dimanche 6 mai 2012

LE SIEGE DE LA ROCHELLE

Siège de la Rochelle par Ségolène Royal - 2012
Près du vieux port antique, dans cette cité fameuse
Se livrait sous nos yeux, une bataille glorieuse
Ces murs avaient connu, le siège de Richelieu
Venu prendre la ville, reparti victorieux
Les siècles sont passés, mais cette cité fière
Présente sans trembler, son visage à la mer.
Mais celle qui aujourd’hui, rêve de la faire tomber
Pilotée de Paris, est venue de Poitiers
Elle se croyait sans doute, dans un terrain conquis
Qu’elle arriva certaine, de gagner la partie
Mais c’était sans compter, sur sa capacité
A perdre tous les combats, qu’elle crut toujours gagnés
Sans compter également, sur l’'homme qui terré
Dans les ruelles étroites, de sa ville tant aimée
Regardait amusé, Royal parachutée
Savait bien que ici, elle allait s'écraser
Avec un grand panache, celui de l'insouciance
Falorni attendait, l’heure de la résistance
Ramassa le drapeau et le leva bien haut
La bataille commençait contre Solférino
Drapeau de son courage, et couleurs de l'honneur
C’'est sous ce bel ombrage, qu’il sortira vainqueur
Face aux déracinés, qui d’orgueil boursouflés
Considèrent les français, dénués de fierté
Rendant ainsi hommage, aux héros du passé
Qui à travers les âges, et désintéressés
Combattirent sans relâche, les plus odieux outrages
Falorni décida, d’écouter les suffrages
Et le déferlement, des momies du parti
Commença aussitôt, dans le plus grand mépris
Et c’est par trains entiers, que nos chers oligarques
Gonflés de suffisance, à la Rochelle débarquent
Les ennemis d'hier, qui jadis l'insultaient
En cortège mortuaire, à son secours volaient.
Même le président, le père de ses enfants
Soutenait cette intruse, dans un ultime élan
Mais dans l’ombre dorée, de son immense palais
La favorite aimée, sa vengeance préparait.
Elle voulait achever, sa rivale blessée
Celle qui avait osé, avant elle l’aimer.
D’un message ravageur, elle donna le signal
Du début prometteur de la curée royale.
Nous révélant ainsi, qu’en France désormais
C’'est bien au fond des lits, qu’on dirige les français.
Cette gauche si normale, qui n’a jamais cessé
De nous faire la morale, de vanter sa pureté
Montre qu’elle sait maintenant, se gaver de caviar
Tout en nous dirigeant, du fond de son plumard
Falorni mon héros, dresse toi sur tes pieds
Contre tous ces bobos, et ces déracinés
Ecrase cette migratrice, qui rêvait du perchoir
Et bats cette amatrice, vas chercher ta victoire.
Et dimanche soir prochain, à travers le pays
S’élèvera enfin, de la France un grand cri
Celui du soulagement, et de la gratitude
On dira tes louanges, ton immense bravitude.
Tu auras eu la peau, de celle qui croyait
Qu’en la faisant tirer, elle tromperait les français
Ta gloire sera si grande, que pour toi s’ouvrira
Le chemin du pouvoir, qu’elle ne méritait pas.