Quand l’ADN du prince Philip levait le mystère des Romanov
RÉCIT - Le duc d’Edimbourg avait du sang impérial russe dans les veines. Il a contribué à démêler l’une des énigmes qui entourent l’assassinat du tsar Nicolas II et de sa famille, en 1918.
On connaît ce mot du prince Philip qui avait son franc-parler, pas toujours très diplomatique. Quand en 1967, en pleine guerre froide, on lui demande s’il serait prêt à aller en Russie pour contribuer à la détente entre les deux blocs, il répond : «J’aimerais beaucoup aller en Russie, même si ces bâtards ont assassiné la moitié de ma famille.»
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Le duc d’Edimbourg avait en effet du sang impérial russe dans les veines et son ADN a contribué à lever un des mystères qui entourent l’assassinat des Romanov par les bolcheviques dans des conditions atroces en 1918 à Ekaterinbourg, dans l’Oural. Le prince Philip est le petit-neveu de la tsarine Alexandra, dont la sœur aînée, Victoria de Hesse (petite-fille par sa mère de la reine Victoria et devenue plus tard Victoria Mountbatten) était sa grand-mère maternelle.
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