samedi 10 septembre 2016

POST AFRODITE 10 SEPTEMBRE 2016

 
 
 
 

 

 

AFRODITE


JEAN ET BARBARA AUX ANTILLES A LA VOILE

AFRODITE AUX ILES DU VENEZUELA

SEJOUR AUX ROQUES

 

L'ARCHIPEL DES ROQUES

 



 

 

Le 30 aout, jour de l'anniversaire du Capitaine, nous allons du lagon de l'Est au lagon du phare afin de partir tôt le lendemain matin 31, trois bêtes à cornes ayant bien voulu honorer le Cap' pour le dîner de ce soir…

 

 

 


Départ des Avès pour les Roques, contre le vent et le courant, dur dur…A l'année prochaine les oiseaux !



En 14 heures et huit bords nous voici en vue !

Mais il va faire nuit…

Nous nous engageons donc en suivant notre trace, de nuit,  en début de soirée, dans la passe entre les ilots de Cayo de Agua et ceux de Bequeve :  le manque de précision des cartes et les décalages en latitude et longitude font que la navigation aux instruments est remplacée par la navigation à vue ou à la trace !

 

 

 

 

 

 



Le mouillage est calme et moi, Afrodite, je me sèche des embruns de la traversée…

 

 

 

 

Sortie de la passe entre Cayo de Agua et Bequeve

 

 

 

 

 

 

 

Direction : l'île de Carenero.

 

 

Etant donné le mauvais état du pied de la skippette il est décidé de regagner la capitale Gran Roque pour aller au dispensaire voir si on peut passer une radiographie du pied gauche de Barbara…

 

En fin d'après-midi, nous débarquons à Gran Roque au ponton bleu pour aller faire soigner le pied de Barbara. Elle a beaucoup de mal à marcher : Jean et Bernard ramassent deux branches assez solides pour servir à peu près de béquilles et c'est ainsi que Barbara pénètre dans le Centre de Soins à côté de l'école. Nous somme vendredi et le dispensaire est ouvert. Nous sommes très agréablement étonnés de voir combien ce bâtiment est moderne et bien équipé.

Je suis prise en charge par deux jeunes médecins qui m'emmènent au servie de « traumatologie », je suis conduite au serve de radiologie ensuite où mes pansements sont enlevés et mon pied bien lavé. Puis c'est au tour des radios, comme je ne peux pas les garder Maryvonne a eu le bon réflexe Kodak ! elle les a prises en photo sur l'écran du radiologue.

      

Voilà Barbara avec la jambe gauche dans le plâtre, à garder comme ça jusqu'au retour en Martinique !...

 

 

 

 

 

GRAN ROQUE

 

le village de Gran Roque, la capitale

 

Gran Roque est la seule « ville » de l'archipel, avec des rues en sable et de coquettes posadas.

.

 




Afrodite est sur son ancre à 100 mètres de la plage.

 

 





Tous les jours, les lanchas passent et repassent sans jamais ralentir. Elles transportent aussi bien des marchandises que des passagers. Le ballet des petits avions de tourisme constitue aussi une attraction certaine !

 




Matin et soir, les avion rasent les étraves d'Afrodite... Ailleurs, les vaches regardent passer les trains ; ici les bateaux regardent passer les avions. Il faut dire que le tourisme est l'activité principale des Roques.

 




Le passage des avions ne donne aucun complexe aux oiseaux qui n'interrompent pas pour autant leurs repas au passage des oiseaux d'aluminium.


 

 

 



Un tour en ville qui n'a rien d'une ville : pas de feu rouge, pas de voiture, pas de mobylette, pas de bitume ni de trottoir.

Mais une place centrale ombragée près de la plage. Au centre, une statue bien entendu …La plazza Bolivar, mais aujourd'hui malheureusement pas de wifi gouvernementale ! en panne !

 

Des rues aux maisons colorées,




Bien qu'il n'y ait pas de trottoir, il y a de l'ombre de chaque côté de la rue.





Sur l'île, tous les transports de marchandises et de bagages se font avec des diables.





La barge est passée et a lieu le déchargement des fruits et légumes : le lanchero a placé son bateau là où il y a de l'ombre sur la plage. Le travail des dockers sera moins pénible.


Gran Roque est la seule île de l'archipel dont l'altitude est supérieure à 3 mètres. Elle a donc un phare en activité. Celui-ci a été construit il y a plusieurs siècles par les Hollandais : il est à la retraite…

 






La cote au vent : elle est battue par les vagues …



… L'autre cote est plus douce et c'est là que se trouve la piste d'aviation.

 

 

Comme nous avons besoin de gasoil Jean est allé voir le bateau « Houat » pour se renseigner : quelle n'est pas sa surprise en reconnaissant Fred, le skipper malheureux du l'année dernière, dont le bateau s'est échoué sur la côte au vent de Bequevé alors qu'il amenait des touristes à Cayo de Agua pour la journée…Ils sympathisent et propose de nous livrer gratuitement au nom des souvenirs communs mais il faut aller à Francisqui où il passera ce soir vers 18 heures.

Du coup nous levons l'ancre, après que les équipages aient fait quelques provision aux trois petit supermarchés, et que la skippette, posée sur un banc, télécharge tous ses mail depuis le 14 juillet dernier, et il y en a beaucoup, car l'ordinateur du bord ne donne plus rien depuis le 25 juillet ! plus de météo ni de mails via SailMail !...Damned !

 

FRANCISQUI 

 

 

 

Nous quittons Gran Roque pour Francisqui : une navigation de deux milles. Le filet et le frigo sont pleins de fruits et de légumes pour tenir aussi longtemps que possible.

 

Francisqui est un bon abri quelle que soit la direction du vent. A chaque passage d'une dépression tropicale aux Antilles, nous subissons ici une rotation complète du vent. Pas toujours très fort, mais il faut se méfier et suivre les variations du vent.

 

 

 

Mouillé à l'abri de la mangrove, Afrodite va voir le vent effectuer une rotation de 360° en 24 heures le 4 Septembre. Cette fois-ci, il est resté faible. Des restes d'une tempête tropicale ???

FRANCISQUI

 

Un peu plus loin, sur la plage, un bar avec une terrasse qui se prolonge dans l'eau. Plus facile de nettoyer le sol que de ranger les chaises !

 

 

 

Deux des trois habitants permanents de l'île. Le troisième est également noir mais à deux pattes.

 

 

 

 

 





Le 6 nous décidons d'aller mouiller à Carenero, courte étape avant de poursuivre vers l'ouest et de nouveau Bequeve.

 

Les Roques, c'est comme un iceberg : il y a plus à voir dessous que dessus. On est allé voir …

… ce que voient les quillons et les safrans d'Afrodite.

 






Du corail,







Encore du corail,







Toujours du corail,







En dans le corail, des poissons…





… beaucoup de poissons. Ce qui est maintenant certain, c'est que l'appareil photo est bien étanche (Kodak Playsport EIS 1080p waterproof 3meter)

 

 

 

 

 

Le ciel se couvre le soir …



… et nous subissons le lendemain une journée de pluie : rinçage efficace du pont qui avait pris plein de salissures lors du bidonnage du gazole depuis les gros bidons de 60 litre apportés l'autre soir par Fred…Quel travail !

 

CARENERO

 

 

Cap sur Carenero. Ces navigations de 2 ou 3 miles se font sous foc : le vent nous pousse et on peut rester à l'ombre sous le taud.

 




Les passages entre les îles requièrent toute l'attention du capitaine : les écarts de route mènent directement sur le corail…comme Koala l'an passé…




Carenero, comme Francisqui, est un mouillage dans la mangrove protégé de tous les vents (« all around shelter »).




Mais sujette à l'attaque des escadrilles de moustiques…



Sur la plage, la chapelle de la Virgen Del Valle est faite en matériaux de récupérations. Le banc est en bois flotté.

 

Dîner avec les « Sonate » mercredi soir puis retour dans la passe de l'Ouest  le lendemain jeudi 8 : de  nouveau les iles de l'ouest : Cayo de Agua et Bequeve.

 

 

 

Les pêches sont belles

 

 

 

 

Vendredi 9 septembre, remontée contre le vent pour rejoindre le mouillage de Sarqui.

SARQUI

 

Ici pas possible de pêcher….

 

 

 

 

Poursuite de la navigation dans les Roques à Sarqui. Heureusement que le nom des îles se termine par « qui » et non « quo ».

 

Surtout pour une île qui n'est pas haute : le pont dépasse le sommet !

 

 

 

 

 

Belle plage qui accueille des vacanciers débarqués des lanchas avec transats et parasols. Le soir, ils rentrent à Gran Roque.



Et les moustiques sont tranquilles pour la nuit …

… et les mouettes aussi.













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10 SEPTEMBRE 2001....

IL Y A QUINZE ANS...


LES TOURS JUMELLES ETAIENT ENCORE DEBOUT...











 

 "  Le bien-être n’est ni le confort, ni le contraire de l’effort. Bien être, c’est être bien. C’est un droit et un devoir, envers soi,...