Le prochain livre que je vais acheter pour la bibliothèque d'Afrodite
Récit
224 pages | 18€
Paru le 28 mai 2014
ISBN : 978-2-35087-269-8
Jean Glavany
La mer est toujours ronde
« Rien ne ressemble moins à un coucher de soleil sur la mer
qu’un autre coucher de soleil, à un lever de soleil qu’un autre lever
de soleil. Chaque rayon de lune qui argente la mer est unique.
La mer
est un ensemble éphémère et éblouissant de lumières et de couleurs. »
Journal de bord d’un amoureux de l’océan et hommage d’un marin
passionné à ses compagnons de voile, Jean-François Deniau et Bernard
Giraudeau, La mer est toujours ronde est aussi une histoire de
partage, d’aventures et de rêves. Entre chaque escale de cette croisière
littéraire – du cap Horn au Spitzberg, des Cyclades au golfe du
Morbihan –, Jean Glavany livre ses réflexions et ses anecdotes, drôles
ou sombres, qui témoignent de son indéfectible complicité avec la mer,
ses miroitements, ses mystères.
Ce livre viendra rejoindre celui de Jean-François Deniau :
"la mer est ronde"
On connaît le personnage public. Ambassadeur puis ministre, homme de
lettres devenu académicien, Jean-François Deniau fait partie intégrante
du paysage politique et culturel français. Mais il y avait un détail à
ne pas omettre et qui parfois échappe aux biographies succinctes d'un
Who's who : Jean-François Deniau était aussi un marin. Dans "La mer est
ronde", l'auteur déclare sa flamme au vaste océan et lui rend ainsi un
hommage aussi vibrant qu'une grand voile battue par le vent. "La mer est
une sorte de dragon de légende, qu'on poursuit inlassablement avec au
cœur la crainte permanente de le rencontrer." À dix ans, déjà happé par
l'infini des océans, Jean-François Deniau écoutait les récits de voyage
de son grand-oncle, celui qui avait fini sa carrière comme capitaine de
vaisseau, et restait des heures plongé dans la typographie mystérieuse
des cartes maritimes. Même s'il n'a jamais pu devenir un marin
professionnel, il affirme être un amateur de la mer… au sens plein !
Recueil-souvenir de ses pérégrinations maritimes, livre-fleuve qui
relate l'art de vivre sur l'eau, "La mer est ronde" est la profession de
foi d'un inconditionnel de la mer. Une invitation à monter à bord qu'on
aurait bien du mal à refuser.
" La
nuit, c'est la mer qui devient comme une nuit, et c'est le ciel qui
devient une mer immense, constellée d'archipels à la dérive. Voici le
marin qui oublie l'eau et, le nez en l'air, navigue dans les étoiles.Il
ne sait plus si ce sont des îles brillantes flottant dans le vide de
l'espace ou au contraire, comme le pensaient les sages gnostiques,
seulement les trous, les déchirures par lesquelles nous apparaît le
monde plus vrai et lumineux que le ciel normalement cache à notre vue.
D'abord, il les reconnaît. Elles portent des noms de princesses de
légende, de demi-dieux, de bêtes sauvages ou domestiques, d'objets
familiers, ou encore des noms de récits orientaux ou barbares tout à
fait incompréhensibles mais qui chantent à l'âme. Les retrouver une à
une, chacune à sa place dans le lent déroulement des sphères, est comme
relire un conte de fées lu dans l'enfance: Achernar, étoile bleue, Alpha
du fleuve Eridan; Alcor, cavalier de Mizar, encore appelé le Postillon
de la Grande Ourse; Aldébaran, dans le Taureau, qui est orange, Aljunina
qui ferme le quadrilatère d'Orion entourant les Rois Mages, avec
Bételgeuse, qui est rouge, Rigel, qui est bleue et Bellatrix; à
mi-chemin d'Andromède à la Polaire, le W de Cassiopée; Acturus dans le
Bouvier, Véga dans la Lyre, Altaïr dans l'Aigle, Vindemiatrix, encore
appelée la Vendangeuse, dans la Vierge, Formalhaut dans le Cygne,
Régulus dans le Lion, Mirfak dans Persée, La Chèvre, qui est jaune d'or,
dans le Cocher; Castor, dans les Gémeaux, qui est vert pâle, Kiffa
boréal dans la Balance, qui est vert émeraude, Canopus, dans le Navire
Argo, qui est bleue, Sirius dans le Grand Chien qui est blanche et de
toutes la plus brillante...Avec elles le marin navigue à l'envers sur la
voûte du ciel. Pour se diriger, il en choisit une, puis une autre, puis
une autre, comme il irait d'escale en escale."
JEAN-FRANÇOIS DENIAU
JEAN-FRANÇOIS DENIAU
Egalement "Les dames de nage" de Bernard Giraudeau
Résumé :
Il y a eu Amélie, le premier amour, le premier corps, le premier continent.
Le souvenir dérive et s'embourbe, le goût de l'inconnu demeure : les visages croisés de port en port, entre Afrique et Chili, couleurs, parfums des corps frôlés. Quand il rentre à Paris, le marin amoureux des femmes repart aussitôt, assoiffé d'aventures, vers le monde tel qu'il le rêve.
"Mon amour est ce vent insoumis, cette profondeur marine, une algue au plus fort du courant."
Bernard Giraudeau est né à la Rochelle en 1947. Acteur et cinéaste, il a réalisé des longs métrages, dont l'Autre et Les Caprices d'un fleuve, et des documentaires. Il est également l'auteur de contes pour enfants et du roman Le Marin à l'ancre, disponible en Points.
"Construit de cent récits, comme autant de nouvelles emboîtées, ce roman frappe une fois encore, par son humanité, sa vibration intérieure." ce roman est écrit comme pour un film. On part pour un très long voyage initiatique vers le bonheur, l’amour, l’ouverture aux autres quels qu’ils soient.
On y découvre de magnifiques portraits de femmes – celles aimées par le narrateur ou simplement celles croisées un jour mais aimées également chacune à leur façon - des hommes aussi – Marc, Diego et Michel - des êtres à l’âme profonde, solitaire et blessée, avec leurs rêves d’absolu, leurs doutes, leurs aventures amoureuses, leur besoin d’ailleurs. B. Giraudeau a un talent rare pour les portraits. C’était flagrant dans Les hommes à terre. Ici, c’est flamboyant. Ce roman est une transcription directe de ce que l’écrivain observe avec une acuité comme peu de personne use. J’ai aimé encore ce regard-là, profondément humain, plein d’amour, de générosité et de lucidité aussi.
De l’Afrique toujours aussi envoûtante à l’Amérique du Sud, aride et dure, entre ses déserts, ses pics volcaniques ou cette Amazonie si mystérieuse, dangereuse, Bernard Giraudeau nous livre, avec sa sensibilité à fleur de peau, la vision de ses mondes, celui intérieur et celui qui l’entoure. Il nous montre cette Terre, ce Monde pour qui il veut écrire une lettre.
Son écriture est toujours aussi envoûtante, poétique, crue parfois. Son humanité, sa musique intérieure est propice aux voyages, aux rêves, aux questionnements. C’est un très beau livre qui vous tient par le cœur, les entrailles.
Bernard Giraudeau est plus qu’un acteur et un cinéaste de talent. C’est aussi un véritable écrivain. Et je suis définitivement sous le charme.
Du même auteur : Les hommes à terre
Le souvenir dérive et s'embourbe, le goût de l'inconnu demeure : les visages croisés de port en port, entre Afrique et Chili, couleurs, parfums des corps frôlés. Quand il rentre à Paris, le marin amoureux des femmes repart aussitôt, assoiffé d'aventures, vers le monde tel qu'il le rêve.
"Mon amour est ce vent insoumis, cette profondeur marine, une algue au plus fort du courant."
Bernard Giraudeau est né à la Rochelle en 1947. Acteur et cinéaste, il a réalisé des longs métrages, dont l'Autre et Les Caprices d'un fleuve, et des documentaires. Il est également l'auteur de contes pour enfants et du roman Le Marin à l'ancre, disponible en Points.
"Construit de cent récits, comme autant de nouvelles emboîtées, ce roman frappe une fois encore, par son humanité, sa vibration intérieure." ce roman est écrit comme pour un film. On part pour un très long voyage initiatique vers le bonheur, l’amour, l’ouverture aux autres quels qu’ils soient.
On y découvre de magnifiques portraits de femmes – celles aimées par le narrateur ou simplement celles croisées un jour mais aimées également chacune à leur façon - des hommes aussi – Marc, Diego et Michel - des êtres à l’âme profonde, solitaire et blessée, avec leurs rêves d’absolu, leurs doutes, leurs aventures amoureuses, leur besoin d’ailleurs. B. Giraudeau a un talent rare pour les portraits. C’était flagrant dans Les hommes à terre. Ici, c’est flamboyant. Ce roman est une transcription directe de ce que l’écrivain observe avec une acuité comme peu de personne use. J’ai aimé encore ce regard-là, profondément humain, plein d’amour, de générosité et de lucidité aussi.
De l’Afrique toujours aussi envoûtante à l’Amérique du Sud, aride et dure, entre ses déserts, ses pics volcaniques ou cette Amazonie si mystérieuse, dangereuse, Bernard Giraudeau nous livre, avec sa sensibilité à fleur de peau, la vision de ses mondes, celui intérieur et celui qui l’entoure. Il nous montre cette Terre, ce Monde pour qui il veut écrire une lettre.
Son écriture est toujours aussi envoûtante, poétique, crue parfois. Son humanité, sa musique intérieure est propice aux voyages, aux rêves, aux questionnements. C’est un très beau livre qui vous tient par le cœur, les entrailles.
Bernard Giraudeau est plus qu’un acteur et un cinéaste de talent. C’est aussi un véritable écrivain. Et je suis définitivement sous le charme.
Du même auteur : Les hommes à terre
sans oublier :