lundi 4 août 2014

LA MER EST TOUJOURS RONDE



Le prochain livre que je vais acheter pour la bibliothèque d'Afrodite

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Récit
224 pages | 18€
Paru le 28 mai 2014
ISBN : 978-2-35087-269-8
Photo de couverture © Karine Hoarau.

Jean Glavany

La mer est toujours ronde

« Rien ne ressemble moins à un coucher de soleil sur la mer qu’un autre coucher de soleil, à un lever de soleil qu’un autre lever de soleil. Chaque rayon de lune qui argente la mer est unique.
 La mer est un ensemble éphémère et éblouissant de lumières et de couleurs. »

Journal de bord d’un amoureux de l’océan et hommage d’un marin passionné à ses compagnons de voile, Jean-François Deniau et Bernard Giraudeau, La mer est toujours ronde est aussi une histoire de partage, d’aventures et de rêves. Entre chaque escale de cette croisière littéraire – du cap Horn au Spitzberg, des Cyclades au golfe du Morbihan –, Jean Glavany livre ses réflexions et ses anecdotes, drôles ou sombres, qui témoignent de son indéfectible complicité avec la mer, ses miroitements, ses mystères.

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Ce livre viendra rejoindre celui de Jean-François Deniau : 
 "la mer est ronde"
 La Mer est ronde par DeniauOn connaît le personnage public. Ambassadeur puis ministre, homme de lettres devenu académicien, Jean-François Deniau fait partie intégrante du paysage politique et culturel français. Mais il y avait un détail à ne pas omettre et qui parfois échappe aux biographies succinctes d'un Who's who : Jean-François Deniau était aussi un marin. Dans "La mer est ronde", l'auteur déclare sa flamme au vaste océan et lui rend ainsi un hommage aussi vibrant qu'une grand voile battue par le vent. "La mer est une sorte de dragon de légende, qu'on poursuit inlassablement avec au cœur la crainte permanente de le rencontrer." À dix ans, déjà happé par l'infini des océans, Jean-François Deniau écoutait les récits de voyage de son grand-oncle, celui qui avait fini sa carrière comme capitaine de vaisseau, et restait des heures plongé dans la typographie mystérieuse des cartes maritimes. Même s'il n'a jamais pu devenir un marin professionnel, il affirme être un amateur de la mer… au sens plein ! Recueil-souvenir de ses pérégrinations maritimes, livre-fleuve qui relate l'art de vivre sur l'eau, "La mer est ronde" est la profession de foi d'un inconditionnel de la mer. Une invitation à monter à bord qu'on aurait bien du mal à refuser.
" La nuit, c'est la mer qui devient comme une nuit, et c'est le ciel qui devient une mer immense, constellée d'archipels à la dérive. Voici le marin qui oublie l'eau et, le nez en l'air, navigue dans les étoiles.Il ne sait plus si ce sont des îles brillantes flottant dans le vide de l'espace ou au contraire, comme le pensaient les sages gnostiques, seulement les trous, les déchirures par lesquelles nous apparaît le monde plus vrai et lumineux que le ciel normalement cache à notre vue. D'abord, il les reconnaît. Elles portent des noms de princesses de légende, de demi-dieux, de bêtes sauvages ou domestiques, d'objets familiers, ou encore des noms de récits orientaux ou barbares tout à fait incompréhensibles mais qui chantent à l'âme. Les retrouver une à une, chacune à sa place dans le lent déroulement des sphères, est comme relire un conte de fées lu dans l'enfance: Achernar, étoile bleue, Alpha du fleuve Eridan; Alcor, cavalier de Mizar, encore appelé le Postillon de la Grande Ourse; Aldébaran, dans le Taureau, qui est orange, Aljunina qui ferme le quadrilatère d'Orion entourant les Rois Mages, avec Bételgeuse, qui est rouge, Rigel, qui est bleue et Bellatrix; à mi-chemin d'Andromède à la Polaire, le W de Cassiopée; Acturus dans le Bouvier, Véga dans la Lyre, Altaïr dans l'Aigle, Vindemiatrix, encore appelée la Vendangeuse, dans la Vierge, Formalhaut dans le Cygne, Régulus dans le Lion, Mirfak dans Persée, La Chèvre, qui est jaune d'or, dans le Cocher; Castor, dans les Gémeaux, qui est vert pâle, Kiffa boréal dans la Balance, qui est vert émeraude, Canopus, dans le Navire Argo, qui est bleue, Sirius dans le Grand Chien qui est blanche et de toutes la plus brillante...Avec elles le marin navigue à l'envers sur la voûte du ciel. Pour se diriger, il en choisit une, puis une autre, puis une autre, comme il irait d'escale en escale."



JEAN-FRANÇOIS DENIAU






 Egalement "Les dames de nage" de Bernard Giraudeau
 Les dames de nage par GiraudeauRésumé : 
 Il y a eu Amélie, le premier amour, le premier corps, le premier continent.
Le souvenir dérive et s'embourbe, le goût de l'inconnu demeure : les visages croisés de port en port, entre Afrique et Chili, couleurs, parfums des corps frôlés. Quand il rentre à Paris, le marin amoureux des femmes repart aussitôt, assoiffé d'aventures, vers le monde tel qu'il le rêve.

"Mon amour est ce vent insoumis, cette profondeur marine, une algue au plus fort du courant."

Bernard Giraudeau est né à la Rochelle en 1947. Acteur et cinéaste, il a réalisé des longs métrages, dont l'Autre et Les Caprices d'un fleuve, et des documentaires. Il est également l'auteur de contes pour enfants et du roman Le Marin à l'ancre, disponible en Points.

"Construit de cent récits, comme autant de nouvelles emboîtées, ce roman frappe une fois encore, par son humanité, sa vibration intérieure."  ce roman est écrit comme pour un film. On part pour un très long voyage initiatique vers le bonheur, l’amour, l’ouverture aux autres quels qu’ils soient.
On y découvre de magnifiques portraits de femmes – celles aimées par le narrateur ou simplement celles croisées un jour mais aimées également chacune à leur façon - des hommes aussi – Marc, Diego et Michel - des êtres à l’âme profonde, solitaire et blessée, avec leurs rêves d’absolu, leurs doutes, leurs aventures amoureuses, leur besoin d’ailleurs. B. Giraudeau a un talent rare pour les portraits. C’était flagrant dans Les hommes à terre. Ici, c’est flamboyant. Ce roman est une transcription directe de ce que l’écrivain observe avec une acuité comme peu de personne use. J’ai aimé encore ce regard-là, profondément humain, plein d’amour, de générosité et de lucidité aussi.
De l’Afrique toujours aussi envoûtante à l’Amérique du Sud, aride et dure, entre ses déserts, ses pics volcaniques ou cette Amazonie si mystérieuse, dangereuse, Bernard Giraudeau nous livre, avec sa sensibilité à fleur de peau, la vision de ses mondes, celui intérieur et celui qui l’entoure. Il nous montre cette Terre, ce Monde pour qui il veut écrire une lettre.
Son écriture est toujours aussi envoûtante, poétique, crue parfois. Son humanité, sa musique intérieure est propice aux voyages, aux rêves, aux questionnements. C’est un très beau livre qui vous tient par le cœur, les entrailles.
Bernard Giraudeau est plus qu’un acteur et un cinéaste de talent. C’est aussi un véritable écrivain. Et je suis définitivement sous le charme.
Du même auteur : Les hommes à terre



 sans oublier :