samedi 26 octobre 2013
mercredi 23 octobre 2013
LE DIODON
Diodon. Poisson porc-épic ou poisson-hérisson?
C’est lorsqu’il est effrayé que le diodon justifie son surnom de poisson porc-épic. En effet, son corps se gonfle et se hérisse de longues épines.
Poisson des mers tropicales et des récifs de coraux, le diodon est également connu sous le nom de poisson-hérisson. Le poisson-hérisson tacheté (Diodon holocanthus) est bien connu des aquariophiles.
Stratégie de défense du diodon
Lorsqu’il se sent en danger, le corps du diodon se gonfle d’eau pour devenir presque sphérique.
Dans le même temps, les épines qui le recouvrent, normalement rabattues vers l’arrière, se dressent à la verticale.
D’autres fois, le diodon se gonfle d’air, ce qui lui permet de se laisser flotter à la surface de l’eau.
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Poisson hérisson
Il adopte cette technique quand on essaye de le sortir de son milieu ou de son aquarium. Dans ce cas là, il vaut mieux porter des gants car ses nombreuses épines sont autant d’aiguillons venimeux.
Elles peuvent provoquer de douloureuses piqûres.
Portrait du poisson-hérisson tacheté (Diodon holocanthus)
Diodon signifie « deux dents ». Ces dents s’étirent en continu sur toute la largeur de la bouche.
Ce poisson dispose ainsi d’un véritable étau. Une sorte de bec puissant qu’il utilise pour briser la coquille des mollusques dont il se nourrit.
Egalement mangeur de coraux, le diodon ne se contente pas des polypes charnus qui les constituent mais broie également leur squelette calcaire.
Diodon holocanthus
Diodon holocanthus mesure en moyenne 30 cm mais peut atteindre 50 cm de long à l'état sauvage.
En aquarium, le diodon est une véritable curiosité. Son regard est particulièrement étrange. Ses yeux s’orientent chacun dans une direction différente.
Intelligent, il vient régulièrement en surface quand il sait qu’on lui apporte à manger.
Le poisson porc-épic est curieux
S’il a très faim, le diodon n’hésite pas à cracher un jet d’eau au visage de son éleveur.
La chair du poisson porc-épic contient une substance très toxique, le tétrodotoxine, qui la rend mortelle.
On le cuisine au Japon mais il faut pour cela une licence spéciale.
Malheureusement pour lui, le diodon finit souvent dans les échoppes de souvenirs pour touristes.
En Extrême-Orient, on propose sa peau séchée et gonflée, avec une ampoule logée à l’intérieur, en guise de lampe décorative …
En aquarium:
- Bac: 450 l. Fish only. Filtrage important
- Alimentation: Aliments protidiques dont des crustacés, des crevettes, de smollusques avec la coquille
- Comportement: Ne jamais mettre en compagnie d'invertébrés, ni de coraux. Peut se montrer agressif envers les petites espèces
- Reproduction: Non
Aiguillons et épines
A l’origine de la grande variété d’épines et d’aiguillons qui existe dans les fonds sous-marins, il y a toujours une stratégie de défense.
Le poisson porc-épic en est un exemple typique.
Le poisson devient ainsi une bouchée très désagréable pour n’importe quel prédateur. En voulant l’avaler, il risque de s’étouffer et est obligé de le recracher.
Diodon
Dans le cas du diodon, les épines sont une évolution directe des écailles. Les épines que l’on voit sur le corps des poissons sont probablement une évolution directe de leurs arêtes. La structure interne de celles-ci leur permet en effet de se transformer en épines par calcification et de devenir ainsi des aiguillons venimeux.
il est vraiment tout mignon
C’est par exemple le cas du Pterois volitans également appelé scorpion de mer.
Chez d’autres poissons, les arêtes dorsales se sont d’abord transformées en une série d’aiguillons, comme ceux de la vive, puis en un seul aiguillon défensif.
Le poisson porc-épic ne possède donc pas d’écailles mais des épines fixées sur une peau calleuse.
le diodon tacheté
Face à ses prédateurs, en une seconde, il se remplit d’eau et se gonfle démesurément. Jusqu’alors repliées, ses épines se dressent et il devient difficile d’avaler un ballon hérissé d’aiguilles dont le diamètre peut atteindre un mètre.
LA GUADELOUPE
Deshaies sur la côte ouest de
la Guadeloupe
La végétation est beaucoup plus verdoyante aux
alentours, le mouillage n'est plus fréquenté que par quelque voyageurs à la
traine en cette fin de saison touristique. Le village est charmant et a
retrouvé sa tranquillité après son flot de visiteurs.
GUADELOUPE
L’archipel guadeloupéen est composé d’une île
mère, la Guadeloupe, et d’une série d’îles plus petites qui lui sont
administrativement rattachées : l’archipel des Saintes, Marie-Galante, et la
Désirade. Saint Martin et Saint Barthélémy lui étaient auparavant rattachées
mais ont depuis juillet 2007 un statut à part.
L’île mère, la Guadeloupe, est souvent
désignée comme l’« archipel Papillon » du fait de sa constitution en deux îles
séparées par un mince bras de mer bordé de palétuviers : la Rivière Salée. La
côte ouest ou côte sous le vent, Basse-Terre, est un massif montagneux dominé
par le volcan de la Soufrière et couvert de végétation et de cultures (des
bananeraies notamment). La côte est ou côte au vent, Grande-Terre, est un
plateau calcaire. Pointe à Pitre, la sous-préfecture de ce département d’Outre
mer français se trouve nichée au cœur du papillon au sud de Grande-Terre.
L’ARCHIPEL DES SAINTES
Nous entrons dans la passe sud des
Saintes. Cet archipel est constitué de deux îles principales, Terre-de-Bas et
Terre-de-Haut et de plusieurs petits îlots. Nous mouillons à l’Anse Du Bourg,
face au village principal de l’archipel : le Bourg des Saintes sur
Terre-De-Haut. Nous enregistrons notre entrée administrative dans les bureaux
de la mairie du Bourg.
Nous sommes tous immédiatement séduits par ce
petit village qui respire la sérénité et la quiétude. Nous admirons les
habitations en bois, colorées, aux toits de tôle rouge et souvent agrémentées
de fines balustrades, ses ruelles étroites où circulent et pétaradent une
majorité de scooters, ses places animées et colorées : le Bourg des Saintes
invite irrémédiablement à la flânerie.
Dès notre arrivée sur la place du débarcadère,
où chaque jour de la saison sont débarqués des ferrys des flots de touristes
venus de Guadeloupe profiter des charmes saintois, des femmes nous proposent
leurs fameux « Tourments d’Amour ». A l’origine, les femmes avaient l’habitude
de cuisiner ces petites galettes fourrées de confiture de coco pour leurs maris
pêcheurs partis en mer. Aujourd’hui, ce plat fait partie des traditions
culinaires de l’île et petit à petit des variantes sont apparues. Ceux fourrées
à la confiture de mangue ou d’ananas sont également délicieux. Avis aux
gourmands …
Une grande originalité des Saintes tient dans le
charme évident de sa population : elles abritent 3000 métis qui seraient
descendants directs de colons bretons marins et pêcheurs de surcroît, arrivés
au cours du XVIIème. Le faible métissage qui a suivi cette époque sur cette île
serait donc à l’origine de ces teints faiblement basanés, aux yeux et aux
cheveux clairs …
Quand c’est le
carnaval, des répétitions ont lieu régulièrement dans les rues du Bourg.
Musique, tambours, cymbales, défilés costumés, la population saintoise
s’affaire.
Pour les amateurs de balades un peu sportives,
les Saintes offrent de belles marches. Pour ne citer que celles que nous avons
fait : la route en lacet menant au Fort Napoléon offre un panorama à couper le
souffle sur l’anse du Bourg mais également sur l’ensemble de l’archipel des
Saintes, sur la Soufrière et le littoral de Basse-Terre, … Et avec un peu de
chance, on peut apercevoir des quantités d’iguanes sur le chemin. Une
autre balade qui en vaut la peine emprunte la Trace des Crêtes : cette marche
sportive dans les montagnes au milieu des biquettes rejoint les hauteurs de
Marigot à la plage de Pompierre. Qu’elle est belle d’ailleurs cette baie de
Pompierre avec sa longue étendue de sable blanc bordée de cocotiers et protégée
de la houle Atlantique par les îlets des Roches Percées. Le mouillage y est
désormais interdit (éventuellement toléré en cas de difficultés majeures à
l’extérieur) mais on peut se laisser à rêver d’y jeter son ancre !
Après un mouillage rapide devant l’îlet à Cabrit
pour un joli snorkelling, nous nous rendons au mouillage de l’anse à Cointe juste
au sud du Pain de Sucre. De celui de Rio, il n’en a que le nom, pourtant, avec
ses colonnes de basalte, ce petit promontoire constitue un charme de plus de
l’île. Il abrite un mouillage bien tranquille avec ambiance familiale, petite
plage tranquille et sites de snorkelling.D'amusantes Sabelles (tuyaux d'anémones de mer) exhibent leur panache filtrant l’eau à travers leur
plumage. Un simple clic de doigt sous l’eau et elles disparaissent
immédiatement dans leur fourreau. Le plus chanceux a le privilège d’observer un
hippocampe. Si l’on en approche un doigt, paraît-il, celui-ci enroule sa queue
autour !
Nous levons donc l’ancre en direction de la marina de
Rivière Sëns.
GUADELOUPE
De Basse-Terre à Deshaies
Au pied de la « Vieille Dame » des Guadeloupéens
comme ils disent, autrement dit au pied de la Soufrière (plus haut sommet des
Petites Antilles, volcan actif et toujours sous surveillance depuis sa dernière
éruption en 1977), la marina de Rivière Sëns offre la possibilité d'une escale sur la côte ouest : son entrée est délicate et
se fait à vue car suite à un cyclone une partie de la digue s’y est éboulée.
Nous avançons donc au pas avec parfois seulement 50 cm sous la quille.!
Le
marché de Rivière Sëns du samedi matin est particulièrement intéressant
puisqu’il est approvisionné par des producteurs locaux qui proposent des prix
largement inférieurs à ceux pratiqués sur les marchés touristiques ou en
Grandes Surfaces.
Après une petite halte à l’Anse à la Barque il est malheureusement impossible de s’arrêter à la « Réserve Cousteau » au
niveau de Malendure, la houle est vraiment trop forte … Nous continuons donc
notre route jusqu’à la profonde anse de Deshaies.( au poste avant pour la veille des bouées de pêcheurs très nombreuses
sur cette côte).
Nous voilà mouillés devant le petit village de Déshaies
avec encore une fois une bonne houle, décidément, elle nous aura accompagner
tout le long de la côte ouest ! ce petit village est charmant, typique et authentique avec ses maisons
en bois colorées. Ambiance décontracte, conviviale et paisible.
Le Grand Cul De Sac Marin
Nous entrons dans les passes
du somptueux lagon du Grand Cul De Sac Marin : une vaste étendue d’eau de 15000
ha ouvert sur la mer Caraïbes entre Grande-Terre et Basse-Terre. Les passes ne
sont pas larges, mon Capitaine doit avoir l’œil.
Nous nous faufilons à travers les récifs
coralliens, à la veille au sondeur, tout le monde est à son
poste ! La mer bientôt devient tout à fait calme, nous voilà mouillés devant
Sainte Rose bien à l’abri derrière les barrières de corail.
A partir de Sainte Rose, il n’y a plus aucun
problème pour nous rendre aux îlets du carénage et notamment à l’îlet Blanc :
un banc de sable blanc recouvert de quelques végétations et entouré d’eau
tiède. Très prisé des vedettes de touristes, il faut éviter la fin de semaine,
sinon, c’est un petit paradis isolé. L’endroit est protégé comme réserve
naturelle et interdit d’accès d’avril à octobre, période de ponte des tortues
et des sternes. Sur les précieuses indications des locaux, nous parvenons donc
jusque là, seul voilier à l’horizon. Quelques locaux et quelques métropolitains
en vacances ont eux aussi eu l’idée de venir y pique-niquer.
Avant de rejoindre la Rivière Salée et la
capitale de Pointe à Pitre, nous faisons une autre halte à l’îlet à Caret. Là
aussi des passes très étroites et ne laissant pas grand chose sous la quille
amènent à un îlet de sable blanc couvert de quelques cocotiers : rendez-vous
habituel des plaisanciers de Pointe à Pitre. Malheureusement, celui-ci est en train
de disparaître progressivement car la plupart des cocotiers ont été déracinés
et arrachés lors du dernier cyclone. Les arbres sont d’ailleurs encore là
couchés sur le sol, à moitié enfoui sous le sable. Ce spectacle de désolation
nous rend mélancolique aussi pour notre dernière soirée dans le Grand Cul de
Sac, nous filons mouiller devant la Rivière à Goyave pour un changement de
décor : le sable blanc laisse place à la mangrove, son calme, ses
couleurs, sa faune terrestre et marine, ses enchevêtrements de racines. Nous
sommes encore seuls au mouillage, pourtant l’entrée de la Rivière Salée
permettant de rejoindre Pointe à Pitre n’est plus très loin.
de la
Rivière Salée vers Pointe à Pitre
navigation un peu de motorisé.
Nous nous présentons
en fin de journée à l’entrée de la Rivière Salée. Les fonds sont très peu
profonds, surtout au passage de la bouée nord : la RS1. Avec notre tirant d’eau
de 1m20 dérivé levée nous passons sans beaucoup de marges de manœuvre mais nous passons.
Nous mouillons juste devant le Pont de l’Alliance. La rivière bordée de
mangrove offre un paysage attrayant si ce n’est que nous subissons une attaque
en bonne et due forme par des escadrons de moustiques. Lotion anti-moustiques,
tortillons d’encens spécifiques, tout y passe mais rien n’y fait, seule
solution : celle de se mettre au lit sans tarder, d’autant plus que le réveil
sonne demain matin à 4h00 pour la levée du premier pont. Entre les vibrations
dues aux décollages et atterrissages d’avions juste à proximité, les odeurs de
la ville et les bourdonnements de nos "invités" indésirables, la nuit fut
difficile...
4h30
nous passons le pont
de l’Alliance.
5h : levée des deux ponts de la Gabarre et croisement avec ceux en attente pour la remontée de la rivière !
Il est 6h, au mouillage devant
Pointe à Pitre, nous sommes parés pour retourner à la bannette !
Le mouillage de
la Darse n’est pas des plus attrayants mais il a l’énorme avantage de nous
permettre un débarquement au pied du superbe marché aux fruits et légumes et en
plein cœur de la ville. Son ambiance décontractée, son centre ville animé, ses
marchés chantants et ses anciennes habitations coloniales donnent à cette ville
une atmosphère typiquement antillaise.
Ensuite rebelote : nous remonterons la Rivière Salée en direction
d’Antigua!
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