lundi 25 avril 2016

DE RETOUR A L ILET AUX COCHONS....



Bon c'est vrai c'est pas la paradis...l'environnement est celui du grand port de commerce qu'est Pointe-à-Pitre...



 Photo aérienne de l’îlet Boissard dans la rade de Pointe-à-Pitre

pourtant toute une page est histoire est là...




Le  Petit  Cul-de-Sac  Marin  et  le  Grand  Cul-de-Sac  Marin  sont  deux  larges  baies  de  Guadeloupe  jalonnées  de nombreux  îlets. Elles  ont  en  commun  un  écosystème  bien spécifique  composé de  mangroves  littorales,  de  récifs coralliens étendus et d'herbiers marins. Les îlets  ont  par le passé été le lieu d'implantation d'activités économiques basées  sur l'exploitation de  cet  environnement. Elles  sont à l'origine  de leur peuplement à  l'époque  coloniale. 


Les habitations des  îlets qui  se  développent  surtout  au  cours  du  XIXème siècle  sont  en  grande  partie  consacrées  à  la pêche  et  à la  production  de  chaux.  La population des  îlets  est  composée  des propriétaires  d'habitations  issus  de catégories  sociales diverses, et de la  main d’œuvre en majorité  servile.  À  la  fin  du XIX ème siècle,  les  îlets perdront leur fonction d'unités de production au profit du tourisme de villégiature qui émerge à cette époque. 
On  compte  une  dizaine  d' îlets  dans  la  baie  aujourd'hui,  mais  leur  nombre  fut  bien  supérieur :  douze  îlets  ont totalement  disparu  depuis la  fin du  XVIII siècle comme  le prouve  la  carte  des  Ingénieurs du Roi  levée  à  cette époque,  et  d'autres  ont  vu  leur  superficie  se  restreindre  considérablement   

L'îlet à Cochons , situé à moins de  900 mètres au  sud-est  de l'îlet  Boissard,  est le plus  grand  îlet du  Petit Cul-de-Sac  Marin. Dès la fin du XVIII siècle  une  partie de  l'îlet  est consacrée à la défense militaire du port de  Point-à-Pitre  mais  cela  n'empêche  pas   l'implantation  d'activités  économiques  menées  par  des  civils  .


Comme  pour  l'îlet  Boissard,  l'îlet  à  Cochons  regroupe  de  nombreuses  propriétés  dès  le  début  du  XIX siècle.








 

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