mardi 3 juin 2014

1984 -2014 : ORWELL



Le monde orwellien, nous y sommes... mais ce qu’on perd en liberté vaut-il vraiment ce qu’on y gagne ?


Le monde orwellien, nous y sommes... mais ce qu’on perd en liberté vaut-il vraiment ce qu’on y gagne ?

Nouvelle révélation de Snowden : selon le New York Times, la NSA intercepte plusieurs millions de photos d'internautes par jour pour se constituer une base de données pour la reconnaissance faciale. La collecte de données n'a semble-t-il plus de limites.

Selon de nouvelles révélations du New York Times, sur la bases des données d'Edward Snowden, la NSA aurait collecté des millions de photos pour améliorer leur technologie de reconnaissance faciale. Y a-t-il des limites aux données collectées sur chacun de nous ?

Fabrice Epelboin : On peut parler de monde Orwellien dans la mesure où l’on trouve les éléments du célèbre roman 1984 : un Etat qui surveille les moindres faits et gestes de la population, qui s’immisce de plus en plus dans le domaine du privé, qui contrôle l’information par son emprise sur les média - les subventionner alors qu’ils sont en situation de faillite chronique depuis des lustres est une bonne solution - et où l’on a un appareil d’Etat qui impose un vocabulaire - qu’Orwell nomme Novlang et qu’on appelle, nous, “éléments de langage” ou “storytelling”.
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