île de Saint Martin qui est coupée "virtuellement " en deux entre la France et la Hollande! Mais, contrairement aux autres îles indépendantes, Saint-Martin a peu de racines françaises car la plupart des colons quittèrent l'île au moment de l abolition de l'esclavage et furent remplacés par des planteurs anglo-saxons et quelques suédois qui louèrent leurs terrains.
 
Nous sommes à l'ancre dans la jolie baie de Marigot où nous pouvons nous baigner car l' eau y vraiment trés claire... et pourtant il y a des dizaines de bateaux au mouillage !





 
Nous mettrons bientôt le cap au sud en direction de  notre escale préférée : l' île paradisiaque de Barbuda où nous  jouons chaque printemps les Robinson  à pêcher la langouste dans un lagon que nous avons repéré et dont nous sommes souvent les seuls occupants  - un vrai bonheur


lundi 19 mars 2012

LE TALIPOT

A l'occasion de notre visite du Jardin Botanique de Deshaies j'ai appris un nouveau mot : talipot

quézako? 

Tallipot



Description

La hauteur de ce géant peut atteindre 20 à 25 mètres pour un diamètre de la couronne de 15 mètres. Le stipe lui aussi énorme, atteint 2 mètres de diamètre et reste couvert à la base des bases de pétioles.
Les feuilles portées par un pétiole denté, de 4 mètres ont un limbe de 3 à 5 mètres, costapalmé. Le poids d'une de ses immenses feuilles peut atteindre 50 kg.
Il ne fleurit qu'une seule fois au bout de 30 à 80 ans puis meurt : c'est une plante dite monocarpique. La durée de vie dépend des conditions climatiques et édaphiques. Il produit alors la plus importante floraison de tous les palmiers. L'inflorescence peut atteindre 6 à 8 mètres de hauteur et porte des centaines de milliers voire des millions de fleurs.
Les fruits sphériques ont la taille d'une balle de golfe. Il faut un an pour qu'elles atteignent la maturité.


Écologie

Originaire d'Inde (Karnataka et Kérala) et du Sri Lanka, le tallipot est un palmier qui pousse préférentiellement dans les zones relativement sèches de basses altitudes[1].
Il est cultivé en Inde, au Sri Lanka, dans l'Asie du Sud-Est et en Chine, uniquement en zone tropicale.

Utilisation

Au Sri Lanka, ses feuilles ont servi à fabriquer des supports à l'écriture. Ses folioles après avoir suivi une préparation élaborée, sont faciles à graver et se conservent remarquablement bien en climat tropical. On désigne en français ces feuillets employés pour l’écriture des manuscrits de l’Inde et des pays indianisés du Sud-Est asiatique, par le terme de ôle ou olle depuis la fin du XVIIe siècle, par emprunt au tamoul ölei signifiant « feuille ». Divers espèces de palmiers ont été utilisées suivant les régions. Les folioles étaient gravés recto-verso par des moines copistes à l'aide d'un stylet métallique affûté.

 Corypha umbraculifera
Tallipot

 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
 
 
  
  
 
Le tallipot (Corypha umbraculifera) est un palmier géant de la famille des Arecaceae. Il appartient au genre Corypha. On le trouve principalement en Inde (Karnataka, Kérala), au Sri Lanka et en Asie tropicale.
Étymologie : le terme de tallipot est emprunté au malay ālam tālipat, hindi tālpāt, du sanscrit tālapattra « feuille de tala », composé de tāla « palmier » et pattra « feuille ». En anglais, on écrit talipot avec un seul l.

 

 

 

 

 

 

dimanche 18 mars 2012

REMONTONS VERS LE NORD


de Guadeloupe à Saint-Martin via Antigua & Barbuda


on dirait un papillon n'est-ce pas?


   l' "aile" droite


  et l' "aile" gauche...


En attendant, la suite du programme "Antilles",
la suite du programme avant la saison cyclonique ???
Nous allons remonter sur Saint-Martin puis descendre en juin-juillet vers le Sud des Antilles.

Probablement le même programme cette année que l'an dernier...




Nous allons bientôt larguer les amarres.




Après un transit assez calme depuis la Guadeloupe - premier tiers au moteur et deux autres sous voiles - nous arrivons au large des côtes Antiguaises.

Avec les îles de Barbuda et Redonda, Antigua forme un état indépendant depuis 1981. Découvertes comme beaucoup de ses îles voisines en 1493 par Christophe Colomb, elles sont d’anciennes colonies anglaises.
Les Antiguais sont au nombre de 85 000, le tiers occupe la capitale : Saint John’s.
Cette île restée très British est célèbre pour ses eaux transparentes et ses plages : Antigua est surnommée « l’île aux 365 plages ». Une pour chaque jour de l’année paraît-il ! Outre son littoral, elle attire également par son passé historique et militaire : grâce à ses nombreux abris naturels, Antigua devint en effet le bastion de l’armée britannique aux Antilles. De ces abris protégés par de nombreux forts, les navires anglais pouvaient contrôler toute la zone maritime alentours.
D’un point de vue nautique, elle attire notamment une plaisance de luxe. Pour les amateurs de belles unités, un rendez-vous international annuel : Antigua organise chaque fin du mois d’avril la « Antigua Race Week ». Cette course rassemble les plus belles unités à voile en catégories plaisance et course.
(photos)


ARRIVEE à Falmouth Harbour, ANTIGUA
après 10h de navigation depuis Pointe à Pitre.
Falmouth Harbour
Nous arrivons en milieu d’après-midi devant l’entrée de Falmouth Harbour, une grande baie bien gardée par le fort Charles et le fort Georges.
Il y a deux marinas qui semblent rassembler des plus grandes aux plus luxueuses unités de la plaisance à la voile.
Nous choisissons finalement de mouiller à l’entrée de la baie, au plus près de la plage de Pigeon Beach dans 2m50 de fond, juste derrière le récif Bishop Shoal nous protégeant de la houle du large.
English Harbour
Nous levons l’ancre pour nous rendre juste à côté, à English Harbour. Les deux baies sont seulement séparées par un étroit isthme de 200m. Nous nous présentons devant les passes de la baie. Sur notre droite, nous admirons les belles colonnes d’Hercule ciselées par l’érosion dans la falaise de Charlotte Point. Elles ne sont pas si grandes que celle du détroit de Gibraltar mais sont jolies à voir. Une fois entrés dans la baie, nous avons le choix entre quatre mouillages. Le plus rouleur : Freeman Bay, juste à l’entrée devant une nouvelle superbe plage bordée de cocotiers et de paillotes. Le deuxième le long du chenal d’accès au pied du fort Berkeley et derrière les quais du Nelson’s Dockyard où s’amarrent quelques uns des plus beaux spécimens naviguant, deux bras bordés de mangrove et réputés pour être de très bon abris à cyclones. Calme plat, pas de moustique, nous sommes séduits, nous jetons la pioche à Tank Bay !
Nichée au creux de cette baie, protégée par les forts Berkeley et Shirley, Nelson’s Dockyard est une ancienne base navale construite en 1743 et fut jusqu’au début du XIXème siècle le QG de la marine de guerre britannique aux Antilles. Les bâtiments depuis ont été restaurés et l’ensemble est devenu un haut site touristique de l’île.
On peut encore voir le bassin de radoub entouré de magnifiques colonnes où étaient construits et réparés les navires d’antan. Les anciens bâtiments de pierres et de briques, maison de l’Amiral Nelson, écuries et quartier des officiers ont été également admirablement restaurés.
Après la visite de la base, nous avons un programme haut en musique avec un concert de steel band à Shirley Heights, « les Hauteurs de Shirley ». Nous laissons l’annexe sur la plage de Freeman et attaquons un petit sentier qui sort de la route et qui mène sur les hauteurs de la baie à 120m d’altitude. Un bon quart d’heure de marche sportive à travers la petite montagne et nous arrivons au Lookout ou fort Shirley : c’était l’un des deux observatoires d’English Harbour d’où l’on guettait l’arrivée de navires ennemis. De là : un point de vue époustouflant sur Antigua et ses îles voisines et pour honorer chaque coucher de soleil dominical, un concert de Steel Band (sorte de tambours métalliques) entre 16h et 19h, suivi d’un concert de reggae, de rock ou autre. Pour les moins sportifs, il y a aussi un accès par la route possible mais le charme n’y est plus et le concert est alors payant. Il y a foule de touristes venus écouter ces sonorités métalliques des Antilles anglaises. Séduits, nous resterions bien jusqu’à la fin du concert mais le soleil descend et notre sentier à travers la montagne n’est forcément pas éclairé! De retour sur Eolis, c’est encore un autre concert à terre qui nous arrive aux oreilles ! Une île décidément riche en couleurs et riches en musique.
Les jours passent et Antigua ne se résume pas à English et Falmouth Harbour, aussi levons-nous l’ancre pour un autre petit paradis : Green Island.
Green Island
Alors que je suis à la barre je distingue sur l’horizon des gerbes d’eau : nous voilà accueillis à quelques nautiques de Green Island par un petit groupe de baleines à bosse. Quel spectacle époustouflant, quels sauts et quelle force ! Nous tentons de les approcher mais elles nous distancent bien vite. Dommage !
Plages de sable blanc, eaux claires, barrières de corail, Green Island est bien une autre Antillaise ! Nous mouillons dans à peine 3m d’eau (nous calons 1,10m une fois la dérive remontée) non loin des plages et des sites de snorkelling. Le mouillage est très prisé par les plaisanciers. Yachts de luxe, catamarans ou monocoques, tout un chacun est séduit par la carte postale !
Le temps vire, le vent se lève un peu, le ciel devient noir et donne de splendides couleurs à la mer. Les bleus, verts et noirs se mélangent pour le plaisir des yeux.
Great Bird Island
Nous levons tous l’ancre pour Great Bird Island. Deux passes possibles : Bird Islet Channel au sud et la passe nord classique. La première permet de gagner 10 nautiques sur la deuxième, soit de diminuer le temps de nav’ par deux. Par contre la deuxième est plus risquée, encombrée d’îlots et surtout de cayes un peu partout juste à fleur d’eau. La mer est houleuse mais le capitaine est intrépide. Qu’à cela ne tienne, nous passerons ! La skippette est en veille à l’avant à guetter les récifs…. Résultat, nous voilà mouillés, face à la plage, dans un trou de sable cerné de récifs de corail.
La plongée est assez décevante car les massifs de coraux ont été en grande partie endommagés lors du dernier cyclone, néanmoins le site reste très séduisant pour qui aime le calme, l’île déserte et les eaux claires !
BARBUDA

Barbuda est une dépendance d’Antigua située à 25 nautiques dans son nord-est. Il semble qu’elle soit la moins fréquentée des îles de l’arc antillais, seulement visitée par des touristes fortunés, vedettes du spectacle ou hommes d’affaires cantonnés dans l’un des très rares complexes touristiques : le Cocoa Point Resort. L’île est plate et se trouve au beau milieu d’un vaste plateau corallien. Son littoral vierge est quasiment pas construit puisque ses 1500 Barbudiens vivent pour l’essentiel dans sa capitale, Codrington, et de longues plages de sable blanc et cernées de massifs coralliens ourlent le rivage
Le paradis !.
Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda




La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue ! A peine l’ancre mouillée je saute à l’eau avec pour mission d’évaluer la hauteur d’eau sous la quille :je remonte avec du sable dans les mains, preuve que je suis allée au fond : validation définitive du sondeur, il n’y a qu’entre 100 et 80 cm d’eau séparant Eolis du fond de sable (malgré le bon demi nautique nous séparant du rivage) !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique.
La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit depuis la surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant. Je m’attarde particulièrement à l’admiration de l’un d’eux : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés.
Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir,
poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage),
poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement),
poissons Coffre,
poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??),
poissons Soldats ou « Gros Yeux »,
calamars, lambis, porcelaine, etc …
Je suis émerveillée devant cet aquarium haut en couleurs.
Cet après-midi, un autre jardin de corail, un nouvel aquarium : je me retrouve nez à nez avec une grande murène. Ses dents menaçantes n’invitent pas à la conversation ! Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures.
Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille*
Mouillage à Cocoa Bay
Nnous levons l’ancre pour mouiller à Cocoa Bay devant une longue bande de sable bordée de cocotiers. Trois dauphins nous accompagnent à travers les cayes pendant toute la traversée en jouant dans notre étrave. Notre vitesse très réduite, les 5m de fond et l’eau transparente nous permettent de bien les observer : ils nous guettent à leur tour d’un œil vif et répondent à mes applaudissements par des jolies pirouettes. Ensuite ce sont des tortues plus grosses les unes que les autres qui nous accueillent dans la baie. Décidément, nous sommes gâtés !
Mouillage à Low Bay
Aujourd’hui, changement de mouillage : nous jetons notre pioche dans un nouveau paradis : Low Bay. Cette anse à l’ouest de Barbuda est bordée d’une plage de sable blanc d’une dizaine de kilomètre !... Relativement peu abritée, elle a l’inconvénient d’être quelque fois ventée et le mouillage rouleur. Cet après-midi, le vent souffle à 20 nœuds et la mer est presque calme donc « pani pwoblem » …
Soleil, mer affichant des magnifiques dégradés de bleus, eau cristalline, plage déserte : le régime barbudien est plaisant !
Après on s’est rendu en annexe à la capitale de Barbuda, Codrington, afin d’y faire nos formalités de sortie. Elle se situe juste derrière la plage où s’étend un vaste lagon entouré de mangrove. Pour la petite histoire, ce site sauvage et silencieux abrite la plus importante colonie de frégates de toutes les Antilles.
Nous ne sommes pas pressés de quitter cette île paradisiaque : ses plages s’avèrent être les plus belles des Antilles que nous ayons vues, du moins selon nos critères, longues plages désertes, sable plus fin, eau plus chaude, eau plus cristalline, récifs plus variés et plus colorés, faune marine plus diverse, mouillages paisibles très peu fréquentés.
Pour les plages et les eaux claires, notre coups de cœur va pour Barbuda.
Nous nous décidons à décoller en direction de Saint Martin : foule, luxe, détaxe … une autre univers, un retour vers le monde de la consommation !