jeudi 6 avril 2006

CUBA



CUBA Février- Mars-Avril 2006 

Apres 3 semaines passées dans les Jardins De La Reine (archipel inhabité) nous entrons officiellement à Cienfuegos sur la côte Sud.  devant cette baie majestueuse nous avions rêvé à cette arrivée en bateau !
CUBA PAR LA MER

C’est parcourir en « sauts de puce » les innombrables cayos – îles-îlots-récifs-barrière corallienne – agencés comme un collier de perles autour de l’île. Paradis encore sauvages (très peu visités par les voiliers) où poissons et langoustes  prolifèrent.



CUBA PAR LA TERRE

C’est l’aborder au contact de ses habitants. Les « casas particulares » et les « paladares » (hébergement et restauration chez les particuliers) nous permettent de nous immerger dans la vie cubaine. L’accueil est très chaleureux et contribue en grande partie au charme de ce pays. D'autant que Daniel et Annie parlent couramment espagnol!
LA HAVANE
est un enchantement pour se perdre dans ses ruelles, le nez au vent, les yeux en l’air. Contraste saisissant dans La Habana Vieja entre le quartier populaire délabré et surpeuplé – témoignant d’ un passé prestigieux- et la beauté des anciens palais rénovés avec art. Ils sont transformés en musées, galeries, hôtels, restaurants, pour le grand plaisir des visiteurs, mais aussi en écoles et administrations.


 

Une belle et vieille américaine passant par là et clic la photo est parfaite !

VINALES
et sa campagne bucolique offre de belles ballades traversant les champs de tabacs ( des fameux cigares de Cuba) aux pieds des « mogotes » ; collines surprenantes qui ne sont présentes qu’en Thaïlande et en Chine !



Maisons basses, façades pastel, rues pavées,



TRINIDAD
est une ville du passé tournée désormais vers l’avenir touristique. Le long de ses rues, les intérieurs des maisons coloniales sont grand- ouverts pour y exposer des artistes. Dès le soir tombé, la musique prend possession du coeur de la ville. Attablés devant un mojito ou entassés sur les marches du parvis, nous admirons le spectacle improvisé des danseurs de salsa.
 

« REVOLUCIÒN ! » Les innombrables graffitis, banderoles, pancartes, fresques, statues et monuments sont là pour ne pas l’oublier. L’éducation, la santé, le logement, le sport à portée de tous en sont les fruits.




Si les cubains sont fiers de leur histoire, ils subissent néanmoins censure et isolement sur le monde extérieur (ex : internet bridé à des prix pour eux exorbitants) . Le salaire payé en Pesos par le gouvernement ( 80% de la population ) permet d’ acheter les produits basiques subventionnés, vendus dans les magasins d’état. Pour tout autre achat, les cubains doivent payer en CUC ; monnaie convertible utilisée autour des activités du tourisme.




Pour faire face aux difficultés de leur vie quotidienne, les cubains n’ont donc pas d’autres solutions actuellement que d’ouvrir leurs
portes…….

  On termine avec notre jeu du jour. Complétez cette phrase de la ministre Sabrina Agresti-Roubache :  «Macron n'aurait jamais dû…» • «ê...