Sète
Rénové, l’un des bateaux de Georges Brassens a été remis à l’eau
Le "Sauve-qui-peut", l’un des deux bateaux mythiques de Georges Brassens, a été remis à l’eau à La Plagette à Sète, devant quelque deux cents personnes. Restauré par l’association Voile latine grâce à une subvention octroyée par la Banque populaire (45 000 €), il rejoint enfin l’eau après plusieurs tentatives infructueuses.
Construite en 1954 par le charpentier de marine sétois André Aversa, cette embarcation ordinaire de 5,70 mètres servait à Georges Brassens pour aller pêcher sur l’étang de Thau et se baigner au phare de Roquerols. L’artiste avait pensé un temps la baptiser "Putain de toi"...
Brassens : le « Sauve qui peut » d’abord…
Culture maritime / Patrimoine , Marine de plaisance ,
Navires / Construction navale
1953. La gloire de Brassens s’envole. A Sète, passant par hasard chez René Aversa, charpentier de marine, il voit un bateau qui lui plaît. Ce n’est pas tout à fait un bateau typique de la région, comme le prouve son tableau arrière, mais il a une jolie frimousse qui n’échappe pas au poète. Il demande qu’on lui fasse le même.
Voici donc Celui qui a mal tourné patron d’une embarcation qu’en pays catalan on appelle une barque ; elle n’est pas grande, 5,70 m de long, sur 2 de large et 50 cm de tirant d’eau, mais suffisante pour la ballade et la baignade. Georges l’aurait bien baptisé Putain de toi mais la légende dit que les Affaires maritimes auraient refusé. Il s’appellera donc Sauve qui peut ce qui revient au même ! Un nom qui a du sens précise son propriétaire moustachu.
Georges ne le gardera que deux ans, le succès venant il s’en fera construire un plus grand.
Sauve qui peut connaîtra alors le destin des bateaux abandonnés, oublié en des lieux improbables. Il est pourtant récupéré par l’association Voile latine qui charge le Chantier Navi-Bois de le remettre en état. Avec passion, avec patience, ce petit chantier de 8 personnes, emmenées par Guillaume Chirié, refait les bordés (en pin) et tient ses délais. L’homme de l’art ne cache pas les problèmes On a eu du souci avec un satané retour de galbord, plutôt délicat, déclare-t-il, à Escales Maritimes ; et pour conclure mais on aime tellement le bois…
Le bateau, aujourd’hui propriété de l’Espace Brassens à Sète, vient d’être remis à l’eau pour la plus grande joie des amateurs de bateaux et des inconditionnels (dont nous) du génial gorille.
• Une belle histoire, qui cache pourtant une incertitude : que faire de cette pièce de musée ? Rien n’est décidé.
M. D.
• Images – Les trois étapes d’une restauration réussie. (Photos G. Chirié)
• www.sete.fr/brassens/
Culture maritime / Patrimoine , Marine de plaisance ,
Navires / Construction navale
1953. La gloire de Brassens s’envole. A Sète, passant par hasard chez René Aversa, charpentier de marine, il voit un bateau qui lui plaît. Ce n’est pas tout à fait un bateau typique de la région, comme le prouve son tableau arrière, mais il a une jolie frimousse qui n’échappe pas au poète. Il demande qu’on lui fasse le même.
Voici donc Celui qui a mal tourné patron d’une embarcation qu’en pays catalan on appelle une barque ; elle n’est pas grande, 5,70 m de long, sur 2 de large et 50 cm de tirant d’eau, mais suffisante pour la ballade et la baignade. Georges l’aurait bien baptisé Putain de toi mais la légende dit que les Affaires maritimes auraient refusé. Il s’appellera donc Sauve qui peut ce qui revient au même ! Un nom qui a du sens précise son propriétaire moustachu.
Georges ne le gardera que deux ans, le succès venant il s’en fera construire un plus grand.
Sauve qui peut connaîtra alors le destin des bateaux abandonnés, oublié en des lieux improbables. Il est pourtant récupéré par l’association Voile latine qui charge le Chantier Navi-Bois de le remettre en état. Avec passion, avec patience, ce petit chantier de 8 personnes, emmenées par Guillaume Chirié, refait les bordés (en pin) et tient ses délais. L’homme de l’art ne cache pas les problèmes On a eu du souci avec un satané retour de galbord, plutôt délicat, déclare-t-il, à Escales Maritimes ; et pour conclure mais on aime tellement le bois…
Le bateau, aujourd’hui propriété de l’Espace Brassens à Sète, vient d’être remis à l’eau pour la plus grande joie des amateurs de bateaux et des inconditionnels (dont nous) du génial gorille.
• Une belle histoire, qui cache pourtant une incertitude : que faire de cette pièce de musée ? Rien n’est décidé.
M. D.
• Images – Les trois étapes d’une restauration réussie. (Photos G. Chirié)
• www.sete.fr/brassens/
Le bateau de Brassens veut conquérir l’Espace
Il avait été remis à l’eau en grande pompe le 7 avril, voir ici après une restauration aux petits oignons
menée au chantier de La Plagette.
Mais en l’absence de son
capitaine, le Sauve-qui-peut, premier bateau de Brassens, s’ennuyait ferme sur
les flots.
D’autant plus regrettable qu’à
quelques brasses de là, du côté de l’Espace Brassens, il faisait cruellement
défaut à la “panoplie” que chacun s’attend à y trouver.
C’est en tout cas le sentiment
de la directrice des lieux qui, forcément, connaît bien les inconditionnels du
poète : "Brassens, c’est la moustache, la pipe, la guitare et le bateau…",
explique-t-elle.
Et celui-ci, avec sa part de
rêve, manquait aux visiteurs. D’autant que c’est le bateau que chacun a pu
observer sur les images d’époque accompagnant La Supplique…
Qu’à cela ne tienne : le
Sauve-qui-peut a été conduit jeudi 08/09/2011, vers
sa - dernière ? - demeure, et posé sur ber. Traitement bien adapté pour un
bateau de bois ? "Je me suis rapprochée de charpentiers de marine qui m’ont
garanti qu’ainsi verni, il suffira de le traiter tous les cinq ans. Pensez bien
que l’on n’aurait pas fait n’importe quoi avec le bateau de Brassens."
Ce sont en tout cas les 50 000
visiteurs annuels de l’Espace qui vont être contents : ils pourront s’adosser à
la coque du bateau qui a nourri l’inspiration du poète. Et montrer la photo à
leurs amis.
Sète - La Plagette
Le bateau de Brassens à flot
Restauré, le "Sauve-qui-Peut" a finalement été remis à l'eau |
Dans le cadre de l'année Brassens, son bateau, le Sauve-qui-peut, récemment restauré, a été mis à l'eau mardi 5 avril, à Sète.
Plus de 200 amoureux du patrimoine maritime sétois étaient présentes sur le chantier de La Plagette pour une petite coquille de noix de 5,70 m ! C'est là, en effet, que l'association de sauvegarde Voile Latine a pris à « bras le cœur » la restauration du Sauve-qui-peut, un des deux mythiques esquifs de Georges Brassens.
Construit en 1954 par le charpentier de marine André Aversa, le Sauve-qui-peut est un petit bateau que le poète avait un temps imaginé appeler le Putain de toi...
Une embarcation sans charme particulier, avouons-le, dont Brassens se servait pour aller pêcher sur l'étang et se baigner au phare de Roquerols.
Après plusieurs tentatives avortées de résurrection, le Sauve-qui-peutavait entre autres joué les jardinières devant le musée Paul Valéry. Relégué au fond du hangar du chantier de La Plagette, transvasé à l'extérieur, puis posé sur des tonneaux, il aura fallu attendre 2011, l'année du 30ème anniversaire de la mort de Brassens pour que la Banque Populaire subventionne l'association Voile Latine à hauteur de 45 000 € et que l'embarcation sauve enfin sa peau de bois.
Reste à espérer que dans le sillage de l'émotion iodée qui émanait mardi de cette mise à l'eau, les élus offriront au bateau un quai plutôt qu'un rond-point...
Construit en 1954 par le charpentier de marine André Aversa, le Sauve-qui-peut est un petit bateau que le poète avait un temps imaginé appeler le Putain de toi...
Une embarcation sans charme particulier, avouons-le, dont Brassens se servait pour aller pêcher sur l'étang et se baigner au phare de Roquerols.
Après plusieurs tentatives avortées de résurrection, le Sauve-qui-peutavait entre autres joué les jardinières devant le musée Paul Valéry. Relégué au fond du hangar du chantier de La Plagette, transvasé à l'extérieur, puis posé sur des tonneaux, il aura fallu attendre 2011, l'année du 30ème anniversaire de la mort de Brassens pour que la Banque Populaire subventionne l'association Voile Latine à hauteur de 45 000 € et que l'embarcation sauve enfin sa peau de bois.
Reste à espérer que dans le sillage de l'émotion iodée qui émanait mardi de cette mise à l'eau, les élus offriront au bateau un quai plutôt qu'un rond-point...
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