dimanche 27 avril 2014
POUR NE PAS NAVIGUER IDIOT
Voyager : ne pas naviguer idiot
"Ne pas naviguer idiot » :
De plus en plus de gens cherchent à naviguer autrement : à la marge de la recherche, de l’écotourisme, de l’ethnologie, des particuliers ou des associations inventent de nouvelles formes de voyages maritimes, qui ne sont pas sans rappeler celles du siècle des lumières.
Bateau Jolokia © Radio France - 2011
invité(s)
Eric Bellion
De l'association "Les bras cassés", consultant en partenariat et communication
vendredi 25 avril 2014
DANS SES PETITS SOULIERS...
La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures
L’ex-conseiller du président Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile. Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet, éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.
t Crépin, le saint patron des bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France, un objet de péché !
Pire, le soulier pour hommes est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.
Rendez-vous compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son lieu de travail… !
Le symbole du nanti (socialiste de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château par un modeste cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le conflit d’intérêts supposé.
Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur Morelle pour les souliers de luxe.
Car ce que l’on apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.
A mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet « chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.
Le problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.
Après vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur certains sites vendant à prix discount… Ce qui, avouons-le, fait un peu désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut fonctionnaire de l’Etat.
Quant aux souliers J.M. Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600 euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore, ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe, exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…
Mais le plus grotesque dans cette histoire, c’est l’image qui est donnée du cireur de souliers et surtout comment ce symbole (un homme assis sur un petit tabouret en train de cirer les chaussures d’un autre homme, le surplombant, assis dans un fauteuil confortable) a été utilisé dans certains journaux pour choquer l’opinion publique.
En effet, le cireur de chaussures de 2014 n’a rien, mais alors vraiment rien à voir avec ce « pauvre hère occupé à cirer et glacer les précieux souliers du puissant » .
Car s’il est un business en plein renouveau et qui fait preuve d’un formidable dynamisme, c’est bien celui des ateliers d’entretien et de patine de souliers masculins qui a littéralement explosé depuis quelques années et a donné naissance à une génération d’entrepreneurs « cireurs-patineurs » dont certains jouissent aujourd’hui d’une notoriété nationale voire internationale.
C’est le cas de Laurent Di Mascio, dans le 17ème arrondissement de Paris, qui cire, bichonne, patine et entretient les souliers de nombreux amateurs de belles chaussures à Paris et dont le business marche très fort (voir le site)
C’est aussi le cas de Paul « Paulus » Bolten à Paris qui est devenu célèbre en France (et ailleurs) pour l’audace et la créativité de ses patines ainsi que pour ses fameuses « soirées glaçage et patine» où de nombreux amateurs se pressent pour s’initier à cet « art ». Bolten, fort de cette réputation internationale, a même réussi à lancer sa propre ligne de souliers qui commence à faire parler d’elle en dehors de nos frontières (voir le site)
C’est encore le cas de Hom N’Guyen, l’un des noms les plus célèbres de la profession, s’étant fait remarqué pour avoir tatoué un vers des Fleurs du Mal de Baudelaire sur une paire de souliers et pour avoir apporté au domaine un fantastique souffle créatif. Hom est aujourd’hui un artiste peintre accompli et réputé dont les toiles monumentales impressionnent (voir ici)
Enfin, pour en finir avec ce symbole grotesque, les « patineurs-cireurs » d’aujourd’hui ne travaillent quasiment jamais directement aux pieds des clients (hormis dans quelques salons, mais cela tiens plus du folklore) et ont, pour la plupart d’entre eux, une vraie relation et un vrai dialogue de « passionnés » avec leur clientèle.
Quelques paires de Weston et quelques séances de cirage-glaçage facturées généralement entre 10 et 25 euros ne font donc pas de Morelle un « Barry Lindon du 21ème siècle » comme on a pu le lire ici ou là.
Et pour ceux qui souhaiteraient, à la lumière de cette affaire lamentable, en profiter pour en savoir plus sur le formidable secteur du soulier masculin de qualité, nous vous renvoyons vers le guide Parisian Gentleman des souliers masculins (Guide PG des Souliers de Qualité) un guide de passionnés et d’amateurs dans lequel les « fameuses » Davison d’Aquilino Morelle sont définitivement inconnues au bataillon…
mercredi 23 avril 2014
Livre de bord STW
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dimanche 20 avril 2014
PAQUES
je viens de llire RAPA-NUI , un roman de Leonore Fleischer
sur un scénario de Tim Rose Price et Kevin Reynolds
d'après une histoire de Kevin Reynolds
Une île mystérieuse
un peuple inconnu
une aventure hors du temps
Après des milliers d'années d'isolement, l'île inhabitée la plus reculée de la planète, l'île de Pâques - appelée aussi Rapa-Nui - fut découverte le 5 avril 1722 par un navigateur néerland.ais, Jacob Roggeveen, le dimanche de Pâques : voilà pourquoi il dénomma le lieu ainsi.
Des statues de pierre gigantesques et des objets d'artisanat datant de l'âge de la pierre étaient les seuls vestiges d'une grandiose civilisation disparue...Nul ne sut jamais ce qui s'était réellement passé sur cette île.
"Rapa Nui" est bien davantage qu'une chronique exacte des évènements survenus dans ce lieu mystérieux et envoûtant : c'est le récit de l'incroyable drame qui se joua sur l'île de Pâques en l'année 1680, quand une guerre civile entre ses deux peuplades rivales se déclara...
Un mélodrame autour de l'affrontement de deux castes sur l'île de Pâques au XVIIe siècle, les "courtes oreilles" et les "longues oreilles". Amis d'enfances, Make et Noro vont s'y disputer l'amour d'une femme, Ramana.
Le roman a été inspiré à Kevin Reynolds par les travaux du géographe et géonomiste Jared Diamond, qui de son côté en a tiré un livre intitulé Collapse.
Le livre été écrit par Kevin Reynolds, non sans quelques erreurs :
- Rapa-Nui ne signifie pas "nombril du monde" mais "grande lointaine" en langue maori (Te pito o te fenua, "le nombril de la terre", était simplement le milieu de l'île, espace sacré pour palabres et négociations) ;
- les "longues oreilles" n'étaient pas "la tribu des aristocrates" mais une classe sociale (en effet privilégiée) de chacun des neuf vai'hu (clans familiaux) de l'île : Aka'hanga, Anakena, Heiki'i, Mahetua, Taha'i, Tepe'u, Tongariki, Va'i Mata et Vinapu ;
- les habitants ne se sont jamais imaginés être les derniers hommes sur terre et savaient parfaitement qu'ils faisaient partie du monde maori aux nombreux archipels...
Il s'agit en fait d'une fable écologique et sociale, à vision géonomique montrant, sur une terre limitée, les interactions entre la démographie, l'économie, la religion, les clivages sociaux, la communauté humaine et l'environnement, et les effets domino qui en découlent. L'île et ses habitants symbolisent dans le film la Terre et l'humanité.
Rapa Nui est aussi un film américain réalisé en 1994 à l'Île de Pâques par Kevin Reynolds. Mis en scène par Kevin Reynolds ("Robin des Bois"), produit par Kevin Costner ("Danse avec les loups"), "Rapa Nui" est une superbe fable qui nous amène aux origines d'une fascinante civilisation.
Au XVIIIème siècle, sur l'île de Pâques, surnommée Rapa Nui par des marins tahitiens. Les habitants se composent en deux clans opposés: les "Courtes Oreilles", beaucoup plus nombreux, et les "Longues Oreilles" dominant les premiers et dont le chef les oblige à construire inlassablement, par superstition religieuse, des statues géantes appelées "Moai". Le petit-fils du chef, Noro, veut épouser Ramana, une "Courte Oreille" qu'il aime secrètement, et également convoitée par un rival Courte Oreille, Make. Le grand-père de Noro accepte de s'élever contre la loi et de le laisser se marier à deux conditions, dictées par le grand prêtre Tupa : d'une part Ramana devra rester enfermée dans la Grotte aux Vierges pendant six lunes, d'autre part Noro devra participer à la course de l'homme-oiseau qui consiste à aller récupérer un oeuf à la nage sur une autre île et le rapporter intact. Le vainqueur désignera le prochain chef. D'autre part Make participe également à la course et exige que, s'il gagne, Ramana devienne sa femme. Noro se plie à toutes ces exigences et remporte la course. Il choisit Ramana pour remplacer son grand-père mais les Courtes Oreilles, dirigés par Make, en profitent pour se révolter et mettre le village des Longues Oreilles à feu et à sang, en commençant par détruire toutes les statues Moai. Affamés, ils en deviennent cannibales...
LES OEUFS DE PAQUES
Pourquoi des oeufs à Pâques ?
La tradition d'offrir des œufs à Pâques remonte à l'Antiquité : Les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.
Mais l'Eglise avait instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des oeufs pendant le Carême. Et comme les poules continuaient à pondre, les oeufs pondus depuis le début du Carême ne pouvant être mangés, ils étaient alors décorés et offerts.
Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
Mais les poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
Mais les poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
et le lapin alors ?
"On trouve des traces du «lapin de Pâques» jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ on parlait plus d’un lièvre, symbole d'abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d'associer le lapin et les œufs serait d'origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVIIIe siècle qui trouvaient l'idée intéressante après les privations du Carême.
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
C'est-y pas tout mignon?
Et les cloches ?
Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
"Les cloches s’en vont à Rome.
"Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
"Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
"Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
"Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
"Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
"Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
"Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
"Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
"Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.
* * *
" Les cloches sont de retour.
C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
"Les cloches s’en vont à Rome.
"Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
"Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
"Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
"Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
"Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
"Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
"Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
"Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
"Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.
* * *
" Les cloches sont de retour.
C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
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