vendredi 3 avril 2015

AFRODITE A ST BARTH ET AUX ILES DU NORD


                                                                                                                                




Nous avons quitté Barbuda.

Nous pensions nous arrêter à l’anse Colombier à St Barth' et y prendre une bouée car y jeter l’ancre par quinze mètres de fond serait impossible, et aussi ainsi vérifier si le cyclone Gonzalo qui a dévasté les Iles française du Nord en octobre dernier avait fait des ravages dans ce secteur : peut-être n’y-a-t’il plus de bouées ? à vérifier, donc.
l’Anse Colombier, au nord de St Barth. L’endroit est tranquille, aussi beau que paisible. La plage n’est accessible qu’en bateau ou à pied après une randonnée sur un sentier surplombant les falaises. Au mouillage, à côté des bateaux, nous voyons de temps en temps comme de gros cailloux ovales surmontés d’un petit périscope qui se lève deux fois puis disparaît. Le caillou coule ensuite en montrant son petit gouvernail : ce sont les majestueuses tortues de mer. Au Colombier, nous aurons l’occasion de les admirer sous l’eau. Le fond de sable est tapissé de grandes herbes qui leur servent de salade. Elles broutent en nous observant de leurs grands yeux placides.
On est drôlement bien à ce mouillage sauvage ! Spectacle sous l’eau et spectacle sur l’eau. c’est époustouflant.

Nous passons la soirée à bord à admirer les tortues carets et le coucher de soleil, savourant notre bonheur d’être là...







Mais le vent a « refusé » comme on dit dans notre jargon, il était trop est-sud/est, si bien qu’il est devenu de plus en plus improbable de pouvoir atteindre notre baie à Saint-Barthélémy avant la nuit…Nous avons donc décidé de poursuivre et de modifier notre planning.
Passant au vent de St Barth’ et laissant l’Ile Fourchue sous notre vent, nous avons mis le cap sur la pointe nord-est de Saint-Martin pour l’atteindre à minuit, abattant alors en grand  et empannant pour rejoindre le mouillage de Grand-Case.

à quelques milles de Saint Barth, une baleine nous a montré son dos, puis avec sa queue elle a donné de grandes claques sur la mer. Elle a soufflé ensuite son jet d’eau de pommeau de douche renversé. Nous étions ravis du spectacle.



Le soir tombe et la nuit vient
Je veille  J’aime bien naviguer de nuit
Je compte les étoiles filantes. Pas assez des doigts de mes deux mains… La lune est paresseuse.


Elle est presque pleine : j'aime bien, on voit clair. 





ça y est : les côtes de St Martin  apparaissent . Un bout d’arc-en-ciel nous fait risette.
 


Anguilla se prélasse, longue et plate, à tribord. 
Les îles se bousculent dans ce coin ; derrière nous, à part Anguilla au nord, on voit St Barth dans le prolongement sud de St Martin. 
Plus loin se découpent à l'horizon les iles de Statia et Saba.

On est bien arrivés