jeudi 27 avril 2023

Toussaint Louverture

 

Esclavage : Macron célèbre le «héros» Toussaint Louverture dans le Doubs ce jeudi

Hommage à Toussaint Louverture: «Né esclave mais devenu enfant des Lumières», salue Emmanuel Macron
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Attendu à la mi-journée, le chef de l'État doit déposer une gerbe devant le buste de l'esclave affranchi avant de prononcer un discours.

Emmanuel Macron marquera ce jeudi le 175e anniversaire de l'abolition de l'esclavage en France, avec un hommage à Toussaint Louverture, «inlassable combattant» pour la liberté, au château de Joux dans le Doubs où le général franco-haïtien fut emprisonné jusqu'à sa mort, a annoncé l'Élysée. Attendu à la mi-journée, le chef de l'État doit déposer une gerbe devant le buste de l'esclave affranchi avant de prononcer un discours.

Cette année, comme en 2018, le président a choisi de célébrer la date du 27 avril 1848 qui correspond au décret de Victor Schoelcher abolissant l'esclavageen France. L'exécutif devrait donc être représenté par la Première ministre Elisabeth Borne lors de la traditionnelle cérémonie dans les Jardins du Luxembourg le 10 mai, qui célèbre l'anniversaire de la loi Taubira de 2001 ayant reconnu l'esclavage comme crime contre l'humanité.

Emmanuel Macron entend combiner ce rappel historique cette année avec le 280e anniversaire de la naissance et du 220e anniversaire de la disparition de Toussaint Louverture, mort dans la forteresse en avril 1803. À travers ce rendez-vous, ce sont «trois mémoires de l'esclavage que nous commémorons», a dit mercredi un conseiller du président: «la mémoire des victimes», puisque Toussaint Louverture était né esclave, «la mémoire des abolitionnistes» et «la mémoire des héros».

Cette «figure universelle», qui a accédé «au savoir» et qui «toute sa vie défendra» les idéaux des Lumières, a été «un militaire et un général révolutionnaire» qui mènera tous ses combats «au nom de la révolution française», a souligné un autre conseiller. «Même quand la France s'éloignera de ces idéaux», a-t-il ajouté, puisqu'il fut emprisonné en 1802 au château de Joux, sans procès, accusé de haute trahison et rébellion, sous les ordres du consul Napoléon Bonaparte. Comme à chaque déplacement du président de la République et de ses ministres depuis la promulgation de sa réforme très contestée des retraites, une manifestation est prévue à proximité, même si l'accès au château, qui surplombe la région dans le massif du Jura, devrait être barré aux protestataires.

La CGT du Doubs a d'ores et déjà annoncé que l'intersyndicale de Pontarlier donnerait «un concert de casserole au pied du château de Joux». «Prévoyez de quoi faire du bruit pour faire entendre que 64 ans, c'est toujours non!», a dit le syndicat dans un appel à ses adhérents et sympathisants.


«On ne peut pas réduire l'histoire de Napoléon au seul rétablissement de l'esclavage», affirme Pierre Branda
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Attendu à la mi-journée, le chef de l'État doit déposer une gerbe devant le buste de l'esclave affranchi avant de prononcer un discours

IL Y A 45 ANS l’« Amoco Cadiz »

 

Face au naufrage de l’« Amoco Cadiz » : le jour où le député Jimmy Pahun s’est senti Breton



Ancien skippeur passé par la case journalisme avant d’être élu, il y a six ans, député du Morbihan sous l’étiquette MoDem, Jimmy Pahun lie l’éveil de sa « bretonnitude » au naufrage de l’« Amoco Cadiz ». Il le raconte au magazine « Bretons ».

« Lorsque j’ai revu cette incroyable solidarité après les évènements, j’ai redécouvert la force bretonne », confie le député Jimmy Pahun.
GWÉNAËL SALIOU / BRETONSVoir e plein éan

Le député MoDem du Morbihan Jimmy Pahun, ancien skippeur passé par la case journalisme, raconte comment sa « bretonnitude » s’est éveillée au moment du naufrage de l’ Amoco Cadiz .

Lire aussi : RÉCIT. Il y a 45 ans, le naufrage de l’« Amoco-Cadiz », la plus grande marée noire en Bretagne

« Je fais partie de cette génération qui a été fortement, et durablement, marquée par le naufrage de l’ Amoco Cadiz . C’était le 16 mars 1978, j’avais 16 ans. Ce jour-là, la coque de ce supertanker battant pavillon libérien – mais armé par une compagnie américaine – se brise sur les rochers de Portsall, dans le Finistère nord. Plus de 200 000 tonnes de pétrole sont déversées sur les côtes bretonnes : c’est l’une des pires marées noires de l’histoire. La Bretagne est tout simplement souillée d’hydrocarbures.

L’extraordinaire solidarité née de ce drame

Quand le drame survient, je me trouve chez moi, dans la maison familiale de Kervignac [Morbihan], près du pont du Bonhomme, sur les bords du Blavet. À la maison, on suit les évènements à la radio, sur Europe 1. J’ai le son mais pas l’image. Je ne vois pas de mes propres yeux ce qui se joue alors à moins de deux cents kilomètres de là.

Mais, via cette radio, je suis déjà frappé par une chose : l’extraordinaire solidarité née de ce drame. Tout le monde vient au secours de la Bretagne. C’est la première fois que je vois un pays tout entier voler ainsi au secours d’une région. Je dois dire que ce drame de l’Amoco me touche d’autant plus que je suis, comme beaucoup de Bretons, lié à la mer. Mon père était capitaine au long cours – il avait arrêté de naviguer en 1974 – et moi-même, je navigue alors déjà pas mal entre Lorient et La Trinité-sur-Mer.

La Bretagne, quand elle sait se rassembler et s’unir, est capable de tout.

Bien des années après, mon frère, Jean-François, a réalisé un très joli film, Le Beau Combat, qui raconte toute cette histoire-là : ces côtes ravagées, le désastre écologique et le combat du sénateur-maire de Ploudalmézeau, Alphonse Arzel, ainsi que celui de tous ces autres maires qui, de Brest à Perros-Guirec, se sont battus. Pas pour rien, du reste, puisque, à partir de 1978, le préfet maritime sera directement chargé de coordonner l’action de l’État en mer, et donc de gérer toutes les crises de cette nature. Il y aura également beaucoup d’avancées concernant la sécurité du trafic dans la Manche.

J’ai alors redécouvert la force bretonne

Lorsque j’ai revu, à travers le film de mon frère, ce combat-là et cette incroyable solidarité, près de trente ans après les événements, j’ai alors redécouvert la force bretonne. Je me suis senti, ce jour-là, véritablement Breton.

Lire aussi : « Pourquoi ne parlons-nous jamais de notre identité ? » : le jour où Paul Molac s’est senti Breton







Il y a bien d’autres occasions, dans ma vie, où je me suis senti Breton. Tout jeune, déjà, quand j’allais dans le café de ma grand-mère, qui portait une coiffe, à Locmiquélic et que je me retrouvais au milieu des pêcheurs et des charpentiers de marine. Ou lorsque mon père nous emmenait, gamins, voir des concerts de Stivell, de Tri Yann ou de ServatTabarlyKersausonRiguidel : tous ceux-là ont, eux aussi, à leur manière, forgé mon âme bretonne.

 

La 48e édition du Mai de Saint-Pierre

Du 29 avril au 28 mai 2023

La 48 ème édition du Mai de Saint-Pierre commémore le centenaire de la refondation de la Ville. En effet, après l’éruption de 1902, il faudra attendre le 20 mars 1923 pour que Saint-Pierre soit à nouveau érigée en commune.
L’édition 2023 célèbre cette renaissance administrative, avec un programme exceptionnel. Du 29 avril au 28 mai, Saint-Pierre accueille plus de 50 évènements artistiques, culturels et sportifs, confortant ainsi son statut de seule Ville d’Art et d’Histoire de la Martinique.
Expositions, conférences, foires, concerts, challenges sportifs, l’équipe du Mai de Saint-Pierre a concocté cette année un programme extrêmement riche et varié.

Le Mai de Saint-Pierre est l’occasion de commémorer des évènements marquants de l’histoire de la Ville et de la Martinique toute entière :
L’arrivée des premiers Indiens le 06 mai 1853 , avec la foire « journée de l’Indianité » le 7 mai
Léruption de la Montagne Peléee du 8 mai 1902, avec notamment le baptême de la caserne Lieutenant Maire, officier de gendarmerie mort lors de l’éruption de la Montagne Pelée
L’abolition de l’esclavage du 22 mai 1848 , marquée par une cérémonie officielle

Le programme du 29 avril au 7 mai

Samedi 29 et dimanche 30 avril
– Salon artisanal Madiflora 20 e édition de 9h à 18h à l’habitation Depaz

Dimanche 30 avril de 16h à 19h30
– Vernissage de l’exposition d’Antoine Gabriel-Régis 16h-19h30 (atelier couture, art et tradition)
Maison de la bourse

Dimannche 30 avril à 20h
– Concert Afropolis avec Boris Reine-Adélaïde et Sélène Saint-Aimé, invité : Max Télèphe 20h-21h30,
Marché place Bertin

Du mardi 2 au samedi 6 mai
– Conférence colloque «Saint-Pierre, hier, aujourd’hui, demain : au cœur de l’histoire mondiale et de l’identité martiniquaise».
Conférences, lectures, projections, ateliers
Retrouvez toutes les informations sur maidesaintpierre.com
CDST, Marché, Guinguette

Vendredi 5 mai de 8h à 16h
– Sport initiation handi-plongée
Comité régional handisport de Martinique en partenariat avec UCPA de Saint- Pierre et Surcouf Dive
Prise en charge des handicapés moteurs, visuels et auditifs.
Salle de la Guinguette
√ Infos et réservations au 0596 61 95 88

Samedi 6 mai à 10h
– 24 e édition du Tchimbé raid – Ultra raid Club Tchimbé raid
Stade PPC

Samedi 6 mai à 18h
– Cérémonie commémoration arrivée des Indiens 170 e anniversaire 18h, mairie et place de l’Aurélie
Décoration de la mairie aux couleurs de l’indianité et aux créoles , accueil avec prestations de danses indiennes parvis de la mairie.
Mairie, Place de l’Aurélie

Samedi 6 mai àde 19h à 21h
– Conférence-débat « Conversation entre descendants d’esclaves et descendants de colons » animée par Marie-José Alie
Mairie, salle des délibérations

Dimanche 7 mai 6h – 13h
– Vide-greniers braderie
Association Nuée ardente
Marché

Dimanche 7 mai de 9h à 17h
– Journée de l’indianité  au CDST
‘‘ L’Inde en nous depuis 170 ans ’’
• Ateliers : yoga, plantes, cerf-volants, mandala
• Conférence sur la médecine Ayurvédique
• Le patrimoine naturel de Martinique originaire de l’Inde
• La littérature Caribéenne d’auteurs d’origine indienne
• Danse traditionnelle indienne
Info 0596 52 82 42
 CDST

Télécharger le programme complet du 48è Mai de Saint-Pierre

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