mardi 8 mars 2016

METEO DU JOUR

Bonjour




Vigilance JAUNE pour mer forte à dangereuse sur Saint Barth , Saint Martin et la Martinique jusqu'au 10 mars au matin.  Prudence sur les rivages exposés à la houle de Nord-Ouest (côtes Caraïbe). 

Vigilance JAUNE pour la Guadeloupe pour fortes pluies et orages



Message Météo France

Îles du Nord ICI

Guadeloupe ICI

Martinique  ICI

TOUS MES BLOGS















 

LE PYJAMA DE 19 H 11.....





 Le pyjama de 21 h 11


J’ai découvert une information passionnante dans Next, le magazine de Libération. Je vous la recopie telle quelle : « 21 h 11 : c’est l’heure à laquelle la majorité des Britanniques (hommes ou femmes) enfilent leur pyjama, selon le site sportsdirect.com. » Si cette information est exacte (et je n’ai aucune raison de la mettre en doute), elle soulève une foule de questions. À commencer par celle-ci : qu’est-ce qui fait que la Grande-Bretagne, à 21 h 11 précises, se mette soudain en branle pour se mettre en pyjama ? D’où vient cette injonction pressante, cet appel irrépressible à se mettre en pyjama à 21 h 11, que l’on soit en train de manger, de regarder la télé, de lire un livre ou le journal, de papoter tranquillement, de jouer au bridge, voire de se promener dehors ? Qu’est-ce qui se passerait si, d’aventure, la Grande-Bretagne oubliait de se mettre en pyjama à 21 h 11 ? S’écroulerait-elle d’un seul coup ? Le pyjama de 21 h 11 est-il l’une des raisons, voire la raison principale, des performances économiques de la Grande-Bretagne, à commencer par la baisse du chômage ? Lors des sommets internationaux, à Bruxelles ou ailleurs, le premier ministre James Cameron interrompt-il les négociations à 21 h 11 pour se mettre en pyjama ? Reste enfin une dernière question : que fait la Grande-Bretagne après le pyjama de 21 h 11 ? Attend-elle, fébrile mais déterminée, le prochain rendez-vous national, le brossage des dents de 21 h 13 ? Quel suspense !
 

 

 

PHOTO DU JOUR

 

Le vol MH370 n’a pas révélé tous ses secrets
 

Le vol MH370 n’a pas révélé tous ses secrets

Deux ans après la disparition de l’avion de la Malaysia Airlines MH 370 avec 239 personnes à bord, aucun élément n’est venu expliquer les circonstances de ce drame ni la localisation actuelle du Boeing 777.

JOURNEE DE LA FEMME

Journée de la femme : ces « First ladies » qui ont marqué l’histoire
                                                   

Journée de la femme : ces « First ladies » qui ont marqué l’histoire

Journée de la femme : ces « First ladies » qui ont marqué l’histoire

         
DIAPORAMA
Nancy Reagan (ici en 2009) est morte le 6 mars 2016 à 94 ans, près de douze ans après son mari, décédé en juin 2004 des suites de la maladie d’Alzheimer. Ces dernières années, l’ancienne première dame avait mené des actions contre cette maladie qui l’avait maintenue au sommet de la popularité chez ses concitoyens. En particulier, elle avait plaidé en 2001 en faveur du financement public de la recherche sur les cellules souches susceptibles d’aider à combattre cette maladie. / Karen Bleier/Afp
Nancy Reagan, qui vient de s’éteindre en Californie à l’âge de 94 ans, c’est une destinée comme l’histoire des États-Unis en offre régulièrement. Starlette de série B ayant tourné dans une douzaine de films mineurs entre 1948 et 1958, elle épouse à l’époque un autre acteur de second plan, Ronald Reagan, loin de se douter alors du destin hors norme qui attend ce couple 100 % Hollywood.

Une actrice importante dans la popularité de son mari

Le 4 novembre 1980, « Ronnie » est élu 40e président des États-Unis, poste qu’il occupera de janvier 1981 à janvier 1989. Au cours de ses deux mandats, sa popularité auprès de ses compatriotes sera presque sans égale, grâce à ce qu’on appellera la « Revolution Reagan », une politique libérale tournée vers les libertés individuelles, la réduction des impôts et le désengagement de l’État en économie, mais aussi, sans doute, grâce au rôle majeur joué par son épouse, qui prit à bras-le-corps son rôle de « First Lady », soutien corps et âme à l’action de son mari et utilisant son propre « mandat » pour mener des actions contre la drogue ou le cancer, notamment.

« First Lady », un job à part entière



3 mars 1996, le décès de Marguerite Duras
3 mars 1996, le décès de Marguerite Duras

lundi 7 mars 2016

Décès : le père Jaouen a tiré son dernier bord



Le père jésuite Michel Jaouen en juin 2010 à Saint-Malo, lors du festival "Etonnants voyageurs © AFP - C. Folliot
© AFP - C. Folliot Le père jésuite Michel Jaouen en juin 2010 à Saint-Malo, lors du festival "Etonnants voyageurs

Décès : le père Jaouen a tiré son dernier bord

Ce lundi, le père Michel Jaouen s'est éteint à l'âge de 95 ans à Paris. Celui qui pendant plus de 50 ans a embarqué des jeunes en difficulté sur des goélettes trois-mâts avec l'objectif de les réinsérer, a définitivement largué les amares

"Il vient de décéder, il est mort de sa vieillesse, de son grand âge", a déclaré Marie-Anne Loiselet, sa nièce par alliance. Il est mort "chez lui, à Paris, au siège de l'Association" des Amis du Jeudi-Dimanche, qu'il avait créée pour venir en aide aux jeunes en rupture avec la société.
Le Père Michel JAOUEN vient de s’éteindre paisiblement aujoud’hui lundi 7 mars 2016.  Nous étions à son chevet pour l’accompagner dans son dernier bord. Nous sommes tous un peu orphelins mais beaucoup plus forts.

Tel est le message que l'on peut trouver sur le site internet de l'association et qui annonce le décès de son fondateur. Connu pour être "le curé des drogués", sa philosophie était : "Aimez-vous les uns les autres, avec ça vous faites le tour du monde".

Sur les mers avec les jeunes en difficulté

Né à Ouessant et ayant grandi à Kerlouan dans le Finistère, le jésuite Michel Jaouen a été aumônier de la prison de Fresnes pendant dix ans. Après avoir fait construire un immeuble à Paris pour accueillir ceux qui sortent de prison, il a acheté un vieux voilier, le Bel Espoir, pour les emmener en vacances.

Pendant plus de cinquante ans, le Père Jaouen a pris le large avec un éternel laïus prêché sur tous les tons : ne pas étiqueter les gens mais brasser la diversité, pour le plus grand bien de chacun.

Aujourd’hui, autour du Bel espoir, les délinquants se font rare, et les toxicos aussi. L’association, installée à L’aber Wrac’h est devenue au fil du temps une sorte d’auberge espagnole où se côtoient jeunes et vieux. Comme un arche de Noé sans règles précises, sinon celle d’y vivre dans la bonne humeur et le respect des autres.
 
Père Jaouen, Bel Espoir, quel avenir?
 
Père Jaouen, Bel Espoir, quel avenir?
A L’Aber Wrac’h, Michel Jaouen, un jésuite a consacré sa vie à aider les drogués à se désintoxiquer, en embarquant sur l’eau pour de nombreux mois. Reportage sur le père Jaouen, diffusé en 2015 issu d'un documentaire "Père Jaouen, Bel Espoir, quel avenir?" réalisé par Patrice Gérard, diffusé en novembre 2013 dans le magazine Littoral sur France 3 Bretagne


à lire aussi

La dernière traversée du Père Jaouen


Le P. Michel Jaouen en 2008 à Brest.  ZOOM
Le P. Michel Jaouen en 2008 à Brest.  / ALAIN JOCARD/AFP

Figure du monde de la mer, le jésuite Michel Jaouen est mort lundi 7 mars à 95 ans.
Le P. Michel Jaouen en 2008 à Brest.  ZOOM
Le P. Michel Jaouen en 2008 à Brest.  / ALAIN JOCARD/AFP
Après avoir embarqué pendant plus de 60 ans sur ses goélettes des jeunes délinquants en réinsertion, le jésuite Michel Jaouen est mort lundi 7 mars à Paris à l’âge de 95 ans au siège de l’association des Amis du Jeudi Dimanche, qu’il avait créée. « Il vient de décéder, il est mort de sa vieillesse, de son grand âge », a déclaré à l’AFP Marie-Anne Loiselet, sa nièce par alliance.
Fils de médecin, né en 1920 à Ouessant, troisième de quinze enfants, Michel Jaouen a toujours eu le regard tourné vers le large. Vers l’Angleterre que, avec ses deux frères, il tente de rejoindre par la mer dès 1940, à peine entré au séminaire des jésuites. Vers la Chine, ensuite, où il se destine à partir après son ordination en 1951. Après avoir enseigné en collège, le Breton sera finalement aumônier de la prison de Fresnes.

Aumônerie pour la jeunesse délinquante

Ce contact avec les jeunes « à problème », comme on disait alors, bouleverse sa vie. Préoccupé par leur réinsertion, il crée aussitôt l’Aumônerie pour la jeunesse délinquante (AJD, devenue l’Association du Jeudi Dimanche), dont l’objectif est d’aider les jeunes à leur sortie de prison, puis fait construire le foyer des Épinettes, à Paris, pour les accueillir et héberger.
Mais ce marin dans l’âme a surtout l’idée d’embarquer les jeunes en mer : il achète un vieux voilier, le Bel Espoir. À partir de 1968, à la demande des autorités, il y emmènera des toxicomanes. « J’ai beau être né à Ouessant, j’ai toujours été plus intéressé par les gens que par la mer ; le bateau et l’océan ne sont que des outils pour inviter les jeunes paumés que j’amène à prendre leurs responsabilités, à s’autonomiser et ne pas être assistés », racontait-il en 2011 à La Croix, confiant passer un tiers de son temps à Paris, un autre tiers en mer, et un troisième en Bretagne, dans l’Aber Wrac’h, là où se trouvent le secrétariat de l’association et le chantier naval du Moulin de l’enfer où travaillent une vingtaine de jeunes drogués en réinsertion, encadrés par cinq animateurs. Et même à Paris, il gardait un œil sur la position de ses navires, le Bel Espoir et Rara Avis, grâce à un écran d’ordinateur installé dans un coin. « Comme cela, ils ne peuvent pas nous raconter d’histoires », disait-il avec un air narquois.

 "  Le bien-être n’est ni le confort, ni le contraire de l’effort. Bien être, c’est être bien. C’est un droit et un devoir, envers soi,...