vendredi 30 janvier 2015

PEUPLE CARAÏBE








Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818





Caraïbes (peuple) Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (février 2010). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article). Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Caraïbes. Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818 Les Kalinagos, Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations amérindiennes originaires du nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle de notre ère1. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde. De ce fait ce peuple préfère l’appellation Kalinago plus proche de leur nom originel tel qu'il a été enregistré par le prêtre missionnaire français Raymond Breton au début du XVIIe siècle, les hommes s'appelaient eux-mêmes Callinago et les femmes Calliponam. Les Caraïbes ont nommé l'actuelle Dominique Wai`tukubuli qui signifie « Grand est son corps » et « Hairoun », non traduit, l'île de Saint-Vincent2. Ils donneront leur nom à la mer de l'Amérique centrale, devenue la mer des Caraïbes. Suite au premier contact avec les Amérindiens, Christophe Colomb note dans son journal qu'on lui a rapporté l'existence : « Des hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine : sitôt qu'ils capturaient un ennemi, ils le décapitaient, buvaient son sang et ils lui coupaient la nature ». Il semble que ce soit le résultat de l'imagination des Européens « "Cannibale" a pour origine un terme arawak, caniba, déformation de cariba, mot par lequel les Indiens Carib des Petites Antilles s'auto-désignaient. Dans leur bouche et dans leur langue, le mot signifiait, semble-t-il, "hardi", "homme courageux". En revanche, pour les Arawaks de Cuba, (Grandes Antilles), victimes des incursions répétées et sanglantes de leurs ennemis Carib, qui ne cessaient de remonter d'île en île, toujours plus au nord, le terme de cariba comportait une connotation extrêmement négative. C'est cette dernière qui prévalut, dans le discours prétendument factuel de Colomb, infléchissant d'emblée l'image du Carib, insensiblement transformé en redoutable et pittoresque cannibale. (Natalie Noyaret) »3. La désignation des Caraïbes dans la langue arawak, cariba, a par ailleurs été transposée, via l'espagnol, dans de nombreuses langues européennes, par exemple le français, donnant l'adjectif et substantif « cannibale ». Sommaire 1 Relations avec les Européens 2 Caraïbes et Arawaks 2.1 Thèse de l'absence d'extermination 2.2 Thèse de l'extermination 2.3 Thèse intermédiaire 3 Population actuelle 4 Origine du nom 4.1 Étymologie 4.2 Déformations du nom 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Bibliographie 5.3 Liens externes 6 Notes et références Relations avec les Européens Lorsque Christophe Colomb arrive sur l'île de Cuba en 1492, ses habitants sont déjà au nombre de 120 000. Ils sont de différentes nations, mais les Taïnos et les Caribes dominent en nombre. Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes se lancent dans la conquête et le pillage du territoire. Ils s’approprient les terres, réduisent les Karibs en esclavage et accaparent l’or. En moins de dix ans, de 1511 à 1520 la population de l'île est décimée, résistant mal aux nouvelles maladies, aux guerres et au travail imposé par les Conquistadores espagnols. Caraïbes et Arawaks Il était jusqu'à très récemment, couramment admis que les Arawaks avaient été exterminés par les Caraïbes. Cependant il semble que cette affirmation ne soit plus aussi nettement acceptée. Thèse de l'absence d'extermination Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées. Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails. Gravure faite pour un ouvrage de Charles Edwin Taylor 1888). Les enjeux économiques de la colonisation expliquent en grande partie que se soit forgée une histoire largement légendaire où des populations « caraïbes », terme qui pourrait venir de l'espagnol et ayant donné lieu à notre mot cannibale, sauvages mangeurs d'hommes, auraient exterminé d'hypothétiques populations arawaks pacifiques enlevant et réduisant en esclavage leurs femmes. De nombreux travaux récents tendent à démontrer que ce schéma a souvent été évoqué dans l'histoire pour justifier l'extermination d'un peuple par un autre. Il s'agit en quelque sorte d'une auto-justification : certes les européens ont exterminé les « Caraïbes », mais ce n'est qu'un juste retour des choses, ces populations étant censées avoir fait de même avec leurs prédécesseurs. Ce schéma se retrouve toujours plus ou moins développé par les chroniqueurs et perdure jusque dans de très sérieux ouvrages récents et est encore enseigné dans les écoles. Il n'est pas lieu ici d'entrer dans les détails de la discussion de ces problèmes. Il faut simplement remarquer que la polysémie des termes Arawaks et caraïbes, recouvrant aussi bien des populations amazoniennes, des familles linguistiques et les protagonistes du "pseudo" drame des chroniqueurs, fait que les archéologues évitent de les employer pour se cantonner aux caractérisations purement archéologiques des différentes cultures mises en évidence dans les Antilles. Thèse de l'extermination Cette thèse, longtemps indiscutée, définit deux peuples : les Arawaks et les Caraïbes. Les premiers qui constituent un peuple de marins définissent une société peu belliqueuse et qui nous a légué de nombreuses poteries très ouvragées. Les seconds constituent un peuple aux aptitudes guerrières plus grandes qui par une politique d'expansion a exterminé le peuple arawak, en consommant la chair des vaincus et prenant comme femmes les veuves de ces derniers. En l'absence de tradition écrite, il est impossible de se fier à d'autres sources que celles des premiers explorateurs-colons. Les éléments plaidant en faveur de cette thèse sont : Existence de deux langues, l'une parlée par les femmes et considérée comme 100 % arawak et celle des hommes, mélange de caraïbe et d'arawak. Existence avérée de deux familles culturelles différentes (tradition de poteries très différentes). Écrits des premiers colons et notamment l’Anonyme de Carpentras qui livre un des récits les plus crédibles sur les petites Antilles avant l’installation des puissances coloniales. Thèse intermédiaire Si l'existence de deux « peuples » différenciés ne peut être totalement acceptée (les notions de caraïbes et Arawaks sont des termes polysémiques selon l'interlocuteur qui les emploie), les vestiges archéologiques mettent en évidence, notamment par le style des poteries au moins trois styles archéologiques dont les deux derniers pourraient être appliqués aux termes Arawaks et caraïbes. L'histoire humaine étant riche en épisodes d'élimination de peuples par d'autres, il est possible qu'une vague ait pu chasser la précédente. Cependant, cette élimination a très bien pu se faire de façon culturelle sans prépondérance guerrière. La différence linguistique hommes-femmes peut également s'expliquer par des contacts plus approfondis de la gent masculine avec d'autres tribus. Ainsi l'hybride linguistique parlé par les hommes (structure grammaticale arawak avec du vocabulaire caraïbe) pourrait s'apparenter à un sabir. Enfin il est certain que les traditions guerrières alliés à l'anthropophagie rituelle pratiquée par les Caraïbes ont contribué à créer l'image du sauvage propre à promouvoir le bien-fondé de la colonisation. D'après des historiens dont Deidre Rose, l'origine de cette prétendue anthropophagie serait liée au rituel aux morts, des ossements étaient conservés dans les maisons. Population actuelle Grâce au relief de la Dominique, le peuple Caraïbe put se cacher des forces européennes. De nos jours, au nord-est de l'île, ils disposent d'un petit territoire de 15 km², donné par la Couronne britannique en 1903. Il ne subsiste plus qu'environ 3 000 Caraïbes. En juillet 2003, ils ont fêté la journée du centenaire de leur territoire (100 Years of Territory). Ils élisent leur propre chef, qui était en 2009 Garnet Joseph4. Ils seraient les derniers représentants du peuple originel, cependant des mariages sont célébrés avec la population locale. Il existe également quelques centaines de Caraïbes à Trinidad et un nombre indéterminé à Saint-Vincent. D'autres communautés existent en Amérique du Sud, au Venezuela, en Colombie, au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname. Origine du nom Étymologie Le nom Caraïbe signifiait à l'origine « guerrier ». Déformations du nom Le nom « Caraïbe » a fait beaucoup de chemin. Ce nom, originellement « Cariba », a subi maintes modifications: Cariba Caliba Caniba Cannibale Calina Calinago Kalinago C'est la déformation de leur nom qui a donné, dans la langue française, le terme « cannibale », car ce peuple d'après les Européens mangeait de la chair humaine. Voir aussi Articles connexes Kali'na Bibliographie Joseph Rennard, Les Caraïbes, la Guadeloupe, 1635-1656 : histoire des vingt premières années de la colonisation de la Guadeloupe d’après les relations de R. P. Breton, Paris, Librairie Générale et Internationale,‎ 1929 (lire en ligne) R. Brard, Le dernier Caraïbe, Bordeaux, chez les principaux libraires,‎ 1849, 331 p. (lire en ligne) Lucien Adam, Grammaire Caraïbe composée par Raymond Breton : suivie du catéchisme caraïbe, Paris, Maisonneuve et Cie,‎ 1877, 54 p. (lire en ligne) Liens externes Sur les autres projets Wikimedia : Caraïbes (peuple), sur Wikimedia Commons Texte d'une conférence de Benoît Berard (Université des Antilles et de la Guyane) Site du Musée de Fort de France La perception des aléas naturels aux Petites Antilles par les Amérindiens Kalinagos conférence lors du 24e congrès International de l’Association Internationale d’Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire [vidéo] Notes et références ↑ Ile en Ile, « Chronologie précolombienne » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile,‎ 1999-2009 (consulté le 18 août 2011). ↑ Ile en Ile, « The original names of Caribbean/West Indian regions » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile,‎ 1999-2009 (consulté le 18 août 2011). ↑ Natalie Noyaret, Le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts [archive]. Actes de la double Journée d'étude « Des confluences et conflits, le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts », Université de Nantes, 16-17 janvier 2009, organisée par le Centre de recherche sur les conflits d'interprétation, CERCI ; textes réunis et présentés par Nathalie Noyaret : XVe ‑ XXIe siècle : 1492-2009, Paris, L'Harmattant,‎ 2009. p. 41.(notice BnF no FRBNF420112222). ↑ The Carib Indians [archive] sur http://www.avirtualdominica.com [archive] Portail de l’Amérique précolombienne Portail de l’Amérique précolombienne Catégories : Peuple amérindien des Antilles Peuple amérindien d'Amérique centrale Hispaniola


 
La population estimée de la Guadeloupe est aujourd'hui de 405 500 habitants (en 2009). Composée essentiellement de noirs ou métisse (près de 80 %), est originaire d'africains en provenance des côtes guinéennes pour les besoins de la culture de la canne à sucre pendant les XVIIème et XVIIIème siècle.
 
Les Indiens des Indes : A ne pas confondre avec les indiens caraïbes, malgré les ressemblances physiques. Ils sont quelques dizaines de milliers en Guadeloupe et en Martinique, principalement en Grande Terre pour la Guadeloupe : région du Moule et de Saint-François. Malgré une certaine créolisation de leur mode de vie, les coolies ont réussi à conserver de nombreux éléments de leur patrimoine culturel. On peut même parler d'échange culturel entre les populations : le colombo d'origine tamoul, par exemple, est devenu le plat national de la Guadeloupe, alors que la langue créole et le catholicisme ont conquis tous les foyers hindous ; ce qui fait nullement obstacle à la pratique simultanée de leur propre religion. Les temples hindous se repèrent aisément dans la campagne par la présence de mats tricolores arborant les drapeaux rouges et bleus et sous lesquels des réceptacles accueillent offrandes, bougies et lampes à huile. Il existe deux catégories de temples hindous en Guadeloupe : les temples de Kalimal et les temples de Mariam mnan. Le temple le plus important, le plus spectaculaire, est celui de Chanzy près de Capesterre belle eau, son architecture est purement indienne.
 
Les Caraïbes : Il a toujours été dit que les derniers caraïbes végétaient "protégés" ou "parqués" dans les limites de la réserve de Qualla River, sur la côte orientale de l'île de la Dominique. Il subsiste encore des traces de leur caractère amérindien sur le visage de certains habitants de la Pointe des Châteaux et surtout de la Pointe de la Grande Vigie, site où était fixée officiellement une réserve indienne jusqu'en 1730.
 
Les Békés : Peu nombreux, ils forment une véritable caste, les noms des grandes familles se retrouvent sur les façades de la majorité des grandes entreprises de la Guadeloupe. Ils contrôlent toujours en grands seigneurs la charpente économique de l'île : la culture et le commerce de la banane, du sucre de canne, du rhum, ils ont su aussi diversifier leurs activités.
 
Les Békés, les Blancs Matignon, les Saintois et les Saint Barth, sont appelés aussi "blancs pays" ou "créoles" et font partie de l'histoire de la Guadeloupe, leurs ancêtres étaient installés dans les îles avant même l'arrivée des noirs aux Antilles.
 
Les Libanais et les Syriens : Ils forment comme partout ailleurs une communauté dont l'activité essentielle est le commerce, et détiennent dans l'île, la majeur partie des magasins de bijoux, de tissus et de vêtements, notamment dans les grandes rues commerçantes de Pointe à Pitre : les rues Nozières, Frébault et Shoelcher.



La Grande Vigie

une vraie côte bretonne

La Pointe de la Grande Vigie est l’endroit le plus au nord de la Grande-Terre, en Guadeloupe.
La Pointe de la Grande Vigie constitue l’extrémité nord de la Grande-Terre, à environ six kilomètres d’Anse-Bertrand. Ses falaises calcaires atteignent 80 mètres de hauteur et rappellent celles de Normandie ou de Bretagne. Exposée au vent et aux embruns, la végétation y est pauvre, xérophile, rappelant celle de la Méditerranée.
En contrebas de ces falaises, il est possible de découvrir des grottes marines creusées par l’océan. Il y aurait également des grottes des indiens Caraïbes, les premiers occupants de cette région. On peut aussi découvrir une pointe en forme de tortue
Par beau temps, il est possible de voir au loin les îles de la Désirade(50km),Antigua(70km)et Montserrat(80km).


Ainsi occuperontils dans un premier temps, les terres comprises entre la Pointe de la Grande Vigie et la Pointe des Châteaux.

 Pointe de la Grande Vigie

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Plus tard, une réserve caraïbe occupera une partie de la paroisse sur une superficie de 2000 hectares
D’un rapport établi en 1787 par le préfet apostolique, nous apprenons que «L’église de l’Ance Bertrand a besoin d’un rituel et de quelques ornements... ».
En 1882, les derniers descendants des Caraïbes se plaindront au gouvernement français de la violation de leurs réserves mais n’obtiendront pas gain de cause.
Un peuple entier va disparaître...