vendredi 8 mai 2015

A ANTIGUA

Antigua
nous larguons  les amarres et sortir de la marina. Pour aller à Antigua, nous pouvons passer par la rivière salée (entre Grande-Terre et Basse-Terre) mais il faut être à cinq heures du matin devant le pont ouvrant car c’est le seul moment où il laisse passer les bateaux. Du coup nous préférons contourner Basse-Terre.
Une première nuit dans l’Anse des Trois Tortues (jolie comme tout) et deux autres à Deshaies où il faut attendre pour faire notre clearence. Ce papier jaune précise notre date et lieu de sortie et il faut le présenter à l’arrivée sur une nouvelle île.

Nous faisons donc fait notre entrée à English Harbour au sud d’Antigua. Cette fois c’est du sérieux ! Dans cette petite république indépendante depuis 1981, nos passeports reçoivent leur  coup de tampon sur la page « visa ».

Antigua vit du tourisme de luxe. Nous sommes mouillés dans la baie de Falmouth Harbour devant la marina. Les yachts que nous y voyons sont impressionnants qu’ils soient à voile ou à moteur. Au nord de l’île, à la fin de notre séjour, nous avons même croisé un bateau de milliardaire ayant son hélicoptère à turbine à bord. Comme on peut l’imaginer, s’ils sont là avec leurs bateaux magnifiques, c’est que cela vaut le coup. Derrière les barrières de corail, des lagons aux eaux bleu turquoise et au sable blanc

La navigation entre les récifs coralliens fait monter le taux d’adrénaline mais une fois l’ancre bien accrochée au fond, quel plaisir pour les yeux ! Le bonheur est aussi sous l’eau, à nager avec les poissons entre les patates de corail. Notre mouillage préféré fut celui de Non Such Bay à l’est, près de Green Island  et
 Mosquito Bay.




Antigua, appelée également l'île aux 365 plages: une pour chaque jour de l'année.
English Harbour, abri naturel le plus réputé du pays qui fit d'Antigua le bastion de l'escadre anglaise des "îles sous le vent" et fut l'un des atouts majeurs de la force navale britannique dans les "West-indies".


Antigua accueille chaque année une régate très réputée des plus beaux voiliers du monde.
 




Eden select pour gens choisis à l'abri des "locaux"





Antigua, c'est ce contraste surprenant entre le nombre important d'îles privées, cottages de luxe, hôtels 5 étoiles qui bordent, côté rivage l'or des plages de sable blanc et côté terre le "green" des golfs ou crickets et la vie simple qui grouille dans les rues de St John's la capitale.

En accostant le dinghy au ponton, nous traversons 1a grande rue artificielle où l'on vend les bijoux les plus prestigieux. On y trouve les enseignes Cartier, Dior, Piaget, les montres les plus belles et les plus chères. En fait, cette infrastructure n'existe que pour assouvir la clientèle des paquebots de croisière qui font étape à Antigua. Mais la crise est passée par là, les croisières sont de plus en plus "cheap" et les diamants attendent le client bien rangés dans leur présentoir.

On y vend des fruits à même le sol, la musique bat son plein dans la rue, il fait chaud et la vie se passe en dehors des habitations. Toute l'animation se concentre au centre de la ville. Les gens ne boivent manifestement pas que de l'eau, certains hommes ont les yeux injectés, d'autres dansent dans la rue la bouteille à la main.
L'ambiance fait enser à  la Jamaïque et le rastafarisme est très présent.
Tout en marchant sur le trottoir, nous nous faisons dépasser par une très grosse voiture. Derrière la vitre, 3 gros costauds, chaîne en or autour du cou. Archétype du dealer de série télévisée américaine...


  Marie Tabarly   vient de ­remporter un tour du monde   à bord de « Pen Duick VI » . À 50 ans, en s’imposant enfin dans la course pour laqu...