lundi 19 avril 2021

 

Quand l’ADN du prince Philip levait le mystère des Romanov

RÉCIT - Le duc d’Edimbourg avait du sang impérial russe dans les veines. Il a contribué à démêler l’une des énigmes qui entourent l’assassinat du tsar Nicolas II et de sa famille, en 1918.

Le prince Philip. CHRIS JACKSON/AFP



On connaît ce mot du prince Philip qui avait son franc-parler, pas toujours très diplomatique. Quand en 1967, en pleine guerre froide, on lui demande s’il serait prêt à aller en Russie pour contribuer à la détente entre les deux blocs, il répond : «J’aimerais beaucoup aller en Russie, même si ces bâtards ont assassiné la moitié de ma famille.»

Le duc d’Edimbourg avait en effet du sang impérial russe dans les veines et son ADN a contribué à lever un des mystères qui entourent l’assassinat des Romanov par les bolcheviques dans des conditions atroces en 1918 à Ekaterinbourg, dans l’Oural. Le prince Philip est le petit-neveu de la tsarine Alexandra, dont la sœur aînée, Victoria de Hesse (petite-fille par sa mère de la reine Victoria et devenue plus tard Victoria Mountbatten) était sa grand-mère maternelle. 

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