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Campé dans l’immense écran du Conseil de sécurité de l’ONU, mardi après-midi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky tonne.
Il y a eu les horreurs de Boutcha et Poutine est un criminel de guerre
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Dario Ingiusto / L'Express
Deux semaines après le début de la guerre, les forces russes encerclent plusieurs grandes villes ukrainiennes, à l'image de Marioupol, Kharkiv, ou encore Soumy. L'armée de Vladimir Poutine se rapproche également d'Odessa, au bord de la mer Noire, et de la capitale Kiev. L'invasion n'est pas aussi rapide qu'espérée à l'origine par le Kremlin, du fait d'une forte résistance ukrainienne. Néanmoins, sans sanctions dissuassives, ni négociations aboutissant à un cessez-le-feu, l'armée russe gagne petit à petit du terrain. En parallèle, 2,3 millions d'Ukrainiens ont déjà quitté leur pays selon l'ONU. 💡 L'analyse. La prise d'Odessa pourrait être un tournant de cette guerre. "Cela permettrait au Kremlin de faire la jonction avec le territoire moldave sécessionniste de la Transnistrie, où se trouve une base russe, et d'atteindre ainsi facilement le delta du Danube", Avant cette frappe, le diplomate Maurice Gourdault-Montagne mettait en garde contre les possibles conséquences de l'envoi d'armes à l'Ukraine par l'Otan et ses alliés. "Isolé, Poutine a aujourd'hui tous les traits d'un paranoïaque. Ses réactions peuvent être disproportionnées. Ce jusqu'au-boutisme guerrier est donc dangereux." |
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