Il y a très exactement 50 ans, David Bowie publiait The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, et plus rien ne serait jamais comme avant. Trois ans plus tôt, l’homme a fait un petit pas sur la Lune, et si l’espace se transforme peu à peu en terrain d’affrontement entre les États-Unis et l’Union soviétique, on n’y croise pas encore de missiles. De fait, la bombe qui tombe du ciel le 16 juin 1972 chante avec l’accent londonien, est couverte de paillettes et fait exploser toutes les certitudes.
Ziggy Stardust amalgame tout ce que les musiques enregistrées ont appris au cours des décennies précédentes — la souplesse du rythm’n’blues, la puissance du hard rock, l’évidence mélodique de la pop, la radicalité psychédélique —, et en enlève tout ce qui l’ennuie. Une musique nouvelle et inédite, qui ramène le rock’n’roll à sa dimension la plus animale, sensuelle, essentielle. Au-delà du génie créatif, Ziggy Stardust nous pose deux questions existentielles. De quoi a-t-on vraiment besoin ? Et si l’on avait déjà la solution entre les mains et qu’il suffisait de prendre un peu de hauteur pour s’en apercevoir ? En orbite cette semaine...
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