samedi 16 mai 2020

BILLET D'HUMEUR

LA LOI C'EST LA LOI
MAIS QUELLE LOI ??

UBU OU KAFKA ?

Autrement dit, il n’y a pas d’autre solution que vous renseigner localement, au cas par cas. Et d’être très précis dans vos programmes de navigation. Dans le Morbihan tout semble ok pour une réouverture générale. En île et Vilaine (donc à Saint-Malo) aussi. En revanche, dans le Finistère c’est déjà plus restrictif puisqu’on est autorisé à naviguer seulement entre personnes de la même famille qui ont vécu le confinement ensemble. Pas question donc d’embarquer votre équipier habituel, certes un bon copain mais qui n’habite pas sous votre toit. Sans parler du marché de la location, où il serait alors bien difficile d’exiger le livret de famille. On pourrait multiplier les exemples de cette cacophonie, qui entraîne évidemment des situations ubuesques.









les jeux sont faits : le décret a été publié, nous suivons avec attention le déroulement des choses. La question n’est pas d’être optimiste, mais d’être réaliste. Les plaisanciers et les 5 000 professionnels de la filière nautique Française n’ont que faire de savoir si nous sommes optimistes ou pessimistes. Évidemment que nous pensons que les choses vont se normaliser, mais quelle complexité et quel message est envoyé à la plaisance Française aujourd’hui ?
Alors que nous avions obtenu une assurance claire, celle de faire tomber les arrêtés de navigation par les préfectures maritimes dès le 11 mai, on observe des disparités territoriales avec les différents arrêtés. En Bretagne, les cas sont différents selon les départements par exemple. En Ille-et-Vilaine, ça ouvre, dans le Morbihan aussi mais dans le Finistère c’est plus restrictif. J’ai échangé avec des élus ce matin, et je ne pense pas que les maires du Finistère souhaitent que la location soit interdite.
En Vendée, l’arrêté vient d’être pris comme dans l’Hérault mais hier dans les Bouches-du-Rhône, les services de l’État demandaient la fermeture des ports hier en attendant l’arrêté. Aujourd’hui personne n’a le droit de naviguer dans ce département et la situation se tend,
le circuit administratif, avec cette autorisation que les maires doivent demander aux préfets, peut entraîner des situations aberrantes...



Nous souhaitons un plan de relance spécifique pour la filière industrielle.
Voiles et Voiliers.- La Fédération des Industries nautiques est montée plusieurs fois au créneau pendant la crise pour défendre les professionnels de la filière. D’autres actions en vue sur ce même thème ?
Fabien Metayer : Nous avons publié un guide des bonnes pratiques il y a une dizaine de jours, nous venons de lancer un kit de communication aujourd’hui à destination de toutes les entreprises. Nous travaillons aussi à des campagnes de promotion en lien avec les annonces sur le tourisme. Et évidemment nous poursuivons nos efforts pour aider et soutenir la profession plus durablement. Nous souhaitons un plan de relance spécifique pour la filière industrielle


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire