À la verticale du cap LEEUWIN...
Sous les actions actuelles conjointes d’un anticyclone bien mou et d’une ligne rouge bien dure, aujourd’hui
LA VOILE POUR LES NULS
ABATTRE: le concurrent, ALLURE : l'avoir bonne après avoir fait l'acte précédent , AMURE : faute d'orthographe , on dit ARMURE , toujours pour ABATTRE le concurrent ,BABORD, comme le mot l'indique c'est le bord bas , donc sous la coque , BOUT: N.M ( Nom Masculin ) à chacun le sien , qu'importe la longueur et le diamètre pouvant, effectivement à servir à n'importe quoi, BORDER: tirer les draps à soi, CHOQUER: bin...l'être par des inepties pareilles , DESSALER : s'applique pour les marins Portugais , concernant la morue , EMPANNER : mettre en panne , LOFFER : péter un coup en silence , sinon on dit LOUFFER , TRIBORD : homme politique , VIRER : de la carafe, sa cutie, sa femme , c'est selon chacun .....................bon t'en veux encore ??? ..............MANILLE : ville des Philippines , TRINQUETTE: action de boire un verre pour les femmes, SAFRAN : célèbre épice, FOC: mammifère marin vivant aux Seychelles, sinon son cousin c'est le PHOQUE , GRAND LARGUE : action de parachutage à plusieurs , ANCRE: autrefois servait à écrire, SPINNAKER: pirate (non marin) informatique porté sur le sexe, GRAND VOILE : maintenant on dit burka , FOIL : terme anglais signifiant huile de coude , ( surtout pour les WINCH) , WINCH : demi ration sinon la ration complète c'est sandwinch, PROUE : inverse de peu , POUPE : mollusque marin de la famille des Octopodidae, auquel, il manque un tentacule, BOME : au coeur lorsque tu gagnes une régate, BASTAQUE : interjection Corse , mais prononcée par les Marseillais ...............mais là ça suffit sinon vous allez vous sentir OUTTRIGER ( outragé ) par mes propos ...............Allez, bon vent, perso, j'habite Lyon et je pige que dalle à la voile , sinon,.....................ça ce saurait !!! ( bateau Xyphias69004)🤣 🤣 🤣
Notons aussi que quelques semaines plus tard, l'antipathique anglais Matthew Flinders rencontra le sympathique français Nicolas Baudin, natif de l’île de Ré, qui explorait lui aussi la région, les deux sympathisant et prenant, dit-on, le thé ensemble, et le Français lui renversant à cette occasion un peu de thé brûlant sur la jambe... Et comme le Français naviguait sur un navire appelé « Naturaliste », c’est ce navire qui donna son nom à l’autre cap de la presqu’île australienne, les noms des deux vaisseaux étant réunis pour nommer aujourd’hui le « Leeuwin-Naturaliste National Park ».
la plus méconnue des péninsules.
Il délimite en son sud un parc national avec une faune très développée (oiseaux, kangourous, koalas...) et non loin des vignobles s'étendent à perte de vue. Les températures y sont clémentes et le soleil y cogne dur en été. Sur une planche de bois, dominée par un phare immaculé qui culmine à 56 mètres, on peut lire deux inscriptions : « Océan Indien » avec une flèche vers la droite et « Océan austral » indiquant la gauche. Contrairement aux deux autres péninsules mythiques (Bonne-- Espérance en Afrique du Sud et le Horn au Chili) entre lesquelles il est placé, sur la route des trois caps qu'emprunte le Vendée Globe, le Leeuwin (Australie) souffre d'un « manque de reconnaissance ». Peut-être parce qu'avec son paysage idyllique il n'a pas la réputation d'être un - cimetière à bateaux...
En franchissant en premier sa longitude tôt mardi matin, suivi quelques heures plus tard des autres concurrents qui forment le groupe de tête de la course autour du monde en solitaire sans escale ni assistance, Vincent Riou (PRB) n'a pas eu l'occasion d'observer ce promontoire qui symbolise la pointe sud-ouest de l'Australie. Situé par 34º 21' 30" de latitude sud et 115º 07' 64'' de longitude, le cap Leeuwin se trouve très au nord de la route empruntée par les concurrents qui ne le voient par conséquent jamais à moins d'une importante avarie les obligeant à faire route vers Perth, 250 kilomètres plus au nord. Ce cap ne représente pas la porte d'entrée, contrairement à ce qui est souvent dit, de l'océan Pacifique qui débute plus à l'est sous la Tasmanie, l'île placée au sud-est de l'Australie. À l'approche de la longitude de cette péninsule en pleins quarantièmes rugissants, les marins savent que le calvaire de l'Indien avec ses vagues abruptes et cassantes touche bientôt à sa fin pour laisser place quelques jours plus tard à la longue houle du Pacifique. « Les grains dépassent 60 noeuds, la mer est forte, sauvage, avec des lames qui se déplacent à plus de 30 noeuds. Le passage dans cette mer est presque impossible, c'est un incroyable casse-bateau », commentait en février 2003 Olivier de Kersauson dans sa quête du Trophée Jules-Verne à bord de son trimaran Geronimo alors qu'il croisait par 44° 25' sud et 102° 48' est.
Thomas Coville, qui a franchi sa longitude tant dans le Jules-Verne que le Vendée Globe, ne cache pas sa déception quand pour la première il a vu le Leeuwin lors d'un séjour en Australie : « C'est un cap de rien du tout. La pointe n'est même pas haute. Chez nous, en Bretagne, on a des caps d'homme. » Si sa réputation en termes de course au large n'est donc pas fameuse, son histoire vaut le détour. Le cap Leeuwin (la lionne, en flamand) doit son nom à un navire hollandais qui, croisant dans les environs en 1622, lui donne son nom, sans pourtant s'y arrêter, afin de cartographier cette terre australe inconnue. En l'an de grâce 1772, deux ans après le Britannique James Cook, premier Européen à débarquer sur cette île-continent, Louis de Saint-Allouarn, qui commande le Gros-Ventre, mouille dans une baie tout près de la fameuse péninsule. Il demande à l'enseigne Mingault de La Hage de mettre une chaloupe à la mer et de prendre possession de cette terre, qui n'est encore revendiquée par aucun pays, au nom du roi Louis XV. Comme le veut l'usage à l'époque, l'enseigne de vaisseau enterre une bouteille renfermant à l'intérieur un parchemin avec le sceau officiel du royaume de France.
Après une campagne sur les océans qui aura duré plus de trois ans, Saint-Allouarn, fatigué et malade, retrouve les côtes françaises à la fin de la même année. Le commandant et son second, épuisés, meurent presque aussitôt après avoir touché terre. Comment alors rendre compte des prises de possession effectuées des mois auparavant quand les deux principaux protagonistes sont morts ? Un officier, du Boisguehenneuc, se lance dans cette aventure sans réellement parvenir à intéresser le roi qui, à l'époque, a d'autres priorités et ne voit pas l'intérêt d'une terre aussi lointaine.
L'histoire ne s'arrête pas là. Deux cent vingt-six ans plus tard, en 1998, alors que personne n'a jamais réussi à trouver la bouteille qui prouverait que cette histoire ne sort pas de l'imagination de quelques historiens, un Français de Nouvelle-Calédonie, Philippe Godard, tombe sur un écu à l'effigie de Louis XV daté de 1766 alors qu'il se promène à la pointe de l'île de Dirk-Hartog. Quelques semaines plus tard, le 1er avril, la conservatrice du département d'archéologie du musée maritime de Freemantle, Myra Stanbury, découvre sous le sable une vieille bouteille qui, après des travaux de datation scientifique, se révèle être celle du Gros-Ventre. La preuve est donc faite que ce sont les Français qui se sont emparés les premiers de l'île que l'explorateur britannique Mathew Flinders nommera Australie en 1801 avant que les Anglais en prennent définitivement possession en 1829.
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