mercredi 28 mars 2018

Arnaud Beltrame. Revivez l'hommage national et public rendu au gendarme
Il a donné sa vie pour en sauver une autre lors de la prise d’otage... Lire



Arnaud Beltrame

Le courage et la générosité




mardi 27 mars 2018


L’acte héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame suscite des réactions souvent bienvenues. Notamment celles d’intellectuels qui tentent de comprendre et de nous faire comprendre en quoi cet acte est admirable, comment il est significatif de ce qu’il y a de meilleur dans notre humanité. Deux intellectuels très différents d’inspiration, François-Xavier Bellamy dans Le Figaro et André Comte-Sponville dans Le Monde insistent sur la générosité sans laquelle le courage perd sa substance. Après tout, le terroriste était aussi doué d’une certaine forme de courage, mais dépourvu de cette générosité qui le qualifie au service de l’autre et des autres. Une générosité qui peut s’appeler aussi don de soi pour un plus grand service.



    Pourtant, il y a des liens incontestables entre la philosophie et la théologie, liens qu’un Thomas d’Aquin excellait à mettre en évidence. N’y a-t-il pas une relation étroite entre la notion de générosité et celle de bonté de Dieu définie comme diffusivum sui, effusion de soi-même. Ainsi la générosité serait-elle un synonyme de l’amour, du fait de la sortie de soi-même qu’elle suppose, non comme expression de puissance, mais désir de servir l’autre avec toute la force dont on est capable.
Il y a ainsi une générosité de l’amour qui implique non pas l’évasion dans une idée évanescente et même une dialectique ascendante à la manière platonicienne. Balthasar, le grand théologien, définissait l’amour divin en le distinguant de ces gnoses supérieures, en montrant que cet amour était de l’ordre de l’agir et de l’agir le plus concret. Et pourtant, cet agir le plus concret nous renvoie à ce qui nous dépasse infiniment, et que saint Paul nomme « folie et délire au yeux des hommes »

Pour aller plus loin :




 pause info du jour


(Photo : Christophe Petit-Tesson/EPA)

Emmanuel Macron a salué mercredi « lesprit français de résistance » du gendarme Arnaud Beltrame qui a donné sa vie lors de l’attaque djihadiste dans l’Aude vendredi, appelant « chaque citoyen » à « un regain de vigilance et de civisme » face à « lislamisme souterrain ». « Par la bravoure dun seul, entraînant la Nation à sa suite, cette détermination inflexible face au nihilisme barbare convoqua aussitôt dans nos mémoires les hautes figures de Jean Moulin, de Pierre Brossolette, des martyrs du Vercors et des combattants du maquis », a poursuivi Emmanuel Macron lors de l’hommage national qui a été rendu au militaire.

vendredi 23 mars 2018

SQUARE LA CLARTÉ - PLOUMANAC'H



Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.
Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.

Ce samedi, une plaque commémorative au nom de Marie-Thérèse Jolivet, dite Mythé, sera inaugurée au square des Résistants, devant le cimetière de la Clarté. 

Retour avec sa fille, Barbara Svilarich, sur le destin exceptionnel de cette figure de la Résistance. « J'ai toujours admiré ma mère. Nom de code, appartenance à un réseau clandestin, une bicyclette bleue, autant d'images d'Épinal qui ont bercé mon enfance et qui font aujourd'hui ma fierté, à l'heure où son nom va être honoré, en souvenir de sa participation à une belle page d'histoire », annonce d'emblée Barbara. « Maman vivait à Bégard avec sa mère Maria, et ses deux frères, alors âgés de 5 et 10 ans quand ils reçoivent un avis », par ordre de Vichy : « Nous vous supprimons toute délégation de solde, au motif que le Phryné, le navire que commande votre mari Fernand Mudès, bat pavillon à croix de Lorraine ». Dans les petits bourgs, rien n'échappe à la vigilance de la population, et la Résistance contacte Marie-Thérèse en juin 1942, tout juste âgée de 17 ans.

Une forte personnalité


Déjà douée d'une forte personnalité, volontaire et sûre d'elle, son engagement s'impose d'emblée et fut pour elle une évidence.
 Devenue Mythé dans la clandestinité, elle se lance dans des missions de liaison entre différents maquis au sein du réseau du Blavet, puis du maquis de Kerguiniou avec François Tassel, alias le commandant Gilbert. Sur sa bicyclette, elle parcourt des kilomètres, transportant des documents compromettants dans les poignées ou la pompe de son vélo, mais aussi dans ses bottes. Son ingéniosité lui permet de déjouer les pièges tendus, de Bégard à Paimpol, en passant par Langoat, muni de son « ausweis », obtenu auprès de La Croix-Rouge », raconte Barbara. « Une fois, maman est arrêtée car elle porte ce jour-là des bottes, alors qu'il fait beau. Souvent, elle y cachait des messages mais cette fois-là, elle revenait de mission et ses bottes avaient déjà livré leurs secrets. Son patriotisme était plus fort que sa peur ! Elle avait l'habitude de dire « Je n'avais pas peur car quand on a peur, on ne fait rien », même si parfois elle n'était pas toujours rassurée, son jeune âge et son aplomb avaient raison de la méfiance des Allemands. « Pour la petite histoire, la maison familiale était occupée par un officier allemand et son ordonnance, alors que la famille écoutait en cachette les messages de la BBC », ajoute Barbara.

Pratique 
Samedi 24 mars , à 11 h, inauguration du square en présence de sa fille, des associations patriotiques et des élus.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/perros-guirec/square-mythe-jolivet-une-figure-de-la-resistance-23-03-2018-11897383.php#xexjvShSh5VEAhZH.99

vendredi 16 mars 2018

INAUGURATION


Cabinet du maire - Perros-Guirec

Mesdames, Messieurs,

J’ai le plaisir de vous convier à l’inauguration du Square Marie-Thérèse Jolivet,
en présence de Madame Barbara Svilarich-Jolivet, sa fille,
le samedi 24 mars 2018 à 11h,
au Square des Résistants de la Clarté, à Perros-Guirec.

L’inauguration sera suivie d’un vin d’honneur à la Maison des Traouiéro.

jeudi 15 mars 2018

LA HAUTE ET LA BASSE BRETAGNE










Le drapeau de la Bretagne, le Gwenn ha Du, se compose de neuf bandes horizontales (cinq noires et quatre blanches) d'égales largeurs, disposées alternativement. Le canton supérieur du drapeau (côté mât) de couleur blanche, est parsemé de mouchetures d'hermine noires sans nombre précis : le quartier d'hermine est dit plain.
Les proportions du Gwenn ha Du les plus fréquemment rencontrées sont[A 1] (se référer à la figure Description du drapeau) :
  • A : hauteur = 1 ;
  • B : longueur = 1,5 ;
  • C : hauteur du canton blanc = 4/9 ˜ 0,44 ;
  • D : longueur du canton blanc = 5/9 ˜ 0,66 ;
  • E : largeur de chaque bande noire ou blanche = 1/9 ˜ 0,111.
Ces proportions ainsi que la forme des mouchetures d'hermine, sont non fixées et peuvent subir des variations[A 2]. Certains fabricants étrangers utilisent des proportions proches de celui du drapeau américain (3:5)[A 2].
Récapitulatif de la description du drapeau et des couleurs.
Description du Gwenn ha Du
Couleur Consultez la documentation du modèle Blanc Noir
HTML#FFFFFF#000000
RVB255, 255, 2550,0,0
PantoneSafeBlack
CMJN0-0-0-00-0-0-100
RAL9010 Pure White9005 Jet Black

Versions

 

 

Article détaillé : Hermine (héraldique).
Variations dans les formes des mouchetures d'hermines
Variations dans les formes des mouchetures d'hermines.
Les mouchetures sont habituellement au nombre de onze arrangées selon trois rangées horizontales contenant quatre et trois mouchetures en alternance (4, 3 et 4). Cette règle s'est systématisée à partir des années 1970[B 1] . Ainsi, on a pu trouver des Gwenn ha Du à 1, 3, 5, 8, 9 ou 12 mouchetures d'hermines. D'autres drapeaux, plus rares, en afficheraient 14 selon la séquence : 5, 4 et 5 ; ou 8, en séquence 3, 2, 3.
Comme c'est le cas pour la bannière herminée, la forme des mouchetures d'hermine varie selon le temps, le lieu et l'artiste qui les représente, sans que cela ait aucune signification autre qu'esthétique[E 1]. Elles ont à leur tête trois mèches ou trois points[Note 4],[E 1]. Depuis le XIXe siècle, la pointe inférieure des mouchetures est habituellement représentée avec 3 pointes. Elle peut également représentée jusqu'à neuf pointes et plus rarement une seule. Cette variété de représentation s'explique parce que sur la fourrure véritable la queue d'hermine était brossée, étalant son noir de manière aléatoire sur la pelisse blanche.











Samedi à 15h20, votre documentaire : "Bretagne : un drapeau deux couleurs"

Gwenn ha du, blanc et noir, les deux couleurs du drapeau breton symbolisent la Haute et la Basse-Bretagne. Même ce drapeau censé représenter une seule et même région semble avoir abandonné l'idée de son unicité et pris le parti renforcer l'image d'une Bretagne double.



Le drapeau de la Bretagne est de fait le drapeau civil de la Bretagne, qu'il s'agisse de l'entité historique, géographique et culturelle ou de la région administrative. Il se compose de neuf bandes horizontales noires et blanches d’égales largeurs, disposées alternativement et d’un canton supérieur (côté mât) de couleur blanche parsemé d'une multitude de mouchetures d'hermine. Le nombre de mouchetures et leur forme ne sont pas fixés, la version la plus répandue comprend onze mouchetures arrangées selon trois rangées horizontales. Le rapport entre la hauteur et la largeur du drapeau est de 2:3. En breton le drapeau est appelé Gwenn ha Du (également orthographié Gwenn-ha-Du) et Blanc e Neirr en gallo, c'est-à-dire « Blanc et Noir ».
Le premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant dans le mouvement breton. Avant 1939, il est utilisé par des cercles culturels et politiques bretons. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arboré à la fois par des résistants tel que le Groupe Liberté que par une partie des nationalistes collaborant avec l'occupant allemand. Après-guerre, il est considéré comme un drapeau séditieux par les autorités françaises. L'émergence du troisième Emsav dans les années 1970 entraîne la popularisation du drapeau, d'abord dans les cercles culturels bretons, puis dans l'ensemble de la société bretonne. Largement utilisé depuis, par la population comme par les administrations locales, il est aujourd’hui le principal symbole de la Bretagne.
Le Gwenn ha Du est le drapeau moderne de la Bretagne, cependant d'autres drapeaux sont encore utilisés afin de représenter cette région tels que la bannière herminée ou le Kroaz Du (« Croix noire »). L'histoire vexillologique de la Bretagne est riche et de nombreux drapeaux, bannières et pavillons ont existé pour représenter les ducs, leurs flottes et armées, les ports, les régiments bretons ainsi que les villes et pays historiques bretons. Quelques-uns sont parfois encore utilisés.