Vive Pâques !
Mais gare aux œufs...
Pâques est l’événement le plus important de l’histoire chrétienne. Commémorant la résurrection de Jésus-Christ, la fête de Pâques est un grand moment de réjouissances pour toutes les communautés catholiques, protestantes et orthodoxes.
Cette date mouvante est fixée au premier dimanche après la pleine lune, qui suit l’équinoxe de Printemps.
Cette date mouvante est fixée au premier dimanche après la pleine lune, qui suit l’équinoxe de Printemps.
Les origines de Pâques
Emprunté à l’hébreu Pessa’h, Pâques est un synonyme de liberté, de renaissance, symbolisant le grand bonheur lié à la libération du peuple juif de l’emprise égyptienne et à la naissance d’Israël, à l’époque de Moïse.
Cette fête rappelle également l’époque glorieuse où Jésus de Nazareth est entré dans la ville de Jérusalem afin de rendre honneur à son peuple, quelques jours avant sa crucifixion. Marquant la fin du Carême, Pâques célèbre surtout la miraculeuse résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Aujourd’hui, cette période joyeuse est l’occasion pour tous les chrétiens de se rendre à l’église pour communier. Elle est aussi souvent choisie pour célébrer les baptêmes.
Cette fête rappelle également l’époque glorieuse où Jésus de Nazareth est entré dans la ville de Jérusalem afin de rendre honneur à son peuple, quelques jours avant sa crucifixion. Marquant la fin du Carême, Pâques célèbre surtout la miraculeuse résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Aujourd’hui, cette période joyeuse est l’occasion pour tous les chrétiens de se rendre à l’église pour communier. Elle est aussi souvent choisie pour célébrer les baptêmes.
Une celebration païenne
En plus de sa signification religieuse, la fête de Pâques est aussi ancrée dans les coeurs comme étant la fête du Printemps, du renouveau et de la vie.
L’oeuf en est le symbole, en tant que promesse de renaissance.
C’est la raison pour laquelle, depuis l’Antiquité, la coutume de s’offrir des oeufs décorés perdure pendant la période pascale. On raconte aussi que tous les oeufs pondus depuis le début du Carême, n’ayant pas été mangés (l’oeuf était un aliment interdit pendant le Carême), étaient conservés pour ensuite être décorés et offerts pour Pâques. Aujourd’hui, l’oeuf est en chocolat ou en sucre !
L’oeuf en est le symbole, en tant que promesse de renaissance.
C’est la raison pour laquelle, depuis l’Antiquité, la coutume de s’offrir des oeufs décorés perdure pendant la période pascale. On raconte aussi que tous les oeufs pondus depuis le début du Carême, n’ayant pas été mangés (l’oeuf était un aliment interdit pendant le Carême), étaient conservés pour ensuite être décorés et offerts pour Pâques. Aujourd’hui, l’oeuf est en chocolat ou en sucre !
Qui amene les oeufs ?
En France, ce sont les cloches pardi ! Tandis qu’elles sonnent chaque jour de l’année pour appeler les fidèles à assister à la messe, les cloches des églises doivent pourtant rester silencieuses pendant la période de Pâques (du jeudi au samedi saint). On raconte qu’elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et qu’à leur retour, le dimanche matin, elles ramènent des oeufs multicolores aux enfants sages. Sur leur passage, elles déposent des friandises dans tous les coins des jardins, que les enfants se font un plaisir de trouver ! En Alsace et en Allemagne, ce sont les lièvres qui apportent des chocolats.
Le repas pascal
La fête de Pâques est l’occasion de déguster un bon repas.
Dans les familles, on prend un grand plaisir à se réunir autour d’une belle table, décorée avec des jeunes branches, de la mousse et des petites fleurs.
L’agneau pascal, souvent cuisiné sous la forme d’un gigot, trône généralement au centre de la table. Cette viande est sacrée en période de Pâques car elle rappelle le sacrifice de l’agneau d’Abraham pour démontrer sa soumission à Dieu, énoncé dans la bible.
Joyeuses Pâques à toutes et à tous !Dans les familles, on prend un grand plaisir à se réunir autour d’une belle table, décorée avec des jeunes branches, de la mousse et des petites fleurs.
L’agneau pascal, souvent cuisiné sous la forme d’un gigot, trône généralement au centre de la table. Cette viande est sacrée en période de Pâques car elle rappelle le sacrifice de l’agneau d’Abraham pour démontrer sa soumission à Dieu, énoncé dans la bible.
L'horloge astronomique de Strasbourg indique les éléments du comput ecclésiastique : Épacte, Lettre dominicale, Cycle solaire, Nombre d'or et Indiction romaine. |
si vous faites attention vous vous apercevrez que le dimanche de Pâques suit la pleine Lune...est-ce vraiment un hasard ???
Calcul de la date de Pâques
Le calcul de la date de Pâques permet de déterminer non seulement le jour de Pâques mais aussi celui des nombreuses célébrations chrétiennes qui s'y réfèrent. De plus, le calendrier civil de plusieurs pays prend en compte certaines de ces célébrations religieuses en tant que jours fériés. Ce calcul, complexe, est donc important tout à la fois pour la vie religieuse des chrétiens et pour la vie civile des pays de tradition chrétienne.
La définition précise du jour de Pâques fut établie en 325 par le concile de Nicée. Les Pères de l'Église réunis par l'empereur Constantin la fixèrent ainsi :
« Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. »Cette définition pose des problèmes redoutables de calcul astronomique et mathématique auxquels les savants s'attelèrent du IVe siècle au XXe siècle : il fallut attendre le VIe siècle pour qu'une méthode de calcul précise, élaborée, selon la tradition, par le moine byzantin Denys le Petit, soit progressivement adoptée par les Églises : cette méthode compliquée mit longtemps à se répandre dans le monde chrétien.
Elle dut être modifiée lors de l'adoption du calendrier grégorien en 1582 : non seulement il fallait répercuter sur le calcul de la date de Pâques les modifications introduites par la réforme grégorienne, mais, de plus, les astronomes attachés à Grégoire XIII, promoteur du changement, en profitèrent pour corriger certaines imperfections de la méthode de Denys le Petit, compliquant d'autant le mode de calcul.
Au XVIIIe siècle, les mathématiciens cherchèrent des procédés plus simples que les méthodes canoniques tout en respectant rigoureusement la définition du concile de Nicée. En 1800, Gauss publia la première méthode utilisant uniquement des divisions de nombres entiers. En 1814, Jean-Baptiste Joseph Delambre décrivit un procédé simple et exact pour le calendrier julien. En 1876, la revue scientifique britannique Nature publia une méthode générale pour le calendrier grégorien. De la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1980, des mathématiciens diffusèrent des méthodes simplifiées, présentant toutefois des limitations dans leur application.
Toutes les méthodes de calcul de la date de Pâques se fondent sur une Lune théorique et non sur la Lune réelle observée. De plus, les grandeurs astronomiques y sont supposées indéfiniment constantes. Or celles-ci (comme la durée du jour terrestre ou celle du mois lunaire) varient sur le long terme. Les extrapolations du calcul de la date de Pâques sur plusieurs milliers d'années sont donc purement théoriques.
La tradition d'offrir des œufs à Pâques remonte à l'Antiquité : Les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.
Mais l'Eglise avait instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des oeufs pendant le Carême. Et comme les poules continuaient à pondre, les oeufs pondus depuis le début du Carême ne pouvant être mangés, ils étaient alors décorés et offerts.
Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
Mais les poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
Mais les poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
et le lapin alors ?
"On trouve des traces du «lapin de Pâques» jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ on parlait plus d’un lièvre, symbole d'abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d'associer le lapin et les œufs serait d'origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVIIIe siècle qui trouvaient l'idée intéressante après les privations du Carême.
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
C'est-y pas tout mignon?
Et les cloches ?
Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
"Les cloches s’en vont à Rome.
"Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
"Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
"Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
"Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
"Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
"Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
"Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
"Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
"Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.
* * *
" Les cloches sont de retour.
C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
"Les cloches s’en vont à Rome.
"Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
"Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
"Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
"Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
"Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
"Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
"Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
"Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
"Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.
* * *
" Les cloches sont de retour.
C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
je viens de llire RAPA-NUI , un roman de Leonore Fleischer
sur un scénario de Tim Rose Price et Kevin Reynolds
d'après une histoire de Kevin Reynolds
Une île mystérieuse
un peuple inconnu
une aventure hors du temps
Après des milliers d'années d'isolement, l'île inhabitée la plus reculée de la planète, l'île de Pâques - appelée aussi Rapa-Nui - fut découverte le 5 avril 1722 par un navigateur néerland.ais, Jacob Roggeveen, le dimanche de Pâques : voilà pourquoi il dénomma le lieu ainsi.
Des statues de pierre gigantesques et des objets d'artisanat datant de l'âge de la pierre étaient les seuls vestiges d'une grandiose civilisation disparue...Nul ne sut jamais ce qui s'était réellement passé sur cette île.
"Rapa Nui" est bien davantage qu'une chronique exacte des évènements survenus dans ce lieu mystérieux et envoûtant : c'est le récit de l'incroyable drame qui se joua sur l'île de Pâques en l'année 1680, quand une guerre civile entre ses deux peuplades rivales se déclara...
Un mélodrame autour de l'affrontement de deux castes sur l'île de Pâques au XVIIe siècle, les "courtes oreilles" et les "longues oreilles". Amis d'enfances, Make et Noro vont s'y disputer l'amour d'une femme, Ramana.
Le roman a été inspiré à Kevin Reynolds par les travaux du géographe et géonomiste Jared Diamond, qui de son côté en a tiré un livre intitulé Collapse.
Le livre été écrit par Kevin Reynolds, non sans quelques erreurs :
- Rapa-Nui ne signifie pas "nombril du monde" mais "grande lointaine" en langue maori (Te pito o te fenua, "le nombril de la terre", était simplement le milieu de l'île, espace sacré pour palabres et négociations) ;
- les "longues oreilles" n'étaient pas "la tribu des aristocrates" mais une classe sociale (en effet privilégiée) de chacun des neuf vai'hu (clans familiaux) de l'île : Aka'hanga, Anakena, Heiki'i, Mahetua, Taha'i, Tepe'u, Tongariki, Va'i Mata et Vinapu ;
- les habitants ne se sont jamais imaginés être les derniers hommes sur terre et savaient parfaitement qu'ils faisaient partie du monde maori aux nombreux archipels...
Il s'agit en fait d'une fable écologique et sociale, à vision géonomique montrant, sur une terre limitée, les interactions entre la démographie, l'économie, la religion, les clivages sociaux, la communauté humaine et l'environnement, et les effets domino qui en découlent. L'île et ses habitants symbolisent dans le film la Terre et l'humanité.
Rapa Nui est aussi un film américain réalisé en 1994 à l'Île de Pâques par Kevin Reynolds. Mis en scène par Kevin Reynolds ("Robin des Bois"), produit par Kevin Costner ("Danse avec les loups"), "Rapa Nui" est une superbe fable qui nous amène aux origines d'une fascinante civilisation.
Au XVIIIème siècle, sur l'île de Pâques, surnommée Rapa Nui par des marins tahitiens. Les habitants se composent en deux clans opposés: les "Courtes Oreilles", beaucoup plus nombreux, et les "Longues Oreilles" dominant les premiers et dont le chef les oblige à construire inlassablement, par superstition religieuse, des statues géantes appelées "Moai". Le petit-fils du chef, Noro, veut épouser Ramana, une "Courte Oreille" qu'il aime secrètement, et également convoitée par un rival Courte Oreille, Make. Le grand-père de Noro accepte de s'élever contre la loi et de le laisser se marier à deux conditions, dictées par le grand prêtre Tupa : d'une part Ramana devra rester enfermée dans la Grotte aux Vierges pendant six lunes, d'autre part Noro devra participer à la course de l'homme-oiseau qui consiste à aller récupérer un oeuf à la nage sur une autre île et le rapporter intact. Le vainqueur désignera le prochain chef. D'autre part Make participe également à la course et exige que, s'il gagne, Ramana devienne sa femme. Noro se plie à toutes ces exigences et remporte la course. Il choisit Ramana pour remplacer son grand-père mais les Courtes Oreilles, dirigés par Make, en profitent pour se révolter et mettre le village des Longues Oreilles à feu et à sang, en commençant par détruire toutes les statues Moai. Affamés, ils en deviennent cannibales...
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