vendredi 5 mai 2017
jeudi 4 mai 2017
mercredi 3 mai 2017
mardi 2 mai 2017
LE BUZZ DU JOUR !...
Quand un discours est bon...
pourquoi se priver ....
la polémique met en relief un discours qui serait passé inaperçu...
Qui est Paul-Marie Coûteaux, l'auteur du discours de Fillon copié par Le Pen ?
Ancien député européen, il a longtemps été un proche collaborateur de la candidate du Front national !
Le FN le présente comme «un clin d'oeil assumé». Difficile pourtant de voir autre chose qu'un plagiat dans le discours prononcé par Marine Le Pen lors de son meeting de Villepinte lundi. Le compte Twitter «Ridicule TV», proche de François Fillon, a publié un montage vidéo montrant les grandes similitudes entre son allocution et une prise de parole deux semaines plus tôt au Puy-en-Velay du candidat des Républicains, éliminé au premier tour de l'élection présidentielle. Des phrases sont ainsi reprises au mot près.
" Ces termes, d'inspiration gaulliste, sont ceux de mon ouvrage "L'Europe vers la Guerre" (1997) " a déclaré Paul-Marie Couteaux
Il y a pourtant très longtemps eu ses entrées. Conseiller ministériel de la gauche dans les années 80, Paul-Marie Coûteaux se tourne ensuite vers le RPR, puis vers le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, parti qui lui permet de devenir député européen en 1999. En 2004, il est l'auteur d'un livre de correspondances, «Ne laissons pas mourir la France», avec Nicolas Dupont-Aignan, alors député UMP.
Son évolution vers la droite l'amène à créer en 2011 un micro-parti, baptisé Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), chargé de soutenir le Front national. Officieusement, Paul-Marie Coûteaux est déjà un conseiller très actif de Marine Le Pen. L'énarque, qui aimait se présenter comme «le DRH du FN», est l'homme qui a joué les entremetteurs entre Florian Philippot et la fille de Jean-Marie Le Pen. En 2010, il s'improvise même professeur particulier de l'actuelle candidate frontiste, lui écrivant une lettre, dénichée par «Le Point», pour lui recommander une liste d'ouvrages à lire afin de parfaire sa culture.
Mais rapidement, Coûteaux devient gênant dans l'entreprise de dédiabolisation du FN. En 2012, il dérape sur le plateau de «Ce soir ou jamais», estimant que «le mariage homosexuel est une violence faite à la nature». Deux ans plus tard, alors qu'il est candidat du Front national aux municipales dans le VIe arrondissement de la capitale, il publie une note sur son blog où il suggère de «concentrer» les Roms «dans des camps». Des propos qui amènent Marine Le Pen à rompre le contact avec lui et qui lui vaudront une condamnation à 3 000 euros d'amende.
Evincé de son poste de président du Siel, il se refuse pourtant à rompre avec le monde politique. Présent au grand meeting parisien de François Fillon en avril, ce défenseur de l'union des droites a entretenu des échanges avec Bruno Retailleau, soutien du candidat des Républicains, et Philippe Olivier, beau-frère de Marine Le Pen. «Je suis là pour aider François à vaincre Emmanuel Macron», expliquait-il alors à «L'Obs». Un mois plus tard, son poulain a changé mais l'objectif demeure. Tout comme ses mots.
" Ces termes, d'inspiration gaulliste, sont ceux de mon ouvrage "L'Europe vers la Guerre" (1997) " a déclaré Paul-Marie Couteaux
Il y a pourtant très longtemps eu ses entrées. Conseiller ministériel de la gauche dans les années 80, Paul-Marie Coûteaux se tourne ensuite vers le RPR, puis vers le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, parti qui lui permet de devenir député européen en 1999. En 2004, il est l'auteur d'un livre de correspondances, «Ne laissons pas mourir la France», avec Nicolas Dupont-Aignan, alors député UMP.
Son évolution vers la droite l'amène à créer en 2011 un micro-parti, baptisé Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), chargé de soutenir le Front national. Officieusement, Paul-Marie Coûteaux est déjà un conseiller très actif de Marine Le Pen. L'énarque, qui aimait se présenter comme «le DRH du FN», est l'homme qui a joué les entremetteurs entre Florian Philippot et la fille de Jean-Marie Le Pen. En 2010, il s'improvise même professeur particulier de l'actuelle candidate frontiste, lui écrivant une lettre, dénichée par «Le Point», pour lui recommander une liste d'ouvrages à lire afin de parfaire sa culture.
Condamné pour avoir suggéré de «concentrer» les Roms «dans des camps»
Mais rapidement, Coûteaux devient gênant dans l'entreprise de dédiabolisation du FN. En 2012, il dérape sur le plateau de «Ce soir ou jamais», estimant que «le mariage homosexuel est une violence faite à la nature». Deux ans plus tard, alors qu'il est candidat du Front national aux municipales dans le VIe arrondissement de la capitale, il publie une note sur son blog où il suggère de «concentrer» les Roms «dans des camps». Des propos qui amènent Marine Le Pen à rompre le contact avec lui et qui lui vaudront une condamnation à 3 000 euros d'amende.
Evincé de son poste de président du Siel, il se refuse pourtant à rompre avec le monde politique. Présent au grand meeting parisien de François Fillon en avril, ce défenseur de l'union des droites a entretenu des échanges avec Bruno Retailleau, soutien du candidat des Républicains, et Philippe Olivier, beau-frère de Marine Le Pen. «Je suis là pour aider François à vaincre Emmanuel Macron», expliquait-il alors à «L'Obs». Un mois plus tard, son poulain a changé mais l'objectif demeure. Tout comme ses mots.
VIDEO. Les similitudes des discours de Fillon et Le Pen
L'auteur de ces mots ne s'est pas longtemps caché. Démasqué par RTL mardi matin, Paul-Marie Coûteaux, l'une des plumes de Fillon, s'est félicité de cette reprise sur Twitter. «Je soutiens Marine Le Pen et il n'est pas mauvais que les deux candidats s'expriment dans les mêmes termes», a poursuivi auprès de nos confrères du «JDD» celui qui se défend d'avoir transmis ses notes au parti frontiste.
Si sur le plan juridique, Marine Le Pen ne risque absolument rien après son plagiat du discours de François Fillon, qu'en est-il au plan politique ?
Mot pour mot. Lundi, lors de son meeting de Villepinte, Marine Le Pen a copié-collé au moins quatre passages d'un discours prononcé mi-avril par François Fillon, le candidat de la droite et du centre éliminé au premier tour de l'élection présidentielle. C'est Ridicule TV, l'équipe web de l'ancien Premier ministre, qui s'est rendu compte du plagiat, et l'a immédiatement dénoncé sur les réseaux sociaux, au moyen d'une vidéo qui ne laisse aucune doute quant à cette accusation.
La pirouette du Front national. Pour Arnaud Mercier, professeur en communication politique à l'université Panthéon-Assas, "certes, ils ont été pris les doigts dans le pot de confiture. Mais cela aurait été beaucoup plus gênant, voire même carrément ridicule, s'ils avaient fait un mea culpa". Là, le Front national réalise une pirouette : rendre acceptable, et même utile, un plagiat pourtant bien peu déontologique. Et finalement, cette pirouette pourrait même profiter à la candidate frontiste. Pour Arnaud Mercier, "la polémique permet à Marine Le Pen de donner du relief à un discours qui, sans ça, serait passé inaperçu". "C'est 'l'effet Streisand'", précise-t-il, c'est-à-dire mettre en lumière quelque chose que l'on n'aurait pas vu sans la controverse.
Un plagiat calculé, vraiment ? Mais peut-on vraiment croire au fameux "clin d'œil" à l'électorat filloniste ? À l'origine des deux discours, on retrouve le même homme : Pierre-Marie Couteaux. Cet ancien soutien de François Fillon a rejoint l'équipe de Marine Le Pen après l'échec de son candidat au premier tour de l'élection présidentielle. "Les discours, il y en a tellement, qu'être certains que les gens vont repérer le copier-coller me parait assez douteux. Celui qui a écrit ce discours a certainement pensé qu'il était bien, que ça plaisait à l'électorat de Fillon, donc qu'on pouvait se permettre de le reprendre", avance le spécialiste de la communication politique.
Un "épiphénomène" de la campagne. Dans une campagne électorale aux multiples rebondissements, et à la veille du débat télévisé de l'entre-deux tours, difficile d'imaginer un quelconque chambardement côté FN. "C'est un épiphénomène. Ça fait le buzz, mais ça n'aura pas d'incidence sur la fin de la campagne", assure Arnaud Mercier. Marine Le Pen, bien que visée par une enquête, n'a jamais souffert de la défiance de ses supporters. Ce plagiat, "épiphénomène de cette campagne", selon Arnaud Mercier, ne risque aucunement de faire basculer les électeurs : ceux qui la détestent continueront à la critiquer, et ceux qui l'aiment continueront à la soutenir.
"Un clin d'œil assumé". Très vite lundi soir, plusieurs ténors du Front national, comme Florian Philippot, Louis Aliot ou David Rachline, se sont précipités dans les médias pour assurer que ce plagiat n'était en fait qu'un "clin d'œil assumé à un bref passage touchant d'un discours sur la France" de la part "d'une candidate de rassemblement qui montre qu'elle n'est pas sectaire". Même son de cloche, et mêmes éléments de langage chez Gaëtan Dussausaye, directeur national du FNJ, interrogé sur CNews lundi soir. Mardi matin, Nicolas Bay en remet une couche. Interrogé par Sud Radio/Public Sénat, le secrétaire général du Front national évoque à son tour "un clin d'œil assumé, un petit emprunt". La stratégie de communication est en place.
La pirouette du Front national. Pour Arnaud Mercier, professeur en communication politique à l'université Panthéon-Assas, "certes, ils ont été pris les doigts dans le pot de confiture. Mais cela aurait été beaucoup plus gênant, voire même carrément ridicule, s'ils avaient fait un mea culpa". Là, le Front national réalise une pirouette : rendre acceptable, et même utile, un plagiat pourtant bien peu déontologique. Et finalement, cette pirouette pourrait même profiter à la candidate frontiste. Pour Arnaud Mercier, "la polémique permet à Marine Le Pen de donner du relief à un discours qui, sans ça, serait passé inaperçu". "C'est 'l'effet Streisand'", précise-t-il, c'est-à-dire mettre en lumière quelque chose que l'on n'aurait pas vu sans la controverse.
Un "épiphénomène" de la campagne. Dans une campagne électorale aux multiples rebondissements, et à la veille du débat télévisé de l'entre-deux tours, difficile d'imaginer un quelconque chambardement côté FN. "C'est un épiphénomène. Ça fait le buzz, mais ça n'aura pas d'incidence sur la fin de la campagne", assure Arnaud Mercier. Marine Le Pen, bien que visée par une enquête, n'a jamais souffert de la défiance de ses supporters. Ce plagiat, "épiphénomène de cette campagne", selon Arnaud Mercier, ne risque aucunement de faire basculer les électeurs : ceux qui la détestent continueront à la critiquer, et ceux qui l'aiment continueront à la soutenir.
SPIN DOCTOR
Président : une vraie Com
NOTE DE LECTURE
LE SORCIER DE L'ELYSEE
L'HISTOIRE SECRETE DE JACQUES PILHAN
FRANCOIS BAZIN Edition PLON
Avec "Le sorcier de l'Elysée", François Bazin a le bonheur de nous conduire à trois lectures parallèles autour de Jacques Pilhan.
D'abord et surtout l'histoire personnelle, parfois intime, de ce jeune bordelais, Jacques Pilhan, sorte de "petit chose" un peu perdu, un peu décalé qui "montera" vers la capitale dans les années 1970 déjà passionné de jeu –le poker- et de communication. Nourri de Guy Debord et d'études de la COFEMCA sur la société française, le voici aux premières loges lorsque Jacques Séguéla qu'il vient de rejoindre, se mêle de faire la campagne présidentielle de François Mitterrand pour 1981. Pilhan jouera les premiers rôles. La suite on la connaît. Pour Pilhan, un temps mort après mai 81.
On le retrouve -en duo avec son "interface" côté Mitterrand, Gérard Colé- en charge de la communication du Président à partir de 1983, alors que les choses ne vont pas au mieux pour l'Elysée. Pilhan tirera d'une certaine façon les ficelles pour amener son illustre client à communiquer autrement. Qu'on se souvienne des "Ca m'intéresse Monsieur le Président" avec Yves Mourousi… Mais déjà, sous le conseiller en com, perce l'homme d'influence qu'il voudra devenir sans peut-être déjà se l'avouer. Fut-il autant que le montre François Bazin l'architecte de la cohabitation Mitterrand-Chirac? Pilhan, en tous cas, sut en définir les codes et la tourner à l'avantage du Président.
Mais notre héros, fort de ses succès, se diversifie dans ses conseils, prend en main Michel Rocard Premier ministre (à l'insu de l'Elysée), donne des conseils à Jospin, "coache" Bernard Tapie, joue les mentors avec Julien Dray et ne refuse pas les contrats avec tel ou tel groupe industriel, en même temps qu'il tente sans succès de se positionner lui-même à la tête de l'agence Havas. Mais Pilhan n'est pas que pur esprit; avec les années la gourmandise de l'argent est venue, l'appétit de notoriété aussi. Celui qui se voulait couleur de muraille, n'apparaissant jamais que dans le clair obscur tout au long du premier septennat, prend du relief et veut enfin accrocher la lumière.
Son influence, son impact auprès du président vieillissant et malade demeure mais décline. Et c'est contre son avis que Mitterrand nomme Edith Cresson à Matignon. Mais il continue de se vouloir marionnettiste; il tentera, sans succès d'aider Cresson (à la demande de l'Elysée) mais déjà il travaille sur le "casting" du gouvernement suivant. Ca y est, le conseiller en com est devenu une sorte d'éminence grise. Il le restera pour assurer la victoire "tangente" du référendum sur le traité de Maastricht.
Faiseur de rois, Pilhan voudra le rester dans ce septennat finissant. 1993, entre les deux tours des législatives victorieuses pour la droite, il dîne avec un certain Nicolas Sarkozy, histoire d'amener Balladur à Matignon…
Mais très vite la perspective des présidentielle 95 pointe à l'horizon de Jacques Pilhan. Et voici notre Gépetto des temps modernes à envisager de gérer en même temps le locataire de l'Elysée affaibli et malade, François Mitterrand et un de ses successeurs possibles, pas Balladur mais… Chirac, à la demande, indirecte, de celui-ci.
A cheval donc –dans la plus totale clandestinité- pour le Maire de Paris tout en continuant d'accompagner Mitterrand qu'il aidera par exemple à surnager en pleine affaire Bousquet.
Quel fut exactement le rôle de Pilhan dans la victoire de Chirac sur Balladur puis sur Jospin ? Essentiel quoiqu'occulte laisse entendre Bazin. Le fait est que d'un Président l'autre, voici notre Pilhan prêt à opérer un "transfert" qui en étonnera plus d'un, à droite comme à gauche. "Quel culot, ce Pilhan." aurait lâché François Mitterrand.
Mais ce coup-ci les projecteurs sont allumés. Pilhan, est en pleine lumière, sa photo est dans tous les journaux. Son portrait fera même la une de l'Express qui lui consacre tout un dossier. Le voici officiellement proclamé "gourou" de la République
Mais, Mitterrand n'est pas Chirac. Pour Pilhan, 1995 ne ressemble guère à 1983. Ou peut-être l'art du sorcier s'est-il émoussé. Les années Chirac de Pilhan seront moins heureuses que les années Mitterrand. Surtout il se heurte de plus en plus souvent à Dominique de Villepin, le secrétaire général de L'Elysée. Et puis le gouvernement plonge dans l'impopularité et puis l'élève Chirac accumule les "bides" télévisés malgré les conseils du maître Pilhan. Tout se détraque. Jusqu'à la dissolution de 1997 à laquelle il s'efforcera -en vain- de faire donner du sens à Chirac.
Le voici qui entame la gestion de "sa" troisième cohabitation, avec déjà une cible, faire réélire Jacques Chirac en 2002. La maladie, cruelle, ne lui en laissera pas le temps. Il meurt à l'aube de l'été 1998.
Deuxième lecture: derrière ce parcours aventureux, en filigrane, défile toute la politique française des décennies 80-90: les rivalités internes (Fabius-Jospin, Mitterrand- Rocard, Chirac-Balladur) mais aussi le tournant de la rigueur de 1983, les méandres de la cohabitation 86-88, les ambigüités du second septennat de François Mitterrand… Vue au travers du prisme de l'action de Jacques Pilhan, l'histoire de ces deux décennies s'enrichit bien sûr de détails inédits. Peut-être, à l'occasion, François Bazin, fin connaisseur de la période, a-t-il cependant enluminé quelque peu le rôle joué par Pilhan. N'empêche, ce furent deux décennies marquées par la com. Ce que Pilhan précisément avait pressenti dès les années 70 et qu'il synthétisa en une formule servie à Mitterrand: le Président est un "Jupiter tonnant". D'où la nécessaire rareté de sa parole. D'où la nécessaire cohérence dans le temps des actions et des interventions présidentielles. De fait, on ne saurait lire cet ouvrage passionnant sans penser à aujourd'hui et à Sarkozy qui, dans un vocabulaire "pilhanien" se voudrait à la fois l'incarnation de Jupiter et de tous les dieux de l'Olympe à la fois… Qu'en dirait Pilhan?
La troisième lecture du livre de François Bazin pourrait être plus idéologique et interpelle le lecteur sur le rôle exact du conseiller par rapport au décideur politique. Lorsque Pilhan se mêle de proposer au Président le "casting" d'un gouvernement ou de le dissuader d'adopter ou d'infléchir telle décision, ou d'encadrer telle autre dans une rhétorique précise, comme ce fut le cas tant avec le client Mitterrand qu'avec le client Chirac, outrepasse-t-il son rôle? Paradoxe, si Pilhan fut, à n'en pas douter, un mitterrandien engagé, il n'avait que mépris pour les socialistes et ne se voulait en rien de gauche. Sans doute fut-il pour quelque chose dans le recentrage du deuxième septennat Mitterrand. Pas davantage de droite, sans doute se prit-il simplement au jeu de faire gagner Chirac.
Pour le dire autrement, et l'interrogation demeure très actuelle: la politique aujourd'hui ne se nourrit-elle que de communication? Suffit-il à l'homme politique de répondre à tout instant à l'état momentané de l'opinion fut-elle formidablement appréhendée par un collaborateur?
Le livre de François Bazin, ce n'est pas son moindre mérite, conduit à se poser cette question avec ce qu'elle comporte de difficile mais de déterminant pour le lecteur épris de démocratie.
Hommes de l'ombre, gourous, spin doctors : au début des années 80, Gérard Colé et Jacques Pilhan transforment la propagande en communication. Soit l'application de stratégies publicitaires à une campagne politique, explique le passionnant documentaire de Cédric Tourbe, Devenir président et le rester, Les secrets des gourous de l'Elysée . Campagnes d'affichage, voyages de presse, télé… Mais «on ne vend pas François Mitterrand comme une voiture ou un yaourt», précise le commentaire.
C'est Pilhan, faiseur de présidents (Mitterrand et Chirac), qui a l'idée d'utiliser panels et études sociologiques pour anticiper les attentes des électeurs. Une fois à l'Elysée, les deux «gourous» distribuent la parole médiatique avec parcimonie : c'est le secret du maintien au pouvoir.
Paru dans Libération
Devenir président et le rester , de Cédric Tourbe
France 3 à 23 h 05.
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