vendredi 8 août 2008

LES AVèS DE BARLOVENTO

 la zen attitude !










vendredi 31 décembre 2010

Los Aves: Vénézuéla

A 60 miles nautiques des Roques, une île déserte, sauvage et paradisiaque.
Des plages de sable blanc, une mangrove qui abrite des milliers d'oiseaux. Du poisson à foison et des espaces verts qui ressemblent à du gazon anglais. A y regarder de plus près, c'est un tapis de salicorne qui jonche le sol et parfume nos poissons en papillote.
Nous y avons pêché la plus grosse langouste royale: 1.800kg.
C'est tout simplement superbe.



Les oiseaux, toujours les oiseaux ! les Avès , «los aves » en espagnol 


Toutes ces îles portent bien leur nom !
Les oiseaux y pullulent, une vraie basse-cour…

Mais attention, ils peuvent redoubler d'agressivité dès que nous mettons pied à terre, réalisant bien qu'un « envahisseur » débarque sur leur territoire ! Et ils se déchainent carrément lorsque nous avançons entre les touffes d'herbe, craignant pour leurs nids qui sont au ras du sol. La densité est parfois telle que nous devons prendre garde où nous mettons les pieds !

 
Plusieurs espèces sont représentées : les sternes fuligineuses, qui sont de loin les plus nombreuses et mes plus virulents, car ce sont elles qui organisent ce monumental concert d'aigus perçants et stridents !
Nous ne sommes pas les seuls objets de leur méchanceté : les quelques « noddis » qui arpentent le bord de la plage restent prudemment à l'écart… En revanche elles doivent accepter la présence des fous parmi elles, et la cohabitation n'est pas ans histoires…à en juger par l'attitude, au nid, des femelles, qui tournent constamment la tête en lançant à la ronde des coups de bec dissuasifs !
 
Les fous à pieds rouge eux, ont résolu le problème, en allant nicher sur les grosses branches des palétuviers de la mangrove, arbres desséchés, salés, ventés et courbés, qui forment comme une forêt inextricable.

La violente odeur n'est pas due seulement aux fientes mais provient aussi des nombreux cadavres en décomposition…
Ces sternes criardes font penser à une volée de mégères piaillantes et effarouchées !...


 
Les petits fous conservent leur duvet jusqu'à ce qu'ils aient pratiquement atteint la taille adulte, et c'est tordant d'observer la mère qui veille sur son oisillon aussi gros qu'elle ! Et si, apeurée à notre approche, elle s'envole, le duveteux – et paresseux - pépère ne panique pas, et s'esquive, peinard, en se dandinant, bec ouvert, gorge tremblante, dans un louable effort de ventilation, bien compréhensible par cette chaleur !

 
De vagues monticules forment de petits tertres et on ne sait si ce sont des tombes ou des oratoires, en tout cas ils sont surmontés d'une croix…
 
L'île se perd dans l'immensité vert jade qui la prolonge…
C'est désert, oublié, âpre, presque nu,
C'est très beau

 

 
la barrière, à cet endroit, est faite de grandes pierres tabulaires entrecoupées de trous et de tranchées, véritables canyons, dans lesquels on se glisse avec nos palmes et nos masques, absorbés par l e fluide turquoise, à la découverte de failles et de niches dont les occupants ouvrent de grands yeux ronds – surtout les diodons au regard si doux – en nous voyant défiler à leur porte au gré du courant… ils n'ont pas à se méfier de nous eux, par contre, si nous voyons dépasser des antennes, leur propriétaire a du souci à se faire !...
La plupart de nos plongées sont vraiment féériques, tant par la densité de la faune rencontrée que par l'atmosphère de cette mer inondée par les rayons du soleil au zénith…
 <- diodon
 
 
Fondus, intégrés dans ce monde, acceptés par les poissons – qui n'ont jamais vu un fusil de chasse sous-marine de leur vie – et qui se laissent approcher à une distance de bras, nous craignons presque de troubler la quiétude et l'harmonie qui se dégagent ici…entourés de poisson-chirurgiens (attention à leur fameux scalpel dorsal)

et d'un nuage de bébés chromis, trois raies mantas et des barracudas nagent au-dessus des coraux en forme de cerveaux ou de cornes d'élan…
<--barracuda
 
Des mérous et des perroquets déambulent aussi tranquillement, tandis que des petits poissons « papillon », plats et merveilleusement colorés, créent une note d'enjouement et de gaieté.
 


 
 

Tout au fond, bien dissimulés sous des rochers, des langoustes –des bêtes à cornes- alignées comme à la parade, ne savant pas encore qu'elles vont finir à la casserole !...



 




 

et voilà le travail !

 
 
 
  








                  miam miam ->

Une superbe plage s'étend sur plus de deux kilomètres, bordée par de magnifiques cocotiers, et, chose rare, regarde le grand large sans en subir les assauts…

Une ceinture de récifs casse la houle, offrant des étendues d'eau calme propices à la baignade et à la pêche…

 
 

Le coup d'œil est magnifique
Les couleurs éclatantes
L'air nous semble incroyablement pur à respirer
Régénéré constamment par l'alizé, il est vivifiant, tonique
L'eau est d'une transparence absolue : à douze mètres de fond la chaîne d'ancre apparaît aussi nettement que si elle était à deux mètres de profondeur !










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également mon autre blog : http://barbarajo.blog2b.net

jeudi 31 juillet 2008

A LA BLANQUILLA

La Blanquilla est une île déserte, basse et aride. Seuls quelques douaniers et des ânes sauvages y résident à l'année. La côte est superbe, entrecoupée de granit et de calcaire corallien. L'eau y est bleu turquoise et le sable est si blanc et si fin qu'il fait penser à de la farine.
Lors de nos promenades à terre, pour échapper aux terribles épines des cactus "sauteurs", nous avons suivi les chemins tracés par les ânes. Cela ne nous a pas empêchés d'être "agressés" plusieurs fois !
Des pêcheurs viennent de façon intermittente à La Blanquilla et le soir ils sont au mouillage à nos côtés troquant thon contre vin et chocolat ! Les jours s'écoulent, paisibles, loin de tout. De temps en temps, nous captons RFI et nous ne comprenons pas (plus ?) ce qui mène la terre et tout ce gaspillage

mercredi 30 juillet 2008

AUX ILES VENEZUELIENNES

 
 
 
Puerto la Cruz, Tortuga, Roques, Aves, Bonaire
C’est à nouveau la découverte de coins de paradis…
Nous quittons Puerto la Cruz 
Nous avons en principe 48H pour quitter le territoire vénézuélien. Mais nous traînerons 3 semaines dans les îles...Il faut dire que nous ne risquons pas grand-chose à flâner en chemin : les contrôles sont peu nombreux dans les petites îles quasi inhabitées que sont Tortuga, Los Roques et Los Aves. Et puis les garde-côtes sont généralement compréhensifs et pour tout dire plutôt flattés que l’on apprécie tant leurs îles.

La navigation vers la Tortuga s’effectue par une nuit de pleine lune et une mer très inconfortable. Le vent nous pousse à 6,5-7 nœuds dans des vagues croisées. Un peu dur.
Au petit matin, ça se calme et on peut savourer l’apparition de la terre. C’est toujours magique de voir se dévoiler une île petit à petit, de la deviner d’abord, de la distinguer nettement ensuite, puis de la voir préciser ses contours et puis tous ses détails.
Nous mouillons face à Cayo Herradura, au nord ouest du petit archipel. C’est un caillou minuscule avec juste quelques cabanes de pêcheurs. C’est loin de tout, calme et pur. L’eau est transparente et la terre cernée de sable blanc.
Au bout de trois jours, nous poursuivons vers Los Roques, archipel assez vaste, classé parc naturel. Là, de nombreux petits bijoux d’îles, toutes plus belles et sauvages les unes que les autres. Les récifs et cailloux à fleur d’eau sont nombreux et la navigation à vue est de rigueur. Prudence et œil de lynx sont les qualités maîtresses dans ces parages. Nous visitons presque tous les mouillages, parfois sans nous y arrêter, parfois en jetant l’ancre un jour ou deux. Nous avons envie de tout voir. Parfois nous sommes seuls et nous reprenons notre vie de Robinson, ailleurs il y a quelques bateaux. C’est un véritable paradis. Bien protégé. Pas de tourisme de masse.
Cayo Agua
























Carenero














Sarqui
Oiseaux tranquilles
















Baignades dans l'eau transparente

















Sur l’île principale, Gran Roque, la seule habitée, nous sommes étonnés de trouver de nombreuses posadas de charme (et souvent luxueuses). Mais les ruelles sont encore en sable et l’architecture locale simple et colorée est préservée. Quant à l’avitaillement, il reste difficile. Un bateau vient une fois par semaine du continent pour approvisionner l’île. Il a dû passer plusieurs jours avant nous car nous ne trouverons comme produits frais que quelques vilaines carottes et 6 œufs. Mais ça nous suffit, nous avions prévu large cette fois.
Aux Roques, nous subissons de grosses averses et des orages plusieurs jours de suite. Nous avions presque oublié que nous étions en saison des pluies car nous n’en avons connu que rarement (ici aussi on parle de changements climatiques). La première pluie nous permet de récolter plus de 100L d’eau en moins d’une heure, avec la bâche prévue à cet effet, que nous déployons sur le pont. Ca tombe bien car nous n’avions plus beaucoup de réserve et nous n’aurons pas à trop solliciter notre désalinisateur. Vous ai-je déjà parlé de cette belle machine ? Il filtre 5 litres d’eau de mer par heure, ce qui nous fournit un appoint d’eau non négligeable. Elle est si bonne que c’est généralement celle que nous réservons à la boisson. Mais l’eau de pluie, c’est encore bien meilleur, car elle contient des minéraux.
Ce premier grain nous a aussi occasionné une petite frayeur : le vent fort qui l’accompagnait a fait déraper notre ancre et a posé Petrushka sur le sable. Heureusement, on s’en aperçoit rapidement et avec un bon coup de moteur nous nous dégageons et nous remouillons un peu plus loin.
Vues de Gran Roque




Ruelles et couleurs de Gran Roque
















Nous appareillons vers les Aves, archipel composé de 2 groupes d’îlots sauvages.
Le premier groupe d’îles, les Aves de Barlovento, est habité par des milliers d’oiseaux, essentiellement des frégates, des pélicans et surtout des « red foot boobies » , ou fous à pattes rouges. Ce sont de grands oiseaux aux pattes rouge saumon, palmées, et un bec très fort et bleuté.

Ces îles sont les premières depuis Grenade où nous trouvons de hauts arbres, qui sont en majorité de grands palétuviers, et les oiseaux peuvent y nidifier. Petrushka est ici aussi le seul bateau et nous pouvons tout à loisir observer les boobies avec notre dinghy, à la rame pour ne pas les effrayer avec le bruit du moteur. Ils ne sont pas farouches et on peut les approcher à quasi les toucher lorsqu’ils sont sur leur nid. Il y a encore des petits (un seul par nid), qui ressemblent à des peluches avec leur fin duvet blanc.

Nous observons les frégates, grands oiseaux à l’ample envergure et au long bec recourbé, qui en plein vol attaquent les boobies pour leur voler leur pêche. Les frégates ont du mal à pêcher : elles ne peuvent pas se poser sur l’eau car elles sont alors incapables de redécoller du fait de leur grande envergure.

CHEZ POL

  #Mitterrand #Dissonance #Parade #Vis #Déni Chez Pol n°1273 Bonjour, nous sommes le  13 mai  et c'est le bon jour pour entrer sur le te...